Les enfants de Timpelbach

Chapitre 1 : la disparition des parents

1936 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 10/11/2016 09:41

C'est une version un peu différente de l'originale, se passant en hiver. Elle commence après que les enfants soient allés se réfugier chez Marianne après avoir découvert la lettre des parents. Les parents auront le même petit ''imprévu'' que dans le film si ce n'est que cela durera un peu plus longtemps. Certain personnage risque d'avoir un passé plus sombre que ce qui est dit dans le film.

Marianne:16 ans

Thomas:17ans

Oscar:17 ans

Willy:17 ans

Mireille:14 ans

Manfred:15 ans

Wolfgang:15 ans

(Nicolas:14 ans † - personnage que j'ai inventé)

Les autres ont le même âge que dans le film.

Pour ceux qui n'ont pas vu le film, un matin, les enfants se réveillent et plus aucun parents ne se trouvent dans le village. se forment alors deux clans, les "gentils" et les "méchants".

 

Les enfants de Timpelbach

 

I.

 -Marianne... Qu'est-ce qu'on va faire ? On ne peut pas rester ainsi sans chauffage, ni eau, ni nourriture !

 -La première chose qu'il faut faire, c'est remettre en marche l'électricité. On ne peu rien faire sans. Ensuite, il faut que certains d'entre nous s'occupe de la nourriture, d'autre de surveiller le clan d'Oscar. Il nous faudrait également un groupe pour rechercher les parents, mais nous avons trop de petits dont nous devons nous occuper. Wolfgang, tu t'occupes de l'électricité et de l'eau. Manfred, tu t'occupes de la nourriture. Moi, je me chargerai de surveiller les alentours et la bandes à Oscar. Ils essayeront sûrement de profiter de l'absence des parents pour tenter de contrôler le village...

 Tous se mirent donc à leurs activités et à la nuit tombée, les fonctions vitales de Timpelbach fonctionnaient à nouveau. Tout les enfants se couchèrent dans le lit des parents de Marianne pour y passer la nuit, pendant que cette dernière surveillait depuis le canapé une éventuelle intrusion ou coup bas d'Oscar et de ses sous-fifres.

 Vers trois heures du matin, de violent coup furent frapper à la porte d'entrée. Marianne se leva rapidement et alla ouvrir la porte, un manche de balais sans brosse à la main. Le pauvre Thomas failli se faire assommer quand le bâton descendit brusquement en direction de sa tête. Il ne put que remercier ses réflexes de combat qui lui avaient fait éviter le coup sans même qu'il ne comprenne ce qu'il lui arrivait.

 -Mais ça va pas ?!

 Le regard noire de la jeune fille lui apprit qu'il ne devait pas tenter de faire le malin avec elle à cette heure car sinon il le payerait cher.

 -Les parents ne sont pas rentrés...

 -Nan tu crois ? On avait pas remarqué...

 « Je crois que c'est pas le moment de l'emmerder... »

 -Mon oncle m'a dit ce qu'il se passait. Ils voulaient vous faire peur, alors ils ont décidé de partir passer une journée en forêt et de vous laisser tout seul dans le village. Ils étaient sensé rentrer vers une heure du matin. S'ils ne sont pas là, c'est qu'il leur est arrivé quelque chose...

 -Tu le savais et tu n'as rien dit ?

 -Ils m'ont fait promettre de ne rien dire. Et ce n'était censé être que pour un jour...

 -Bon. De toutes façons, il va falloir que l'on s'organise... Mais pour l'instant, il est trop tard pour faire quoi que ce soit. Les petits dorment encore. Et on devrait faire pareil. Enfin, surtout toi, vu que je suis de garde cette nuit.

 Elle le laissa entrer en le regardant d'un air méfiant. Thomas retira son manteau une fois arrivé dans le salon.

 -De garde ?

 -On a décidé de surveiller la maison à tour de rôle pour éviter qu'Oscar et sa bande ne vienne nous attaquer.

 -Ca explique le manche de balais à l'entrée...

 -Bon, je te laisse prendre le canapé. Je m’assiérai dans le fauteuil.

 -D'accord...

Il se coucha sur le canapé mais ne s'endormit pas. Une heure plus tard, il regarda si Marianne était encore réveillée. Sans surprise, il la découvrit endormie, roulée en boule sur le fauteuil. Il la prit dans ses bras pour la coucher sur le canapé mais lorsqu'il voulut la lâcher, la jeune fille s'agrippa à lui et murmura, avec une voix de petite fille, comme si elle faisait un cauchemar :

 -Non... ne me laisse pas toute seule Nicolas... ne me laisse pas toute seule ici...

 Thomas fronça les sourcils. Qui était ce Nicolas ? Et pourquoi Marianne avait-elle l'aire de tenir autant à cette personne ? La jeune Keller vivait à Timpelbach depuis neuf ans, lorsque ces parents étaient revenu vivre dans le village après huit ans d'absence. Et personne n'ayant le nom de Nicolas n'avait jamais vécu à Timpelbach. Il se promit de lui en parler dès qu'il verrait l'occasion se présenter. Il la couvrit avec son manteau, ne sachant pas où se trouvait les couvertures et ne voulant pas qu'elle attrape froid, sachant parfaitement que si en plus de la disparition des parents ils devaient s'occuper d'une Marianne malade, ils ne s'en sortiraient jamais.

 À sept heure trente, Manfred descendit dans le salon pour y découvrir Marianne ainsi que Thomas endormis. Mais lorsqu'il tenta de les surprendre, il eut la mauvaise surprise de découvrir que même endormit, ils pouvaient encore être dangereux aussi bien l'un que l'autre. De plus, ils furent très vite parfaitement réveillé et près à se battre contre un éventuel ennemi.

 -Du calme... c'est que moi. Mais que fait Thomas ici ?

 -Il est venu me donner quelques informations sur la disparition des parents. Et rien pour nous rassurer.

 -Comment ça ?

 -Apparemment, ils étaient censés rentrer durant la nuit. Or...

 -Personne n'est rentré.

 -Exact. Ce qui nous mène à un autre problème : comment se débrouiller sans les parents ?

 Les trois se regardèrent, puis Thomas prit la parole.

 -Quoi qu'il en soit, nous ferions mieux de préparer quelque chose à manger pour le petit déjeuné. Est-ce que l'un d'entre vous sais faire autre chose que du pain et du beurre ?

 -Je sais cuisiner. Je le fait depuis que j'ai cinq ans...

 -Depuis que tu as cinq ans ? Ta mère ne le faisait pas ?

 Marianne se rendit soudainement compte de son erreur. Mais elle ne pouvait pas dire la vérité à ces deux-la. Ils n'avaient pas à savoir. Elle ne voulait pas être plaint.

 -Ma mère me demandait de l'aider. Je me souviens qu'elle a commencé à me le demander lorsque nous étions dans un pays lointain. Comme ils pensaient s'installer là-bas, ils ont décidé de m'éduquer comme les enfants qui y vivaient. Mais on est reparti et ma mère à tout de même continué à m'éduquer de cette manière. Tout en l'adaptant à l'éducation de Timpelbach.

 Elle leur jeta un sourire radieux pour cacher ses véritables pensées puis se dirigea vers la cuisine et sortit plusieurs ingrédients du frigo. Elle se mit à éplucher, couper, cuire, mélanger et une heure plus tard, un petit déjeuner assez grand pour que tout les enfants présents dans la maison puisse manger correctement se trouvait sur la table de la salle à manger.

  Comme la plupart des enfants s'étaient réveillés pendant la préparation du repas, tous étaient déjà habillés lorsqu'ils passèrent à table. Au moment où ils allaient commencer à manger, des coups retentir depuis la porte d'entrée.

 -Encore ?

 Marianne se leva et revient avec un groupe d'enfants qui avait quitté le clan d'Oscar et qui semblait frigorifié à cause de leur manque de manteaux.

 -On a des invités supplémentaires.

 -Oh non... pas eux...

 Zoé avait dit ses pensées à voix haute, mais Thomas donna l'avis inverse et les invita à s'asseoir avec eux.

 Une fois le petit déjeuner fini, ils se réunirent à la mairie et décidèrent qu'ils leur fallait un chef. Tous les enfants se mirent à crier :

 -Thomas ! Thomas ! Thomas !

 -Euh... vous savez, moi, les ordres et les responsabilités... c'est pas trop mon truc. Mais Marianne fera ça très bien...

 Les enfants entamèrent donc un refrain différent :

 -Marianne ! Marianne ! Marianne !

 -Bon ben... merci beaucoup de me choisir... j'ai pensé à quelques petites choses pour que le village fonctionne correctement...

 Elle partit donc dans des règles et termina avec la dernière, alors que tous s'étaient endormis, mis à part Thomas, qui la surveillait attentivement.

 -... Et comme on a du pain sur la planche, le réveil sera programmé à sept heures.

 Cette phrase eut pour résultat de faire sursauter ceux ce trouvant dans la salle. Deux fillettes demandèrent à repousser d'une heure le réveil, mais la jeune femme resta implacable. La réunion finie, tous se mirent à la tâche qui leur avait été confiée. Marianne attendit que Robert vienne vers elle pour lui donner sa mission. Elle savait très bien que fier comme il l'était, il viendrait directement demander pourquoi elle ne lui avait rien donné à faire. Dès qu'il s'approcha d'elle, elle sourit : son instinct ne l'avait pas trompé.

 -Et moi... ? Je n'ai rien à faire ?

 -Nous avons une mission importante à te confier. Une mission qui demande du charisme, du self-control... de la méthode... Ta mission est ultra importante et top secrète.

 -Ah...

 -Tu seras notre espion...

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