Mass effect : un nouveau foyer

Chapitre 5 : Premier contact

2361 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 08/11/2016 23:38

01 Juillet 2286, 14H00 (heure local de l’Arche). Andromède, secteur inconnu, l’Arche.

  L’Arche flotte doucement dans le vide spatial. De doux rayons de soleil, issus de deux étoiles, éclairent la super structure. Tout est calme dans cette immensité sans fin, seul les grincements de coque rompent le silence. Ainsi qu’un bip qui se répète toutes les secondes.

« - Relais cosmodésique d’arrivée activé, voyage terminé, dit l’intelligence virtuelle de la structure. Initialisation de la phase de décryogenisation. Actualisation du calendrier. »

  Je me suis souvent demandé ce qu’il se passait quand on est cryogénisé. Et bien je sais maintenant : rien. On ne ressent rien, on ne rêve de rien, en bref il n’y a rien. C’est comme si on clignait des yeux.

  A mon réveil, je tousse et doit prendre un instant pour reprendre mes esprits. Puis, j’ouvre mon tube cryogénique et sort. Après quelques autres secondes pour définitivement me remettre, je regarde la date et m'etouffe: un siècle !.

« - Salia à Khal, tu me reçois Khal ?

-Affirmatif, dis-je en activant mon omnitech et secouant ma tête. Je viens de me réveiller. Que se passe-t-il ? Cerberus ?

- Non ne t’inquiète pas, leur force dans la station a été éradiquée avant le voyage. Il faut que tu viennes au poste principale, c’est important. Terminé. »

  Le poste principale est une vaste salle cubique. Il y a plusieurs postes avec des écrans holographiques, ainsi qu’une baie vitrée donnant sur l’espace. Il y a deux planètes visibles.

  Je me dirige vers cette baie où se trouve Salia et un turien en tenue de combat.

« - Ah, te voilà, dit Salia avec un grand sourire. Bien, capitaine Kira je crois que vous connaissez déjà le lieutenant Khal Ryder. Khal, voici ton supérieur direct.

-Capitaine, dis-je en faisant un salut martial.

- Repos, réplique le turien. Je suis fier d’être ton chef gamin, tu es un bon soldat et un excellent stratège. Je peux te dire qu’on va avoir besoin de ça pour notre mission.

- Et voilà la raison de ta venue, enchaine Salia. L’attaque de cerberus nous a beaucoup coûté. Des zones entières de résidence sont hors d’usage et nos systèmes de survie sont endommagés. Il va nous falloir du temps pour tout réparer. Heureusement, nous sommes près d’une planète viable, habitable. Et donc, une escouade a été sélectionnée pour vérifier le terrain et poser les bases de la colonie. Une fois fait, nous y enverrons les personnes des zones résidentielles touchées par l’attaque. Des questions ?

- Quand partons-nous ? dis-je avec un sourire. »

 

01 Juillet 2286, 14H30 (heure local de l’Arche). Andromède, secteur inconnu, planète inconnue.

  Une fois dans l’atmosphère, la navette se mit à trembler violement. A l’intérieur, je suis près du cockpit en armure, moyenne pour moi, standard N7  noire comme mes camarades humains. Il y a le capitaine en face de moi. Sur ma droite Tania en train de nettoyer son Avenge, avec une armure lourder. En face d’elle se trouve Julien en armure légère qui prépare son Carnifex et une tourelle portative qu’il a récupérée sur un ingénieur de cerberus. Enfin, Brad se tient debout entre nous, deux pistolets de poing sur chaque cuisse et en armure légère. La particularité de son équipement est qu’il a plein de munitions sur lui : sur son torse, ses brassards, il a même un sac à dos avec des réserves.

« - J’assure le soutient, m’a-t-il dit un jour. Alors je vais jusqu’au bout en assurant des tirs de mortiers et une réserve de munitions. »

  Après quelques instants, les secousses s’arrêtent et la navette se stabilise. Puis, elle se pose enfin et les portes s’ouvrent.

  La vision est magnifique. Nous sommes sur une plaine en hauteur. Il y a de la végétation en abondance, de hauts et massifs arbres créant une marée verte. Des montagnes se trouvent à l’horizon et la lumière des deux soleils éclairent avec beauté ce paysage idyllique.

« - La zone semble propice au débarquement, dit le capitaine après un temps d’observation. Bon, allons voir les alentours. »

  Le capitaine et Tania passent devant, suivis par Julien et moi, puis Brad. Nous descendons de la plaine vers la forêt par un chemin naturel dans la roche. Une fois en bas, nous nous retrouvons assaillit par la flore. Diverses plantes et fleurs originales nous entourent. La faune aussi est de la partie. Il est incroyable de constater qu’ici aussi, les moustiques existent et vouent leur vie à nous ennuyer. Heureusement que les armures et les casques nous protègent.

  Tout à coup, le capitaine fait signe de s’arrêter. Nous nous stoppons net, l’arme au clair. Sous son signal, Julien active son omnitech pour lancer un scan. Après quelques secondes, il nous transmet les résultats : il y a des sources de chaleur à une vingtaine de mètres devant nous.

« - Que faisons-nous cap’ ? demande Tania.

-On ne sait pas s’ils sont hostiles ou non. Compliquée comme question. Khal, tu vas y aller. Si ça tourne mal tu pourrais toujours t’échapper par une charge biotique. Quant aux autres, on va se déployer en arc de cercle. »

  Je me dirige donc vers la source de chaleur. A chaque pas, mon cœur s’accélère et l’excitation m’envahit. Plus que quelques mètres et je les verrai. Des buissons me cachent la vue, je les écarte et les voit.

  Ils sont cinq, grands, environs deux mètres, avec une forte musculature. Leur tête est allongée avec quatre mandibules en guise de bouche. Mais le fait marquant est qu’ils ont des armures bleues de combats, technologiquement avancées. Je constate aussi que l’un d’eux, en armure rouge, hurle sur une sixième personne que je n’ai pas vu au premier coup d’œil. Elle est humanoïde, possède même des cheveux comme nous. Mais sa peau est blanche, couverte de tatouages noirs et ses yeux sont d’un bleu éclatant. Elle possède aussi une queue se terminant en une pointe. Enfin, cette personne est habillée de cuir.

Je m'approche doucement en levant les mains en l'air.

« - Heu.. bonjour ? »

  En un instant, toutes les personnes se tournent vers moi. Une série d’action de déroule alors en quelques instant. D’abord la stupeur des cinq guerriers, puis je pense des supplications de la sixième à mon intension et enfin un hurlement guttural du soldat en rouge. Ce n’est que lorsqu’un projectile vert issu d’un canon alien rencontre mon bouclier que je comprends la situation : ce sont des ennemis.

  Sans attendre, je concentre mon énergie, et fait léviter l’ennemi le plus proche. L’instant d’après, ce dernier est propulsé sur les autres et explose. C’est sans doute Brad qui a lui aussi usé de ses pouvoirs pour provoquer une explosion biotique. Puis, je me mets à couvert derrière un arbre. J’entends les aliens hurler et parler, ils s’organisent surement. Hélas pour eux, Tania et le capitaine font feu sur eux. Une pluie de laser s’abat sur leur corps …. Non, sur leur bouclier ! Eux aussi ont cette technologie !

« - Khal, lance une onde de choc, me hurle Julien. »

  Sans me faire prier, je sors de mon couvert et balance mon bras droit en avant. Aussitôt, de multiple explosions craquellent le sol et atteignent les adversaires. Leurs boucliers vacillent et deux d’entre eux volent dans les airs. C’est alors qu’une autre rafale de tirs les mitraille et transpercent leur corps. Julien avait posé sa tourelle, et l’onde de choc a permis de découvrir l’ennemi.

  Il n’en reste plus que trois, dont celui en rouge.

  Je sors mon pistolet, et tire sur un alien accroupi derrière un rocher pour ne pas se faire aligner par la tourelle. Je vois alors un deuxième me prend de flanc. Je profite donc de cette occasion d’être encadré par deux ennemis pour charger toute ma biotique et envoie un fulgurante nova. L’explosion détruit une partie de leur armure et les envoie à la mort. Il ne reste plus que leur chef.

  Alors que mes camarades me rejoignent en braquant leurs armes sur celui-ci, il active un dispositif sur son armure. Un bip est émis depuis son équipement ainsi que de l’équipement de ses camarades. Il émet un son qui semble être un rire et court vers nous.

« - Bordel ! s’étouffe Brad. »

  En un instant, il envoie une puissant rafale biotique sur le chef pour l’envoie au loin. Puis, lui et moi faisons de même avec les cadavres juste à temps pour éviter une grande explosion. Le souffle nous fait tituber et des débris de bois calciné tombent un peu partout.

  Pendant que le calme revient, Julien se dirige vers la sixième personne.

« - Je vais enclencher le traducteur, dit-il. On va enfin voir si ce truc fonctionne. »

  Pendant quelques instants, il tente de faire parler l’alien pour que le traducteur analyse la langue. Il faudra au moins cinq minutes pour y arriver

« - Okay, on devrait arriver à se comprendre. Toutefois, le traducteur pourrait faire des ratés, il s’améliorera avec une analyse plus profonde de sa langue.

-Bonjour, dit le capitaine en s’approchant doucement. Nous sommes des amis, nous ne te voulons pas de mal.

-Créatures du ciel être mortes, dit la personne dans un souffle. Mais ils avoir un repère, au nord !

- Du calme, du calme. Qui êtes-vous et que sont ces êtres ?

- Je appeler Inata, mon peuple être les Jirania. Nous être sur cette planète, mais les créatures du ciel nous avoir envahir. Leur repère être au nord.

- Que faisons-nous chef ? demandé-je au capitaine. Ils ont l’air d’être des esclavagistes ou quelque chose du genre. Il faut les arrêter.

- Pas d’empressement lieutenant. Nous venons à peine d’arriver dans la galaxie que déjà nous sommes au bord d’une guerre galactique. Il faut faire attention, nous ne savons rien de cette espèce et de leur force de frappe.

- Chef, nous sommes déjà en guerre ! Ils ont attaqué sans sommation. Il nous faut organiser une attaque et la défense du système solaire.

- Non. Nous allons d’abord faire un rapport au commandement. Ensuite, nous aviserons. »

  Et sans plus de paroles, nous retournons à la navette en compagnie de notre nouvelle amie.

  Une fois arrivée, la Jirania exprime divers sons de stupeur et d’excitation. Je suppose que son peuple ne connait pas encore l’ère spatiale.

« - Négatif capitaine, dit Salia en réponse au rapport du turien. La situation devient critique sur l’Arche, il nous faut une terre d’accueil ou beaucoup de personne vont mourir. Demandez à l’autochtone de vous mener à son peuple et tachez d’établir un traité pour qu’on se pose. Et mettez un terme à la menace de ces aliens. J’envoie deux autres escouades en renfort. Terminé. 

-Bien, tu vas l’avoir ta guerre Khal. Escouade, en formation. »

  Alors que nous nous envolons pour rejoindre le peuple d’Inata, une vive excitation m’envahit. Andromède nous réserve bien des péripéties.

 

 

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