La face cachée de la Lune

Chapitre 4 : Le tour du monde en dix-sept ans

3663 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 18/12/2023 00:17



Avertissement : anti-héroïsme cynique au rendez-vous ! Il ne faut pas oublier que nous sommes dans l'Âge de fer...




Carl Neely, depuis son divorce en juin 2005, est très déçu de lui-même. Il est vraiment blessé en sa virilité. Il espère seulement que les dieux grecs ne le poursuivront pas... Il espère être tranquille d'eux pour un certain temps... « Au juste, » se demande-t-il, « est-il possible d'échapper aux dieux ? » Le policier noie alors sa déception dans son verre d'ouzo, qu'il a recommencé à consommer depuis cet événement traumatisant. Héraclès partage son plan à sa femme et sa belle-sœur de son plan : lorsque les autres Olympiens commencent à trop rôder autour de leur protégé, le transporter rapidement vers un autre endroit. « En comptant sur le temps qu'il faudra pour le retrouver, Carl Neely sera un peu tranquille. Je pense bien ainsi l'encourager à ce qu'il ne rechute pas... Surtout maintenant qu'il est guéri de son alcoolisme ! Il serait dommage de le perdre pour toujours ! » Hébé et Ilithyie approuvent son idée.


Et le héros-dieu décide de transporter Carl Neely en juillet 2005 en un claquement de doigt à Athènes. Là-bas, il se trouve un petit appartement et un emploi de policier. Il essaie alors de se tenir loin de l'alcool, mais il se permet, les fins de semaine, de reprendre sa consommation d'ouzo, en plus de découvrir d'autres alcools, le tsipouro et quelques vins locaux de la région. Après cinq mois et demi, Hermès l'a repéré. Alors, Carl Neely est transporté en un claquement de doigt dans un autre pays : la Turquie. Sans oublier qu'Hébé l'a béni afin qu'il comprend toutes les langues de ce monde. Ainsi, leur protégé pourra toujours trouver un emploi, peu importe le pays dans lequel il se trouvera.


À Izmir, en Turquie, Carl se trouve bien sûr un emploi et des amis. C'est un collègue qui lui fait découvrir le raki. Les dieux grecs, étonnés de la disparition de leur favori en préparation, le recherchent partout en Grèce. Voilà onze mois qu'il a quitté Arachova. La petite ville grecque lui manque, mais bon. Il comprend qu'il doit fuir les dieux grecs, pour ne pas devenir leur mignon. Il ravale sa salive à cette pensée. Elle lui réveille les pénibles souvenirs de l'irruption des dieux dans son bureau en juin 2005... Il se console dans l'alcool. « Voilà l'occasion de se familiariser avec n'importe quel alcool pour ne pas décevoir les dieux et les déesses », pense le policier en buvant d'un trait son petit verre de raki. « Arh! Qu'est-ce que je hais mon pragmatisme ! Allez, Carl, reprends-toi ! » Et le voilà qu'il varie entre la résistance et la tentation; une semaine sur deux il boit de l'alcool.


À Nadjaf, en Irak, Carl Neely découvre l'arak, une eau-de-vie de vin. Sa solitude lui tombe lourd, éloigné de tous ses amis depuis un an, quatre mois et quinze jours. D'ailleurs, les déesses grecques l'ont repéré et viennent le visiter assez souvent, afin d'être sûr qu'il ne perd pas la main dans leurs pratiques sexuelles... Le policier disparaît après cinq mois et demi. Il disparaît comme il est venu, d'un claquement de doigt divin. Ce claquement des doigts rappelle au mortel son impuissance devant les dieux : il a l'impression d'être un jouet entre leurs mains...


Dans la petite ville de Pakdacht, en Iran, le policier se trouve rapidement un emploi. De plus, il s'habitue à l'arak et aux visites des déesses grecques. Voilà vingt-deux mois qu'il a quitté Arachova, et il n'est que plus déçu de lui-même: il se trouve trop pervers et pense bien qu'il est un buveur invétéré... À moins que ce ne soit qu'une fausse impression ou une erreur de jugement...


Ensuite, notre policier est à Abou-Kamal, petite ville syrienne près de la frontière avec l'Irak, Carl Neely trouve rapidement un emploi. L'avantage de comprendre le jargon policier dans n'importe quelle langue ! Mais à l'extérieur du travail, ne demandez pas quelque chose au nouveau immigrant mystérieux... Carl devient un habitué de l'arak. Comme les déesses l'ont repéré, elles viennent le visiter discrètement... Après cinq mois et demi, un nouveau déménagement pour Saint-Pétersbourg.


Il passa deux mois à Saint-Pétersbourg puis trois mois et demi à Vladivostok. Les déesses grecques et Dionysos l'ont rapidement repéré. D'ailleurs, Carl découvre la vodka et la medovoukha. Voilà deux ans et sept mois qu'il a quitté Arachova. Héraclès, constatant que leur protégé consomme trop d'alcool et que Dionysos rôde trop autour de lui pour l'influencer, l'abandonne à contre-cœur, non sans avoir tenté différentes métamorphoses pour le sauver (mouche, moineau, chat), mais rien n'y fait. Dionysos le pousse à boire davantage. Après, ça doit être bizarre de voir une mouche, un moineau ou un chat boire de l'alcool... Maintenant que Carl Neely accepte avec un stoïcisme qui ne lui sied point le rôle que veulent lui donner les dieux grecs, Héraclès comprend qu'il ne peut pas être sauvé. « Carl Neely a rechuté ! » dit-il à Hébé et à Ilithyie. « Nous avons perdu un membre de la résistance ! » Ils se promettent alors de veiller sur les autres couples de la résistance aux Bacchanales, à savoir Paul Hermanovitch Eastman, Lidia Vladimirovna Nestorova-Eastman, Mikhaïl Ilitch Clancy, Faith Caspersen-Clancy, Jim Clancy, Svetlana Pavlovna Eastman-Clancy, Fiodor Pavlovitch Eastman, Athanasie Nikopoulos-Eastman, Daniel Clancy et Samantha Blair-Clancy. « En plus des enfants des jeunes couples... » commente Ilithyie. « Mais, » commente tristement Hébé, « c'est néanmoins une mauvaise nouvelle que de perdre un ami de la résistance... Au moins, nous pouvons dire que nous avons vu de tout : celui qui ne résiste pas du tout (Carl Neely), celui qui ne résiste pas à la tentation mais qui se rattrape (Daniel Clancy) et ceux qui résistent de manière inconditionnelle (les autres membres, et tout particulièrement Jim et Svetlana)... » Son époux l'enlace tendrement pour toute réponse.

Ensuite, Dionysos influence le policier dans son alcoolisme pour qu'il commence doucement à se sodomiser en débutant par un doigt alors qu'il est ivre, de sorte qu'il boit jusqu'à en être ivre-mort... (Évidemment, les détails sur les sodomies sont inconnus d'Héraclès.) La suite du voyage sera assuré par Hermès. Après, le prix en échange du voyage rapide est noté. Hermès attend seulement que Carl Neely soit suffisamment préparé pour cela... D'ailleurs, il calcule à son avantage, en y incluant le transport assuré par Héraclès. L'important, c'est de bien profiter des services !



Ensuite, Hermès l'amène à Kobe, au Japon. Pendant les cinq mois et demi que Carl Neely reste dans cette ville, il travaille, bien sûr, comme policier. Et il découvre le saké. Voilà trois ans et quinze jours qu'il a quitté sa petite ville grecque d'Arachova. Seule la compagnie de la résistance lui manque. Carl a honte de sa conduite, car il continue pragmatiquement, à se sodomiser... C'est son âme qui est profondément blessée d'une telle atteinte à sa virilité, surtout en raison de la douleur. De sorte qu'il se noie encore plus dans l'alcool pour l'oublier...


À Pékin, en Chine, Carl Neely découvre le baijiu (eau-de-vie de vin de céréales), le vin de riz et les bières. Après cinq mois et demi, il est transporté par Hermès vers une autre destination: les Iles Marshall.


À Rairok, aux Iles Marshall, Carl découvre le rhum. À chaque cinq mois et quinze jours, comme toujours, il disparaît comme il est venu, mais avec l'expérience d'un alcool de plus.


À Tulagi, aux Iles Salomon, il découvre avec joie un alcool moins fort, la bière locale. Malheureusement, Carl Neely a oublié le goût de l'eau... Après cinq mois et demi, à peine a-t-il le temps de s'habituer à un endroit qu'il part ailleurs. « Ils veulent que je goûte ainsi à tous les alcools du monde ? C'est certain qu'avec un tel rythme, je suis irrémédiablement perdu ! » pense tristement le policier dans un bref moment de lucidité, ce qui est plutôt rare.


À Blenheim, dans la région du Marlborough, la région viticole de la Nouvelle-Zélande, Carl Neely boit comme une éponge la bière et vins locaux. C'est un festin ! En plus qu'il s'est bien habitué à la sodomie sous l'effet de l'alcool, il passe à des objets plus gros qu'un doigt... Héphaïstos lui a fait alors cadeau de godemichets... De plus, il reçoit la visite des déesses grecques, qui le familiarisent avec d'autres pratiques orgiastiques...


À Kingston-On-Murray, petite ville en Australie Méridoniale, Carl Neely s'est bien habitué au vin local et à une bonne pénétration. Sous l'influence pernicieuse de Dionysos après plusieurs verres de trop, il propose même à son supérieur un petit service pour être sûr d'obtenir le poste. Son supérieur, content de sa passivité, lui offre immédiatement le poste. Mais lorsqu'il revient des effets de la drogue, Carl a très honte de sa conduite... Comme s'il ne pouvait pas de manière moins perverse obtenir le poste ! Pour lui, il vient de signer sa déchéance irrémédiable...


Ensuite, Hermès le transporte à Daulatdia, la ville des prostituées du Bangladesh. Là-bas, Carl Neely continue sa consommation d'arak, en plus de débuter timidement une expérience de drogues, telles les amphétamines, l'héroïne et leurs dérivés. Ces drogues sont vendues illégalement dans cette ville. Après, ceci implique nécessairement d'autres expériences... Les dieux et les déesses se frottent les mains de joie... Leur favori se prépare très bien... Ceci en dit long sur ses activités au Bangladesh pendant son séjour de cinq mois et quinze jours...


À Lucknow, en Inde, Carl Neely découvre le whisky, le rhum et le brandy. Hermès l'a transporté dans cette ville, qui est la plus peuplée de l'Uttar Pradesh, l'État du nord de ce pays, et qui a la triste réputation de pratiquer la prostitution... Ainsi, le policier peut se joindre aux femmes et aux hommes de la ville. « Un peu de couleur dans son répertoire ! » pense ironiquement le dieu des voyageurs. De plus, il expérimente certaines drogues pour faciliter ses services à la clientèle... Il commence alors à percevoir deux revenus: celui en tant que policier et celui en tant que prostitué. Après, s'il commence à confondre les deux métiers, ce n'est qu'un détail... Ce ne sont pas les dieux grecs qui s'inquiètent de cette confusion.


Dans la ville de Djeddah, en Arabie Saoudite, Carl Neely revient sur l’arak. Étant plus ivre que sobre, il était à deux doigts de se faire renvoyer de son travail, sauf que Dionysos l'influence de manière à ce qu'il satisfait son supérieur, qui est bisexuel. Ceci fait en sorte qu'il garde son poste jusqu'à sa disparition pour la prochaine destination : Le Caire.


Au Caire, il découvre pendant cinq mois et quinze jours le vin local, les Égyptiennes et quelques Égyptiens...


À Fort-Dauphin (Tôlagnaro), au sud-est de Madagascar, Carl découvre le rhum et certaines pratiques sexuelles entre hommes... Il démontre plus d'assurance dans la mise en pratique de ses connaissances, à la joie des dieux grecs...


Au Cap, la capitale de l'Afrique du Sud, il boit comme une éponge la bière et le vin. En plus de connaître des hommes (sous l'influence très subtile de Dionysos)... Les dieux grecs en bavent déjà... Carl Neely pense ironiquement : « Un peu de couleur dans mon tableau de chasse ! Comme ça, je peux dire que je ne suis pas raciste... »


À Constantine, en Algérie, il revient sur l’arak. À la moitié de son séjour, Hermès lui demande gentiment de payer jusqu'à maintenant ses frais de voyage... Censurons les scènes possibles entre le mortel et le dieu grec... Durant l'autre moitié de son séjour, Carl fait la connaissance de certains homosexuels du quartier...


Dans la capitale de la Tunisie, Carl Neely continue à boire de l’arak comme de l'eau. On se demande bien s'il est sobre une seule heure, étant donné sa consommation excessive d'alcool... Après cinq mois et demi, il disparaît comme il est venu, par un claquement de doigt d'Hermès.


À Madrid, en Espagne, notre policier boit de la sangria, entre autres boissons alcoolisées locales. Carl Neely espère qu'il terminera bientôt ce tour du monde, car il se trouve insupportable dans sa consommation d'alcool et ses aventures, autant masculines que féminines...


À Dijon, en France, il découvre des bons vins, le cidre, le Grand Marmier, le Cognac, le kir, le pastis, le kirsch, le cointreau, entre autres alcools.


Ensuite, le dieu des voyageurs amène Carl Neely à Londres, au Royaume-Uni, où il se familiarise avec la bière et le gin.


Hermès le transporte par un claquement de doigt à Munich, en Allemagne. Le policier, bien sûr, comme ailleurs, trouve un emploi et découvre la bière lors de la fête de la bière (Oktoberfest).


Ensuite, Hermès transporte leur favori en formation à Sopot, au nord de la Pologne. Là, il boit vodka, bière et autres eaux-de-vie locales... On se demande bien comment Carl Neely fait pour travailler, mais ce n'est qu'un détail...


Hermès, après cinq mois et quinze jours en Pologne, amène notre pauvre policier à Zagreb, la capitale de la Croatie. Il y découvre la šljivovica, la rakija et quelques bars d'homosexuels...


À Belgrade, dans la capitale de la Serbie, Carl Neely poursuit son expérience avec la šljivovica, la rakija et les bars d'homosexuels... Le pauvre mortel se demande bien s'il sera vivant à la fin de son voyage...


Ensuite, Hermès l'amène rapidement à Plovdiv, en Bulgarie. Le policier boit comme une éponge la rakiya et les vins locaux. De plus, il augmente son cercle de connaissances... Le pauvre ne comprend pas le but de voyage. Il n'est que plus déçu de sa perversité...


Ensuite, Carl Neely est transporté dans la capitale de Géorgie, Tbilissi. Il y découvre l'alcool traditionnel de ce pays, la tchatcha (de marc de raisin, à 40 % d'alcool), en plus d'approfondir ses pratiques homosexuelles.... À croire qu'il commence à ne plus faire la distinction entre son travail sérieux et sa docilité sexuelle...


À Papeete, en Polynésie française, Carl Neely découvre leurs vins, mais aussi le revers de la ville... Qui est connue pour la prostitution féminine et masculine à la tombée de la nuit... Policier de jour, prostitué de nuit... Ça lui fait un double revenu et une bonne pratique... D'ailleurs, c'est Dionysos qui le pousse à faire ainsi.


Ensuite, notre policier malmené est amené à Valparaíso, au Chili. Il y découvre le pisco et la chicha, les alcools traditionnels de ce pays. En plus de s'impliquer dans le réseau de prostitution, en y offrant des services à ses clients. Après, qu'il a l'impression de plus exercer son métier sur le marché noir que son métier socialement acceptable, ce n'est qu'un détail...


À Buenos Aires, en Argentine, le policier découvre les différents vins, bières, et autres liqueurs locales. De plus, il offre des services sexuels à ses supérieurs et collègues, mais aussi aux dieux grecs qui viennent le visiter, pour lui rappeler les frais du voyage... Amusez-vous bien, Carl Neely ! Il n'est aucunement sobre...


À Lima, la capitale du Pérou, Carl Neely continue son exploration gastronomique, en y découvrant le pisco, entre autres alcools. Il fait de nouvelles expériences de drogues vendues illégalement (le cannabis et la cocaïne). Ainsi, il peut mieux satisfaire les hommes et les dieux grecs, qui sont très contents de son progrès.


À Itu, au Brésil, notre ancien membre de la résistance boit comme une éponge la bière traditionnelle, les différents vins, la cachaça (rhum blanc), la caipirinha (un cocktail), entre autres alcools. Bien sûr, il travaille comme policier le jour. Le soir, s'il accepte des services en échange d'une bonne somme d'argent, Carl ne refusera pas de rendre ses services à ses clients...


Dans la ville de Medellin, en Colombie, Carl Neely se familiarise, comme ailleurs, aux différents alcools (l'aguardiente, la bière, le vin, le chirrinchi, le guarapo et la viche). Comme la ville a un trafic de drogues, il essaie la cocaïne, l'héroïne et le cannabis, question de bien satisfaire les riches colombiens et étrangers qui veulent bien profiter de ses services. Sans oublier les dieux grecs... Depuis, le surnom affectif à leur favori est « Notre Carla chérie ».


Dans la capitale de l'Honduras, Tegucigalpa, Carl Neely découvre le guaro et le rhum. Il est plus endurant à la cocaïne, pour pouvoir mieux satisfaire les hommes et les dieux grecs qui comptent profiter de la situation...


Dans la ville de Culiacán, au Mexique, la « Carla chérie » consomme le tequila et le mezcal. En plus de la cocaïne et du fentanyl. Il s'est familiarisé avec certains supérieurs homosexuels et avec les dieux grecs. Censurons les scènes possibles entre eux...


À Ottawa, au Canada, l'ancien membre de la résistance boit n'importe quel alcool qu'il achète, que ce soit les différents whiskys, bières, cidres, vins, rhums et gins. De plus, Carl, convaincu par les suggestions de Zeus après l'avoir bien satisfait, monte dans la hiérarchie de la police. Ainsi, il connaît une ascension spectaculaire en quelques semaines. De policier, il devient Fourth class constable, puis Third class constable, puis Second class constable, puis First class constable, puis Sergeant et finalement Staff Sergeant. En plus des dieux grecs, le pauvre Carl ne peut même plus compter sur ses doigts les journées de sobriété... Sans parler que son travail n'avance pas très bien, car ils sont très exigeants... Bilan : performance au travail nulle et perversion sexuelle très fonctionnelle.


À New York, aux États-Unis d'Amérique, Carl Neely boit de la bière, du vin et du whisky, en plus de très bien connaître les dieux et les déesses... Ceux-ci ne sont point déçus... D'ailleurs, très satisfaits des services, ils proposent au policier de monter dans la hiérarchie de la police de la ville. Évidemment, les dieux grecs le guident vers les bons supérieurs et collègues à satisfaire. De plus, pour chaque échelon atteint, Carl doit aussi satisfaire les dieux et les déesses grecs pour montrer qu'il mérite bien le poste convoité. Le voilà donc de simple agent de police devenir détective, puis après quelques mois sergent (encouragé par les dieux grecs) puis lieutenant. Une fois devenu lieutenant, Zeus et Héra le visitent le lendemain de sa nomination au poste. Afin leur favori n'est plus un simple policier ! Ensuite, les dieux grecs lui proposent de faire de même pour les villes de l'État de New York (Albany, Amsterdam, entre autres). Et Carl le fait lentement en proposant ses services aux bonnes personnes. Le voilà en quelques semaines devenu le lieutenant de plusieurs polices des villes, à la joie du couple dirigeant des dieux grecs, qui rient beaucoup de sa docilité...




Carl Neely décide, en juin 2022, de revenir à Arachova, en Grèce. Il sait qu'en dix-sept ans, il a beaucoup changé. Mais pour le pire... Honnêtement avec lui-même, Carl est très très déçu de lui et de ce qu'il est devenu. Quel piètre bilan: un bisexuel alcoolique et drogué qui satisfait passivement ceux qui veulent profiter de ses services sexuels autant auprès des collègues, des supérieurs et des dieux grecs... À quoi bon être Staff Sergeant de la police d'Ottawa et Lieutenant de la plupart des villes de l'État de New York s'il est un bisexuel... Pour verser une bonne somme de pension alimentaire à Jade Rochon ? À ses yeux, rien ne justifie une telle conduite, à part sa peur d'être en disgrâce des dieux et des déesses grecs, qu'il trouve très bizarres... Lui qui avait meilleure opinion d'eux ! Il les voit sous un autre jour... Le seul détail qui laisse le nouveau favori perplexe est l'absence des conséquences de ce style de vie... Il est encore plus étonné de remarquer qu'en dix ans, il semble conserver sa jeunesse... En réalité, c'est Zeus qui fait en sorte que le policier ne soit point affecté par ses consommations d'alcool et de drogues (à l'exception des conséquences immédiates). De sorte que les dieux ont l'impression, à chaque visite à Carl Neely, d'avoir une vierge expérimentée... Carl Neely pense tristement : « Au moins, tu peux être fier de ton succès, pauvre bisexuel ! Tu peux te féliciter de connaître tous les termes du jargon des pédés... Je peux dire que je suis polyglotte ! » Il pleure sur lui-même et se console avec la première bouteille d'alcool qui lui tombe sous la main. « Me voilà, le cosmopolite Carl, de retour ! Au moins, je peux dire que le voyage était très fatiguant, surtout avec les hommes et les dieux grecs... Un vrai marathon ! Ah ! Dieu que la notion de héros change ! Nous sommes loin des exploits d'Héraclès, de Persée et de Bellérophon ! » pense Carl Neely en sirotant verre après verre sa bouteille d'alcool.




À suivre.

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