Sienna

Chapitre 20

3508 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 05/01/2020 17:29

Newt, les yeux fixés au plafond, essayait de mettre de l’ordre dans ses idées. Les événements de ces dernières heures lui semblaient tellement irréels, improbables. Et sans aucun sens. Rien ne s’était déroulé comme il l’avait imaginé. 

La veille, ils avaient poussé la porte indiquant « sortie ». Ils avaient débarqués dans une espèce de laboratoire où les seuls être encore vivants étaient les rats. Le sol était jonché de corps sans vie, des scientifiques d’après ce que Newt avait pu en juger. Les locaux étaient sans dessus dessous. Thomas avait appuyé sur un écran digital qui trônait au milieu d’une pièce. Et avait déclenché une vidéo. Une femme était apparue à l’écran – elle avait dit qu’elle s’appelait Ava Paige – et leur avait expliqué par A + B qu’ils n’avaient été que les cobayes d’une expérience complètement tordue visant à trouver un remède pour une maladie tout aussi tordue. Et que le monde n’était plus qu’un amas de terre et de chair brûlées. Après cette annonce catastrophique, à laquelle Newt ne parvenait pas à croire, une bande de types en noir armés jusqu’aux dents leur étaient tombés dessus. Ils avaient été emmenés jusqu’à un hélico, sous bonne garde. Newt se souviendrait à tout jamais du labyrinthe vu d’en haut ; entouré par un désert à perte de vue, la Zone n’était en fait qu’une bulle artificielle, un tas de béton qui gâchait le paysage. Puis un mec du nom de Jensen les avait accueilli dans une sorte d’impressionnante base militaire. Il leur avait brièvement expliqué qu’ils étaient en sécurité à présent et qu’ils ne tarderait pas à partir pour de plus verts pâturages. Newt n’avait pas bien saisi ce qu’étaient ces « pâturages ». Jensen ne lui inspirait pas vraiment confiance, mais il avait au moins le mérite de leur avoir offert un repas et une douche. La partie la moins agréable consista en une batterie de tests – prise de sang, électrocardiogramme, test d’effort…- qu’ils durent subir sous prétexte de procéder à un bilan médical. Thomas avait même eu droit à un interrogatoire en règle avec ce Jensen. Il voulait savoir ce qu’il se souvenait du WICKED. Newt avait trouve ça étrange, comme si Jensen était au courant que Thomas avait été des leurs. Enfin, ils avaient été amenés jusqu’à un grand dortoir meublé de lits de camp et d’armoires métalliques. Teresa avait été installée ailleurs ; Thomas en était devenu insupportable.

Et maintenant, la nuit était passée et le jour levé. Allongé dans son lit de camp, les yeux fixés sur le petit bout de ciel bleu que lui permettait de voir la minuscule fenêtre, Newt se disait que WICKED les avait manipulés à un niveau inimaginable. Et tout ce temps passé à la Zone, à espérer en sortir. Quand il imaginait le monde extérieur, il voyait de magnifiques prairies d’un vert flamboyant, un sentier de montagne au crépuscule, une fête entre amis sur la plage. Pas des immeubles en ruines, des corps calcinés à chaque coin de rue ou des régions entières désertées. Et surtout, il l’imaginait elle. Sienna. Sa princesse. Où était-elle à présent ? Se pouvait-il qu’elle soit toujours en vie ? Comment pourrait-il la retrouver dans un monde où tout ce qu’il avait connu n’existait plus ? 

Des bruits dans le couloir le tirèrent de ses pensées. Des bruits de pas. Beaucoup de pas. Et des murmures étouffés. Newt se leva et jeta un coup d’œil aux rainures de la porte mais ne parvint pas à voir quoi que ce soit. 

- Qu’est ce qu’il y a ? Demanda Thomas qui venait de le rejoindre. 

- Il y a du monde de l’autre côté, répondit-il en lui faisant signe de tendre l’oreille. 

Thomas s’exécuta et perçut du mouvement. Ça ne dura pas longtemps. Le silence revint presque immédiatement. Newt et Thomas se laissèrent glisser contre la porte ; les autres dormaient toujours. 

- C’est pas clair tout ça, souffla Thomas.

Newt lui lança un regard désabusé. 

- Peut-être. En attendant, ils nous ont filé à bouffer et un lit. Alors tant qu’on en sais pas plus, tu fais profil bas, ok ? 



Mon petit déjeuner avalé, j’avais entraîné Aris pour une nouvelle excursion, sous le regard désapprobateur de Camille. J’étais fermement décidée à ne pas m’éterniser ici. Et pour ça, j’avais besoin de partir en reconnaissance. 

- Aris, tu me suis et si je te dis de retourner au réfectoire, tu le fais, OK ? murmurai-je tandis que nous longions le couloir des dortoirs. 

Il acquiesça en silence et nous nous remîmes à remonter le couloir. Nous étions encore en zone autorisée, mais j’étais déjà sur mes gardes. L’objectif était de retrouver le chemin par lequel nous étions arrivés trois jours plus tôt. Et éventuellement d’autres sorties potentielles. J’avais observé à travers les baies vitrées les allées et venues de Jensen, Crawford et leurs hommes. Je n’avais pas l’impression qu’ils soient très nombreux à se balader de ce côté de la base. Les hommes armés devaient être logés dans d’autres bâtiments. J’espérais que nous ne rencontrions pas grand monde. Malheureusement, alors que nous avions presque atteint le bout du couloir, des voix nous parvinrent. Je poussai vivement Aris vers une petite porte sur la gauche, étonnamment ouverte. Il s’agissait d’une petite buanderie, où étaient entreposés des draps, des couettes et des oreillers. Nous nous y engouffrâmes en silence et nous planquâmes derrière la porte. Le cœur battant, j’écoutai les voix s’éloigner progressivement. Quand je fus certaine que le couloir était à nouveau désert, je fis signe à Aris de me suivre. Nous progressâmes jusqu’à la porte coulissante. Je restai à deux mètres de celle-ci, pour ne pas déclencher l’ouverture, et je vérifiai à travers la petite vitre que la voie était libre. Puis j’avançai d’un pas et la porte s’ouvrit sur le long couloir blanc que je me souvenais avoir emprunté. Un peu plus loin sur la droite, je reconnus la porte de la grande salle de bain dans laquelle nous nous étions douchés la première fois. J’avançai à pas de loup, Aris sur mes talons. Lorsque nous arrivâmes devant la seconde porte, celle qui menait au grand hangar, nous nous baissâmes pour ne pas être vus. Je l’examinai rapidement. Sans surprise, celle-ci était équipée d’un lecteur de badge. Elle ne s’ouvrirait pas sans. Je me redressai et rebroussai chemin ; le couloir ne menait nulle part ailleurs. Aris m’attrapa alors le bras et me désigna une grille d’aération semblable à celle que nous avions emprunté la veille. 

- Peut-être que celle là mène autre part, dit-il.

J’hésitai une seconde.

- Ok, allons-y.

Aris défit la grille et nous nous glissâmes dans la conduite. Je la remis soigneusement en place. 

- Hé, tu sais que ce sont les rats qui vivent dans les canalisations ? Plaisantai-je.

- C’est de circonstances. On est piégés comme des rats, non ? 

- Pas faux. 

Avec un sourire, je le suivis dans la conduite de droite. 



Alors que le soleil était déjà haut, Newt, Thomas et les autres étaient toujours enfermés dans leur dortoir. Thomas tournait en rond tandis que Minho et Newt attendaient de moins en moins patiemment qu’on vienne les chercher. Winston et Fry, toujours installés dans leur lit, gardaient le silence. 

Le bruit d’une clef qu’on insère dans une serrure se fit enfin entendre. Newt et Minho sautèrent sur leurs pieds tandis que Thomas était déjà devant la porte. Jensen fit son apparition, un sourire qui se voulait chaleureux plaqué sur le visage. 

- Bonjour Messieurs, les salua t-il. Avez-vous bien dormi ? 

- Où est Teresa ? Demanda immédiatement Thomas alors que les autres le rejoignaient. 

- Ne t’inquiète pas, Thomas, répondit Jensen comme s’ils se connaissaient depuis des années, elle est en sécurité et elle va bien.

- Et c’est quoi la suite ? S’enquit Newt. 

- Il est temps que vous rejoignez les autres, annonça Jensen.

Newt fronça les sourcils, pas certain d’avoir bien compris. Les autres ? Il jeta un œil à ses camarades et lut la même surprise et la même incompréhension sur leurs visages. Il échangea un regard perplexe avec Thomas. Puis ils suivirent Jensen. 

Ils longèrent un long couloir dans lequel Newt aperçut plusieurs portes semblables à celle de leur dortoir, marquées d’inscriptions comme « Groupe 1A », « Groupe 3 », « Groupe 1B »… Une étrange idée lui traversa l’esprit. Les autres… Se pouvait-il que d’autres groupes ait été soumis au même genre d’expérience qu’eux ?

Lorsqu’ils tournèrent le coin du couloir, Newt n’en crut pas ses yeux. Ils se trouvaient dans un grand réfectoire, où une cinquantaine de personnes étaient déjà installées. Il observa l’assemblée, interdit. Des garçons et des filles, dans les mêmes âges qu’eux. Certains souriaient, d’autres avaient le visage fermé. Ils ne paraissaient pas faire attention à eux. Jensen se planta devant eux, l’air satisfait. 

- Vous n’êtes pas aussi uniques que vous le pensiez, lâcha t-il avec légèreté. Je vous laisse faire connaissance. 

Puis il s’éloigna, les laissant seuls avec leurs interrogations. Thomas fit quelques pas dans le réfectoire, embrassant des yeux ce qui se trouvait autour de lui. Newt devina qu’il cherchait Teresa. Il ne la vit pas. Il pouvait comprendre l’angoisse de son ami ; il avait bien compris qu’il y avait plus que de l’amitié entre ces deux là. Son regard se posa alors sur une jeune fille blonde, d’une vingtaine d’années, qui était attablée non loin d’eux. A ses côtés se trouvait un jeune garçon aux cheveux frisés. Elle leur fit signe avec un sourire.

- He, vous êtes nouveaux ? Leur lança t-elle. 

Newt, Thomas et les autres ne surent pas quoi répondre.

- Venez, faites pas vos timides, ajouta t-elle en leur désignant sa table. 

Après un instant d’hésitation, ils s’installèrent sur les chaises vacantes.

- Moi, c’est Camille, se présenta la jeune fille. Lui, c’est Julian.

- Salut, dit le jeune garçon avec un sourire enthousiaste. 

- Vous avez l’air complètement perdus, sourit-elle. Je comprends. On était dans le même état que vous il y a quelques jours.

Les paroles de cette fille semblaient incompréhensibles à Newt. Elle du le deviner parce qu’elle ajouta :

- Vous étiez aussi dans un labyrinthe, non ? 

- Heu…oui, lui répondit Thomas. Il…il y en avait plusieurs ? 

- Apparemment. Le groupe de filles, là bas, expliqua t-elle en désignant plusieurs tables au fond du réfectoire, sont arrivées ici les premières. Elles sont là depuis une dizaine de jours, je crois. Peut-être un peu plus. Et derrière – elle désigna une grande table autour de laquelle s’était regroupé une quinzaine de filles et de garçons – c’est notre groupe. 

- Vous êtes là depuis combien de temps ? S’enquit Thomas.

- Quelques jours. 

- Mais…c’est quoi cet endroit ? S’interrogea Newt. 

- Je sais pas trop, répondit Camille en haussant les épaules. On s’est échappé du labyrinthe et on est tombés sur des mecs qui nous ont sortis de là. Ils nous ont amené ici. Ça s’est passé comme ça pour vous aussi ? 

- Ouais, souffla Thomas. A peu près. 

- Vous avez vu la vidéo ? Intervint Julian d’une petite voix.

Newt revit les images des corps brûlés et des immeubles délabrés. 

- On l'a vu, acquiesça Newt. 

- Hé, pourquoi il n’y a aucun mec dans le groupe là bas ? Intervint Fry en désignant du menton les tables du fond.

- Il n’y avait que des filles dans leur labyrinthe, répondit Camille. Sauf le jeune garçon là bas, je crois qu’il est arrivé le dernier. 

Fry eut un sourire.

- Il y a des mecs plus vernis que d’autres, commenta t-il. 

Camille sourit, amusée.

- Et vous, vous n’étiez que des garçons ? S’intéressa t-elle.

Newt acquiesça en silence, le cerveau en ébullition. 

- Et qu’est ce qu’on attend ici ? Demanda Thomas. 

- Tous les jours, Jensen vient chercher quelques personnes, leur apprit la jeune fille. Ils partent vers un endroit sécurisé, une sorte de ferme je crois. Mais ils ne peuvent en emmener que quelques-uns à la fois. 

Newt échangea un regard avec Minho et Thomas. Cette histoire de ferme ne lui disait rien qui vaille. 



Aris avait eu raison ; les canalisations que nous parcourions n’étaient pas les mêmes que la dernière fois. Je m’arrêtai à chaque grille afin de jeter un œil de l’autre côté. Jusque maintenant, elles ne débouchaient que sur des couloirs. Nous nous arrêtions dès que nous entendions des bruits de pas ou de voix. Après un long moment passé à quatre pattes, mes genoux commençaient à être douloureux. Nous continuâmes jusqu’à un cul de sac. 

- On ira pas plus loin, soufflai-je. 

J’aperçus une grille quelques mètres devant moi. Je m’en approchai et regardai en bas. Il s’agissait d’un bureau. Assise dans un fauteuil en cuir noir, le Docteur Crawford paraissait absorbée par son écran d’ordinateur. Je ne pouvais malheureusement pas apercevoir ce qu’elle regardait. Au bout de quelques minutes, elle se leva et éteignit ses écrans. Elle ouvrit le premier tiroir de son bureau et en sortit un badge. J’eus tout juste le temps d’apercevoir un second badge, exactement semblable, avant qu’elle ne referme le tiroir. Elle le passa devant la porte sécurisée de son bureau puis elle disparut de mon champ de vision. C’était une bonne chose que je connaisse l’emplacement du bureau de Crawford et de l’endroit exact où elle rangeait son badge de secours. Je fis signe à Aris qu’il était temps d’y aller et nous primes la direction de la sortie. 



Alors que Fry interrogeait Camille sur la nourriture qui leur était servie ici, Minho se pencha vers Thomas et Newt. 

- Et maintenant, qu’est ce qu’on fait ? 

Newt se mordit l’intérieur de la lèvre et secoua la tête. 

- On attend d’en savoir plus.

- On peut pas attendre éternellement Newt, protesta Thomas. Bouge ton cul et finis ce que tu as commencé, c’est bien ce qu’Albi aurait dit, non ? 

Newt lui lança un regard réprobateur. Évoquer Albi lui serrait le cœur à chaque fois. 

- Qui est Albi ? Intervint Camille. 

Les garçons échangèrent un regard et Fry répondit :

- Etait, rectifia t-il. Albi était le patron. 

Le visage de la jeune fille se teinta de tristesse. 

- Je suis désolée. Qu’est ce qui lui est arrivé ? 

- Le labyrinthe l’a eu, répondit Minho. 

Camille fit la grimace. 

- Kart était un bon leader, dit-elle. Il ne s’en est pas sorti non plus.

Après un court silence, Thomas demanda :

- Et maintenant, qui décide ?

- C’est Sienna, répondit le petit Julian avec un grand sourire. C’est la meilleure. 

Newt eut l’impression qu’on lui avait donné un coup de poing dans le ventre. Ce prénom… 

- Une fille ? S’étonna Winston.

- Tu ne serais pas un peu misogyne ? Releva Camille avec un sourire. 

- N…non, mais vous avez l’air d’avoir des gars solides dans votre groupe, bégaya t-il en désignant Gary et Bastien. 

Julian fit la grimace en lâchant une exclamation dédaigneuse. 

- Sienna est dix fois plus rapide et plus forte qu’eux. Et beaucoup plus belle aussi, rigola t-il.

- Ça va, on a bien compris que tu comptais la demander en mariage, le taquina Camille. 

Le jeune garçon piqua un fard. Newt s’en aperçut à peine ; depuis qu’il avait entendu son prénom, il avait perdu le fil de la conversation. Il brûlait tellement d’envie de la revoir…

- Hé, Newt, t’es avec nous ? L’interpela Thomas. 

Newt sortit brutalement de ses pensées et son regard tomba sur la jeune fille blonde. Avec surprise, il s’aperçut qu’elle le dévisageait avec intensité. 

- Newt… comme Newton ? Demanda t-elle, toute trace de sourire ayant disparu de son visage. 

- Heu…ouais, répondit-il en haussant un sourcil perplexe. 



Camille sentit l’excitation pulser dans ses veines. Se pouvait-il que… Les paroles de Sienna lui revinrent en mémoire. Celles qu’elle avait prononcé ce soir ou elles s’étaient installées toutes les deux au bord de la rivière, et qu’elle lui avait parlé de lui : « …je me souviens de ses yeux noisettes. Il était toujours mal coiffé mais j’adorais ses cheveux acajou. Mais ce que je préférais, c’était son sourire. On aurait dit un enfant le soir de Noël… »

Camille dévisagea le jeune homme avec une étrange sensation. Elle avait l’impression de le connaître. Mue par une soudaine inspiration, elle se pencha vers lui. 

- Est-ce que…tu te souviens… d’une fille ? Demanda t-elle maladroitement. 

Newt la fixa, interdit, avant d’échanger un regard perplexe et presque inquiet avec son ami asiatique. Camille prit sa réaction pour un oui et plaqua une main sur sa bouche, les yeux brillants d’excitation. 

- C’est pas vrai… Tu es Newt ! Newton ! Sienna…elle se souvient de toi aussi ! 



Newt sentit son rythme cardiaque devenir erratique. Il se dit d’abord que cette fille était folle à lier, ce qui était tout à fait plausible après ce qu’ils avaient tous vécu. Mais ce qui était moins plausible, c’était qu’elle ait connaissance de ses souvenirs. Et cette fille qui portait le même prénom qu’elle… Etait-ce une coïncidence ? Newt sentit les regards de ses amis peser sur lui. Il n’eut pas davantage le temps de rassembler ses pensées. Camille lui attrapa le bras, surexcitée.

- Viens ! Il faut que je t’amènes à elle ! 

Newt, le cœur battant d’un espoir qu’il ne pensait plus ressentir, se laissa entraîner vers la sortie du réfectoire. Il entendit à peine Julian leur courir après en criant :

- Attendez moi ! 




Winston se tourna vers Minho.

- Heu…j’ai rien compris.

Minho échangea un regard avec Thomas.

- Il te l’avait dit ? Lui demanda t-il.

Ce dernier acquiesça. 

- Dit quoi ? Insista Winston.

- C’est qui cette fille ? Ajouta Fry. 

Minho se sentit un peu mal à l’aise ; c’était un secret qu’il gardait depuis longtemps.

- Sa copine, répondit-il finalement. Il se souvient d’elle depuis le début. 

Fry et Winston restèrent bouche bée quelques secondes, digérant l’information. Puis Fry se fendit d’un sourire.

- Newt a une copine ? Releva t-il avec une expression moqueuse.

- C’est vraiment la seule chose que t’as retenu ? S’exaspéra Winston. Comment ça, il se souvient de cette fille ? Ajouta t-il à l’intention de Minho. Il se souvient d’autre chose ? 

Minho secoua la tête. 

- Non. Ça ne concerne qu’eux. 

- Ce serait dingue qu’il la retrouve ici, non ? Pensa Thomas à voix haute. 

- On a déjà vu plus dingue, répondit Minho.


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