Amie imaginaire

Chapitre 3 : Une amie imaginaire et peu trop bien informer

5704 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a 7 mois

Note de l'auteur: Désolé c'est un peu long et je crains que cela risque de devenir une habitude.


Marinette regarda son petit ami rejoindre sa place sous un silence choqué. Apparemment, son petit esclandre avait quelque peu choqué la foule venue rendre hommage au grand homme et héros et qui avait par son sacrifice sauver Paris. Il ne faisait aucun doute, que si un autre avait prononcé ces paroles et oser salir le nom désormais intouchable de Gabriel agreste il serait reparti voulait sous les huer et les insultes. Mais Adrien, était le fils de ce héros est le mieux à même de parler de l’homme qu’il était dans sa vie domestique au-delà de sa vie publique. Nul doute que l’on parlerait pendant un petit moment des paroles que venait de prononcer le jeune ex mannequin. Assurément certains diraient que c’est un fils ingrat et pourri gâté, d’autres touchés par les paroles de ce garçon en deuil qui avait apparemment une vie parfaite, mais qui dans sa vie privée loin des caméras vivait dans l’indifférence d’un père autoritaire et froid.

Adrien quant à lui ne semblait guère se soucier qu’on le plaigne qu’on le conspue. Bien au contraire, il semblait apaiser, comme si vider son sac publiquement lavé délesté d’un poids qui portait depuis très longtemps et qui s’était alourdi depuis la mort de son père. Cela d soulagea également Marinette autant que cela le fit culpabiliser. À son instar, Adrien avait tendance à s’accabler lorsqu’il était impliqué dans une vilaine affaire et que les choses tournaient mal. Toujours prompt comme il était à s’attribuer toute la faute. Cela rappelait à la jeune fille quelqu’un, mais qui ? Ah oui, elle. D’un autre côté, l’attitude inhabituelle de son chère et tendre qui d’habitude prenait grand soin d’éviter les conflits, préférant se taire plutôt que prendre le risque de prononcer des paroles malheureuses, lui fit prendre conscience qu’en lui mentant et en prétendant que son père était un héros, elle avait fait de Gabriel une icône intouchable, malgré tout ce qu’il avait fait subir à son fils. Ce faisant, sans s’en rendre compte, elle avait placé son petit ami dans une situation où il était contraint de garder pour lui toute la colère qu’il éprouvait pour son père sans jamais pouvoir l’exprimer, le condamnant ainsi à garder au fond de lui toute cette frustration.

Adrien revint s’asseoir à côté d’elle, Nathalie lui demanda :

« Adrien, est-ce que ça va ?

« Autant que je puisse l’être à l’enterrement de mon père. En vérité, je me sens soulagé d’avoir enfin clairement pu exprimer tout ce que j’avais sur le cœur.

« Ce n’était peut-être pas le moment le plus approprié, fit remarquer sa tante Amélie.

« À quoi vous attendiez-vous, ma tante ? Avez-vous sérieusement pensé que le sacrifice héroïque et inattendu de mon père me ferait oublier tous ces manquements en tant que père ou m’obligerait à me taire ?

« Tu l’aurais fait il n’y a pas si longtemps ? Fit remarquer son cousin Félix.

« Et je ne vais pas te mentir ça bien failli être le cas, pour être tout à fait franc j’étais sur le point de rendre hommage à ce mauvais père et faire un discours bien différent.

« Je n’étais pas en train de faire reproche, cru bon de préciser Amélie. Je crains seulement, que certains dans cette assemblée n’est pas appréciée ton intervention et d’en fasse le reproche.

Avec une nonchalance qu’il ne lui était pourtant pas coutumière, Adrien haussa les épaules avec nonchalance.

« Grand bien leur fasse, dans ce cas ! Croyez-vous que je devrais faire semblant de m’en préoccuper, parce que ce n’est clairement pas le cas. Et puis de toute façon dans le pire des cas, je pourrais toujours dire qu’en faite Félix s’est fait passer pour moi.

« Tu ferais ça réellement ? Demanda Félix. Je dire que tu n’aurais aucun scrupule à tout me mettre sur le dos.

« Pas le moindre. Et tu aurais bien tort de me le reprocher vu le nombre de fois où tu m’as mis dans le pétrin en utilisant ce genre de stratagème. J’irai même plus loin en affirmant qu’étant donné notre passif, c’est une dette dont tu dois t’acquitter de bonne grâce si tu es un cousin honorable.

Félix souriant appréciant le choix pernicieux des mots utilisés par son cousin. Le terme honorable étend la clé de voûte fermant la bouche à tout. En effet, sa nouvelle petite amie japonaise n’était pas du genre à plaisanter avec les dettes d’honneur. Pour le petit ange parfait qui était censé être son cousin c’était étonnamment vicieux. Ce brusque changement dans son comportement même si il ne se l’expliquait pas ne lui déplaisait pas.

« C’est passé le traumatisme avoir perdu ton père, ta colère refoulée à quelconque trauma, continue comme ça, cher cousin. J’aime beaucoup cette nouvelle version de toi. Tu n’es pas d’accord, Kagami.

Cette dernière semblait être quelque peu perdue dans ses pensées, car elle réagit comme si l’interpellation de son nouveau copain l’avait sorti une rêverie plus probablement la connaissant d’une intense réflexion.

« Excuse-moi ! Tu disais quelque chose.

« Je félicitais Adrien pour sa surprenante émancipation.

« Quoi ? Ah oui… le discours. Je trouve aussi que c’est bien qui ne se laisse plus faire. Ce qui me trouble c’est la réaction de ma mère. Après ce que tu lui es dit et as fait, je ne comprends pas qu’elle reste aussi calme. En temps normal, et ce serait déjà énervé, aurait fait une remarque piquante, voire même à la limite Adrien devrait avoir une bosse à leur actuel après un coup de boken.

« C’est sûrement parce que nous sommes un enterrement et qu’il serait sans doute malvenu pour elle de faire un scandale fit remarquer Félix. Ne nous faisons pas d’illusions données que partie remise.

La jeune japonaise ne parut pas convaincue.

« Sans doute, mais elle ne m’a pas l’air d’être énervée ni d’essayer de contenir au contraire, elle semble plutôt troubler.

« Maintenant que tu le dis c’est vrai que c’est bizarre. Mais ne taxez pas ! Nous ne ferons que trop tôt la raison de son calme. En tout cas, au risque de me répéter, Adrien, je ne sais pas ce qui a provoqué ce changement chez toi, mais continue comme ça. Tu as le diable au corps.

« Ton trouble de l’attention, il est diagnostiqué, demanda l’inconnu qui se trouvait un rang derrière.

Le jeune anglais se retourna et pour la première fois l’examina avec attention.

« Nous nous sommes déjà rencontrés, n’est-ce pas ?

« Il faut vraiment que tu allais voir un professionnel de la santé mentale pour ton trouble de l’attention des pertes de mémoire. Pour répondre à ta question, tu étais le témoin de mon époux lors de mon mariage.

Le regard de Félix d’habitude impassible ou ironique et parfois méprisant afficha une autre palette d’émotions. La surprise succéda à la compréhension qui fut vite éclipsée par la compréhension.

« La fille impossible ? Souffla Félix l’air surpris. L’amie imaginaire d’Adrien que celui pourrait voir ?

« Si j’ai bonne souvenance je te permettais à toi aussi de voir.

« C’est vrai ! Merci pour le cadeau d’ailleurs. Grâce à cela, j’ai été en thérapie pendant une année et on m’a prescrit de la Rilatine. Tu te rends compte ? fit-il en pointant un doigt accusateur en direction de la jeune fille. De ta faute m’a carrément prescrit des amphétamines alors que j’avais à peine huit ans.

« Ce n’est pas de ma faute si tes parents ont l’esprit étriqué. Au fait, si tu veux éviter de retourner voir ses pseudos scientifiques, peut-être devrais-tu arrêter de me parler. Parce que la les seules qui peuvent me voir son Adrien, toi, son amoureuse qui est aussi… enfin tu sais qui elle est. Ah ! Aussi dans ma grande bonté, j’autorise aussi ton amoureuse dépourvue de morale et d’honneur à me voir. Seulement pour tous les autres tu parles à une chaise vide.

Quel ami se redressa regardant Elaine d’un air revêche et peu à même.

Il se tourna vers sa mère qui se trouvait à sa gauche et lui demanda :

« Mère, voyez-vous la jeune fille qui se trouve sur le siège juste derrière Adrien.

Sa mère le regarda l’air de ne pas comprendre.

« Félix, est-ce que ça va ? Avec qui discuter tu depuis tout à l’heure ? Demanda sa mère l’ère un peu inquiète. Et pour répondre à ta question le siège que tu me désignes est vide.

« Eh bien moi je la vois très bien, souffla Kagami entre ses dents. Je sais qu’il n’y a pas si longtemps, tu as fait tout ton possible pour mettre Adrien Agreste dans ton lit. Ce n’est pas une opinion, c’est un fait. Maintenant, si tu considères que draguer un garçon déjà engagé n’est pas moralement répréhensible, c’est qu’il y a un problème évident dans ton éducation. Ce qui n’est pas de ta faute du reste étant donné la mère qui est la tienne.

La jeune japonaise au tempérament fougueux, rougi de rage. Félix eut cependant le bon sens de la calmer en lui saisissant l’avant-bras doucement mais fermement. Elle détourna le regard vers lui et compris que ce n’était pas le moment ni le lieu pour un esclandre. Ce n’était pour autant connaissant le tempérament à la fois froid et bouillonnant de la jeune fille que ce n’était que partie remise.

« Qu’est-ce que tu as dit Adrien pour qu’il pète un câble le jour de l’enterrement de son père ?

« Mon époux, t’en parlera s’il en a envie. Pour ma part, je dirais simplement que je n’ai pas apprécié une certaine héroïne l’infantilise. Et puisqu’amateurs des mauvaises décisions, toi et ta petite amie avez choisi de la suivre dans ses délires, il a bien fallu que j’intervienne.

« Comment est-ce que vous avez pu… commença la fougueuse de jeunes Japonaises avant d’être interrompu d’un geste et un regard de celle que Félix avait appelée, « la fille impossible. »

« Lorsque l’on renonce à ses principes pour une simple raison de copinage ou de compassion mal placée, mais ce tait.

Le visage de la jeunesse japonaise se décomposa. Marinette quant à elle tourna un regard interrogateur vers son petit ami. Ce dernier faisant quelque peu embarrasser fit semblant semblant de ne pas le remarquer au lieu de quoi il dit :

« Pouvez-vous vous taire, cinq minutes ! Nous sommes quand même à l’enterrement de mon père et la cérémonie n’est pas encore terminée. Il sera toujours temps de parler de tout ça, plus tard.

Cela clôturera provisoirement la discussion. Comme Adrien avait jeté un coup de froid et les personnes rendant hommage à Gabriel de furent pas aussi nombreuses qu’on aurait pues le penser. L’intervention du fils prodigue avait visiblement atténué les envies de beaucoup de faire des éloges dithyrambiques.

Après, la cérémonie, les invités vinrent offrir leurs condoléances au jeune orphelin. La pièce était remplie de monde et pas n’importe qui rien que le gratin de la jet-set parisienne. Marinette se sentait un peu mal à l’aise devant tout ce beau monde. Le plus prestigieux d’entre eux étend le premier ministre du royaume français, Emmanuel Macron. Celui-ci après avoir discuté un peu avec le garçon, lui tendit une carte. Marinette c’était un peu éloigné pour accorder à Adrien un peu d’intimité dans ce moment difficile, elle n’entendit donc pas ce que le politicien, mais voyant que son petit ami semblait décontenancé par ce qui lui avait dit, elle se rapprocha et lui demanda :

« Pourquoi t’as-t-il donné une carte ?

« C’est ce que J’Aimerais bien savoir. Il m’a présenté ses condoléances, puis il m’a donné cette carte en me demandant de passer au palais parce lorsque je me serais un peu remis et serais à nouveau moi-même. Apparemment quelqu’un me parlait palais.

« Le palais ? Tu veux dire l’Élysée.

«  Non ! Et c’est bien ça le plus surprenant. Il semblerait que je sois attendu à Versailles, va savoir pourquoi. Ne m’en demande pas plus je suis tout aussi perdu que toi. Ils ont assisté sur le fait que ce n’était pas pressé, et je compte bien les prendre au mot.

Décidément, songea Marinette, les ministères s’accumulaient autour Adrien. Le pire étend qu’elle avait la désagréable impression d’être la seule véritablement larguée dans cette histoire. Assurément il y avait des choses qu’elle ne connaissait pas. Félix avait appelé l’inconnue, laisse imaginaire. Pourquoi un pareil sobriquet ? Qu’avait-elle dit à Adrien pour qu’il se décide à déballer son sac lors de l’enterrement de Gabriel ?

Mais ce qui l’inquiétait plus que tout, c’était que la fille avait clairement fait allusion au fait qu’elle est mentie à Adrien sur les circonstances de la mort de son père. Elle avait même été jusqu’à reprocher à Kagami de couvrir son mensonge. Comment pouvait-elle savoir pour cela ? La réponse la plus probable qui lui vint à l’esprit était que cette fille était le nouveau papillon. Seulement, une chose que je ne connais pas, Adrien semblait s’être délesté d’un poids porté pendant trop longtemps était parfaitement détendu. Cela n’aurait certainement pas été le cas, il avait découvert d’un coup la vérité sur son père, sa nature et les mensonges de l’héroïne.

« Je me demandais ce que cette fille avait bien pu te dire pour te convaincre à te livrer ainsi en public.

« Elle m’a simplement dit que lady bug ne m’avait pas dit toute la vérité sur la mort de mon père et avait peut-être travesti un détail ou deux pour me préserver. J’ignore quoi et pour l’instant, je ne suis pas encore capable de l’entendre. Mais je ne doute pas fois que je me serais remis et que j’aurais fait mon deuil, elle m’en parlera.

Marinette était extrêmement mal à l’aise pour le coup. La jeune fille pouvait nier, mais cela ne semblerait-il pas étrange. Elle ne devait surtout pas réagir trop vivement et ne surtout pas lancer des accusations directes. Elle prit un instant de réflexion afin de bien choisir la manière dont elle est formulée ses doutes.

« Admettons que cela soit vrai comment pourrait-elle avoir ces informations. Est-elle une ancienne héroïne de Paris ? Parce que la seule autre possibilité que je vois pour qu’elle soit au courant, c’est qu’elle soit le nouveau papillon.

Son petit ami tourna vers elle un regard plein de suspicion.

« Comment sais-tu qu’il y a un nouveau papillon ?

Marinette sentit son cœur s’emballer comprenant qu’elle venait de faire une bourde monumentale. Elle avait totalement occulté que leur petit intermède temporel après la défaite de Gabriel n’était pas connu du grand public. Comment allait-elle pouvoir rattraper le coup.

« Lady bug la vie lors de son interview, non ?

« Pas vraiment ! Elle a juste dit qu’elle n’avait pas retrouvé le bijou du papillon.

La Marinette commençait à paniquer sérieusement. Elle avait vraiment mérité sur ce coup-là. Elle s’efforça cependant de trouver une solution. Miraculeusement, elle sera rappela qu’Adrien à cause d’une indiscrétion de son meilleur ami pas très malin avait appris qu’Alya était Reina rouge.

« Heu… en fait… je crois qu voe j’ai dit quelque chose que j’aurais mieux fait de garder pour moi. En fait, c’est Alya qui m’a dit que lady bug pensait il y avait un autre papillon. De la manière dont elle m’en a parlé, cela n’avait pas l’air d’être une simple hypothèse mais un fait. Je ne connais pas les détails.

« Ah oui ! J’avais oublié que Nino et Alya avait été recrutée. Enfin, pour répondre à ta question… il hésita sembla chercher ses mots et râleur en disant :

« Merdre ! Comment est-ce que je vais t’expliquer ça sans passer pour un cinglé.

Marinette gloussa.

« Tu sais, nous vivons dans une ville ou un terroriste la ravageait des quartiers entiers de la ville toutes les semaines jusqu’à tout récemment. Et si nous nous en sortions c’était grâce à deux adolescents déguisés en magical girl. Alors je ne sais pas ce que tu hésites à me dire, mais je pense quand même que tu as de la marche. Je serais très surprise que la réalité dépasse la fiction.

« Je n’en serais pas si sûr à ta place. Essayons tout de même avec une version édulcorée. Le père d’Elaine fait parti d’une organisation chargée de veiller aux intérêts de l’humanité et qui par conséquent est extrêmement bien renseigné.

La jeune styliste était quelque peu dubitative devant cette succincte explication.

« Tu veux dire, qu’il y a des gens qui sont chargés de nous aider au niveau mondial.

« Je ne suis pas en train de dire que ils sont compétents. Bien au contraire s’il était le monde ne serait pas dans cet état.

Elle pire c’est que c’est moi qui récupère le merdier, murmura-t-il tout bas.

« Mais tout incompétent soit-il, reprit-il, ils sont extrêmement bien renseignés. C’est même à la limite de l’omniscience.

Comprenant qu’elle n’en apprendrait pas plus pour l’instant, Marinette décida de le taquiner.

« Tout de même, Adrien, tu as déconné. Tu te rends compte que je me retrouve à sortir avec un homme marié. Quelle image cela donne-t-il de moi ?

« Tu ne vas quand même pas d’avoir un passer ? Ou de t’avoir trompé avant de t’avoir rencontré.

La jeune sino française croisa les bras sur sa poitrine et dite avec un petit air relevé :

« et pourquoi pas ?

Le mannequin pas poussa un long soupir.

 « Dans ce cas la, on peut parler aussi de tes amoureux. Tu es sûr de vouloir t’aventurer dans cette direction. Parce qu’au cours de l’année qui vient de s’écouler, tu es sorti avec cinq garçons et de ton propre aveu tu es tombé amoureuse de quatre d’entre eux. Je pense qu’il y a matière à discuter.

« N’importe quoi ! Je n’ai pas le souvenir d’être sorti avec autant de garçons. Quant à être tombé amoureuse, tu es le seul et l’unique. Enfin peut-être un peu Lucas, mais je ne sais pas si on peut aller jusque-là nous ne sommes pas sortis ensemble très longtemps.

« Alors faisons les comptes. En juin de l’année dernière tu as eu très mauvaise idée de tomber amoureuse de Kim, l’assistant personnel de ta harceleuse. Passe les vacances d’été, tu me rencontres es-tu a le culot de tomber amoureuse de moi sous la pluie à cause d’un parapluie sans prévenir. En octobre petite balade romantique sur la scène avec Nathanaël.

« Et là ça ne compte pas ! C’était pour une mission afin d’aider Chat Noir et lady bug.

« N’empêche qu’après cela le pauvre garçon a été tellement dégoûté des filles qu’il est passé de l’autre bord. En novembre, et même si je suis de tes propres mots le seul et unique, cela ne t’a pas empêché de faire une déclaration d’amour Chat Noir.

Marinette fut un peu surprise qu’il soit au courant de cette histoire et se demanda si ce n’était pas ses parents qui avaient mouchardé. Il faudra qu’elle leurs dise de ne pas tenir des propos trop gênantes pour elle lorsqu’il discute avec lui.

« Erreur de jeunesse, se défendit-t-elle. Je n’étais pas vraiment amoureuse juste impressionné par L’aura héroïque. Nous avons décidé de commun accord que nous ne saurions qu’ami après cette poêle

Adrien leva les yeux au ciel avec un air blasé.

« Mieux vaut entendre cela que d’être sourd, mais on n’y reviendra ne t’en fait pas. Alors après ça en décembre tu commences à sortir avec Lucas. Mais à part ça je suis toujours le seul garçon dont tu es tombé amoureuse.

« J’ai commencé à sortir avec lui parce que de ton côté tu sortais avec Kagami.

«Oh ! C’est donc pour ça que tu as rompu au même moment que moi avec Kagami. Intéressant !

« Rien à voir, s’insurgea-t-elle. Pensait-t-il qu’elle était une fille aux mœurs légères.

« Début janvier, tu renonces à moi ou du moins tu essayes, car après le voyage à Paris tu as décidé que finalement tu étais encore amoureuses de moi. Ensuite en février, tu es parti pendant les vacances à Shanghai. Tu t’es perdue. Et ton soi-disant amis « Chat Noir » a traversé la moitié du globe pour t’aider. Gentil chaton, hein ? Toujours sûr que vous n’êtes qu’amis ?

Marinette ne dit rien et rougit, car elle était un peu gênée de ce constat.

« En mars, tu as un rencard avec Chat Noir, vous faites un cinéma et vous Akumatiser ce pauvre André le glacier.

« C’était un rencard purement amical.

Ce n’était pas possible comment pouvait-il savoir ça ? Ce n’était quand même pas cette fille qui lui avait dit tout ça ? Si c’est le cas elle était drôlement bien informée.

« Puis en avril, tu décides à nouveau que tu n’es plus amoureuse de moi, mais pas de chance maintenant c’est moi qui suis plutôt intéressé. On est vraiment asynchrone. Le mois de mai il ne se passe pas grand-chose à part de multiples tentatives de ma part de rapprochement de ma part. En mai, encore rendez-vous avec Chat Noir et cette fois pourra pas dire que c’est amicale parce que en plus de faire péter un câble à ce pauvre André le glacier, vous vous êtes bécotés deux fois.

« Comment tu sais ça, toi.

« Meuf ta meilleure amie à qui tu dis tout et la copine de mon meilleur ami à qui elle dit tout. Je pense que ce n’est pas très difficile de découvrir la faille dans ton secret.

On ne pouvait vraiment pas faire confiance à Nino, songea-t-elle.

« Un moment d’égarement quand je me sentais mal et puis de toute façon c’était avant que nous ne sortions ensemble.

« Oui deux jours avant. Enfin bref, tu es donc sorti avec Kim, Nathanaël, Chat Noir, Lucas et moi. Cela fait donc cinq garçons et tu as dit à quatre d’entre eux que tu les aimais. J’ai donc raison et tu as tort. Maintenant cela ne me dérange pas plus que ça enfin ta relation ambiguë avec Chat Noir quand même un peu.

« Jaloux ?

« Disons que je vais bientôt venir chez toi pour mettre un cadenas sur la trappe qui mène à ton balcon. Je ne voudrais pas qu’un chat de gouttière de saute dessus.

Marinette blêmit. Même si son petit ami était d’humeur espiègle et ne semblait pas le moins du monde jaloux de son supposé rival félin, la jeune styliste en herbe était on ne peut plus embarrasser.

« Bon ça va ! Tu pourras dire ce que tu voudras sur ma relation avec Chat Noir, lui et moi ne sommes pas mariées depuis l’enfance.

 « Vous avez quel âge lorsque vous vous êtes mariés.

« Moi ou huit ans et elle… je ne suis pas sûr, mais on va va dire dix.

« Je ne savais pas que tu aimais les vieilles

« Oh ! Cela va faire bientôt dix ans, fit-il avant de se corriger : non, en fait cela ne fait que sept ans.

« Donc tu t’es marié quand tu avais huit ans.

« À peu près.

« Tu sais que tu peux donner des détails ? Tu peux étayer mon propos, donner des informations complémentaires donner des exemples. Avant qu’une au jeu de je réponds aux questions de même magnifique, ravissante et trop sexy copine avec le moins de mots possibles.

Adrien ne put retenir un éclat de rire devant cette fanfaronnade de sa petite amie.

« Il n’y a rien à dire ! Nous sommes amis d’enfance et un jour elle m’a proposé – il fit des guillemets avec ses doigts – de nous marier. Ma mère fut le témoin d’Hélène, Félix le mien, Nathalie a officié à la cérémonie et mon père a accompagné la mariée jusqu’à l’hôtel parce que le géniteur de ma promise est un trou du cul d’ange qui ne nous a pas fait l’honneur de sa présence. Malheureusement, elle dut quitter Paris pour accomplir certaines des obligations que son abruti de père lui avait mis sur ses épaules. Tu vois le parallèle avec moi e enfin bref, cela faisait sept ans que je ne l’avais plus

« Comme c’est mignon, fit Marinette attendrie un instant avant de se renfrogné. Enfin sauf si elle cherche à te récupérer parce que la, ce ne sera pas la même chose.

Le mannequin ne répondit pas et prie pose songeur. Il sembla réfléchir un instant.

« Elaine pourrait venir un instant.

« Oui. Qui y a-t-il ?

La jeune styliste sursauta, surprise et retint un peu un petit cri qui aurait magnifiquement complété le cringe de sa réaction. Elle ne l’avait plus vue depuis l’enterrement, mais elle ne devait pas être loin par ce qu’à peine la phrase d’Adrien terminait, elle était déjà à son côté.

« Marinette s’inquiète du fait que tu veuilles me récupérer.

« Adrien ! Tu aurais dû la rassurer. Pourquoi ne lui as-tu pas dit que nous avions un mariage très libre.

« Elle ne m’en a pas spécialement laissé le temps, se défendit le beau blond. Au fait, toi et Anos, vous avez enfin consommé.

Pour une fois, la jeune fille s’y maîtresse d’elle-même rougit.

« C’est compliqué en ce moment. Tu es sans doute au courant mais il s’est pris de la lubie de sauver une bande de macaques de l’extinction.

«C’est une bonne chose d’être engagé, non ? fit remarquer Marinette.

La fille impossible lui adressa un sourire indulgent à la fois bienveillant et condescendant.

« Sauf qu’il s’agit d’une race abrasif perturbe totalement l’écosystème et l’équilibre naturel. L’existence de ces macaques est une menace pour les autres espèces qu’elle soit végétale ou animale.

« Comme les loups qui lorsqu’ils deviennent trop nombreux dans une région commencent à s’attaquer aux bétail des fermes.

« Non ces différents ! Si les loups s’aventurent aussi près des habitations humaines et s’attaque aux moutons et aux chèvres, c’est parce qu’il meurt de faim. Et s’il meurt de faim c’est parce qu’il n’y a plus assez de proie, s’il n’y a pas eu assez de proie c’est parce que les forêts ont été abattues par les hommes. Bref, c’est l’activité humaine qui les a contraints à prendre ce risque pour leur survie. C’est l’humanité l’espèce abrasive dans cette histoire, sans doute la pire est jamais connu l’humanité.

Marinette songeur se dit que de ce point de vue elle n’avait pas vraiment tort. Et l’instant d’après lui vint une idée saugrenue. Et si les macaques que cet autre garçon voulait sauver était l’humanité. Pourquoi avait-elle pensé ça ? C’était ridicule.

« Donc je suppose que tu ne vois pas d’inconvénient à ce que je sorte avec Marinette.

« Demande vraiment ma permission ?

« Tu n’as pas vraiment ton mot à dire dans la mesure où tu as fui le domicile conjugal depuis presque sept ans, mais j’apprécierais d’avoir ton approbation. Est-ce que tu voudrais bien me l’accorder ?

« Bien sûr.

L’ex jeune mannequin poussa un soupir de soulagement.

« Tu as vraiment cru que j’allais te faire une scène.

« Hé ! Ben… il est arrivé plusieurs fois, lorsque l j’étais avec Marinette et que l’ambiance devenait potentiellement romantique que le tonnerre se mette à retentir. Et puisque depuis que tu es devenue la « a présence » tu es  censé être toute chose ; je me suis dit que c’était ta manière d’exprimer ta désapprobation.

Marinette était tellement émue qu’elle releva appel fait qu’Adrien venait de dire quelque chose qui n’avait absolument aucun sens. Il faisait clairement référence, le jour où il lui avait offert son parapluie et peut-être même c’est autre fois après sa séance photo à la piscine. Ce cheminement de pensée l’amena à se rappeler – avec un peu de gêne – qu’elle avait également connuun instant semblable avec Chat Noir, après qu’elle ait perdu les miraculous.

Elaine leva les yeux au ciel l’air de dire,  

« Ah ! Les hommes ! Ils comprennent toujours tout de travers. Évidemment, que c’est moi qui ai fait péter la foudre à trois reprises. Pas pour marquer ma désapprobation, mais au contraire pour te dire de foncer. Le pire, c’est que je t’avais dit que tu la rencontrerais le jour de notre mariage et que pour moi c’était bon.

Une expression outrée apparue sur le visage d’Adrien.

« Ce n’est pas du tout ce que tu m’as dit. Tu m’as dit qu’un jour je rencontrerai une fille en pyjama rouge à pois noirs et que nous tomberions amoureux. Cela a d’ailleurs bien foutu la mèrde, parce que pendant des mois je me suis cassé la tête en me demandant comment m’y prendre pour séduire l’héroïne de Paris.

« C’est quand même pas ma faute si tu n’as pas été foutu de comprendre ce qui se cachait derrière le masque.

Le rythme cardiaque Marinette augmenta considérablement sous la surprise. Est-ce qu’en cherchant à faire un bon mot elle avait tapé involontairement juste ? Oui, forcément ! Il ne pouvait en être autrement. Pourtant petit ami sembla prendre très au sérieux cette excentricité. Puis à son grand soulagement il dit :

« Impossible ! Je t’avoue que j’ai pas mal fantasmé sur cette possibilité, jusqu’au jour où je les ai vus ensemble.

« Tu fais allusion à cette fois ou ta prof de maths et de physique s’est faite Akumatiser ? Il n’était pas venu à l’esprit qu’elle avait utilisé une illusion pour te… enfin je veux dire pour duper Chat Noir.

Marinette bien du mal à rester impassible et surtout à ne pas paniquer. Comment pouvait-elle savoir cela ? Si vraiment elle disait cela au pif, c’était vraiment miraculeux.

 À sa grande horreur, Adrien pensif semblait prendre au sérieux cette affirmation.

 La jeune sino française faire un effort de volonté afin de ne pas se lancer dans de grandes dénégations pour protéger son secret. Cela aurait été beaucoup trop suspect. Seulement que faire ou dire afin de préserver son identité secrète ? Le mieux était de ne rien dire plutôt que de parler sous le coup de l’émotion et ainsi prendre le risque d’apparaître suspecte. Oui, c’était assurément la meilleure chose à faire mais il lui fallut quand même faire un gros effort de volonté pour attendre que son copain prenne la parole. Et quand il le fille ce fut pire que tout, car elle l’entendit murmurer d’une voix si basse qu’on ne pouvait douter qu’il soliloquait.

Il parla d’une voix si basse que même en étant juste à côté de lui, Marinette aurait pu ne pas l’entendre. Elle aurait préféré ne pas entendre, car les mots prononcés la plongèrent dans un abîme d’incrédulité. Et pourtant malgré ses attitudes pour le déni, elle ne peut plus se convaincre d’avoir mal entendu. Il avait dit :

« Serais-je l’autre garçon ? 


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