La légende d'Ardaràca

Chapitre 23 : Chapitre 19

4614 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 08/11/2016 18:49

Chapitre 19

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Plusieurs hurlements retentirent à l’est du champ de bataille, Arya et Belle comprirent immédiatement de quoi il s’agissait. La horde de loups rejoignirent le champ de bataille à toute vitesse et aucun ennemi ne préserva la vie suite à leur passage. Smaug avait rejoint le sol après avoir tué tous ce qui était plus gros qu’un homme, il semblait prendre un plaisir immense à croquer les uruks qui étaient autour de lui. Il avait craché ses flammes à quelques reprises pour tuer un plus grand nombre d’ennemi d’un coup, voyant que les guerriers alliés avaient intelligemment décidés de se tenir loin de lui. Les loups prirent rapidement possession de la cité, ils l’avaient exploré de fond en comble en s’assurant qu’aucun ennemi ne s’y trouvait encore.

C’est ainsi que les ràcas alliés aux hommes et au dragon mirent un terme à la guerre de Minas Tirith. Le roi Théoden mourut bravement au combat, il avait été vulnérable face à l’oliphant qui avait foncé sur lui les défenses baissées. Le calme planait sur le terrain comme sur la cité, le nombre de mort était incomptable du côté des hommes, du côté canin les pertes étaient un peu plus légères mais assez importante pour Glorfindel qui avait vu son frère tomber devant ses yeux. Aragorn avait rejoint la cité avec les autres, ils y retrouvèrent Gandalf ainsi que plusieurs de leurs amis.

«Non... Il y a encore de l'espoir pour Frodon. Il a besoin de temps et d'un chemin sûr pour traverser les Plaines de Gorgoroth. Et cela nous pouvons le lui donner.» Clama Aragorn alors qu’il était plongé dans une sérieuse discussion avec le magicien.

Gimli, Legolas ainsi que Belle, Arya et Glorfindel étaient assis dans la salle, ils écoutaient les propos de l’homme et du magicien avec attention. «Comment ?» Demanda le nain alors qu’il lâcha enfin sa pipe pour respirer.

Aragorn se tourna vers lui, en s’adressant à tous. «En attirant les armées de Sauron, Gimli ! En vidant ses terres. Rassemblons toutes nos forces et marchons sur la Porte Noire.» Il avait un ton rempli d’espoir, il croyait en ses paroles.

Le nain s’étouffa pendant qu’il prenait une autre bouffée de son herbe. «Nous n'obtiendrons pas la victoire par la force des armes.» Intervient Éomer qui avait maintenant la place de Théoden au sein du peuple du Rohan.

Le rôdeur se tourna vers lui. «Pas pour nous... Mais nous pouvons donner à Frodon sa chance si l'Œil de Sauron reste braquer sur nous ! Rendons-le aveugle à tout autre chose en mouvement.» Dit-il confiant en essayant de convaincre ses amis.

«Une diversion.» Résuma Legolas en attirant les regards sur lui, laissant croire qu’il était d’accord avec ce qu’Aragorn proposait. L’elfe était toujours prêt à suivre le rôdeur dans ses aventures folles.

Gandalf protesta, il se mit face à Aragorn en capturant son regard. «Sauron soupçonnera un piège. Il ne mordra pas à l'appât.» Dit-il clairement mais calmement en regardant le rôdeur dans les yeux.

Arya se leva subitement et avança de quelques pas, laissant les regards se poser sur elle. «Piège ou non, Sauron ne pourra pas ignorer la présence d’un dragon qu’il craint aux frontières du Mordor, l’œil se tournera forcément vers nous.» Explique-t-elle avec raison.

Gimli fît par de sa motivation d’une tout autre manière. «Une mort certaine ! Une faible chance de succès ! Mais qu'attendons-nous ?» S’empressa de dire le nain en laissant paraitre sa joie de partir vers les Portes Noires.

Éomer plia à l’idée de ses amis, ils quittèrent Minas Tirith d’un pas décidé. Alors que les guerriers chevauchèrent en direction du Mordor devancés par la horde de loups, Arya ne se gêna pas pour s’y rendre à dos de dragon. Malgré les plaintes de Smaug elle avait réussi à lui faire entendre raison ; La guerre n’était pas encore terminée. Il avait fini par obéir lorsqu’Arya fit le serment de le libérer après ce dernier combat, le dragon avait déjà quelques projets pour la suite et se hâtait de partir. Lorsque les guerriers arrivèrent devant les Portes Noires, le dragon reposait déjà sur le sol en compagnie d’Arya qui avait repris sa forme de louve.

«Que le Seigneur de la Terre Noire s'avance. Justice lui sera faite !» Cria Aragorn alors qu’il s’était avancé un peu plus près des Portes Noires en compagnies de l’elfe, du nain, des deux ràcas, du magicien, des deux hobbits et d’Éomer.

Le silence régna pendant plusieurs secondes comme si personne n’entendait leurs cris. Un grincement se fit entendre puis les Portes Noires tremblèrent, elles s’ouvrirent de quelques mètres laissant paraitre un seul cavalier à l’allure plus sombre que Sauron lui-même. «Mon Maître, Sauron le Grand, vous souhaite la bienvenue. Y a-t’ il quelqu'un qui ait autorité pour traiter avec moi ?» Demanda le cavalier en laissant paraitre son énorme bouche contenant d’immenses dents pointues.

La louve rousse échangea un regard assez particulier avec Aragorn. «Nous ne sommes pas venus pour traiter avec Sauron. Perfide et maudit. Dites à votre Maître ceci : les armées du Mordor doivent se disperser, il doit quitter ses terres et ne jamais y revenir.» Intervient Gandalf avec tout son sérieux.

Le cavalier ouvrit sa bouche une nouvelle fois pour laisser paraitre ses dents. «Oh vieille barbe grise. J'ai là un souvenir que j'ai été chargé de te montrer.» Il sorti de sa cape la tunique en myrtille qu’avait porté Frodon depuis le début de sa quête. Il la lança au magicien.

 «Frodon !» Cria Pippin en voyant l’armure se son ami.

«Silence !» Ordonna Gandalf à l’intention du hobbit.

«Non !» Cria à son tour Merry qui était dévasté.

«Silence !» Répéta le magicien à l’intention de l’autre hobbit.

«Le semi-homme vous était cher à ce que je vois. Sachez qu'il a enduré mille tourments entre les mains de son hôte. Qui aurait cru qu'un si petit être puisse supporter tant de souffrances. C'est pourtant le cas Gandalf. Il l'a fait.» Clama le cavalier d’un ton sérieux et amusé. Aragorn tira les reines de son cheval et avança vers lui. «Et qui est-ce ? L'héritier d'Isildur ? Il faut plus pour faire un Roi qu'une épée elfique brisée

Lorsqu’il prononça ses derniers mots, Aragorn qui l’avait dépassé de quelques centimètres se tourna brusquement en brandissant son épée. La lame vint frapper le cavalier qui seulement sa tête fît projeter dans les airs pour atterrir sur le sol.

«Voilà qui met fin à la négociation.» Annonça Gimli d’une voix à peine audible alors que tous les compagnons semblaient stupéfaits de son geste.

Aragorn avança vers eux sur le dos de son cheval. «Je ne crois pas à ses dires. Je n'y croirais jamais.» Dit-il sévèrement d’une voix portante.

L’œil de Sauron se tourna enfin vers eux, les Portes Noires poussèrent un second grincement pour s’ouvrir d’avantage, laissant paraitre les rangs d’une armée qui avançait vers eux. La compagnie de replia jusqu’au-devant de leurs rangs qui se trouvait un peu plus loin, bien qu’un immense dragon se trouvait tout près d’eux ils avaient réussi à oublier sa présence.

«Tenez vos positions ! Tenez vos positions ! Fils du Gondor, de l’Ardaràca, et du Rohan. Mes frères. Je lis dans vos yeux la même peur qui pourrait saisir mon cœur ! Un jour peut venir, où le courage des hommes faillira, où nous abandonnerons nos amis et briserons tous liens mais ce jour n'est pas arrivé! Ce sera l'heure des loups et des boucliers fracassés lorsque l'âge des hommes s'effondrera ! Et ce jour n'est pas arrivé ! Aujourd'hui nous combattrons ! Pour tout ce qui vous est cher sur cette bonne terre, je vous ordonne de tenir, Hommes de l'Ouest ! Loups du Nord !» Cria Aragorn avec fermeté alors qu’il brandissait son épée dans les airs.

Alors qu’il se tourna pour faire face à aux armées dur Mordor qui avançait toujours sauvagement vers eux, Aragorn jeta un regard vers Arya, sa demande se lisait dans ses yeux et la ràca acquiesça d’un léger signe de tête. Elle se précipita vers de grand dragon et monta sur son dos d’une traite, pour ce combat sa monture serait ailée. «Pour Frodon !» Annonça Aragorn pour donner le signal de départ. Alors que le rôdeur se mit à courir en poussant un cri de courage, Smaug quitta le sol d’un élan. Le dragon enflamma une partie de l’armée du Mordor en survolant cette dernière. Laissant les premiers rangs aux nombreux guerriers le dragon alla se poser, sous les ordres d’Arya, au milieu de la foule. Le poids de son corps écrasa l’ennemi contre la terre sombre de leur pays. Continuant de se battre courageusement en crachant ses flammes mortelles, Arya déploya son arc pour combattre du haut de sa monture. Elle leva la tête en voyant les nazguls arrivés sur le dos de leurs puissants dragons, alors qu’elle allait ordonner à Smaug de quitter terre pour les affronter, des aigles géants surgissaient de nulle part pour s’attaquer aux quelques montures aillées. Elle reprit le combat, prise au milieu des flammes meurtrières que laissait le dragon sur son passage. Bien que Smaug fût immense et puissant, les armées du Mordor étaient gigantesques et fortes. Malgré les flammes beaucoup de cibles survivaient, Smaug s’acharna en balayant le sol avec sa queue pour repousser les ennemis autour de lui, tel de vulgaires poussières repoussées par un simple balai.

La montagne du destin grondait de toutes ses forces et attira les regards vers elle, l’œil de Sauron tomba lentement. La tour qui le supportait tombait en morceau pour s’écraser complètement contre le sol. Les guerriers regardèrent la scène avec une expression de victoire sur le visage ; Frodon avait réussi.  L’œil de Sauron disparu tandis que le sol se mis à trembler sous leurs pieds, un vent poussiéreux traversa le champ de bataille. Des cris de joie s’échappèrent de la bouche des guerriers, le sol tremblait toujours sous leurs pieds. Les armées du Mordor s’éparpillèrent en fuyant dans tous les sens alors que le sol s’effondrait sous leurs pieds. Le sang d’Aragorn se glaça lorsqu’il leva la tête pour voir Arya qui était toujours sur sa monture dans l’ouverture des portes noires. Le poids du dragon ne faisait qu’accélérer le craquement de la terre sous ses pieds, il croisa le regard horrifié de son amie prisonnière sur le dos du dragon.

Smaug déploya ses ailes alors qu’il allait tomber dans le vide en compagnie de ses ennemis, il n’eut le temps de s’élever que de quelques mètres dans les airs avant que l’immense tour droite du grand mur des Portes Noires s’affaisse sur lui. Il fit un dernier mouvement suivit d’un cri et l’un des aigles agrippa Arya avec ses pattes avant que Smaug tombe dans l’immense cratère qu’avait laissé la victoire des forces du bien. C’était le dernier souffle du dernier dragon. Arya qui avait brutalement rejoint le sol stable grâce aux aigles tenta de courir jusqu’au bord mais Aragorn la rattrapa agilement avant qu’elle soit entraînée dans le vide à son tour. La montagne du destin explosa au même moment, laissant sa lave couler jusqu’au flanc de la montagne sous les regards attristés de la compagnie qui pleurait maintenant Frodon qui se trouvait sur le sommet de cette montagne. Lo rôdeur serra Arya contre lui alors qu’elle pleurait la mort du dragon suivit de celle du porteur de l’anneau qui avait réussi sa quête et par ce fait, trouver la mort. Le magicien n’avait pas perdu tout espoir de revoir Frodon en vie, il grimpa sur le dos d’un aigle et partit à sa recherche en survolant ce qu’il restait de la montagne du destin. Ils trouvèrent rapidement les deux hobbits au bord de la mort, affaiblis par la chaleur et leur voyage difficile.

 

X

 

Le soleil se leva sur Minas Tirith, aujourd’hui avait lieu le retour du roi. Le peuple des hommes étaient présents dans la cour pour cette occasion, plusieurs elfes étaient également présents. Le nain et les hobbits ne faussèrent pas compagnie non plus, cela était un grand évènement et ils n’auraient manqués cela pour rien au monde. Arya et Belle n’étaient pas loin elles non plus, la rousse ne pouvait pas faire faux bond à son grand ami qui devenait roi du Gondor en ces temps de paix. C’est alors que Gandalf posa fièrement la couronne sur sa tête, il fût acclamé par tous. Après avoir prononcé un court discours, Aragorn avançait dans la grande allée laissant son peuple et ses amis s’incliner à son passage. Son air était neutre, sans grandes joie. C’est lorsqu’il fit face aux elfes qui lui dévoilèrent un visage familier derrière le grand drapeau de leur pays que son réel bonheur revint. Il retrouva sa douce Arwen au grand bonheur e tous.

 

X

 

C’est quelques jours plus tard qu’eut lieu de couronnement d’Arya, treizième reine de l’Ardaràca. Ses amis furent tous invités dans son pays pour cet évènement, leur dernier rassemblement avant qu’ils ne se séparent. Glorfindel prononçait un long discours pendant qu’Arya attendait debout au milieu des escaliers de la bâtisse principale, les loups se tenaient de chaque côtés de l’allée un peur plus bas, attendant la première marche de leur nouvelle reine. Parmi eux se trouvaient quelques elfes dont Elrond et Legolas ainsi que quelques hommes. Aragorn avait quitté sa cité afin de supporter son amie en ce jour, comme elle l’avait fait pour lui. La ràca n’était pas trop attentive aux paroles de Glorfindel, son corps était présent mais son esprit ne l’était pas. Elle avait attendu ce jour toute sa vie mais elle espérait le vivre aux côtés de son amant, celui qui était cher à ses yeux.

«Attendez !» Cria une voix au fond de la grande allée alors que Glorfindel tenait la couronne dans ses mains, s’apprêtant à la déposer avec délicatesse sur la tête de sa reine. Les milliers de regard se tournèrent vers la source de cette interruption. Arya resta surprise de voir Celeborn et Galadriel traverser l’allée avec grâce, se dirigeant vers elle. Tous restèrent silencieux face à cette scène inattendue. Celeborn et Galadriel avaient été invités étant donné que le Seigneur de la Lòrien se trouvait à être l’oncle de la couronnée mais ce n’était pas dans leurs habitudes d’arriver avec autant de retard à une cérémonie, et encore moins d’interrompre cette dernière. Le couple s’arrêta devant Arya doucement, Celeborn avait un air sérieux sur le visage alors que Galadriel lui offrait un sourire éclatant.

Le Seigneur prit la parole. «Mon enfant, c’est en ce jour que nous nous permettons d’interrompre ce moment important dans ta vie.» Commence-t-il doucement. «Le cadeau que nous t’offrons aujourd’hui est inégalable, ta mère en est la principale cause. Sans elle nous n’aurions pu t’offrir ce bonheur.» Alors qu’il s’acharnait à prononcer son discours, Arya croisa le regard de Galadriel qui souriant toujours, tel un ange. Pendant que Celeborn prononçait d’autres paroles, la Dame pénétra dans l’esprit d’Arya. ‘’Il est en vie’’ Lui transmet-elle par la pensée sans abandonné son immense sourire. La ràca resta confuse face à la voix de Galadriel qui se coinçait dans sa tête, elle ne comprenait pas ce qu’elle voulait dire. «Puisse-tu être heureuse mon enfant.» Termina Celeborn sur un ton chaleureux. La dame et le Seigneur se tassèrent vers la droite afin de dévoiler la longue allée à la jeune ràca qui essayait toujours de comprendre.

Elle fronça les sourcils en voyant sa mère apparaître au bout de l’allée royale, son air changea lorsqu’elle aperçut Haldir apparaitre à son tour, le gardien la rattrapa et marcha lentement aux côtés de sa mère. Arya resta figée sur place quelques secondes ne croyant pas que c’était la réalité. Elle reprit rapidement ses esprits en constatant que c’était bien réel, Haldir marchait vers elle en lui offrant un sourire hâteur. La jeune reine dévala les escaliers laissant Glorfindel avec sa couronne dans les mains, malgré le manque de royauté dans son mouvement elle se jeta dans les bras de son amant et ils échangèrent le long baiser qu’ils auraient dû partager depuis bien longtemps sous les yeux de tous. Elle remercia sa mère d’un regard brillant, sachant que tous attendaient avec impatience que la couronne soit posée sur sa tête. Le couronnement eut lieu comme prévu, le visage d’Arya semblait avoir retrouvé toute sa splendeur alors qu’elle se tenait fièrement aux côtés d’Haldir qui portait l’une des tuniques royale de l’Ardaràca pour l’évènement. Ils traversèrent l’allée ensembles laissant les grands loups faire la révérence à leur passage. Arya était accrochée au bras de son amant comme si elle voulait l’empêcher de partir, c’est devant ses amis que leur chemin se termina, elle remercia sincèrement chacun d’entre eux alors qu’ils se réjouissaient ensembles du retour d’Haldir.

Une grande fête avait suivi la cérémonie, Arya passa la plus grande partie de la soirée en compagnie de la communauté de l’anneau, avec Haldir et Belle à ses côtés. C’est le lendemain matin que leurs chemins se séparèrent, Aragorn retournait à Minas Tirith faire sa vie avec Arwen tandis que les autres retrouveraient tranquillement leur train de vie. Les elfes avaient déjà quittés le royaume lorsque le roi du Gondor s’apprêtait à partir, seul Legolas était encore présent puisqu’il avait l’intention de retourner au Gondor avec Gimli. Les amis se rassemblèrent devant les grandes portes de l’Ardaràca, Arya passa un petit moment avec chacun d’entre eux afin de leurs faires ses au revoir. Pendant  que la souveraine des ràcas était occupée avec son vieil ami Estel, Legolas et Belle se retirèrent légèrement du groupe pour être à l’abri des oreilles indiscrètes.

Legolas se tenait debout face à la jeune Belle. «C’est le grand départ.» Dit-il lentement, comme si cela le dérangeait tout au fond de lui. «Ce moment devait bien arriver.» Ajoute-t-il calmement en capturant le regard de la ràca. Il resta immobile devant elle.

Belle lui sourit. «Nos chemins se recroiseront si les Valar le veulent.» Dit-elle avec confiance en laissant les yeux de l’elfe capturer les siens. «Je suis triste que nous nous quittions, Legolas.» Lui confie-t-elle doucement en laissant son sourire disparaitre graduellement.

Il laissa paraître un sourire avant de baisser les yeux. «Je le suis également.» Répond-t-il lentement avant de relever les yeux vers elle. «Je prierai les Valar.» Dit-il pour lui faire comprendre qu’il souhaitait la retrouver dans quelques années. «Resterez-vous ici ? En Ardaràca.» Demande-t-il.

La jeune ràca hocha la tête de gauche à droite. «Quelques jours seulement.» Lui dit-elle sérieusement. «Je compte allée vers le Sud, les corsaires ont retenus mon attention.» Lui dit-elle honnêtement. «Et vous ? Comptez-vous rester en Gondor longtemps ?» Demande-t-elle lentement en le regardant dans les yeux.

Legolas fît non de la tête. «J’avais l’intention d’aller vers l’Ouest, en compagnie de Gimli.» Confie-t-il brièvement alors que même lui n’était pas certain de la route qu’il allait prendre. «Peut-être rendre une visite aux hobbits en chemin.» Dit-il en laissant paraitre un léger sourire.

Belle sourit également à cette remarque puis elle jeta un coup d’œil à sa gauche pour voir que la compagnie s’apprêtait à partir. «Ils vous attendent.» Dit-elle ne revenant vers lui. «Faites attention à vous, Legolas.» Lui dit-elle en plongeant son regard dans le sien.

Il souriait toujours doucement. «De même pour vous, Belle. Au revoir.» Dit-il doucement. Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre les autres, il se retourna vers la jeune ràca. «Cependant, me permettez-vous de faire une chose ?» Lui demande-t-il narquoisement.

Elle sourit timidement alors que ces paroles lui étaient familières. «Bien sûr.» Dit-elle en sachant pertinemment ce qu’il prévoyait faire. «Je promets de tout oublier par la suite.» Dit-elle en lui enlevant les mots de la bouche.

C’est alors que l’elfe sourit une dernière fois avant de poser doucement ses lèvres sur les siennes. Elle répondit à son baiser sans aucune hésitation puis ils se séparèrent quelques longues secondes plus tard. Ils rejoignirent les autres par la suite comme si de rien était, Belle s’arrêta près de la reine puis ils saluèrent leurs amis pour une dernière fois, Legolas tourna la tête pour poser son regard dans celui de Belle une dernière fois avant de partir. Alors qu’ils les regardaient s’éloigner avec attention, Arya ouvrit la bouche sans ôter son regard des voyageurs qui traversaient les portes du royaume.

«Ô ma chère Belle, viens-tu vraiment de le laisser partir seul ?» Dit-elle doucement. Arya avait vu du coin de l’œil la scène entre l’elfe et la ràca au loin et elle savait pertinemment qu’à cet instant deux cœurs venaient de se briser.

 

Fin.

*Je posterai un épilogue.

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