Amie imaginaire
Marinette, était complètement paniquée en se remémorant ce qu’avait dit son petit ami. Alors, c’était moi l’autre garçon, avait-il dit dans un murmure si qu’on aurait si bas que l’on ne pouvait douter qu’il soliloquait.
« Tu vois, intervint l’ami d’enfance si mystérieuse d’Adrien. C’est exactement de cela que je voulais dire en disant qu’il vaut mieux, après tout ce que tu as subi attendre que tu te sois remis avant de te révéler les détails sordides qui ont précédé et causé la mort de ton père.
Marinette se demanda une fois de plus, ce que cette fille savait ? Jouait-t-elle les mystérieuses alors qu’elle ne savait rien ou était-elle réellement au courant de tout. Elle avait pour y réfléchir, elle ne voyait pas comment cela pourrait être possible. Et pourtant… elle ne percevait aucune fausseté en elle. Dans un cas comme dans l’autre, cette incertitude la mettait extrêmement mal à l’aise.
Adrien finit par tourner un regard vers la jeune fille ouvrière une lueur inhabituelle, un peu moqueuse ou plutôt sarcastique.
« Excuse-moi, mais c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité en l’occurrence. Dois-je rappeler que c’était toi qui as révélé la véritable identité de lady bug ou le fait qu’elle m’ait menti. De plus, je suis très contente de revoir, seulement je me souviens très bien de tout ce que tu me racontais. Dans quelle mesure tout cela était-il vrai.
« Je ne suis pas lady bug, tenta vivement de nier la jeune styliste.
Le jeune mannequin leva les yeux au ciel et en lui tapotant l’épaule, il lui dit.
« Mais oui… mais oui…
« Absolument tout ce que je t’ai dit étais la vérité. J’évite même les mensonges par omission lorsque ceux-ci ne sont pas nécessaires contrairement à une certaine héroïne loyaliste qui suit aveuglément les règles.
Ladite héroïne profondément agacée par ce propos, du faire un effort considérable pour ne pas se griller en lui répondant d’aller se faire voir chez les Grecs.
« Même en ce qui me concerne ma mission et mes origines ?
« Je le crains.
Sa mission et ses origines se répéta mentalement Marinette. C’était la catastrophe. Adrien savait-il qu’il était un senti monstre ? De quelle mission parlait-t-il ? Autant de questions sans réponse et qui menaçait de la rendre folle.
Le jeune mannequin semblait extrêmement perturbé, voire même torturer. Apparemment, la révélation quelle qu’elle soit qu’il venait d’avoir était pour le moins choquante.
Un moment de silence passa avant qu’il ne prenne la parole.
« Il faut que je m’assois.
Malgré l’expression qui déformait le visage du jeune garçon d’inquiétude et qui semblait si profonde que l’on aurait pu croire qu’elle resterait à jamais imprimer sur son visage, elle ne put s’empêcher de de glousser lorsqu’il lécha finalement :
« Il faut absolument que je m’assois.
« Adrien, fit remarquer sa petite amie, tu es déjà assis.
L’ironie semblait avoir échappé au jeune mannequin qui le visage sans expression se leva de manière presque mécanique et dit :
« Maintenant, j’ai vraiment besoin de m’asseoir.
En dépit du fait qu’elle ne comprenait pas tout, cette réaction incongrue eue le mérite de détendre l’atmosphère et de faire redescendre la pression sur les épaules de Marinette… un peu. Suffisamment en tout cas pour qu’elle puisse penser clairement. Elle ignorait toujours ce qu’Adrien pensait savoir, mais au moins il ne semblait pas en colère et ce malgré le fait qu’il avait été clairement insinué qu’elle était lady bug ainsi que les mensonges de l’héroïne. S’excuser ou s’expliquer ne semblait pas être une priorité immédiate. La collecte d’informations semblait être plus urgente. En tant que petite amie et elle devait savoir ce qui perturbait à ce point son copain afin de le soutenir et en tant qu’héroïne, il fallait aussi qu’elle sache de quoi il retournait, car de toute évidence beaucoup de choses lui échappait.
Comme l’interrogée de manière maladroite pourrait être jugée étrange elle décida d’attendre que le jeune mannequin prenne la parole.
« Heureusement, que tu essayes de me ménager, finit par dire le garçon à l’adresse de son amie d’enfance.
« Je n’ai guère eu le choix. Tu es sur le point de t’éveiller. Tu vas bientôt te souvenir de tes autres vies et crois-moi les révélations choquantes vont s’enchaîner. Peut-être serait-il bon que tu oublies les événements de l’année qui vienne de s’écouler.
« Est-ce que tu as conscience du boulot que ça été de convaincre celle-là d’enfin sortir avec moi, dit-il en dirigeant vers Marinette un doigt accusateur. Et la, tu te pointe la bouche en cœur pour m’annoncer que je dois la buté.
« Quoi ?
« Ne te formalise pas ce n’est pas personnelle fit Adrien avec une note pleine de cynisme dans la voix qui ne lui ressemblait pas. Je vais éradiquer toutes l’humanité.
« Sauf si tu parvient à sauver les macaque, tempéra Elaine.
« Autant dire que c’est foutu.
« Je t’ai connu plus optimiste.
« Quand j’avais neuf ans et que je m’illusionnait encore sur la nature humaine.
Marinette était de plus en plus perdue. Ne comprenant rien à leur délire, elle demanda :
« Quel rapport entre la disparition d’une espèce de singe qui détruise leur environnement et la destruction de l’humanité.
Elaine gloussa.
« Tu n’as toujours pas compris, les macaques qu’il essaye de sauver c’est l’humanité. Tes professeurs n’on jamais évoquer la théorie selon laquelle la sixième grande extinction est en train de se produire.
Marinette se souvint que Miléne en avait parlé lors d’un cours de science. Certain scientifique pensait que le développement de l’humanité et son mode de vie était en train de causer lentement mais surement les fondations de la prochaine grande extinction. Madame Mendeileiev avait d’ailleurs confirmé ce propos en affirmant qu’autant d’espèce avait disparu au cours du dernier siècle qu’au cours des dix milles années qui ont précédé.
« Je ne vois pas en quoi détruire l’humanité réglera le problème.
Adrien se retourna avec une étrange outré sur le visage.
«Tu te fou de moi. Si l’humanité ne change pas se habitude au cours des prochaines décennies le point de non-retour sera franchis et l’humanité causera sa propre destruction. Sauf que grâce à la technologie, il sera l’une des dernières espèces à disparaitre. En d’autres termes si l’humanité ne prend pas conscience de ses conneries et qu’on la laisse faire, je ne donne pas trois cents à ce monde avant qu’il ne soit complètement stériliser.
« Tu exagère le monde à connu cinq autres extinctions, fit remarquer en tentant de rentrer dans leur délire.
Elaine posa une main sur l’épaule de Marinette. LE regard des deux filles se croisa et son ainée lui adressa un regard bienveillant
« Dis-moi, Marinette, sais-tu ce qui précède tout acte de création.
Marinette se retint de répondre que cela dépendait de ce que l’on voulait créée. Mais elle réalisa que si l’amie d’Adrien avait énoncé les choses ainsi c’est que c’était quelque chose qui était commun à toute création.
Voyons se dit-elle intérieurement. J’ai mon tissu, mes croquis et ma machine à coudre. Quelle est la première étape ? La réponse lui vint naturelle l’utilisation de matière, évidement. Mais cela ne pouvait-être si simple, mais elle tenait quelque chose. Elle poussa un peu plus son raisonnement et soudain, son visage s’éclaira.
Elle avait compris.
« Toute création est inévitablement précéder par un acte de destruction. Si on veut créée quelque chose, on est obligé de détruire la matière première nécessaire à la création.
Elaine Lui tapota la tête.
« Intelligente petit singe. C’est ça. Les cinq grandes extinctions qu’a connu se monde faisait partie d’un cycle naturelle. Toute chose à une fin. Ce qui doit advenir arrivera, c’est la vie. Mais la fin d’une existence est le début d’une autre. Rien ne disparait, car tous se transforme. Ainsi la fin des dinosaures lors de la dernière grande extinction, il y a soixante-cinq à entrainer l’apparition d’autre espèce dont l’humanité. Le problème c’est que cette fois l’éradication n’est pas naturelle, mais provoquer par une espèce évasive qui privilégie son confort à l’équilibre de la nature.
« Je ne vois toujours pas le rapport avec le fait qu’Adrien éradique l’humanité.
« C’est normal qu’il flippe, intervint Elaine. Après tout c’est lui qui devra gérer l’impact de l’activité humaine sur ce monde.
Marinette se dit que si Myléne venait à se joindre à eux le débat risquait de s’éterniser pendant un bon bout de temps.
« Tant qu’il vit sur terre en tant qu’humain… - Elaine s’interrompit pour se pencher vers la jeune styliste et lui souffla tout bas : « même si nous savons très bien toute les deux qu’il ne l’ait pas vraiment ».- Adrien sera le témoin de la lente agonie de la planète. Mais dans quatre-vingt-cinq ans, le 1er janvier 2100, il devra faire un choix éradiquer l’humanité ou la laisser vivre avec les potentielles conséquences évoquer.
Dans quatre-vingt-cinq ans