Les enfants de Timpelbach

Chapitre 2 : toujours réfléchir avant de courir dans une forêt enneigée...

1039 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/11/2016 09:48

Bonjouuur... désolé si mes chapitres sont un peu court, mais au gymnase on a plus la même durée de temps libre qu'au collège... ^-^' Surtout, hésitez pas à mettre des commentaires, s'ils sont constructif j'en tiendrais compte pour les chapitres suivants.

 

Toujours réfléchir avant de courir dans une forêt enneigée...

Quelques jours plus tard, les enfants avaient réussit à s'organiser de manière à garder le village dans un état habitable. Ce jour-là, Marianne se leva plus tôt que les autres, et décida de faire un tour du côté du Lion d'or, le repaire d'Oscar. Mais lorsqu'elle y arriva, elle vit Charlotte en train de regarder par l'une des fenêtres.

 -Que se passe-t-il ?

 -Ils ont capturé Barnabé !!

 -Quoi ? Bon, je vais le faire sortir. Une fois qu'il sera dehors, vous deux, vous prenez le chemn le plus court pour aller chez Thomas. Moi, je vais les distraire un moment. Surtout, vous devez allez jusque chez Thomas. Ne vous préoccupé surtout pas de moi.

 -Mais...

 -Fais ce que je te dis. J'irai chez Thomas dès que je me serai débarrassé d'eux.

 -D'accord...

 La petite voix avait été murmurée à contre coeur par la jeune brunette. Marianne entra alors brusquement, faisant bien claquer la porte.

 -Où est Barnabé ?

 -T'as perdu le muet ?

 -La ferme Oscar ! Où est-il ?!

 -Et pourquoi on te le donnerait ?

 -Un marché, ça t'intéresse ?

 -Quoi comme marché ?

 -Moi, en échange de Barnabé.

 Oscar plissa les yeux. Ce compromis pourrait être utile. Sans Marianne, les gosses seraient incapables de lui tenir tête. De plus, il savait déjà que s'il voulait diriger le village, il lui vaudrait se débarrasser d'elle. Là, elle leur tombait toute cuite dans le bec. Il jeta un coup d'oeil à Willy, qui hocha imperceptiblement la tête.

 -D'accord. Toi, en échange de Barnabé.

 -Je veux pouvoir le faire sortir moi-même.

 -C'est à dire ?

 -Je le raccompagne jusqu'à la sortie.

 -Bien. Mais ne compte pas t'échapper.

 -...

 Ils amenèrent donc le jeune garçon et les laissèrent aller jusqu'à la porte. Mais à peine cette dernière ouverte, Marianne agrippa le bras de Barnabé et le fit courir. Les écorchés ne mirent pas long à comprendre ce qu'il se passait. Arrivé à la croisée où attendait Charlotte, la rousse poussa brusquement le garçon dans les bras de la petite et leur cria :

 -Courrez !! Vous en faites pas pour moi...

 Les deux enfants partir le plus rapidement possible en zigzaguant entre les maisons. La troisième partit quant à elle en direction de la forêt. Comme elle l'avait prévu, très peu furent envoyés à la poursuite des deux autres.

 Elle courut aussi vite qu'elle le pouvait, mais la neige ne permettait aucune vision du terrain. Elle se prit le pied dans un trou et tomba, s’étalant de tout son long dans la poudreuse gelée. Au moment où elle prit appui sur son pied droit, elle fut obligée de se laisser retomber à cause de la douleur lancinante qui lui traversa toute la jambe. Malgré les élancements de sa cheville, elle se remit à courir, sachant parfaitement que si elle se faisait attraper, elle risquait bien pire. Elle finit par arriver près de la rivière, et marcha dans l'eau peu profonde, pour que personne ne puisse suivre sa trace de pas dans la neige. Elle regarda le ciel. Elle devait se dépêcher de rentrer. Le ciel devenait noir et des flocons commençaient à volé autour d'elle. Elle savait parfaitement que la tempête se préparait, et qu'il y avait peu de chance de survie lorsque l'on était mouillée, sans habits adéquats et sans abri.

 Charlotte et Barnabé coururent vers Thomas et se cachèrent dans ses bras. Les yeux de la fillette menaçait de déborder de larmes. Le jeune homme remarqua que les petits étaient poursuivit et regarda méchamment leur poursuivants. Ces derniers firent demi-tour en vitesse.

 -Que se passe-t-il ?

 -Marianne est pourchassée !!

 -Quoi ?!

 -Barnabé a été capturé et Marianne a été le délivrer, mais maintenant, elle les à tous sur le dos ! Même Oscar et Willy lui courent après !

 -''Elle a proposé un marché à Oscar. Ils me libéraient et elle se faisaient capturer, mais elle est partie avec moi.''

 -Mais quelle idiote !

 -''Lorsque je suis arrivé, Robert m'a dit que Willy et la bande avaient décidé de se débarrasser de Marianne. De manière définitive...''

 -Et merde. En plus une tempête se prépare. Dites à tout le monde de s'enfermer dans les maisons, de fermer les volets, préparer les couvertures et les bougies et de n'ouvrirent à personne quelque soit le prétexte ! Moi, je vais chercher Marianne.

 Charlotte suivit les ordres et cria dans le village ce qu'on lui avait demandé de dire.

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