Mass effect : un nouveau foyer
01 Juillet 2286, 14H24 (heure local de l’Arche). Andromède, secteur inconnu, planète inconnue.
Nous arrivons près des montagnes. Le terrain est vide en arbre ou végétation, mais divers rocher et relief rocailleux abritent une multitude d’habitations. Elles sont dispersées sur quelques kilomètres, construites à base de bois et de roche. L’une d’entre elles, au centre, surplombe les autres par ses dimensions plus grandes que les autres.
« - Voilà mon peuple, dit Inata en sortant de la navette. Laisser moi parler, ils aller avoir peur de vous à cause de ce que faire les créatures du ciel.
-Ne sortez pas vos armes, ordonne le capitaine. Enlevez vos casques. »
Nous avançons prudemment vers les habitations.
Une fois proche, je remarque que le village est fortifié : il y a des bouts de mur en pierre et des tours de garde. Je vois alors d’autres membres des Jirania, en armure de fer non avancée technologiquement. Ce peuple est bien inférieur à nous, sauf que je viens de remarquer les armes des gardes : c’est le même équipement que nos précédents adversaires !
« - On les avoir récupéré, me dit Inata en voyant mon air interloqué. On avoir savoir les maitriser. »
Après un échange entre notre guide et les gardes, nous nous retrouvons sous escorte et avançons dans le village.
Nous voyons un mélange d’enfants et de vieillards, de gardes patrouillant entre les habitations. Tous se stoppent à notre passage et nous regardent avec curiosité et peur.
Une fois devant la grande bâtisse, un grand Jirania en toge pourpre vient à notre rencontre.« - Que faire des étrangers dans notre village. Ils être une menace pour nous.
-Non, ils avoir tué des créatures du ciel. Ils pouvoir aider nous. »
Après un certain plaidoyer, le capitaine Kira peut s’entretenir avec leur chef. Pendant ce temps, Julien trouve une tablette et l’analyse.
« - Voilà, dit-il en pianotant sur son omnitech. Le traducteur sera parfait avec leur langue.
-Soldats, nous appelle le turien. Nous avons un accord. Nous les sortons du joug ennemi et en échange ils nous aideront à nous installer, nous fourniront des vivres et autres. Alors pas de temps à perdre, en avant.
- Aidez-nous visiteurs, renchérit le chef. Aidez-nous et Astia sera votre nouvelle demeure. »
01 Juillet 2276, 16h25 (heure local de l’Arche). Andromède, secteur inconnu, Astia, zone forestière.
Nous marchons dans la forêt depuis une demi-heure, pour éviter de se faire repérer dans les airs.
Une équipe de chasseresse asari a précédemment été envoyée pour étudier le terrain. Le quartier général ennemi est un fort avec un mur mis en cercle. Sur le mur se trouve quelques tourelles manipulées par des aliens. D’autres ennemis patrouillent par groupe de deux sur la muraille. Il y a une porte d’entrée protégée par un bouclier de couleur violet visible. Quant à l’intérieur, il y a des baraquements cubiques avec une sorte de hangar au fond de la base.
« - Ici équipe aigle, dit une asari par liaison com. Nous sommes en position, nos snipers sont prêts. Terminé.
-Ici équipe rhino, dit une voix rauque d’un krogan. Parée à la destruction. Terminé.
- Bien pris, répond le capitaine. Bon, on va y aller. »
Nous arrivons près du fort. Le mur se dresse sur trois mètres de hauteur, mais nous voyons les ennemis qui patrouillent.
Grâce à la végétation drue, il fait sombre. L’infiltration n’en sera que meilleure.
Je me concentre, fixe le haut du mur et me projette en avant. En une seconde, je me retrouve en haut de la muraille. Deux aliens sont de dos sur ma droite. Je m’accroupis et me glisse le long du mur pour me retrouver de l’autre côté. Je me situe alors derrière un baraquement. La porte d’entrée est sur ma gauche à quelques mètres. Je me déplace doucement dans la pénombre, m’arrêtant lorsqu’un ennemi passe près de moi. Au bout de quelques minutes, je me retrouve près des commandes de la porte.
« - Ici soldat ombre, dis-je en liaison com. Je suis sur l’objectif. Préparez-vous, terminé. »
Je concentre mon pouvoir, une lueur bleutée illumine le tableau de commande. Puis l’instant d’après, une explosion détruit l’installation. Et alors en un instant, une alarme résonne dans le fort et c’est le branlebas de combat.
« - A l’attaque, hurle une voix au dehors. »
Le sol commence à trembler, comme si une multitude de chevaux sont au galop, ou plutôt plusieurs Krogans qui ont soif de combat.
Tandis que des ennemis affluent vers la porte, dont je me suis écarté pour me cacher, plusieurs cadavres tombent de la muraille. Les asaris sont en actions et éliminent les aliens avec des tirs de précision. Puis en quelques secondes, les krogans enfoncent la porte principale et pénètrent dans le fort. Leur charge est redoutable et les défenseurs tentant de les arrêter se font éjecter comme des quilles.
En profitant de la pagaille, mon escouade et moi nous nous rejoignions et partons pour ce qui semble être le poste de commandement.
Nous nous trouvons devant une tente ouvert où se trouve une table holographique au centre. Deux aliens gardent l’entrée et un autre, en armure dorée, se trouve à l’intérieur en train de communiquer avec des troupes par liaison com.
« - Brad, tir de mortier. Khal, fonce sur le chef et toi Julien sabote ses boucliers. Tania, avec moi. »
Tandis que Brad, Tania et Kira accaparent l’attention des gardes, Julien se met à l’écart et active son omnitech pour pirater l’armure du chef ennemi. Pendant ce temps, je sors mon pistolet de poing et me projette vers lui grâce à mes pouvoirs. Suite à ma charge biotique, l’ennemi titube ce qui me permet de tirer sur lui, mais son bouclier dévie les projectiles.
Il reprend vite son équilibre et court vers moi. Je me concentre et envoie mon énergie biotique sur lui pour le faire léviter, mais il exécute une roulade. Il est alors tout près de moi et m’envoie un coup de poing en plein dans le ventre. Au même moment, une explosion nous propulse au sol : Julien a réussi à pirater son armure.
Mon adversaire hurle de rage, sort une petite sphère d’une poche de sa cuisse, l’active et la lance. Elle m’arrive sur mon torse et se fixe. Dans une tentative vaine et stupide, j’arrache la sphère et la lance, sauf que bien sûr elle est adhésive !
« - Oh merde … »
Une violente explosion bleue et violette m’aveugle. En une seconde, je ne vois plus rien, ne ressens plus rien : je perds connaissance.