Les Danseurs de la Galaxie

Chapitre 3 : Piste 03: L'aventurier

8095 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 03/05/2020 22:17

Chapitre III : Piste.03 : L’aventurier


           Les gardiens de la galaxie ont désormais un objectif bien définit : Obtenir la forge de l’infinité avant cet Hala. Peu importe ce dont est capable cet objet, et si les légendes à son propos sont vraies, mais dans tous les cas, on ne peut pas laisser une femme aussi dangereuse mettre la main sur un tel artefact. Aussi, c’est déterminé et entouré de mon équipe que nous fouillions se temple avec minutie. Et c’est dans le but de reconstituer les événements du passé que je sortis mon hologramme qui me permet de retracer des éléments du passé.

-      Préparez-vous… Ce que nous…risquons de voir…

-      Je sais, s’exclama avec douceur Gamora tout en mettant sa main avec sollicitude sur mon épaule.

Nous savions que notre ami avait trouvé la mort de la main de Hala et de ses guerriers ici même. Et que nous prenions le risque de revivre ses derniers instants. Et j’avoue… ne pas être prêt à voir ça… Je… ne peux pas… Et c’est donc avec une énorme appréhension que j’appuyais sur l’interface. Et en quelques secondes la salle se remplie d’une vie holographique retraçant les derniers instants de la vie de ces braves soldats. Visiblement, ils étaient arrivés les premiers sur les lieux, car ils furent surpris dans leurs fouilles par Hala. Elle s’avança discrètement dans leur dos en se faufilant entre les rochers. Aussi discrète qu’une ombre, et aussi mortelle qu’une vipère, le combat ne dura qu’un instant et les pauvres soldats furent abattu sans avoir eu le temps de se débattre.

-      C’est un carnage… Commenta Mantis avec la voix serrée et les larmes aux yeux.

Personne ne trouva le courage d’y répondre quoique ce soit. La seule pensée qui me vient c’est : Nous aurions dû être là… Et ce que je redoutais le plus arriva. Mon hologramme projeta, devant nos yeux horrifiés, les derniers instants de notre ami. C’est en colère et mortifié que je murmurais entre mes dents :

-      Rohman… Je n’ai pas pu te sauver, mais je te jure que je te vengerais…

Et c’est avec une détermination nouvelle que nous entreprenions la traque de notre ennemie. Celle-ci, agile et furtive, s’avançait dans les tréfonds d’un temple abandonné depuis des siècles. Totalement délabré, la majorité des inscriptions sur les murs en pierre sombre avaient été effacée par les affres du temps. La cheffe d’armée progressait sans peine dans ce labyrinthe obscure en déjouant les unes après les autres les pièges qui se dressaient entre elle et son objectif. Et, au bout d’un moment, nous trouvions ce que nous souhaitions. On vit la Kree se stopper devant une grande porte qui étaient fermée par un mécanisme bien particulier. Tel une énigme, celui-ci ne pouvait s’enclencher que si elle actionnait les leviers dans un ordre précis. Et si la porte s’était refermée, cela ne nous posa aucune difficulté car nous avions juste à reproduire ce qu’avait fait Hala avant nous.

-      On va enfin savoir si elle a obtenu ce qu’elle cherchait, s’exclama Gamora.

C’est dans un fracas assourdissant que la porte s’ouvrit et laissa entrevoir une pièce circulaire. Au centre de la pièce se trouvait un piédestal vers lequel l’image d’Hala se dirigea. Elle sembla attraper un objet qu’elle examina quelques instants avant de le jeter de rage dans un coin de la pièce. Visiblement très en colère, sans doute parce qu’elle n’avait pas trouvé le trésor escompté, elle repartie de là où elle était venue.

-      Elle n’a rien trouvé ! M’exclamais-je.

-      Donc rien n’est encore perdu ! Approuva Rocket. On va retrouver ce bidule avant elle et on va lui faire regretter ce qu’elle a fait à nos amis !!

-      Bien dit ! Approuvais-je. Elle va découvrir ce que ça fait de s’en prendre aux Gardiens de la Galaxie ! Maintenant, on doit réussir à mettre la main sur cet artefact avant elle !

Déterminé à la prendre de vitesse, nous étions tous en train de repartir vers le vaisseau. Tous ? Sauf Mantis qui restait à la traîne. Accroupie dans un coin de la pièce, je m’approchais d’elle avant de lui sommer de se dépêcher.

-      Peter… Cet… objet… Il m’appelle… Dit-elle d’une voix presque hypnotisée.

-      Un objet, ça parle pas. Répondu spontanément Drax.

-      Mais celui-là… Il dit mon nom... Le corrigea-t-elle avec insistance.

Je m’accroupis à ses côtés et je posais ma main sur la sienne :

-      Mantis, pour une fois Drax a raison. Un objet, ça ne parle pas.

La jeune femme attrapa ma main avec force avant de me dire :

-      Écoute, Peter. Écoute-le.

Un halo vert nous enveloppa de sa douce lueur quand soudainement une voix résonnait dans ma tête :

-      Star…Lord… Star Lord…

-      Je l’entends ! M’exclamais-je.

-      Qu’est-ce que ça dit ?! Me questionna Gamora.

-      Chut ! Taisez-vous je ne l’entend plus…

-      « Dissimulé dans l’ombre et dans les entrailles d’un astre, la forge de l’éternité, a la pouvoir de contrer la mort. »

-      Ça dit… répétais-je, que la forge de l’éternité se trouve sur un astre.

-      Ça nous avance pas beaucoup, rouspétais le raton laveur. On a encore perdu du temps pour rien.

-      « Loin des convoitises, reprit la voix venue d’outre-tombe, cette forge dérive dans toute la galaxie. Seuls les cœurs les plus valeureux peuvent trouver son emplacement en examinant les étoiles depuis la planète Alaka’i[1] »

-      On doit se rendre sur Alaka’i ! Répétais-je avec entrain.

-      Où ça ? Demanda Drax perdu.

-      Retournons au vaisseau pour trouver cette planète. J’en ai jamais entendu parler non plus, mais visiblement, nous pourrons obtenir les coordonnées de la forge de l’éternité là-bas !

-      Tu penses que Hala a réussi à trouver cet endroit ?

-      Je ne pense pas, interviens tout de suite Mantis. Elle n’a pas écouté les voix.

Notre chère amie télépathe avait raison. Aux vues de ses réactions sur l’hologramme elle n’avait pas trouvé ce qu’elle cherchait. Ce qui nous donnait une longueur d’avance sur la Kree.

Une fois dans le vaisseau, il ne nous fallut que quelques minutes pour trouver l’emplacement de la planète. Et, nous nous mirent en route instantanément vers cette mystérieuse planète, car si j’avais son emplacement, je n’avais pas grand-chose d’autre comme information. Aussi, nous partirons à l’aventure et nous ne savions pas ce qui nous attendait. Aussi cela m’inspirait un petit laïus d’encouragement :

-      Je me sens comme Bob Morane qui part à l’aventure !

-      Bob qui ? Qu’est-ce qu’y bave encore ?! S’énerva Rocket.

-      Bob Ronan, reprit Drax comme s’il savait de quoi il parlait.

-      Bob Morane de la chanson ! Repris-je avec agacement. Vous ne connaissez pas ? Je la mets tout le temps !

-      A vrai dire, tu mets tellement de musique qu’on ne fait plus forcément attention, me précisa Gamora.

-      Mon Dieu, faut tout refaire avec vous !

Je me penchais et j’attrapais ma cassette avant de l’insérer dans le lecteur sous les soupirs de mes camarades. Mais qu’importe, je referais leur culture générale même si je dois le faire contre leur gré ! Et du bon vieux synthé sortit des enceintes avant que les paroles fassent leur entrée à leurs tours[2] :

« Égaré dans la vallée infernale,

Le héros s’appelle Bob Morane,

A la recherche de l’Ombre Jaune,

Le bandit s’appelle Mister Kali Jones,

Avec l’ami Bill Ballantine,

Sauvé de justesse des crocodiles,

Stop au trafic des Caraïbes,

Escale dans l’opération Nadawieb »

-      Super maintenant on a des chansons qui racontent des histoires, soupira Rocket.

-      Je s’appelle Groot, commenta le jeune abruste.

-      Groot a raison ! Toutes les chansons racontent des histoires ! Celle-ci reprend, en musique, les romans de l’aventurier Bob Morane créé par… Henri Vernes de mémoire.

-      Et alors ? On est obligé de saigner des oreilles pour ça ?

-      Saigner ? Tu n’as aucun goût mon pauvre rongeur ! Non ! Nous sommes des Bob Morane ! On part à l’aventure les enfants ! Allez tous avec moi :

-       « Le cœur tendre dans le lit de Miss Clark, prisonnière du sultan de Jarawak, en pleine terreur à Manicouagan, isolé dans la jungle birmane ! Emprisonnant les flibustiers, l’ennemi est démasqué ! On a volé le collier de Shiva, le Maraja en répondra ! » Chantais-je avec le concours appréciable de Mantis.

-      Je ne comprends pas les mots de la chanson, reprit Drax.

-      Ça m’étonne pas, tu es bête comme une buse !

-      Ce n’est pas pour défendre Drax, mais je ne comprends pas tout non plus. Le défendit Gamora.

-      Vous êtes tous en train de vous liguer contre moi c’est ça ? Demandais-je avec agacement. Bien puisque c’est ainsi…

J’haussais le son de façon considérable afin de ne plus entendre leurs reproches ou leurs remarques. En les voyant s’énerver et gigoter, mais sans entendre un traitre mot de leur protestation, je finis par éclater de rire devant ce spectacle. Et je dois dire que c’était une vraie bouffée d’air frais de pouvoir se détendre et chanter à tue-tête après tout ce que nous venions de traverser. Mais ce repos fut de courte durée car nous approchions à vitesse grand V de notre destination, c’est pourquoi je coupais la musique afin de demander aux autres de se préparer pendant que Rocket et moi on s’occupait de faire atterrir le vaisseau.


A première vue, cette planète n’abritait pas de forme de vie intelligente et avait une faune et une flore assez dense. Au point que nous avions galéré à trouver un endroit pour se poser sans endommager le vaisseau à proximité de l’endroit où se situait ce qui ressemblait à un temple. Sans trop savoir si nous étions au bon endroit, nous sortions avec des équipements adéquates pour parer à toutes sortes de pièges, et créatures, que nous pourrions rencontrer sur notre chemin. Une fois que tout le monde fut prêt, nous sortions dans les bois où régnait un silence de mort.

-      Étrange, pas un seul bruit. Souleva Rocket.

-      Je s’appelle Groot.

-      Quoi ?! Hurlaient tous en cœur.

Ce que Groot venait ni plus ni moins de nous dire c’était que les arbres lui ont expliqués que les seuls animaux ici étaient des insectes géants. Super. Il ne manquait plus que ça. Mais bon, les insectes géants ça ne nous faisait pas peur ! Après tout, nous venions d’affronter des vers géants sans le moindre souci ! Et c’est donc d’un pas assuré et décidé que nous prenions le chemin du temple.

-      Je l’entends ! S’exclama soudainement Mantis.

-      Tu entends quoi ? Dis-je surpris.

-      Tu entends encore un objet ? Lui demanda Gamora.

Encore une fois, la jeune alienne s’approcha de moi et saisie ma main. A nouveau, une espèce d’aura verte nous enveloppa tel un drap de soie. Cette lueur verdâtre qui émanait de Mantis était douce et rassurante. Une sensation comparable à celle de la présence d’une mère. Et au bout de quelques secondes, j’entendis un murmure :

« La forge… de l’éternité… ne saura être trouvée… par ceux dont la couardise a envahi le cœur… »

Je relâchais les mains de Mantis avant de déclarer aux autres :

-      On va trouver cette putain de forge ! Cette voix dit que les trouillards n’y arriveront pas, mais nous, on est les Gardiens !

-      Drax t’as aucune chance de l’trouver, le provoqua Rocket.

-      Je n’ai peur de rien ! Réagit instantanément le colosse avant de sortir un couteau et menacer son ami : Ose le répéter !

-      Mauviette !

La réaction de Drax ne se fit pas attendre, et ils ont commencé à se chamailler. Comme toujours, je dû intervenir pour arrêter leurs disputes stupides et sans fondement. Sincèrement, je ne comprends pas leur besoin de se prendre la tête dans de telles situations. Bien entendu, cela énervait Gamora qui poussait des soupirs qui ne laissait aucunement place au doute quant à ce qu’elle pensait de cette situation. Mantis et Groot étant les seuls à regarder ça comme un spectacle amusant.

-      Bon les gars ! On n’a pas le temps de niaiser ! Allons-y.

-      Qu’est-ce qu’y bave encore avec ses expressions humaines lui ! Se moqua Rocket.

Je ne pris même pas la peine de répondre à ses provocations et je repris ma route à travers la jungle. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le temps, ici, est étouffant. Il faisait si humide que le moins pas nous demandait un effort intense. Et alors que nous étions garés à moins d’un kilomètre de l’entrée du temple, nous arrivions devant la porte recouverte de sueur. Sincèrement, heureusement que je porte une veste en cuir pour qu’on ne puisse pas voir les auréoles que j’ai sous les bras.

Devant nous s’étendait un immense temple à moitié enseveli sous la végétation. Et si nous avions trouvés la porte d’entrée, celle-ci était verrouillée. Nous laissions donc Rocket tenter de trouver le moyen de nous faire pénétrer dans ce bâtiment. Plusieurs minutes s’écoulaient sans qu’aucun progrès ne soit visible et à en juger par les jurons que poussait l’ingénieur de temps à autres, nous n’étions pas prêt de pouvoir pénétrer à l’intérieur. Aussi, pour gagner du temps, je proposais à l’équipe de faire le tour du temps avec mes Jets Boots. Histoire de voir s’il n’y avait pas une autre entrée, ou à défaut, une brèche par laquelle nous pourrions nous faufiler. Et tandis que je faisais le tour du bâtiment, j’aperçu soudain une immense ouverture dans la roche à moitié effondrée. Content que mon initiative ait porté ses fruits, je préviens les autres de ma trouvaille.

Mais, consciencieux, et avant de faire venir les autres, je décidais de vérifier qu’une fois à l’intérieur, on puisse avancer et que nous ne soyons pas bloqués par des éboulements. Plongé dans la pénombre la plus totale, j’activais mon casque afin d’apercevoir quelque chose. Et en effet, l’intérieur était en très mauvais état et d’immenses rochers étaient échoués un peu partout. Cependant, j’aperçu un petit couloir qui semblait continuer jusqu’au cœur de ce temple. Afin d’être certain qu’il menait bien dans l’enceinte du bâtiment, je m’approchais. Mais, un bruit dans mon dos attira mon attention. D’un geste, je me retournais en ayant dégainé mes armes, prêt à affronter mon ennemi ! Devant moi, se dressait une ignoble créatures dont je ne pouvais apercevoir qu’une paire de huit yeux jaunes luisant. Choqué, je ne pus retenir une expression de dégoût devant cette immense et abjecte créature. L’araignée géante passa à l’attaque avec l’une de ses grandes pattes dans le but de m’attraper et de me dévorer, sans doute. Et c’est sans la moindre peine que j’esquivais cette attaque avant de passer à l’offensive. Je tirais à plusieurs reprises sur son buste velux mais cela semblait totalement inefficace. Aussi, rapidement, l’espèce de mygale, dont la taille se rapprochait plus d’un éléphant, renouvela son attaque et me força à reculer. Seulement, ce que je n’avais pas vue c’est que mes pieds se sont embourbés dans les toiles d’araignée qui recouvrait les murs et le sol. Ce qui ne manquait pas d’attirer l’attention de cette horripilante créature qui tenta de me planter avec l’une de ses trop nombreuses pattes. Pour éviter de finir embrocher comme un poulet, je me penchais, mais je perdis l’équilibre avant de tomber dans la toile qui recouvrait le sol. Je tentais, en vain, de me redresser mais plus je me débattais, et plus la toile me semblait gluante. Mes mouvements étaient de plus en plus restreints et j’étais quasiment immobilisé. Paniqué, je décidais de demander de l’aide aux autres, mais je ne parvenais pas à dégager ma main pour appuyer sur le micro. Aussi, j’étais seul dans cette histoire, et je crois que je vais finir dévoré par une araignée ! Mon Dieu ! Si quelqu’un m’avait dit ça un jour… bah je l’aurais probablement cru… Mais ce n’est pas le moment de se laisser abattre ! Je suis un être humain intelligent et plein de ressource. Je vais…

-      Oh merde… Hurlais-je de terreur.

L’araignée s’approchait de moi et préparait son dard pour me paralyser avant de me croquer une bonne fois pour toute. J’étais totalement bloqué et je savais que si je ne réagissais pas maintenant, si je ne trouvais pas une parade maintenant, j’étais mort. Mon cerveau se mit à envisager des milliers de possibilités pour me sortir de là, mais une seule, me semblait…faisable. Car j’avais encore la possibilité de mouvoir un minimum mes pieds, et cela me permit d’actionner mes jets boots afin de me propulser et m’extirper de là ! Seulement, rien ne se passa comme prévu et au lieu de me projeter, je restais emprisonné dans la toile. Et alors que l’araignée voulu me frapper de son dard, je parviens à défaire suffisamment mon bras pour parer l’attaque de justesse avec mon arme. Toutefois, le dard était tellement puissant qu’il brisa mon arme en deux me laissant totalement sans défense au prochain assaut. Seulement, ce que je ne savais pas encore, c’est qu’il n’y aurait pas de prochain assaut. Mes bottes, qui continuaient de forcer pour me propulsée, ont fini par prendre feu. Cela dégageait une fumée noire et nauséabondes, et finalement le feu se prit dans la toile. Effrayé à l’idée de finir carboniser, je me débattis, et je profitais du fait que les toiles, affaiblies par le feu relâchait petit à petit leur emprise sur moi.

-      Peter, tout va bien ? Fini par me demander Gamora inquiète de tout ce temps sans réponse.

Mais je dois dire qu’à l’instant présent, j’ai d’autres préoccupations que de lui répondre. En effet, le feu est en train de se repandre dans la grotte et l’horrible créature se mit à pousser des crissements de peur, et à juger par l’odeur de chaire brulée, de douleur aussi. Étant bien décidé à prendre ma revanche sur elle, j’attrapais le couteau planqué dans ma botte et je fondis sur l’immense bestiole qui continuait de se débattre avec le feu. J’utilisais mes propulseurs, une dernière fois, pour me projeter au-dessus de sa tête. Enfin ça, c’était mon plan. Et je priais de toutes mes forces pour que mes bottes aient suffisamment d’énergie pour me permettre de m’envoler suffisamment haut pour attaquer son crâne et ses yeux.

-      Peter ! Tu as un problème ? Répéta la belle alienne à la peau émeraude. Réponds, bon sang !

-      Il doit être en train de couler un bronze quelque part ! Se moquait Rocket.

En train de bondir sur ce monstre, je n’avais pas le temps de répondre au raton laveur provocateur. Une fois au sommet du crâne de l’araignée, je plantais mon canif dans ses yeux ce qui la poussa à hurler et à se débattre. Tandis que j’étais en plein rodéo l’envie me pris soudain d’activer mon casque pour chanter :

« Et soudain surgit face au vent, le vrai héros de tous les temps ! »

           Mais à peine avais-je finis ma phrase que la créature manqua de me faire tomber au sol. Ce qui soyons honnête m’aurait probablement condamné à la mort. Une fois un peu stabilisé, je repris à la fois la chansonnette et les coups de poignards à la créature pour l’aveugler et l’affaiblir.

« Bob Morane contre tout chacal, l’aventurier contre tout guerrier ! »

-      Mais qu’est-ce qu’il fait ce demeuré ? S’énerva Rocket.

-      Il chante, constata simplement Drax.

-      Peter, tu vas bien ? Il se passe quoi ?

Mais je continuais de chantonner tandis que j’avais réussi à rendre l’araignée totalement aveugle. Une fois cela fait, je plantais profondément mon couteau dans l’une de ses plaies sanguinolentes afin de l’enfoncer aussi profondément que possible pour la tuer. Je pouvais sentir mon bras s’enfoncer dans la chaire meurtrie de l’insecte qui poussait des gémissements qui m’indiquait que je m’approchais de me but. Bientôt les supplications laissèrent place au silence et je pouvais sentir les pattes de l’araignée s’affaiblir avant de céder sous son poids. La créature poussa un dernier soupir tandis que je finis ma chanson avec une très légère amélioration :

« Star Lord contre toute araignée, l’aventurier contre tout guerrier »

-      Peter ! Me gronda une bonne fois pour toute Gamora. Que se passe-t-il ? Pourquoi tu chantes ?

-      Parce que je viens de me farcir une araignée de la taille d’une montagne tout seul, ma poule !

-      Je ne suis pas ta poule, me corrigea-t-elle instantanément.

-      Pardon ! Me repris-je instantanément. Et donc, je disais, pendant que Rocket était en train de faire son incapable, j’ai trouvé un chemin !

-      Bien, donne-nous tes coordonnées et nous arrivons. Me dit-elle sans plus de félicitations.

Nom de Dieu, mais, un merci lui écorcherait-elle la bouche ? Je venais littéralement de manquer de mourir dévoré par une araignée géante, mais ça ne doit pas être un exploit aussi important que ça finalement. Aussi, en patientant jusqu’à leur arrivée, je tentais de réparer mes bottes, en vain. Et c’est quelques minutes après leur avoir indiqué mon emplacement, ils arrivèrent tous ensemble et admirait le carnage.

-      Tu as combattu une créature impressionnante seule, me félicitait Drax. Tu es digne d’être notre chef.

-      Merci Drax, au moins, quelqu’un ici qui reconnait ma puissance ! Soulignais-je.

-      Ta puissance ? La bonne blague ! Se moquait Rocket. T’as vue ta tête ? On dirait que tu reviens droit de l’enfer !

-      Je s’appelle Groot, s’exclama l’arbuste.

-      Groot a raison, cette araignée à une taille anormalement importante. Le soutien Mantis.

-      Elle fait au moins la taille d’un éléphant ! Approuvais-je.

-      Ça change quoi ? On a affronté bien pire que ça !

-      Vous avez fini vos enfantillages ? Nous recadrait Gamora. Je vous rappelle que nous sommes ici pour une mission.

-      Gamora a raison, coupais-je court à notre débat stérile. Et nous devons nous dépêcher, car on ne sait pas si Hala connait déjà l’emplacement de la forge de l’éternité. On doit se dépêcher.

-      Bien dit, s’exclamait Gamora en posa sa main sur mon épaule avant de déclarer l’air surprise : C’est quoi cette odeur de brulée ?

-      Mes bottes ont pris feu dans les toiles d’araignée et j’ai foutu le feu partout, et un peu sur moi.

En entendant mon récit, Rocket éclata de rire au point de s’en rouler par terre. Il fut bientôt imité par Drax et Mantis qui riait à gorge déployée.

-      Dépêchons-nous ! Grognais-je en reprenant la route.

-      Bob Morane mon cul ! Me lança Rocket entre deux éclatements de rire.

Sans attendre qu’ils aient fini de se moquer de moi, je décidais de commencer l’exploration du temple. L’obscurité régnait en ces lieux, et pour y voir plus clair, je décidais d’activer mon casque qui a une vision nocturne. De plus, cela me protégeait les narines de cette odeur nauséabondes qui régnait ici. Ce qui était un bonus supplémentaire, il faut le dire. Je ne sais pas comment mes compagnons vont faire pour supporter ça, mais ma foi, c’est leur problème. D’autant plus que nous avions tournés pendant des heures dans cet immenses labyrinthe car tous les couloirs étaient plus semblables les uns que les autres. Des murs de pierre haut de plusieurs mètres tout en pierre taillée grossièrement, avec de temps à autres, quelques fresques abimées et indescriptibles. Et aux vues de notre sens de l’orientation, je ne suis pas sûr que nous soyons près de sortir. Et plus les heures défilaient, et plus notre impatience et notre mauvais caractère légendaire était en train de ressortir. Jusqu’au moment propice, où, enfin, nous empruntions un chemin différent des autres. Plus larges, on pouvait apercevoir une lumière au bout du tunnel. Si on ne savait pas si nous nous approchions du but, ou si nous avions tournés en rond inutilement et que nous étions sur le point de trouver une sortie. Dans tous les cas, nous progressions dans ce tunnel interminable.

-      Ce tunnel est oppressant je trouve, s’exclama Mantis en brisant le silence qui s’était installé.

La jeune femme n’avait pas tort. L’obscurité nous cernait, l’odeur était insoutenable et seuls nos bruits de pas retentissait avant de se perdre dans le lointain. Je me retournais pour observer du coin de l’œil mon équipe, et visiblement, il n’y avait pas que Mantis qui était tendue même si c’était celle qui le montrait le plus. En effet, Groot était installé sur Drax et ne cessait de scruter les environs. Drax, Gamora et Rocket quant à eux avançaient en fixant droit devant eux, l’arme à la main, et prêt à dégainer à tout instant. Si je savais que nous devions rester sur nos gardes, parce qu’on risquait à nouveau de tomber sur une horrible créature, je n’aimais pas non plus ce genre d’ambiance. Et en tant que capitaine de cette équipe, je me devais de faire quelque chose. J’attrapais mon walkman, et c’est avec la plus infinie des discrétions, que je débranchais mes écouteurs pour les mettre sur mon enceinte. Une fois cela fait, j’appuyais sur le lecteur ce qui déclenchait la musique qui envahi le souterrain :

« Dérivant à bord du Sampang,

L’aventure au parfum d’Ylalang,

Son surnom, Samouraï du Soleil,

En démantelant le gang de l’Archipel,

L’otage des guerriers du Doc Xhatan,

Il s’en sortira toujours à temps,

Tel l’aventurier solitaire,

Bob Morane est le roi de la terre »

           Surpris par la musique, du coin de l’œil, je vis Gamora et Rocket sursauté avant de me hurler dessus en me reprochant ma bêtise. Selon eux, je risquais d’ameuter tous les ennemis à la ronde et de leur donner notre position.

-      Peu importe ! M’exclamais-je avec entrain. Nous sommes les Danseurs de la Galaxie, bon sang ! Même en mission, nous chantons, nous dansons, c’est ce qui fait notre ADN !

-      Peter, je crois que tu te trompes. On est les Gardiens de la Galaxie, pas les Danseurs, me reprit Drax avec sérieux.

-      Oui, mais on est aussi des danseurs ! Rétorquais-je.

-      Je ne danse pas. Me répondit-il sans développer ses arguments.

-      On veut surtout rester en vie, s’énerva Rocket.

-      Coupe la musique Peter, intervient Gamora.

Je me contentais de lui répondre « non » avant d’attraper Groot sur l’épaule de Drax et de le transférer sur la mienne. Puis je saisie la main de Mantis avant de l’inviter à danser avec moi tout en avançant dans le temple. Et c’est en riant avec mes deux plus fidèle gardiens que je continuais de marcher et danser vers notre objectif sous les regards désabusés de nos collègues.

-      Il va nous faire tuer, soupira Rocket en mettant sa main sur son visage d’un air las.

Mais, finalement, sans rechigner plus, tout mon petit groupe nous suivait. Et après quelques pas endiablés, nous avons finalement atteint de bout de cet affreux tunnel. A l’issu de celui-ci se trouvait une porte solidement fermée. Et tout comme celle de l’entrée, elle résistait aux tentatives de notre ingénieur pour y pénétrer. Et tandis que nous étions en train d’envisager des possibilités un peu plus destructrices pour la faire céder, Mantis s’approcha et posa sa main en douceur sur la paroi rocheuse.

-      Elle m’appelle, dit-elle d’une voix envoutée.

-      Tu entends encore des voix ? Demanda la belle Alienne à la peau émeraude.

-      Elle m’appelle. Elle veut que nous la trouvions… Elle veut… que la porte s’ouvre…

A nouveau, l’aura verte entoura d’un voile la jeune femme. A ce moment-là, la porte se mit à trembler tandis que les antennes de mentis se mirent à briller. Et sous nos yeux ébahis, celle-ci s’ouvrit. Comment Mantis avait-elle réussi à ouvrir cette porte ? Depuis quand avait-elle ce pouvoir-là ?

Mais avant que nous ayons pu poser la moindre question, la porte découvrit un immense scorpion qui se tourna vers nous avec le dard prêt à le défendre. Et sans attendre une seconde, il passa à l’assaut. Si tout le monde se protégea, seule Mantis resta comme absorbée par les voix qu’elle entendait. Aussi, pour la protéger, je la tirais vers moi et je la plaquais contre un mur.

-      Mantis, bouge pas là, et garde bébé Groot avec toi ! Dis-je en lui mettant l’arbuste dans les mains.

Puis je saisie mes pistolets avant de coordonner mon attaque d’un regard avec mes alliés. Et ce fut à notre tout de riposter et nous sortions attaquer l’arthropodes. Cependant, la majorité de nos attaques se heurtait à sa cuirasse imparable. Et je dois dire qu’élaborer un plan sous la menace d’un dard n’était pas des plus efficaces. Tout simplement parce que mon esprit, habituellement si affuté, était concentré sur l’esquive de ces puissantes attaques. Et de ce que je pouvais voir, il en était de même pour mes camardes qui avaient pris instinctivement des positions plus défensives qu’offensives. Soudain, j’eus l’éclaire de génie qui allait tous nous sauver. En effet, suite au tir du fusil de Rocket, les murs s’étaient mis à trembler brusquement et j’eus une idée. Bon, elle pouvait s’avérer dangereuse mais face à cette horrible créature, nous n’avions finalement que peu de choix.

-      Rocket ! Tire dans le plafond au-dessus du scorpion !

-      T’es malade ! Tout va s’effondrer si je fais ça ! S’exclama-t-il avec un air désabusé sur le visage.

-      C’est notre seule chance d’en venir à bout !

-      Fait ce qu’il te dit ! M’appuya Gamora.

Tout en grognant, le raton laveur s’exécuta et tira une balle de son arme surpuissante fabriquée par ses soins. Et si le premier tir n’avait fait que fragiliser le plafond, le deuxième fut suffisant pour qu’il s’effondre. C’est avec un fracas assourdissant que celui-ci s'abattit sur le scorpion qui cessa de se débattre en l’espace d’un instant. Quant à nous, nous nous étions tous réfugiés le long des murs pour éviter d’être pris sous les immenses rochers.

-      Tout le monde va bien ? Demandais-je avec inquiétude.

C’est un peu tous en même temps qu’ils me répondirent que mon plan était stupide. Bon, au moins, je savais qu’ils étaient en vie et c’était déjà ça. C’est avec difficulté que nous faufilions entre les rochers et le corps de la créature jusqu’au centre de la pièce. Au tréfonds de la salle se trouvait un piédestal en pierre sur lequel était inscrit des gravures dans un langage ancien. Seulement, il n’y avait rien de poser sur le piédestal, ni aucune carte. Aussi je demandais à mes camarades :

-      L’un de vous sait lire ce qu’il y a là-dessus ?

Et pour une fois, ce fut le silence qui me répondit. Aussi, nous n’étions pas plus avancés et nous n’avions aucune idée de l’endroit où nous devions trouver la forge de l’éternité. Désespéré, je me tournais vers la jeune télépathe pour lui demander :

-      Tu n’entends plus aucune voix ?

-      Non… Avoua-t-elle d’une voix emplie de culpabilité.

-      On fait quoi maintenant ? Me demanda Gamora.

-      On n’a peut-être pas trouvé le bon endroit.

-      Ou pire, peut être que la réponse est sous notre nez et qu’on ne sait pas la lire ! Expliqua Rocket.

Dans le fond il n’avait pas tort. Si ça se trouve, la réponse est sous nos yeux et nous sommes incapable de la déchiffrer. Comme c’est frustrant d’être arrivé jusqu’ici après avoir affronté toutes ces créatures pour ne rien trouver. Agacé par cette situation, c’est par réflexe que je voulu taper dans un caillou pour exprimer physiquement les émotions qui étaient en train de bouillir en moi. Mais, il était bien plus lourd que ce je pensais, et à la place du soulagement escompté, ce fut une terrible douleur qui me parcouru de l’orteil jusqu’aux oreilles. Tout en attrapant mon pied, et en hurlant de douleur, je relevai les yeux vers le plafond. A moitié effondré, la lueur de la lune blanche inondait la pièce par l’immense brèche que nous avions provoqués. Mais, elle filtrait aussi à travers un petit puit sculpté à même la pierre dans le plafond. Et sur les contours de ce puit, on pouvait retrouver les mêmes inscriptions que sur le piédestal. C’est alors que je me remémorais les paroles de la voix qui guidait nos pas :

-      Loin des convoitises… Cette forge dérive dans toute la galaxie. Seuls les cœurs les plus valeureux peuvent trouver son emplacement en examinant les étoiles depuis la planète Alaka’i… Récitais-je perdu dans mes pensées en ayant oublié la douleur fulgurante qui parcourais mon corps quelques instants auparavant.

-      Quoi ? Répliqua Rocket l’air toujours aussi agacé

-      Ça va Peter ? Me demanda Gamora l’air inquiète

-      J’ai compris !

Sans attendre une seconde de plus, je couru jusqu’au piédestal avant de m’allonger dessus. Et comme je l’avais pressenti, si je m’installais bien droit la tête vers le nord, mon regard se dirigeait naturellement vers le puit de lumière.

-      Tu veux faire une sieste ? Me demanda Drax confus.

-      Je regarde les étoiles.

-      Oh ! Réalisait Mantis. C’est ce que disait la voix.

-      En examinant les étoiles, reprit Gamora autant pour les autres que pour elle-même.

Mais je ne voyais rien. Enfin, pour être plus précis, je ne savais pas ce que je devais chercher. Après de longues minutes à attendre sans rien voir, je laissais ma place à mes collègues qui regarderait vers le ciel sous un autre angle. En vain. Les heures s’écoulaient tandis que nous essayons plusieurs techniques différentes, autant d’observation, que de lecture des astres.

-      Peut-être que notre cœur n’est pas assez valeureux… S’exclama soudainement Mantis.

-      Notre cœur est valeureux ! M’écriais-je. Si nous ne sommes pas dignes, personne ne peut l’être !

-      Si nous n’étions pas dignes, la voix ne nous auraient pas conduit jusqu’ici, expliqua Gamora à la jeune alienne.

-      Gamora a raison, il y a juste quelque chose que nous devons mal faire, réalisais-je.

Aussi, encore une fois, nous tentions un tas de combines différentes mais rien ne semblait fonctionner. Et lorsque les premiers rayons du soleil commençait à poindre, c’est un puissant sentiment de découragement qui envahi notre équipe. Nous avions trouvé le lieu, et nous nous étions battus pour arriver jusqu’ici, mais nous ne parvenions pas à trouver ces fichues coordonnées. Comment allions nous mettre la main sur la forge de l’éternité et contrecarrer les plans de Hala si nous ne parvenions pas à la localiser ? La voix qui nous guidait jusqu’ici semblait désormais se taire et nous laissais en plein désarroi. Seuls face à notre échec. Abattu, je me laissais retomber sur le piédestal. Et si nous n’étions pas dignes ? Si nous n’étions pas assez valeureux ? Et si étions en train de payer pour nos erreurs du passé ? Notre cupidité qui a coûté la vie à tant d’individus peut-elle nous avoir entaché à ce point-là ? Nous avons toujours oscillé entre brigands, voleurs, héros et gardiens. Et si, aujourd’hui, nous n’étions plus que des mercenaires sans honneur ? Après tout, est-ce que nous vallons réellement plus que des ravageurs ? Je pensais que oui, que j’avais évolué depuis l’époque où je travaillais avec…Yondu… Mon père adoptif… Ou mon ravisseur c’est à voir… Lui qui a toujours agit pour l’argent et qui n’avait ni foi ni loi. Si j’avais été comme lui durant des décennies, je m’étais racheté une conduite depuis que j’ai rejoint les gardiens. Et même si, nous continuions à travailler pour de l’argent, nous étions toujours du bon côté ! Après tout, on avait besoin d’argent pour vivre, car jusqu’à preuve du contraire on ne vit pas d’amour et d’eau fraîche !

Perdu dans mes songes, le regard perdu vers le ciel qui s’illuminait grâce aux rayons de miel qui semblaient éteindre les étoiles les unes après les autres. Laissant place à une voûte bleuté sans limite.

-      On devrait partir et revenir demain soir. Proposait Gamora. Nous ne parviendrons pas à trouver la carte en plein jour.

-      Oui… Elle est gravée dans les étoiles… Confirmait Mantis.

-      On va rentrer, soupirais-je.

Les filles avaient raison. Et rester ici ne nous aiderait pas plus. Levant une dernière fois le regard vers les cieux, mon attention fut inexorablement attirée vers une comète qui obscurcit l’astre de lumière. Et c’est en me redressant pour suivre mes camardes que je réalisais :

-      Mon dieu !

Tout le monde se retournais vers moi intrigué par ma réaction.

-      C’est une comète ! La forge de l’éternité se trouve sur une comète ! Regardez ! Elle passe en ce moment même devant le soleil !

Chacun leurs tours, ils passaient la tête vers le trou dans le plafond le fameux astéroïde. Après tout, c’était astucieux comme technique pour dissimuler un objet relativement puissant ! Une comète se déplace selon un cycle précis et il aucune carte ne les répertorie, car en général, il n’y a rien d’intéressant dessus. Aussi, il est vrai que c’est la cachette idéale.

-      Tu as trouvé ! S’enthousiasmait Mantis.

-      Bien joué, me dit Gamora en passant sa main dans mon dos avec douceur.

-      Mon dieu pour une fois qu’il fait fonctionner son cerveau celui-là, se moqua Rocket.

-      Hey ! J’te signale que c’est moi qui ai trouvé pendant que Monsieur l’intello baillait aux corneilles !

Et alors que notre petit ingénieur s’apprêtait à me répondre avec virulence, je coupais court au départ en annonçant avec solennité :

-      On doit se dépêcher ! Il faut qu’on trouve la forge avant Hala ! En avant toutes !

Et c’est avec une énergie nouvelle que nous prenions le chemin de notre vaisseau. Avec les coordonnées en poche, nous avions une longueur d’avance sur notre ennemi. Au moins, avec ça, nos amis n’étaient morts en vain.

Une fois à l’intérieur du vaisseau, je déclarais :

-      Cap sur l’astéroïde ! Allons récupérer cette forge pour la mettre en sécurité !

-      Allons-y ! S’exclamèrent mes camarades en chœur.

C’est le cœur vaillant que nous prenions le chemin de notre destinée. En musique évidemment.


« Et soudain, surgit face au vent,

Le vrai héros de tous les temps,

Bob Morane contre tout chacal,

L’aventurier contre tout guerrier,

Bob Morane contre tout chacal,

L’aventurier contre tout guerrier. »


A suivre.


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Bonjour, bonsoir,

L’attente fut longue mais j’espère qu’elle en valait la peine ! Il s’agit du premier chapitre avec une chanson bien française ! J’espère qu’il vous aura plu ! SI tel est le cas, n’hésitez pas à laisser un commentaire pour me donner vos impressions !


Sur ce, bonne soirée et bonne lecture !


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[1] Alaka’i peut se traduir par Guide en hawaïen selon notre cher ami Google

[2] Il s’agit bien entendu de la chanson : « L’aventurier » d’Indochine

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