Au bout du monde.

Chapitre 2 : Bienvenu à Narnia.

Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/11/2016 10:14

Le lendemain, Susan, Lucy et Edmund ne purent se lever tôt. Ils étaient encore épuisés de la journée d'hier. Ce fut la cadette qui se défit des bras de Morphées en 1ère. Elle se dirigea vers la cuisine et vut Peter assis là, sur une chaise, entrain de déjeuner.

- Tu es debout depuis quelle heure ? Questionne la soeur.
L'aîné leva les yeux en direction de Susan.
- Depuis, une heure ou deux je crois !
- Tu es fou ?! Il est 10 heures et tu t'es réveiller à 8 heures ! Comment tu fais ?
- Je n'ai pas trouvé le sommeil donc j'ai fini par me levé. 
- Je vois.
Susan soupira et prit place à la table après avoir fait une tasse de café. Du bruit retentit dans les pièces à côté. Lucy et Edmund se réveiller. Ils virent rejoindre leur frère et leur soeur et préparèrent un rapide petit déjeuner.
- Bon, on fait quoi aujourd'hui ? Si on me dit marcher, je crois que j'hurle au désespoir ! Commence Edmund.
- Non, ne t'inquiète pas, on fait quelque chose de pire. Je vous rappel qu'aujourd'hui nous devons aller chez notre cher cousin ! Explique Susan. J'espère que vos valises son faites.
Edmund eut les yeux qui s'agrandir. Il avait complètement oublié ce passage déplaisant. Son bagages était prés mais pour rien au monde il n'avait envie de passer 1 moi complet chez son oncle et sa tante. Pour faire court, il ne se voyait pas supporter Eustache ! Narnia ne pouvait-il pas les appeler ? Pour au moins les sauver de.... Quelque seconde ! 
- Bon, je pose donc la question: vos valises sont faites ? Demande Susan.
- Oui. Répondirent Lucy et Edmund sur un ton mollasson. 
Pour expliquer un peu, leur mère les laisser chez leur oncle et leur tante pendant un mois. Pendant ce temps, celle-ci partirait rejoindre leur père. N'ayant pas le droit de l'accompagner, les quatre enfants Pevensie devaient rester à la maison. Mais, pas seul... Bien que Susan et Peter avaient largement l'âge de garder leur frère et leur sieur. Enfin que voulez-vous ? C'est comme ça. Leur mère était plus rassuré de les savoir avec des adultes. Donc, les 4 Pevensie partaient 1 heure après pour aller chez leur cousin. 
Une fois arrivé, Peter donna les instructions: se comporter comme des gens civilisé envers Eustache, bien que cela aller être difficile. L'aîné troque à la porte et, la valise dans les mains, il se tient droite attendant que celle-ci s'ouvre. Enfin on entendit des bruits de pas puis on vit dans l'entrebaillure la tête familière d'un homme.
- Ah vous êtes là ! S'exclame celui-ci.
- Bonjour oncle Scrubb ! Salue poliment la petite Pevensie.
- Je suis content de vous voir ! Rentrait, rentrait, je vous en prit ! Eustache n'est pas encore debout. Mais je vais le levé. Bon quant à Tante Scrubb, elle est dans la cuisine.
Il se tourne en direction de la cuisine et aboie son nom. Celle-ci déboule dans l'entrée en un rien de temps.
- Oh ! Vous êtes déjà là ! S'étonne la tante.
- Oui. Répondit Peter.
- Très bien, alors aller vous installez.
Eustache fit son apparition, habillé, mais pas encore bien réveiller. Il descendit les escaliers et d'un geste peu convainquant dit bonjour. 
- Bon, je suis désolé les enfants de vous laissez en plan, mais avec votre oncle nous avons quelque course à faire. Profitait s'en pour vous installez. Nous ne reviendrons pas avant un petit moment, donc pas d'inquiétude. 
Elle prit son sac, mit son chapeau, puis emboîta le pas à Oncle Scrubb qui partit. La porte fermée, les 4 Pevensie se retrouvaient seul avec Eustache. Celui-ci eut un air énervé mais ne dit rien. Il se contenta de faire un signe qui voulait dire: "suivez-moi". Ils montèrent donc à l'étage et arrivèrent dans leurs chambres respectives. Susan et Lucy partageaient la chambre d'ami, quant à Peter et Edmund, ils allaient logé dans celle d'Eustache. Une fois qu'ils eurent terminé de ranger leurs affaires, les enfants se dirigèrent tous dans la chambre d'Eustache et regardèrent un peu dans tout les sens, en silence. Lucy se leva avec un regard étrange, observant un tableau.
- Vous ne le trouvez pas magnifique ?
L'oeuvre d'art représentait un bateau splendide naviguant dans une mer déchaînée. Il était ancien et ressemblait étrangement à ceux de Narnia. La petite Pevensie était absorbé par ce tableau. Edmund se leva pour regarder à son tour, suivit des deux autres Pevensie.
- Il ne vous fait pas penser à.... Commence Lucy.
- Si ! Confirme Susan.  
Eustache qui était derrière les 4 enfants, se mit à dire: 
- Qu'est-ce qu'il vous arrive ?!
- Tu ne peux pas comprendre ! Répondit Peter.
Soudain, quelque chose intrigua Lucy. Le tableau semblait vivant... Comme s'il... Bougeait ! 
- Vous avez vu ? Interroge la benjamine.
- Oui ! Il bouge ! Remarque Peter.
- Quoi ? Mais vous êtes dingue ! Ce tableau ne bouge pas ! Mes parents l'ont acheté hier dans un marché au puce. 
Les Pevensie l'ignorèrent. Tout à coup, de l'eau sortit du tableau comme si la mer allait se vidée dans la pièce. Eustache faillit se frapper pour se réveiller... Sauf qu'il ne dormait pas ! L'eau tomba en trombe dans la chambre. 
- Qu'est-ce qu'il se passe ?? Vociféra Eustache.
- Tenez vous par la main, ne vous lâchez pas ! Ordonna Peter.
L'eau était presque arrivé au plafond. Tous les livres, papiers tournoyaient dans la pièce dans le cyclone qui s'était créer. Les enfants n'avaient plus d'endroit pour respirer. L'eau était jusqu'au plafond. Tous était aspiré par le tableau. Lucy, qui tenait Susan et Edmund par la main, fut la première à passer par la large ouverture de l'oeuvre d'art. Heureusement que l'été dernier elle avait appris à nager avec son grand frère. Elle se retrouva propulsé dans un espace immense rempli d'eau. C'était la mer ! Elle ne sentit plus les mains de son frère et se sa soeur. Elle était seule ! Elle nageait et se débattait pour aller à la surface. L'oxygène commençait à lui manquait. Elle n'était plus qu'à 1 m de la surface quand elle vit une corde dans l'eau venant du haut. Sans réfléchir elle s'agrippa et ne la lâcha pas. Elle sortit de l'eau et put enfin respirer. Tout à coup elle se trouva sur la terre ferme. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. En vérité elle se trouvait sur le pont d'un bateau. Suffocante, elle regarda autour d'elle. La première chose qu'elle remarqua fut que ses frères, sa soeur et Eustache était bien là, saint et sauf. Elle se leva et...
- Mon dieu ! Mais oui c'est bien vous...
Cette voix, elle l'avait déjà entendu quelque part ! Caspian...
- Je suis si heureux de vous voir !
Susan se jeta dans les bras du roi. Celui-ci rougit mais la serra de bon coeur. La cadette des Pevensie le lâcha et Peter et Edmund lui serrèrent la main. Lucy s'approcha mais fut interrompu par une petite souris qu'elle aimait tant. Ripitchip ! Elle avait envie de le serrait dans ses bras, mais.... Elle ne pouvait pas. Ripitchip n'était pas une souris ordinaire. 
- Votre majesté ! S'exclame-t-il en faisant une révérence. 
- Ripitchip ! Vous m'avez tellement manqué !
Mais elle fut coupé par... Eustache. Qui venait à peine de se rendre compte que définitivement il ne rêvait pas. 
- Qu'est-ce qui se passe ici ?! C'est quoi tout ça ?! Pourquoi une souris parle ! Pourquoi y a ce truc là ! Il a une tête de taureau et un corps d'être humain ! Et puis "majesté" ! C'est quoi tout ça !
Caspian jeta un regard au Pevensie. Ce fut Peter qui s'avança pour expliquer la situation, au Narnien, et à son cousin. Une fois finit, Eustache faillit viré de l'oeil. Il n'arrivait pas à croire qu'il était dans un monde parallèle contrôlé par un lion nommé Aslan, dont Peter serait le "grand roi" et les 3 autres Pevensie les rois simple. Il resta là, idiot ne sachant que faire ou que dire... Comme si son esprit avait quitter son corps, il était inerte. Tout les passagers du bateau le regardait. Caspian brisa le silence.
- Bien, enchanté de vous rencontré.... Mr Scrubb !
- Appelez-le Eustache. Corrigea Susan.
- Très bien, Altesse ! 
Le jeune roi sourit à la jeune fille puis il ordonna à ses troupes de reprendre leurs postes. Tous s'y remirent. 
- Puisse-je vous poser une question ? Demande Caspian toute en avançant vers sa cabine personnelle.
Personne ne répondit, le laissant continuer, car les Pevensie savaient ce qu'il allait dire.
- Comment avez-vous pu faire pour revenir ici ? Je croyais... Non loin de ne pas être content de vous voir mais... Je croyais qu'Aslan vous avez dit que vous ne reviendrait pas ! 
- C'est aussi la même question que je me posais Sir Caspian. Confirme Peter.
Eustache suivit le petit groupe. Il était encore étonné de ce que lui avait narré son cousin et petit à petit il reprenait conscience. Ce qui n'arrangeait pas beaucoup Edmund, qui était déjà bien énervé par le fait que son abominable cousin était avec eux, dans ce monde si merveilleux ! Mais que pouvait-il y faire ? Après tout, il n'était pas Aslan. Caspian les fit rentrer dans ses appartements privées et leurs proposa quelque chose à boire. Ils prirent juste des verres d'eau. Ils s'installèrent et ils commencèrent à discuter.
- Que faites-vous Caspian ici sur ce bateau ? Questionne Susan.
- Eh bien, vous êtes sur "Le passeur d'Aurore", à Narnia, nous voulions découvrir "Le pays d'Aslan". Celui qui se trouve au-delà des mers. J'ai décidé d'y aller pour chercher les 7 seigneurs disparus. C'est donc ainsi que j'ai embarqué sur ce bateau accompagné des Aériens les plus courageux. Enfin, vous êtes trempé, je vais vous passer des habits à enfilés. 
Il appela un serviteur qui ramena un paquet de vêtement. Chacun prit la taille qui leurs fallait. Ils allèrent se changer l'un après l'autre et une fois prêt mirent leurs affaires mouillés à sécher dehors. Caspian se dirigea vers Peter.
- Peter... J'ai quelque chose pour vous. 
Il enleva de sa ceinture l'épée de Peter et la lui tendit glorieusement vers son propriétaire. 
- Je crois qu'elle vous appartient !
- Merci beaucoup de l'avoir garder aussi longtemps en sûreté. 
- C'est normal. 
Les deux jeunes hommes échangèrent un sourire, et Caspian osa glissé un regard à Susan qui ne le remarqua pas toute suite.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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