Mass effect : un nouveau foyer

Chapitre 3 : L'Arche en péril

1255 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 07:21

 

20 Février 2186,19H25. Voie lactée, Hadès Gamma, l’Arche.

  La navette se pose sur une immense plateforme, protégée de l’espace par un bouclier. Il y a des caisses de partout, des personnes qui s’affairent et des mécas de sécurité. L’excitation est palpable, tout le monde ici est sur le qui-vive et est prêt au départ.

« - Ah, vous voilà, dit une asari en venant vers nous.

-Ravi de vous voir Salia, répondis-je. Quant partons-nous pour Andromède ?

- Bientôt, bientôt. Vous devriez allés dans vos quartiers. On vous dira lorsqu’il faudra utiliser la cryogénisation. »

  Après avoir déambulé dans une succession de grands couloirs blancs, je me trouve dans une pièce moyenne avec deux lits superposés et deux bureaux. Brad m’accompagne et se place sur le lit du dessus, puis nous déchargeons nos affaires.

  Après avoir pris connaissance de l’emplacement des autres, je me décide à partir en expédition et rejoins un réfectoire.

  La salle est spacieuse et comporte de longue rangée de table pour au moins des centaines de gens. Il y a des distributeurs sur les murs et des mécas passent dans les rangées pour subvenir aux besoins.

  Je me dirige vers un groupe de personne que je reconnais.

« - Ben voyons, dit un humain barbu à la carrure solide, le petit Khal. Comment vas-tu ? Impressionnant l’Arche n’est-ce pas ?

-Salut Max. Oui, très ! La construction a dû prendre un temps monstre ! Comment est-ce possible ?

- Hum, demande aux asaris, crache un quarien en posant son plateau près de Max. Elles sont arrivées un beau jour il y a des siècles, toutes guillerettes, et ont présentées ce projet.

- Val’Her, calme toi un peu, le réprimande amicalement l’humain. Il ne supporte pas que ces poulpes lui disent quoi faire. Quand on s’y est mis Val et moi le projet était presque à sa fin, mais même là elles étaient hargneuses !

- Le pire c’est pour les moteurs ! Enchaine le quarien. Sérieusement ? Qui peut croire être supérieur à un quarien en machinerie ?

- Comment fonctionne les moteurs ? demandé-je. Il n’y a pas de relai dans le vide intersidéral, à moins que je ne me trompe. On ne va y aller en se laissant porter ?

- Ne le dis pas en rigolant, ricane Val. Un temps ils ont pensé à des voiles solaires. Puis au fait de récupérer la matière noire présente tout autour des galaxies. On aurait alors utilisé toute cette énergie en puisant directement dans le vide, mais la durée du trajet aurait été abominable, trop long même pour la cryogénisation.

- C’est alors que l’étude des relais cosmodésiques nous a aidés, continue Max. Effectivement, il n’y en pas dans le vide, mais on peut en emmener ! Du moins dans la théorie.

- Attend, dis-je en levant la main et en fronçant les sourcils. Tu veux dire, faire une sorte de pont et empilant plusieurs relai ?

- Ah, ça aurait été marrant, rigole Max tandis que Val se tient les côtés. Le hic, c’est qu’il faudrait du temps pour positionner les relais, on en revient encore au problème du temps. Non, on EMBARQUE un relai ! La salle des machines A un relai dedans ! Directement connecté au moteur et à la navigation.

- Voilà le plan, poursuit Val’Her devant mon air incrédule. On utilise le relai A. Il nous propulse vers son homologue le relai B. Or, nous l’avons à bord -le relai B-. Nous faisons alors chauffer le système pour que le tube spatiale créé par le relai A continue infiniment jusqu’à Andromède. Une fois arrivé, on active notre relai B que nous avonset hop, sortis du tube. C’est assez fou mais ….

- ALERTE ROUGE, hurle une voix syntéthique sur des panneaux holographiques, ENNEMI EN PROCHE. CECI N’EST PAS UN EXERCICE. »

  En un instant, c’est le branlebas de combat. Tout le monde s’agite et des soldats courent vers les armureries.

  Je me lève rapidement et cours vers ma cabine, non loin, où se trouve mon équipement. En chemin je croise Tania, le sang lui est monté à la tête.

« - Ce sont eux, les soldats de cerberus. J’ai vu leur couleur sur un de leurs vaisseaux par le hublot. On a pas le temps de s’équiper en entier, dit-elle en me voyant sortir mon armure. »

-C’est vrai, mettons que le plastron et le casque. »

  On ne peut pas mettre une armure seule, on alors il faudrait un temps considérable. Heureusement, les pièces peuvent tenir seules.

  Une fois habillé, je me saisis d’un fusil d’assaut Avenger et d’un pistolet Carnifex à ma cuisse droite. Puis, nous nous élançons dans les couloirs.

« - Khal ? Khal répond ! hurle une voix dans mon omnitech.

-Ici khal, je vais bien Salia. Je suis avec Tania, où se situent les combats ?

- Non, ne va pas au …. Attend, s’interrompt elle au son d’autres voix de son côté. Bon d’accord. Khal, va au niveau résidentiel inferieur, je t’envoie un itinéraire. Brad et Julien vous rejoindront là-bas. Terminé. »

  Une fois l’itinéraire téléchargé, je prends la tête et suis les instructions.

  Au bout de quelques minutes, nous arrivons dans une immense zone rectangulaire et ouverte. A par le sol et les murs des habitations, tout est ouvert sur l’espace avec des boucliers retenant l’oxygène. Les résidences se situent sur deux niveaux, avec un niveau en dessous de nous recouvrant toute la surface rectangulaire, étant à même de la coque de l’Arche.

  Nous avançons en longeant les lotissements sur notre droite. A un moment, une explosion et des bruits résonnent au détour d’un virage. Des soldats combattent.

« - A l’attaque ! hurle Tania en chargeant un ennemi de flanc. »

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