Naruto Préquel | Le Prologue

Chapitre 4 : Confessions

6790 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a plus d’un an

Note de l’auteure : [avertissement] ce chapitre comporte des scènes de violence. Bonne lecture à toutes et à tous !

Octobre – Vingt-six Ans avant la Fondation du Village caché de Konoha

Pays du Feu – Océan

1.

Le voilier se déplaçait entre les vagues dans la brume, de sombres nuages dissimulaient la pleine lune, une nuit pluvieuse s’annonçait. À l’abri dans la cabine, Nobara, Katana et Shinya – rassemblés autour d’une table au carré – jouaient à un jeu de cartes que le marin avait proposé.

— C’est pas possible ! s’écria Katana. Nobara, arrête de tricher !

— Je ne triche pas, je suis douée ! se vanta-t-elle.

— Moi aussi, je pense que tu triches, se plaignit Shinya.

Les sourcils froncés, la jeune femme l’attrapa par le cou et colla sa joue sur la table. Le blond toussota, presque asphyxié.

— Répète un peu ça ! Espèce de–

Katana plaqua sa main contre la bouche de son amie. Il la tira par la taille et libéra le Yamanaka de son emprise. Le marin se massa la nuque, où des traces rosâtres de doigts persistaient.

— Mais qu’est-ce qui te prend ? Ce n’est qu’un jeu ! dit-il, énervé.

— Nobara-chan est de mauvaise humeur aujourd’hui, ne lui en veux pas Shinya, dit Katana en interrogeant sa coéquipière des yeux.

La combattante repoussa le bras de son ami et se précipita dehors. Accoudés au bastingage, son aîné et sa cousine contemplaient les vagues.

— Ça va mieux maintenant ?

— Oui. Merci, Hanako. Mes maux de tête se sont calmés, mais ma vision est encore un peu floue. Peux-tu t’occuper de la rédaction du rapport, s’il te plait ?

La kunoichi posa sa main sur l’avant-bras de son compagnon.

— Bien sûr, ne t’en fais pas pour ça. Dors bien cette nuit, ça se peut qu’on croise des ennemis au Pays du Feu.

Il saisit ses doigts et tourna le visage vers elle.

— Hanako…

— Ne proteste pas !

— Ne mentionne pas que j’ai utilisé mon mangekyou sharingan pour manipuler les souvenirs des deux Uzumaki.

Hanako fronça les sourcils.

— Pourquoi pas ?

— Le chef ne sait pas que je le possède. Précise que nous les avons soumis à un genjutsu. Peux-tu garder ce secret entre nous ?

— Mais pourquoi veux-tu le garder comme secret ?

— À propos de ce que je t’avais dit hier–

— Nii-san !

Les deux shinobi tournèrent vers Nobara, à quelques pas derrière eux.

— Qu’est-ce qu’il y a, Nobara ? demanda Hideaki d’un air inquiet. As-tu senti le chakra d’un étranger à bord ?

La petite sœur poussa un rire enjoué.

— Mais non ! Je t’avais dit mille fois qu’il n’y avait personne ! Personne ne nous a suivis !

— Si tu le dis… J’ai un mauvais pressentiment. C’est trop beau pour être vrai.

La combattante lâcha un soupir exaspéré.

— En fait, Katana m’a donné une astuce pour améliorer ma technique de suiton. Veux-tu bien m’aider à l’appliquer ?

— Pas maintenant, Nobara. Attends que nous soyons arrivés chez nous au moins.

— Mais si ! Mais si ! J’ai envie de le faire maintenant qu’on est entourés d’eau !

Le cœur de Hanako s’attendrit à la vue du minois implorant de sa camarade. Elle se mit sur la pointe des pieds et approcha ses lèvres de l’oreille de Hideaki. Au contact de son souffle sur sa peau, le brun rougit.

— Ça lui fera plaisir, donne-lui un petit coup de main. Elle boude depuis que nous sommes revenus, chuchota-t-elle.

— Bon… d’accord.

Joyeuse, Nobara sauta sur le cou du capitaine.

— Tu es le meilleur frère au monde ! s’écria-t-elle.

— Hideaki, je vais rédiger le rapport. On reparlera après.

Hanako fit un clin d’œil à Nobara avant de regagner la cabine. Lorsqu’elle sentit le chakra de sa cousine s’éloigner, la jeune Uchiha croisa les bras et arbora une mine sérieuse.

— Mais qu’est-ce que tu fous ?

Hideaki haussa un sourcil.

— C’est à moi de te poser la question !

— Tu allais tout lui dévoiler. Tajima a dit de les tenir à l’écart, elle et Katana !

— Et depuis quand tu obéis aux ordres de Tajima ? demanda-t-il d’un air sarcastique.

— Je suis du même avis que lui, cette fois. Je comprends que tu l’aimes, mais crois-moi nii-san, elle ne sera pas de notre camp !

— As-tu oublié ce qu’elle avait dit le premier jour ? J’avais des doutes, mais ce n’est plus le cas maintenant. Hanako n’est pas la marionnette d’Akira, elle est raisonnable et intelligente. Elle–

— C’est mon amie, je la connais mieux que toi. C’est sa fille, pas sa marionnette. Elle est loyale, tout comme Katana, et je les comprends. Nous ne devons rien leur dire pour le moment.

Hideaki lâcha un long soupir et s’accouda au parapet, songeur.

— Je ne veux pas trahir leur confiance.

— Nii-san

Nobara caressa le dos de son frère.

— Comment te sens-tu ?

— Mieux qu’hier, mais je suis à court de chakra.

— T’as abusé… à mon avis, t’aurais pas dû utiliser cette technique. Crois-moi, personne ne s’en fichera de l’existence de ces deux types. Oui, j’étais contre s’en débarrasser, mais…

— C’était important pour moi. Pour notre objectif. Je ne veux pas être comme lui.

— D’accord, mais sois patient… pour Hanako… et Katana. Faut que tu m’aides avec cette technique. Je ne veux pas t’épuiser, j’ai seulement besoin de tes conseils.

— Vas-y, élabore.

La jeune femme se jeta sur la surface de l’océan, le chakra concentré dans ses pieds lui permettait de rester debout au lieu de s’immerger dans l’eau. Son frère reposa sa tête sur la paume de sa main et la scruta d’un air curieux.

— J’ai besoin de déplacer une énorme quantité d’eau de l’océan par une technique d’invocation pour l’utiliser au combat au lieu de malaxer mon propre chakra. Mais je veux l’utiliser en synchronisation avec ma technique de suiton. Katana m’a inspiré cette idée, mais je ne sais pas si c’est réalisable. Qu’est-ce que t’en penses ?

Hideaki se gratta le menton en contemplant sa sœur qui semblait disparaître dans le brouillard avec le mouvement du bateau. Était-ce à cause de sa vision floue ou de la brume qui devenait plus opaque ? Il cligna les yeux.

— Eh bien… va falloir l’apprendre sur plusieurs étapes. Commence par manipuler l’eau de l’océan avec ton chakra. C’est la base, n’importe quel utilisateur de suiton pourra le faire.

— Et… comment suis-je censée faire ça ? demanda-t-elle d’un sourire benêt.

Hideaki lâcha un petit soupir désespéré. Nobara haussa les épaules et pinça ses lèvres.

— L’apprentissage du katon n’a jamais été aussi compliqué que ça !

— Ce n’est pas très compliqué, Nobara. Transmets ton chakra dans l’eau, ensuite procède au transfert de sa nature en suiton.

— Il fallait me dire ça dès le début ! hurla-t-elle en serrant ses poings.

— Tu dois rester calme et te concentrer.

— Ça va, ça va, j’ai compris, marmonna-t-elle.

La cadette ferma les paupières et forma une mudra, son flux de chakra se dispersa dans les profondeurs de l’océan. Non ! Elle écarquilla les yeux au point où ses globes oculaires faillirent sortir de leurs orbites.

— Nii-san ! s’écria-t-elle. Il y a un groupe de shinobi ou de pirates droit devant nous !

— Qu’est-ce que tu racontes ?

— Je viens de sentir leur chakra. Ils sont nombreux !

Elle regagna le bateau et courut à la proue, suivie par son frangin. Les deux Uchiha activèrent leurs sharingan et aperçurent un nuage bleuâtre de chakra dans la brume.

— Une technique de brouillard ? se demanda l’aîné. Nous devons nous tenir prêts à nous battre. Ils ont l’intention d’attaquer !

Le frère et sa sœur hâtèrent le pas vers la cabine et alertèrent leurs cousins ainsi que les deux marins. Sans perdre une minute de plus, ils revêtirent leurs armures et s’emparèrent leurs armes.

— Tu penses qu’ils nous ont suivis depuis le Pays des Tourbillons ? demanda Katana en attachant le fourreau de son sabre à sa ceinture.

— Non, j’aurais senti leur chakra si c’était le cas !

Lorsqu’ils quittèrent la cabine, la silhouette d’un bateau qui bloquait leur passage se présenta devant eux à travers le brouillard. Kaito et Shinya coururent au cockpit et procédèrent à la déviation des voiles afin de changer la direction du navire et prévenir la collision avec son opposé.

Une dizaine d’hommes aux visages masqués – vêtus en noir de la tête au pied – sautèrent à bord du voilier. Ils dégainèrent leurs katanas et se dispersèrent dans tous les sens. Deux gaillards s’attaquèrent à Hideaki, chacun d’un côté. Celui-ci recula d’un sursaut, évitant leur assaut et les laissant se heurter, le sabre de l’un enfoncé dans le cou de l’autre. Merde… qui sont ces types ?

Katana et Nobara se tenaient dos à dos, cinq hommes coururent pour les encercler, dressant vers le haut leurs sabres tranchants.

— On suit mon plan ! murmura Nobara.

— Hors de question que je te laisse les battre toute seule !

— Tu ne feras qu’entraver mes mouvements, maugréa-t-elle. Protège mes arrières, crétin !

Les ennemis réduisirent la distance entre eux et les Uchiha et enfoncèrent leurs armes l’une après l’autre. Katana bondit parmi leurs têtes et se fraya un passage par-dessus leurs dos en brandissant l’arc de Nobara.

— Mais quel lâche ! pesta l’un des hommes masqués.

Ils allèrent à la poursuite du jeune shinobi quand la voix enjouée de Nobara retentit derrière eux.

— Qui ça… Katana ?

— Impossible ! s’écria un autre, stupéfié.

La combattante s’étendait comme un ver de terre entre les cinq katanas à fleur de sa peau. Elle tenait en main la poignée d’une faucille à double lame en forme de ciseaux, prolongeant une longue chaîne métallique, dont les mailles larges emprisonnaient les pointes des sabres. D’un mouvement souple, elle glissa sa fine silhouette et tira sa chaîne d’un geste brusque vers le haut. Les ennemis se dispersèrent pour éviter la pluie de sabres qui s’affala sur eux.

— Encore une fois ! s’écria-t-elle en un fou rire. Allez ! Allez ! Prenez vos jouets !

Les shinobi masqués s’emparèrent de leurs armes et foncèrent vers Nobara à l’unisson. Leurs sabres heurtèrent la chaîne qu’elle agitait à grande vitesse comme un cercle qui lui servait de barrière infranchissable.

— Nous devons attaquer de deux directions différentes. Son jeu est agaçant, mais assez simple. Lorsqu’elle protège sa droite, elle ne peut pas protéger sa gauche.

Nobara étendit la chaîne et forma deux cercles, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.

— Faux ! rétorqua-t-elle d’un visage furieux.

Alors qu’elle se défendait des attaques venant des deux côtés, un ninja masqué brandit son sabre et visa le dos de la guerrière.

— C’est exactement ce que je pensais ! railla-t-il.

Une flèche transperça sa gorge avant que sa lame n’atteignît sa cible. Il heurta le pont en crachant du sang. Tremblant de tout son corps, la victime se débattit pour arracher la flèche.

— Je suis toujours là !

Un coup de sabre de Katana trancha les carotides de l’homme masqué et mit un terme à sa souffrance.

Hanako grimpa le mât et saisit des kunai explosifs entre ses doigts. En bas, deux corps inertes se vidaient de leur sang aux pieds de Nobara. À quelques mètres à peine, un duel s’enchaînait entre Katana et un autre ennemi. Celui-ci recula et forma des mudras de sa main, ce qui chargea son arme d’un chakra de foudre. Tente-t-il d’électriser Katana avec son raiton au contact de leurs sabres ?

Le sharingan activé et le chakra concentré dans ses jambes, la kunoichi se positionna et visa le cou de l’homme masqué, mais avant qu’elle ne lançât son kunai, la faucille de Nobara l’égorgea et envoya sa tête plonger dans l’océan. Hanako se mordit la lèvre et déglutit sa salive. Comment puis-je être rassurée de ne pas l’avoir tué moi-même alors qu’il allait tuer mon frère ? Je suis pathétique…

Haletant, Hideaki recula jusqu’à heurter le bastingage. Face à lui, trois autres ennemis s’approchaient dont un, à la silhouette imposante, brandissait une hache géante. L’Uchiha serra les dents. Les tempes battantes et les gouttes de sueur aggravant sa vision embrumée, il essaya tant bien que mal de maintenir sa position de défense. Merde… je croyais pouvoir les garder en vie pour connaître leur identité, mais si je continue ainsi, c’est moi qui vais perdre la vie !

Les cous de deux des hommes masqués explosèrent comme des volcans en éclaboussant Hideaki de sang. Derrière eux, Hanako survola une fraction de seconde avant d’atterrir sur le pont. Un troisième kunai éclata devant lui. L’un de ses opposants avait disparu au sein du massacre. Non !

Le ninja déguisé brandit sa hache et s’apprêta à fendre en deux Hanako, coincée entre lui et le mât. Les iris de Hideaki se transformèrent en mangekyou sharingan et un immense squelette transparent avec un halo vert clair l’entoura. Il tendit la main de l’ossature – le susanoo – pour attraper son ennemi, mais aussi vite qu’il l’effleura, son corps – engourdi et épuisé – s’effondra et l’humanoïde s’éteignit. Ses doigts tremblants s’enfoncèrent dans le bois du pont et des larmes mêlées à du sang coulèrent le long de ses joues. Pardon… Hanako.

Les yeux entrouverts, il vit l’individu à la silhouette imposante poser sa hache. Suis-je en train d’halluciner ?

Les mains sur les oreilles, Hanako se cramponna au mât en hurlant.

— Hanako-san, n’ayez pas peur ! Je suis Shinya.

— Fiche-moi la paix !

Avec une sensation vertigineuse et des nausées, Hideaki se releva en prenant appui sur le bastingage. Il grinça les dents lorsqu’il vit Katana porter le corps inanimé du jeune Yamanaka. Ce garçon… il a utilisé la technique secrète de son clan pour sauver Hanako. Je ne suis qu’un bon à rien.

Nobara écarta les lames de sa faucille et la jeta autour du cou du manieur de la hache. Au moment où Shinya ouvrit les yeux, elle effectua un mouvement de cisaillement avec sa chaîne. Les deux lames se croisèrent et le sang éclaboussa le visage hébété de Hanako.

2.

Les cadavres gisaient sur le pont du bateau. Hideaki, Katana et Nobara les examinèrent un par un. Aucun de leurs visages ne leur parut familier. Leurs cheveux n’étaient pas roux non plus. Aucun signe distinctif de leur clan ne semblait évident. Le mystère quant à leur identité subsistait.

— Celui-ci est mort aussi, dit Hideaki en palpant le cou de l’un d’eux. J’ai essayé d’éviter leurs organes vitaux, mais…

Il lâcha un soupir et se frotta les yeux.

— Je suis rassuré que nous soyons tous indemnes de toute façon.

— Je vais voir s’il persiste ne serait-ce qu’un infime chakra en eux, dit Nobara. Ça se peut que leur pouls soit trop faible pour qu’on puisse le percevoir.

La combattante ferma les paupières et forma une mudra.

— Nous nous sommes beaucoup éloignés de leur bateau, indiqua Katana, les yeux plissés, cherchant à repérer le navire des ennemis au sein du brouillard qui se dissipait. Mais ce n’est pas une mauvaise idée de le fouiller.

— Ce serait dangereux d’y retourner, répondit le capitaine. Nous ne tarderons pas à atteindre le Pays du Feu de toute façon. Réserve ton chakra pour enterrer ces cadavres.

Katana haussa les épaules.

— Si tu le dis, taichou… je vais me laver, ce sang me donne la nausée.

Il passa devant Hanako, recroquevillée sur elle-même auprès du mât, muette et figée depuis que Shinya l’avait sauvée. Il jeta un bref regard sur elle, puis entra dans la cabine. Sur son chemin, il retira son katana, son obi, son haori et son pull avant de pénétrer dans la salle de bains. La température glaciale de l’eau dans la baignoire en bois ne l’empêcha pas de se laver le visage et le torse. Frissonnant, l’espion regagna la chambre. Dans la pénombre, il vit ses affaires et ceux de ses camarades gésir par terre. Non ! Le parchemin !

Il s’avança pour vérifier les casiers sous les couchettes, mais se heurta à une silhouette humaine. Un coup d’éclair suivi d’un tonnerre lui permit de distinguer les traits de Nobara.

— Toi… ? Mais qu’est-ce que… ce… bord–

Une douleur déchirante à la poitrine bloqua sa respiration. Son visage se crispa et il tomba à genoux, replié sur lui-même. Les muscles de son cou se contractèrent alors qu’il luttait pour prendre une inspiration. La jeune femme l’ignora et se fraya un passage vers la sortie. Il se cramponna à ses pieds, le sang qui s’écoulait de sa plaie dessina des travées sur le parquet. Elle piétina sa main, lui arrachant un cri sec, et quitta les lieux.

3.

Les jambes serrées contre sa poitrine, Hanako tremblait de tout son être en balbutiant des mots inintelligibles. Mon père va me renier, c’est sûr. Il ne va pas être indulgent cette fois. Un Yamanaka m’a encore sauvée… quelle honte ! Un ninja masqué défila devant ses yeux et plongea dans l’océan.

— Nii-san ! J’ai senti un fort chakra étranger à bord !

— Où ça, Nobara ? s’écria Hideaki.

— Devant la cabine, mais il bouge… je n’arrive pas à le localiser avec précision.

— Vérifie la cabine, je vais le chercher par ici.

Hanako se leva d’un bond. C’est lui ! Si je l’attrape maintenant, nous saurons qui est derrière l’attaque ! Elle concentra le chakra dans ses pieds et sauta du navire. À travers les vagues, elle courut à la poursuite du shinobi masqué, dont elle repéra le chakra au sein du brouillard grâce à son sharingan.

Lorsque la distance entre eux se réduisit, elle retira des shuriken de sous son obi et les lança en sa direction. Ses lames étoilées s’enfoncèrent dans le dos de son ennemi et déchirèrent le tenugui qui lui couvrait la tête et le visage. Ses longs cheveux noirs et soyeux s’éparpillèrent dans l’air pendant qu’il continuait de s’éloigner. Une femme ? Mais pas forcément…

Comme si les vagues l’avaient englouti, Hanako perdit la trace du ninja en un clin d’œil, et aussitôt, des mouvements d’eau circulaires commencèrent à se former sous ses pieds. Des tourbillons ici ? Ce n’est pas normal… Je dois avertir Kaito-san !

Le courant tournoyant menaça d’absorber la kunoichi vers le fond. Elle se mordit la lèvre et concentra tout son chakra dans ses jambes pour rester sur la surface.

— Hanako ! s’écria Hideaki. Attrape ça !

Le capitaine se tenait en dehors du remous, il jeta en direction de sa coéquipière une corde kaginawa, dont l’extrémité métallique plongea dans l’eau. Hanako s’agrippa d’une main ferme à la corde et l’utilisa comme appui pour s’en sortir.

— Que s’est-il passé ? demanda-t-il en saisissant son bras.

— Il ou elle a disparu tout d’un coup, souffla-t-elle.

— Tu penses qu’il s’agit d’une kunoichi ?

— Peut-être, je n’en suis pas sûre… ses cheveux étaient longs, noirs et raides, mais je n’ai pas pu distinguer ses traits et sa silhouette à cause du brouillard.

***

Nobara s’agenouilla devant le corps frissonnant de Katana. Elle prit son visage à la pâleur cadavérique entre ses mains et tapota ses joues.

— Hé, Katana ! Réveille-toi !

— Nobara ? balbutia-t-il en entrouvrant les yeux.

Elle l’allongea dans une couchette et couvrit ses jambes, puis scruta sa blessure au niveau de la partie droite de son torse. Cet aspect… Il a été poignardé par un tanto ou un aiguchi… Lorsqu’elle écarta les berges de la plaie qui débordait toujours de sang, Katana se cambra et posa sa main sur la sienne. Merde… elle est profonde, je ne peux pas réparer ça avec une suture. Elle remonta la couverture sur le reste du corps de son ami, ensuite fouilla dans ses affaires éparpillées par terre. Elle ouvrit une trousse de matériel médical et en sortit un bandage et une boîte contenant des pastilles noires de la taille d’un pois.

— Nobara, articula-t-il, essoufflé. Le parchemin…

— Tais-toi, espèce de bon à rien ! J’arrive pas à y croire que tu l’as laissé s’échapper !

Elle enfonça une capsule dans la bouche du blessé et l’aida à avaler une gorgée d’eau de sa gourde.

— Je n’ai que cet antalgique, lâcha-t-elle d’un ton accusateur en entourant son thorax du bandage. Tu dois patienter jusqu’à ce qu’on soit arrivés. Oka-sama va s’occuper de toi.

— J’ai cru que c’était toi… je n’étais pas sur mes gardes.

— Quoi ? s’écria-t-elle. Tu veux dire que la personne qui t’a attaqué a pris mon apparence ?

Katana hocha la tête. Elle le scruta – hébétée – un instant, puis courut à l’extérieur où elle croisa Hanako et Hideaki.

— Nii-san ! L’intrus était bel et bien après le parchemin, il l’a pris et a poignardé Katana. C’est quelqu’un qui nous connait et sait en quoi consiste notre mission. J’en suis certaine !

— Qu’est-ce que… ? Katana !

Hanako se précipita de rejoindre son cadet. Elle dégagea ses mèches bouclées de son front, sur lequel ses larmes tombèrent comme des flaques d’eau. Katana leva la main et essuya les joues de sa sœur en lui souriant.

— Ne pleure pas comme ça… comme si j’allais mourir, murmura-t-il.

Hideaki et Nobara prirent place dans la couchette en face, un voile de tristesse et de déception envahit leurs visages.

— Sayuri baa-san va me soigner. N’est-ce pas, Nobara-chan ?

— Oui, bien sûr. Arrête de parler ! soupira-t-elle. Tu vas aggraver ton état !

4.

Assis à la proue sous la pluie battante, Hideaki fixait l’horizon où les premières lueurs de l’aube apparaissaient. Hanako passa à côté de la pile de cadavres entassés dans un grand cercueil en bois et rejoignit son camarade.

— Tu risques d’attraper froid, dit-elle en le couvrant de son parapluie. Mettons-nous à l’abri.

— Voir Katana dans cet état ne fait qu’accroître ma déception… je préfère rester ici.

Elle prit place à côté de lui et logea son wagasa entre eux.

— Je sais à quel point c’est dur d’assumer l’échec d’une mission quand on est capitaine, mais ce n’est pas de ta faute… Tu as fait de ton mieux. Tu as pris toutes tes précautions, mais c’est ainsi… On ne peut pas tout prévoir.

— Je n’ai même pas pu protéger mes camarades. Katana est blessé. Tu as failli mourir devant mes yeux sans que je puisse faire quoi que ce soit…

— Hideaki… nous sommes des shinobi. Nous sommes prêts à périr lors d’une mission. Tu n’es pas responsable de ma vie, je peux me défendre, et j’assume si je ne le fais pas…

— Je sais, mais pour moi… tout ce que je fais n’aura plus aucun sens si tu n’es plus là.

Hanako étouffa un petit rire.

— Mais non, tu exagères. Tu étais déjà épuisé et tes idées ne sont pas claires après tout ce qui s’est passé.

— Je ne sais pas… quand tu as failli mourir, c’était le genre de pensées qui m’est parvenu à l’esprit.

— Je suis désolée… Nous sommes une équipe, tu n’as pas à t’inquiéter pour moi. J’étais censée t’aider, mais tout ce que j’ai fait c’est d’être un fardeau pour toi.

— Tu ne l’es pas ! rétorqua-t-il. Ce n’est pas ce que je voulais dire, enfin je m’inquiète, oui… Je suis amoureux de toi.

Les mots quittèrent sa bouche comme s’il avait pensé à haute voix et s’ensuivirent d’un silence imposant interrompu – par instants – par le clapotis des vagues et le grondement des tonnerres. Aucun des deux Uchiha n’osa tourner le regard vers l’autre. Leurs prunelles sombres semblaient déterminées à contempler la mer enragée.

— Je sais que ce n’est pas le bon moment. Je me suis imaginé te l’avouer dans de meilleures circonstances, mais…

— Hideaki…

— Et je sais que tu as dit que tu ne pensais pas au mariage, mais… si tu acceptes de m’épouser, je serai l’homme le plus heureux du monde et je ferai tout mon possible pour que tu sois tout aussi heureuse.

Sentant le regard de la femme qu’il adorait se poser sur lui, Hideaki tourna le visage vers elle. Cependant, les yeux de Hanako reflétaient l’objection qu’il n’espérait pas entendre.

— Tu n’as pas à me répondre tout de suite, dit-il d’un ton doux comme pour retarder ce moment inopportun. S’il te plaît, prends le temps d’y réfléchir.

Hanako secoua la tête. Une boule se forma dans la gorge du jeune homme, mais il s’efforça de garder son air composé.

— Je t’aime beaucoup, mais je ne peux pas t’épouser, dit-elle d’une voix chevrotante. Cela ne te rendra pas heureux. Nous avons tendance à croire que les choses que nous désirons le plus sont ce qui nous apportera le bonheur, mais parfois ces choses-là sont exactement ce qui nous rend malheureux. Je ne veux pas que ta joie dépende de moi. Tu es bien plus sage que ça.

Qu’est-ce qui lui fait penser ça ? Serait-ce… ?

— Est-ce en rapport avec ce que cette médecin t’avait dit ? Crois-moi, ça ne me rendra pas malheureux que nous n’ayons pas d’enfants, du moment que nous sommes ensemble… Puis, je comprends si tu aimes quelqu’un d’autre ou que je ne te plais pas. Je veux seulement savoir pourquoi…

Elle prit une profonde inspiration et ferma les yeux. C’était typiquement lui de chercher à tout comprendre dans le moindre détail, et il n’allait pas lâcher prise avant qu’elle ne lui dît la vérité.

— Lors de ma mission d’espionnage au clan Yamanaka, quelqu’un avait su que j’étais une Uchiha rien qu’en sentant mon chakra. Je m’étais battue contre lui, mais il avait réussi à me capturer par la même technique que Shinya a utilisée.

Shintenshin no jutsu ?

— Oui, mais ce n’était pas la seule. Il avait employé une autre technique pour lire mes souvenirs en transférant sa conscience dans mon cerveau. Heureusement, j’ai eu le réflexe de me protéger par un genjutsu. Je l’avais piégé, alors il n’avait pas risqué de la réutiliser…

— Donc il t’a torturée, conclut-il amèrement.

— Voyant que je ne cédais pas, il m’avait violée. Il a…

Hanako enfouit son visage dans les paumes de ses mains. Peiné, Hideaki entoura ses épaules et la serra contre lui.

— Je suis vraiment désolé pour ça…, balbutia-t-il.

— C’était répugnant… pire que la torture. J’aurais tout divulgué sur notre clan pour que ça s’arrête. J’avais peur… et la seule solution que j’avais trouvée était la mort.

Elle reposa sa tête contre le torse de son ami et continua son récit d’un ton presque impassible.

— Il m’avait emprisonnée et avait ordonné à Shinya de soigner mes brûlures et de me donner à manger pour me maintenir en vie. J’ai supplié Shinya de m’apporter mon bracelet, j’étais déterminée à me suicider…

— Mais au lieu de cela, il t’avait aidée à t’évader. J’ai vu ça dans ses souvenirs, dit-il en caressant son dos. Je suis vraiment désolé que tu aies dû vivre ça.

Elle hocha la tête et se retira des bras du stratège. Il déglutit sa salive, cet aveu lui fendit le cœur, mais que pouvait-il faire pour réconforter son amie ? Quoi qu’il dît… Quoi qu’il fît… Il ne pouvait pas prétendre de comprendre sa souffrance, mais cela ne changeait rien en ces sentiments.

— Tu n’as pas à l’être, tu n’y es pour rien. Il y a des kunoichi qui ont subi pire et je suis là à pleurnicher pour ça… otou-sama a raison, je ne vaux rien. Je suis fragile et lâche.

Il prit ses mains dans les siennes et serra les poings.

— Tu te trompes, ta souffrance ne vaut pas moins que celle des autres. Tu n’as pas à subir ces cruautés pour être valorisée. Et puis… si l’on se marie, tu ne seras pas obligée de partir dans des missions qui mettent en danger ta vie, ou d’assassiner des gens que tu ne veux pas tuer. Tu pourras vivre ta vie comme tu l’entends, faire les choses que tu aimes, cueillir des fleurs et fabriquer des savons et des parfums… sans que tu te sentes coupable ou que tu craignes la réaction de ton père !

— Mais cela ne changera rien à la réalité. Ce que tu dis ressemble à un rêve pour moi, mais j’ai du mal à l’imaginer se réaliser.

— Pourquoi pas ?

— J’ai changé, Hideaki. Cette mission m’a changée. Je n’éprouve plus aucun plaisir à faire ces choses-là… J’ai même peur de fermer l’œil pour ne pas dire de rêver. Car chaque fois que je m’endors, je revois le même cauchemar. La sensation des mains de cet homme sur mon corps me hante toujours. Le fait même de penser au mariage… qu’un homme me touchera de la sorte… me rend malade. C’est insupportable. Il y a des limites que tu ne pourras jamais franchir avec moi, c’est injuste envers toi. Je me sentirai coupable de ne pas pouvoir faire l’amour avec toi, mais c’est plus fort que moi. Tu es un homme formidable, je préfère être honnête avec toi. J’espère que tu pourras m’oublier et aimer une femme qui saura te rendre heureux.

— Je comprends, murmura-t-il. Mais ta présence même me rend heureux, je ne te forcerai pas à faire quelque chose que tu ne désires pas. Je ne veux pas d’une autre femme, aussi parfaite qu’elle soit, je ne veux que toi !

Hanako lâcha un long soupir. Elle posa ses mains sur les épaules de son camarade et plongea son regard terne dans le sien.

— D’accord, supposons que nous nous soyons mariés… Jusqu’à quand vas-tu supporter une telle situation ? Tu n’es qu’un être humain. À un moment donné, ta patience atteindra ses limites. Que feras-tu dès lors ? Vas-tu m’obliger de coucher avec toi ? Ou alors… me tromperas-tu avec une autre ?

— Je ne ferai jamais ça ! s’écria-t-il.

— Exactement ! Tu ne voudras pas que je sois triste, n’est-ce pas ? Dans ce cas… tu vas boire jusqu’à t’enivrer comme tu le fais toujours quand tu ne te sens pas bien. Je déteste te voir dans cet état, je n’espère pas en être la cause !

Hideaki serra les dents. Il se maudissait d’avoir laissé s’ancrer dans la mémoire de Hanako cette image de lui. Il haïssait le fait qu’elle le lui rappelât, mais il ne pouvait rien y faire ni l’en dissuader. Peu importe combien de fois sa mère le lui avait répété, comme pour le gronder, qu’un shinobi ne devrait pas succomber aux trois interdits : les femmes, l’alcool et l’argent ; c’était plus fort que lui. Il y avait des choses qu’il ne pouvait dire à personne, donc il buvait… pour oublier, pour ne plus y penser, pour continuer à endurer. Il se disait que s’il pouvait ouvrir son cœur à Hanako alors, il serait capable de tout surmonter, y compris son addiction. Le sevrage ne serait plus aussi difficile. Mais Hanako ne voulait pas de lui et cela l’étouffait.

— Juste, dis-moi pourquoi ? s’écria-t-il. Pourquoi penses-tu que tout ce que je veux, c’est te baiser ? Je t’aime depuis que nous étions enfants, mes sentiments pour toi ne se sont jamais résumés à ça ! Il y a plein d’autres trucs que nous pouvons faire ensemble. Il y a un tas de choses que j’aimerais faire avec toi !

Hanako appliqua ses lèvres contre celles de Hideaki, l’obligeant de se taire. Il écarquilla les yeux, sidéré par la délicate sensation de ce baiser. Une euphorie momentanée remplaça sa colère et sa déception.

— Hana…, balbutia-t-il en portant son index à sa bouche.

Elle fuit son regard ébloui. Un sourire niais se dessina sur le visage de Hideaki. Il câlina la joue de la kunoichi et releva avec tendresse son menton. Il inclina la tête et s’empara à nouveau de ses lèvres. Il glissa son autre main sur sa taille et la serra contre lui. Un court laps de temps, il se laissa emporter par ce baiser qui l’embrasait. Les doigts de Hanako sur sa bouche le ramenèrent à la réalité.

— Désolé… c’était surprenant, dit-il en gloussant.

Hanako remit ses mèches rebelles derrière ses oreilles. Le cœur palpitant, Hideaki ne pouvait que la trouver adorable ainsi avec les faibles lueurs de l’aurore et les reflets rouges de son wagasa sur ses pommettes.

Avait-il réussi à la convaincre ? Avait-elle besoin de connaître ses intentions ? Peu importe… Elle l’avait embrassé ! Il ne rêvait pas. Peut-être le voyait-elle différemment. Peut-être qu’elle voulait affronter ses peurs et lui donner une chance, à lui, qui l’avait toujours aimée. Quelle que fût la raison, il se sentait prêt à la chérir et à l’attendre jusqu’à la fin de ses jours.

— Est-ce que… cela signifie que tu es d’accord ? demanda-t-il d’un sourire timide.

Les yeux de l’espionne se remplirent de larmes.

— Non… Cela veut dire que tu auras beaucoup de mal à te retenir.

Ces mots le percutèrent tel un poignard dans le dos. Ses espoirs s’effondrèrent en un fracas. Il serra les dents et baissa la tête, honteux. Comment aurait-il pu croire qu’il était différent ? Pathétique. Il ne pouvait pas le nier, il la désirait, mais ce n’était pas tout ! Il aurait aimé lui montrer à quel point elle comptait pour lui. Il s’en voulait tellement… Il venait de lui confirmer ce qu’il essayait de démentir.

— Pardon…, murmura-t-il d’un air gêné.

— Je ne t’en veux pas, Hideaki. C’est moi qui devrais m’excuser.

— Non… Tu as été honnête avec moi. Je n’aurais pas dû insister, j’étais égoïste. Je suis désolé.

— Tu n’es pas égoïste, tu as toujours été gentil avec moi. Et même en sachant que tu n’auras peut-être jamais des enfants… et avec toutes ces cicatrices sur mon corps… tu souhaitais quand même m’épouser. Je m’en veux de ne pas pouvoir nous donner une chance, mais c’est parce que je ne veux pas te condamner avec moi.

— Ça suffit, Hanako, soupira-t-il en se levant. Arrête de te dévaloriser, ça m’énerve.

La pluie s’arrêta et les premiers rayons du soleil se faufilèrent à travers les nuages. Hanako ferma le wagasa et se redressa à son tour. Hideaki s’accouda au bastingage. À l’horizon, le continent commençait à apparaître.

— Nous sommes presque arrivés, dit-il d’un ton impassible.

— Nous n’avons pas fermé l’œil de la nuit. Reposons-nous un peu.

Il tourna vers elle et la gratifia d’un petit sourire, malgré la tristesse qui voilait ses yeux tombants.

Les deux shinobi regagnèrent leur chambre dans la cabine. Nobara dormait dans la même couchette que Katana et serrait sa main dans la sienne. Hideaki posa son regard amorti sur eux, puis enfouit sa tête dans son oreiller. Face à lui, pelotonnée dans sa couchette, Hanako fondit en larmes.


Glossaire 

Le syndrome de stress post-traumatique [abrégé en anglais PTSD] : c’est la condition dont souffre Hanako dans cette histoire. Il s’agit d’un trouble anxieux dont souffrent certaines personnes après avoir vécu ou été témoins d’un événement traumatisant qui a provoqué ou menacé de provoquer un grave traumatisme ou un décès (dans le cas d’Hanako c’est la torture et le viol). Ce syndrome se manifeste sous trois grandes formes : 

1) Une reviviscence : la personne revit le traumatisme que ce soit en ressentant les mêmes symptômes, par des cauchemars ou des pensées terrorisantes.

2) Un évitement : la personne évite tout ce qui peut lui rappeler le traumatisme, elle peut se sentir coupable de ce qui lui est arrivé, déprimée et n’ayant plus d’intérêt pour des activités de la vie courante, ou constamment inquiète. Elle peut également avoir des difficultés à se rappeler l’événement traumatisant (trous de mémoire, amnésie).

3) Une hypervigilance : la personne présente des troubles du sommeil [insomnie, réveils nocturnes, etc.], des réactions de sursaut exagérées, une nervosité et des crises de colère.

Les symptômes varient d’une personne à une autre et selon l’âge. Ils se manifestent dans les mois suivant l’événement traumatisant ou même dans les années qui le suivent. Dans une grande partie des cas, ce syndrome est associé à une dépression.

Les armes et outils essentiels du ninja :

Katana : sabre.

Shuriken : armes de lancer en forme d’étoiles.

Kaginawa : les vrais ninjas utilisaient cette corde pour grimper, mais dans Naruto ils peuvent marcher sur les murs, les troncs d’arbres et sur l’eau en concentrant leur chakra dans leurs pieds. Néanmoins, une corde, ça peut toujours servir à quelque chose, j’ai donc décidé de l’employer dans cette histoire.

Tenugui ou sanjaku tenugui, c’est une sorte de serviette qui peut servir comme un bandage, une écharpe masquant le visage ou tout simplement comme une serviette.

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