La première Eve
Chapitre 20 : Au commencement...
3159 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 02/02/2020 18:53
Chapitre 20 : Au commencement
Épilogue
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Je crois que les gens viennent ici pour se réinventer. Et c'est aussi la raison pour laquelle vous êtes là. Pour vous réinventer. (Linda Martin)
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CASTIEL
Quelque part au sein d'un autre univers
Castiel n'était pas mort. Mais ça avait été moins une.
Dans le monde de l'Apocalypse, les humains avaient déjà perdu la bataille contre les anges. Une fois là-bas, il avait eu à combattre une vicieuse version nazie de lui-même. Que son double local soit un lieutenant maléfique d'un Michael tout puissant, ça ne le surprenait pas trop. Par contre, que cette autre lui ait possédé exactement le même vaisseau, Jimmy Novak, ça c'était un minimum perturbant.
Castiel n'était pas mort. Mais les pertes avaient été élevées parce que ce n'était pas le cas de Gabriel. Comme d'habitude (pouvait-on dire), l'Arnaqueur avait été poignardé et laissé pour mort, de la main inlassablement traitresse de leur bon vieux Lucifer. Il était le dernier archange sur Terre et c'était le pire de tous. Écœurant, à tout le moins.
Castiel n'était pas mort. Mais à peine avaient-ils mis un pied dans ce monde que Sam avait succombé. Alors qu'ils étaient surpassés en nombre au milieu d'une attaque, le jeune Winchester avait été mordu par un espèce inconnue de vampires enragés, qui les avaient pourchassés jusque dans la grotte où ils s'étaient repliés. La vie était sortie à gros bouillons de la gorge de son ami, se déversant à travers l'horrifiante blessure ouverte à son cou. Ses yeux bleu gris éteints étaient restés écarquillés. Peut-être sous l'effet de la surprise, ou peut-être, de la peur.
Immédiatement, Castiel avait cherché à tâtons dans sa poche la plume qu'un autre Lucifer bien plus aimable lui avait donnée. Mais un douloureux sentiment de honte et de désespoir lui opprimèrent la poitrine lorsqu'il découvrit que la lettre qui la contenait était envolée. Il se maudit et se considéra comme un raté pour la distraction dont il avait fait preuve, pour son incapacité à sauver l'un des humains qu'il aimait le plus sur Terre.
Parce que Dean était trop choqué pour raisonner convenablement, l'ange avait dû prendre les décisions déplaisantes pour leur groupe tout entier. Ils ne pouvaient pas se permettre de pleurer Sam ici. Il fallait se remettre en route et partir vite, avant que d'autres nuisibles n'aient le temps de se regrouper.
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En partant pour ce monde parallèle dévasté, couvert de poussière grise, les Winchester n'avaient pas beaucoup d'espoir, et lui non plus. Sans le dire vraiment tout haut, ils savaient qu'ils montaient un commando suicide, ils savaient que certains d'entre eux, si ce n'est tous, n'allaient pas s'en relever. Alors quand Sam avait reparu soudain en se tenant debout devant eux, l'ange avait été sincèrement frappé de stupeur. Son ami était tout ce qu'il y avait de plus mort, comment pouvait-il être maintenant en vie ? Pourtant le jeune homme portait toujours des traces de sang frais à son cou, sur son col et sur sa veste. Et loin de la joie qu'il aurait dû montrer de les revoir, son visage ne reflétait que pitié et chagrin. Castiel ne comprit pourquoi qu'au moment où il vit qui marchait sur ses talons, un faux sourire peint sur son visage fourbe : son propre Lucifer sans doute isolé, tentant de les amadouer, en leur amenant le cadeau d'un Winchester ressuscité – supposément par sa grâce. [1]
Les autres étaient encore sous le choc, mais l'ange restait capable de réfléchir. Pour ouvrir un portail entre les mondes, Lucifer enchaîné contre son gré avait été vidé de sa dernière goutte de grâce. Il n'y avait donc qu'un seul moyen par lequel l'archange avait pu guérir Sam : en volant la plume de lumière. Comment y était-il parvenu ? Castiel n'en avait pas la moindre idée. Peut-être la lettre avait-elle une vibration spéciale que son détestable frère avait reconnue comme « sienne », et peut-être l'avait-il subtilisée par curiosité…
En marchant le long des murs monotones du Paradis, Castiel ne pouvait pas regretter d'avoir été dupé de la sorte. Il aurait utilisé la plume sur n'importe quel Winchester, ou amis proches. Son seul regret était que Lucifer allait donc avoir d'autres opportunités de causer plus de chaos et de souffrance autour de lui.
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Mais, puisque Castiel avait survécu, il lui restait un devoir à accomplir. C'était la raison pour laquelle il remontait ces couloirs sans fin, seulement interrompus par des portes blanches à intervalles réguliers. L'ange stoppa brusquement devant l'une d'entre elles, portant une étiquette neutre sur laquelle était inscrit : « Lilith DLAM » : Lilith de l'autre monde. Les choses devaient être très claires s'il venait à disparaître un jour. Elle avait gagné le droit rester ici en paix.
Il entra sans frapper et fit quelques pas hésitants pour se retrouver au milieu d'une ville. Il faisait nuit. L'endroit lui était familier et fidèle à ses souvenirs : Los Angeles, lui aussi de l'autre monde. Maintenant qu'il y pensait, ce choix était assez évident.
Grace aux boutiques illuminées, les rues brillaient comme à Noël. Les gens étaient beaux et heureux de vivre. Au moins, certains d'entre eux l'étaient. Il observa tout avec admiration : les immeubles, les arbres, les vélos qui zigzaguaient parmi les voitures roulant au pas. La reconstitution était parfaite.
Il jeta un regard circulaire pour tenter de trouver ce qu'il cherchait.
A un mètre ou deux de là, dans une contre-allée en retrait, une Dodge Charger noire était rangée le long du trottoir. Une jeune femme s'y appuyait, dos à la portière. Grande, elle avait de longs cheveux clairs qu'elle portait libres, des sourcils fins étonnamment longs et des lèvres roses intéressantes. En dépit de sa beauté pure, elle portait des vêtements sans ostentation, simples mais pas non plus négligés, ni dénués d'une certaine allure. Des hauts-talons, un pantalon ajusté, une jolie chemise crème en soie sous une veste noire. A sa hanche, quelque chose attrapait la lumière.
Elle remarqua sa présence et lui sourit gentiment comme si elle le connaissait. Pour être franc, Castiel commençait à bien se faire à la façon dont il était constamment pris pour cet acteur apprécié… Quittant l'appui de la portière, elle marcha vers lui et l'accueillit avec un petit clin d'œil enjoué de son œil bleu.
— Te voilà enfin ! Ton imperméable m'a manqué, Castiel.
Faute d'une réponse plus intelligente, il se contenta de répondre :
— Lilith, je présume ?
— En chair et en os ! Qu'est-ce que tu en penses ? demanda-t-elle en faisant un tour sur elle-même afin de lui laisser admirer la nouvelle apparence qu'elle avait choisie pour son après-vie.
— Magnifique, comme toujours. Mais il y a une touche différente. Quelque chose de plus…
Il hésitait.
— Plus quoi, mon grand timide ? Allez, dis-moi…
— Plus raisonnable et plus gentille. Tu as l'air de quelqu'un que je serais heureux de rencontrer.
Les yeux plissés de joie, elle rit en renversant la tête en arrière pour laisser voir la ligne de son cou de colombe.
— J'en suis sûre. Ne serais-tu pas en train d'admettre enfin que je te plais ? Dommage que je ne m'en souvienne pas.
— Ah non ?
Avec un petit sourire suffisant, elle attrapa le haut de sa bonne vieille cravate, juste pour le plaisir de l'embarrasser qu'elle se tienne si proche, sans la moindre honte. Elle savait qu'avec lui ce jeu était bien trop facile. Mais dans quelques instants, le jeu allait prendre fin.
— On avait un accord, tu te souviens ? Tu as promis d'effacer mes souvenirs.
— Oui mais… pourquoi tout ceci ? demanda-t-il avec un geste du bras désignant ce qui se trouvait autour d'eux. Pourquoi pas quelque chose de nouveau. Tu pourrais avoir tout ce que tu veux ici, n'importe lequel des plus beaux endroits du monde.
— Mais je l'ai. C'est ici, pour moi, le plus bel endroit du monde…
D'un mouvement du menton, elle lui désigna la rue animée non loin d'eux. Au départ, il ne vit rien de spécial, à l'exception peut-être des piétons qui avançaient plus vite que les voitures coincées dans les embouteillages. Mais bien vite, un couple attira son regard. Un homme assez grand portant un costume noir chic donnait le bras à une jeune femme blonde. Ils riaient et se murmuraient des secrets à l'oreille. Elle portait un manteau très étrange, blanc et duveteux. Mais encore une fois, pouvait-il vraiment se permettre de donner des conseils vestimentaires ?
Il joua les innocents.
— Qu'est-ce que je devrais comprendre ?
— Regarde-le mieux…
En réalité, Castiel n'avait pas besoin de le faire. Pas besoin d'être un génie pour deviner qui cet homme représentait. C'était bien trop évident. Ce célibataire aux yeux noirs était le fantasme parfait, l'ombre de celui qu'elle avait aimé et perdu.
— Es-tu bien sûre que c'est ce que tu veux ?
— Plus que jamais. Est-ce que tu peux faire l'effacement maintenant ?
— Vraiment sûre ?
Elle le prit par les épaules en se plaquant contre lui, titillant ses pommettes du dos de ses doigts délicats en une douce caresse sans poids. A son oreille, elle murmura :
— Ne m'oblige pas à te supplier. Ou alors j'en viendrais à penser que tu as changé d'avis et que tu veux me garder toute à toi…
Son regard paniqué lui avait un peu manqué, lui aussi, et elle ne put s'empêcher d'embrasser légèrement sa joue rugueuse.
— C'est bien ce que je pensais.
Le front de l'ange se plissa pourtant au-dessus de ses yeux bleus inquiets.
— Mais est-ce que tu n'as aucune question ? Es-tu vraiment certaine à cent pour cent d'être prête à vivre cette vie d'inconscience ?
— Allons bon. Mais où est donc le Chérubin sûr de lui et résolu me promettant une fessée dans les règles si je n'étais pas sage ? Des paroles en l'air et rien dans le pantalon ?
— De mémoire, moi au moins j'ai gardé le mien toi tu n'as rien gardé du tout.
— Ah, donc tu t'en souviens…
— Non. Ce n'est pas approprié de rep…
Mutine, elle le fit taire en enserrant sa taille de ses bras pour souffler dans son cou en jouant avec ses cheveux bruns :
— Menteur !
Il essaya encore un stoïcisme remarquablement inefficace, tandis qu'elle poursuivait :
— Je sais que tu y repenses. Ils pensent tous. C'est cela mon pouvoir, mais j'imagine que tu fais partie des cas « compliqués »…
Il ne se détacha d'elle que pour se perdre dans ses yeux. Elle était très jolie et bien moins effrayante sous cette forme. Pourtant son petit sourire présomptueux et la lueur lascive de ses prunelles étaient bien exactement les mêmes.
— Oh, tu as raison, réfléchit-elle. Je viens de penser à quelque chose. Et mes ailes ? Elles vont se déployer si je me trouve exposée à des tirs ou si j'ai un orgasme ?
Castiel sursauta rien qu'à entendre ce mot libertin tomber de ses lèvres, prouvant – pour le cas improbable où il aurait pu oublier – qu'elle appartenait bien à l'outremonde.
— Je suppose que je peux te faire oublier cette capacité et ainsi bloquer son usage pendant un temps.
— Bien. Et est-ce que je resterai imperméable au détecteur de mensonges de Lucifer aussi ?
— Comme ce n'est pas le vrai Lucifer… Oh… quoi ?… Non ne me regarde pas comme ça !… Non, ce… ce ne peut pas être vraiment lui ?!
Elle afficha un très innocent sourire et il s'étrangla :
— Qu'est-ce que tu as fait ?! Non, mauvaise question : comment as-tu pu oser… ?
— J'ai eu de merveilleux enfants avec lui, il y a très très longtemps. Il est possible que j'en aie peut-être gardé un très petit, sans rien dire, au creux de mes entrailles… Comme je suis partiellement angélique et qu'il l'est totalement, il n'a pas été difficile de le recréer grâce son empreinte génétique dans ce plan d'existence moins dense auquel il appartient à l'origine. Alors, le détecteur, oui ou non ?
Castiel balançait entre le dégoût et l'admiration. Puissante, ça elle l'était. Il n'aurait pas dû être si surpris. Les capacités des hybrides et des nephilim, étaient incroyables, peut-être même bien trop proches de celles de Dieu. Malgré tout, il ne pouvait s'empêcher de remarquer qu'elle voulait utiliser ses formidables pouvoirs au nom de l'amour. Un amour égoïste, mais un amour quand même. Dans le monde de l'Apocalypse, Lucifer et Michael en étaient toujours à se battre pour savoir lequel dominerait des tas de gravats et peut-être bientôt ravageraient-ils la Terre à son tour. Leur passion pour la destruction semblait inextinguible.
— Je retire ma question purement rhétorique. Seigneur… Qu'est-ce que je peux répondre à ça ? Si ta « création » est principalement angélique et s'il a les mêmes pouvoirs, il ne sera pas possible qu'il en use sur toi. Ils ne te feront rien, ou du moins, tu n'y seras que très partiellement exposée. Mais le contraire est aussi vrai. Il sera attiré vers toi par une force irrésistible qui ne…
Dans la rue en face, des tirs d'arme s'étaient fait entendre suivis d'un grand fracas et ils se retournèrent tous les deux pour voir ce qu'il se passait. Elle frémissait d'impatience.
— C'est là que j'entre en scène, j'imagine. Imprime ceci en moi : je suis officier de police et mon nom est Cléo quelque chose… Non je sais : Chloé Dancer. [2] Est-ce que tu peux conserver ça ? Je veux oublier certaines choses mais pas tout, au point d'être considérée comme un cas d'amnésie bizarre…
— Je sais ce que tu veux, acquiesça-t-il. Ce que je n'ai pas compris, c'est pourquoi tu n'as jamais dit « Père » comme lui le faisait, mais uniquement « Dieu ».
Elle sourit largement une nouvelle fois parce qu'il était observateur.
— Est-ce que tu peux garder un secret ?
Il se surprit à découvrir qu'il en avait très envie.
— Je ne dis pas « Père » parce que ce n'est pas le mien. Je viens d'un autre monde, un autre univers, je ne sais pas trop comment dire… d'ailleurs en tous cas. Dieu est un voyageur. Il m'a simplement ramenée avec lui, exactement comme tu l'as fait. Je suis une entité nomade, passant de monde en monde, là où je suis profondément nécessaire ou bien… désirée.
Castiel était abasourdi mais elle lui toucha gentiment le bras.
— Donc revoilà la fin de Lilith. Il est temps pour moi de devenir le fascinant symbole de son avenir, plutôt que le rappel douloureux de son passé… Ah, et est-ce que tu peux aussi me donner un petit côté qui se fait prier… pas « facile » ?
— Oui ! Je sais ce que tu veux, acquiesça-t-il en soupirant.
— Alors, adieu mon petit ange.
— Oui, je suppose que c'est un adieu… Adieu… Lilith.
Il leva la main et de deux doigts, il lui toucha brièvement le front. Elle cligna des yeux et le considéra avec surprise, probablement incapable de savoir ni pourquoi elle était là, ni qui il était. Juste un passant anonyme.
— Vous n'avez pas entendu des coups de feu là-bas ?
Elle se dressa sur la pointe des pieds pour essayer d'avoir une meilleure vue.
— Je crois qu'il y a deux personnes à terre.
Elle battit encore des paupières.
— Désolée, il faut que j'y aille. Je suis de la police de Los Angeles et puisque je suis déjà sur les lieux, cette enquête sera officiellement la mienne !
Elle semblait impatiente et heureuse. Il opina d'un sourire maladroit pour dire qu'il comprenait, et il la regarda se précipiter pour grimper dans sa voiture de police banalisée. Une main sur le volant et l'autre décrochant sa radio, elle s'inséra dans le trafic pour rejoindre la scène de crime.
Avant qu'elle arrive, le double de Lucifer s'était redressé en position assise, légèrement secoué et très surpris. De loin, Castiel le vit toucher la joue encore tiède de sa cavalière sans vie, et le sang tacher ses doigts incrédules.
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« CHLOÉ »
Elle entra dans la pièce faiblement éclairée en considérant les lieux d'un dédain non voilé. Quel était le nom ? Le Lux ? Pff. Tout le monde savait que ça s'écrivait avec un « e ». Il n'y avait que quelques clients disséminés ici et là. Peut-être était-ce la vue d'un cadavre et de la police posant des barrières partout qui agissaient comme un répulsif naturel ? Qui l'eut cru ? Elle afficha un petit sourire sarcastique qu'elle masqua vite.
Elle trouva son témoin assis à un piano, à jouer un air indéfinissable et semblant totalement détaché. Comment ne pas détester cela ? Une amie venait d'être assassinée juste sous son nez et il ne montrait pas la plus petite once de chagrin. Sans parler du fait qu'il ne montrait pas non plus la moindre égratignure. Elle avait su tout de suite à quel genre elle avait affaire : le fils à papa riche, oisif, insouciant et blasé.
Elle baissa la tête à la recherche de son carnet en essayant de ne pas croiser son regard. Elle voulait éviter de faire savoir combien elle était révulsée par son comportement. Garde tes distances.
— Lucifer. Morningstar, annonça-t-il, les yeux toujours sur le clavier.
— Lucifer Morningstar, répéta-t-elle en notant dans son calepin… c'est un nom de scène ou un truc comme ça ?…
Il eut un petit hoquet amusé tandis que son regard noir flatteur glissait le long de ses jambes. Correction : glissait sur tout.
— C'est le nom que Dieu m'a donné...
Son sourire était énervant, tandis qu'il ne daignait même pas s'arrêter de jouer. Et elle bouillait d'envie de lui aplatir ses dents stupides pour effacer cette arrogance puérile et sans cœur. Mais presque aussitôt, il fit tout de même une pause pour la considérer avec plus de curiosité.
— Dites, vous me rappelez quelqu'un, on s'est pas déjà vus ?
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FIN
(et aussi le commencement)
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Notes de l'auteur
[1] La plume exceptée, parfaitement canon par rapport à la saison 13 de Supernatural.
[2] Dans le premier pilote (non diffusé) de la série le personnage de Chloé s'appelait « Dancer » et non « Decker ». Dans les tous premiers panels où les acteurs sont apparus pour promouvoir la nouvelle série, Lauren German désigne encore son personnage sous cette appellation.
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Merci à toutes celles qui m'ont lue et commentée, en suivant jusqu'au bout cette histoire.