Confusions des genres

Chapitre 18 : Aux Lumières de la bibliothèque

Catégorie: G

Dernière mise à jour 30/04/2013 16:48

Optice : sive de reflexionibvs, refractionibvs, inflexionibvs & coloribvs lvcis, Avctore Isaaco Newtono, Eqvite avrato.

Tandis qu’André traduisait intérieurement, madame de Coulange avait reposé l’ouvrage puis avait gagné la porte.

– Comme je vous le disais hier, mon mari possède un exemplaire de cette Nouvelle Héloïse. Il ne l’a guère plus apprécié que moi, mais lui reconnait la même vertu que celle que je vous ai énoncée. Si vous voulez bien me suivre, cela me permettra de vous faire découvrir sa bibliothèque, que je vous avais promis de vous montrer.

Elle ouvrit la porte. La trop vive lumière lui fit mal aux yeux. Il plissa les paupières le temps de s’y réaccoutumer. Emboitant le pas à la maîtresse des lieux, il réfléchit à ce qu’elle venait de lui dire. On lui avait toujours dit que les femmes, et à fortiori les jeunes filles s’intéressaient principalement aux élans du cœur et il s’était imaginé qu’elles fondraient en larmes devant les tourments infligés à Julie et Saint-Preux – et dont lui-même ne comprenait que trop bien l’ampleur. Celle-ci dérogeait à cette règle tacite. Elle le laissait plutôt perplexe.

– De plus je vous le répète, reprit-elle, il ne verra nulle objection à ce que je vous prête ce livre. Et moins encore à présent que vous lui avez évité hier soir de se retrouver veuf, ajouta-t-elle d’un ton badin.

– Je vous remercie, madame. L’amie qui me l’avait prêté m’a dit l’avoir égaré. Et maintenant que j’y pense, elle ne l’avait pas apprécié non plus…

Elle s’arrêta devant une porte et l’ouvrit sans frapper.

– Êtes-vous bien certaine que nous n’allons pas déranger monsieur le baron ? risqua-t-il presque timidement.

– Sure et certaine, il est sorti. Les mardis il se rend chez madame Helvétius à Auteuil, dit-elle d’une voix égale.

Ah bon ? Son mari se rendait régulièrement et ouvertement chez une autre femme et elle prenait la chose avec autant de désinvolture ? En parlait avec pareille légèreté ?

– D’ailleurs, poursuivit-elle en pénétrant dans la pièce, il doit m’y introduire la semaine prochaine, n’est-ce pas là chose merveilleuse ?

André vit alors que ses yeux pétillaient d’une gourmandise anticipée, d’une impatience difficilement contenue, presque enfantine, tandis qu’un immense sourire lui fendait le visage d’une oreille à l’autre… Elle parut à cet instant véritablement très jeune.

Une "chose merveilleuse", être présentée à la maîtresse de son mari ? Cette jeune dame avait pour le moins des idées bien étranges et des enthousiasmes assez incompréhensibles… Pourtant le nom de cette dame lui disait bien vaguement quelque chose, lui semblait vaguement familier, mais il ne parvenait pas à la replacer… Il avait la sensation confuse que quelque chose lui échappait.

La bibliothèque était une pièce de taille moyenne, mais chacun des quatre pans de mur hormis les portes et fenêtres était couvert de rayonnages jusqu’au plafond. Une petite échelle permettait d’atteindre les volumes les plus hauts. Au centre de la pièce, une table en merisier accueillait un ouvrage qui n’avait pas encore été remis à sa place. Dans son ensemble, cette pièce ressemblait fort à son homologue du château des Jarjayes. Le dos des volumes qu’il pouvait voir trahissait une plus forte proportion d’éditions anciennes et ternies que de dernières parutions, toutefois il remarqua tout de même certaines inscriptions en lettres dorées encore étincelantes de nouveauté.

– Soyez le bienvenu dans notre Saint des Saints, monsieur, dit-elle en écartant les bras pour embrasser l’ensemble de la pièce.

Elle contourna la table pour atteindre les étagères situées à l’opposé de la porte par laquelle ils étaient entrés. À la lumière du jour, la blancheur de sa robe et sa simplicité ressortaient encore plus. Une robe en "chemise à la reine", suivant la mode plus simple qu’avait finalement lancée Marie-Antoinette, tout à fait en accord avec la vogue de retour à l’état de nature découlant du succès des œuvres de monsieur Rousseau.

Il la rejoignit tandis qu’elle faisait courir un index taché d’encre sur les dos d’ouvrages reliés dont peu semblaient récents. Ses yeux saisirent quelques titres au vol : La Princesse de Clèves, Les Estats et Empires de la lune, La vie de Marianne, Die Leiden des jungen Werthers, Les liaisons dangereuses – tiens donc, se dit alors André, je l’aurais gagé…

De très nombreux autres titres encore, dont il n’avait entendu parler. Certains même dans des langues qu’il ne reconnut pas. Il posa son regard sur le profil de son hôtesse ; elle fronçait les sourcils en parcourant les titres des ouvrages. Enfin les traits de son visage se détendirent soudain lorsqu’elle s’arrêta son doigt sur l’un des volumes, le sortit de son étagère et le lui tendit. Lettres de deux amans, Habitans d'une petite ville au pied des Alpes, recueillies et publiées par J.J. Rousseau – À Amsterdam, chez Marc Michel Rey – MDCCLXI.

– Gardez-le aussi longtemps qu’il vous sera nécessaire, je n’ai pas pour projet de le relire. Mon mari non plus, je crois.

– Je persiste à croire que c’est un tort, mais c’est avec plaisir que je vous l’emprunte, dit-il en acceptant le livre. Toutefois, n’accordez-vous pas trop rapidement votre confiance ? Qui vous dis que je vous le restituerai, ou même que je ne me suis pas présenté à vous sous un faux nom ?

– Oh mais vous semblez me croire bien naïve… Croyez-vous que je n’aie pris mes renseignements ? "Monsieur Grandier, André" le nom sous lequel vous vous êtes présenté hier est exact, vous êtes au service de la famille du colonel de la garde royale depuis toujours. Voyez, je sais exactement à qui m’adresser s’il me prenait l’envie de récupérer urgemment mon bien – ou plutôt celui de mon mari.

Et il la vit sourire, satisfaite de son hébétude passagère. Palsambleu, avait-elle donc mené son enquête ?

– Remettez-vous donc, reprit-elle, je ne vous ai pas espionné, je vous l’assure. J’ai juste demandé à quelques personnes au service de quel invité était le valet qui se tenait près des fenêtres quand je vous ai aperçu lors d’un bal. La plupart ne surent me répondre, puis j’eus la chance de trouver quelqu’un qui a pu me renseigner... Auriez-vous donc cru que j’avais pour habitude d’inviter de parfaits inconnus jusque dans mon cabinet de travail ?

Il ne sut que répondre. Il réalisa soudain qu’acquiescer serait peut-être mettre en doute la bonne moralité de son hôtesse, mais pas une seconde il n’avait pensé qu’elle eût pu lui prêter attention auparavant. Pourtant elle l’avait discrètement – mais non secrètement – salué, ce soir-là, tout valet qu’il fût… Et était apparemment même allée jusqu’à s’enquérir de lui. Son discours sur la portée sociale de la Nouvelle Héloïse semblait donc sincère, elle paraissait faire réellement peu de cas des distinctions sociales. Sans doute était-elle encore bien jeune, se dit-il, avec le temps elle modèlerait son attitude puis ses pensées sur son entourage…

Un tantinet gêné, il détourna le regard sur la table centrale et sur l’ouvrage le plus proche qui y trônait. Tractatus de Quadratura Curvarum ; celui-ci avait été abondamment compulsé, à en croire son état : pages cornées, tâches d’encre dessinant des traces de doigts, et même annotations dans les marges.

Pendant ce temps, madame de Coulange s’était approchée d’une fenêtre et avait tendu la main vers un pan d’étoffe auquel était accroché un gland aux franges dorées. Elle tira dessus pour appeler un domestique. Elle s’approcha ensuite de la table et prit le livre qu’André avait brièvement regardé pour l’aller remettre à son emplacement. André la suivit. Elle le rangea entre Philosophiæ Natvralis Principia Mathematica et De l’Analyse des infiniment petits pour l'intelligence des lignes courbes.

– Je vous en prie, regardez tout à loisir, invita-t-elle. Et s’il se trouvait ici d’autres ouvrages qu’il vous plairait d’emprunter ou consulter, vous m’obligeriez en n’hésitant point à les demander. Si je vous ai convié à venir visiter ce lieu, ce n’est nullement pour en faire ostentation mais bien parce que la connaissance se doit d’être partagée et diffusée au plus large, sans quoi il ne saurait y avoir de progrès de celle-ci.

Elle-même prit alors dans le même rayonnage un ouvrage intitulé Essai d'unenouvelle théorie de la musique, faisant par là-même tomber au sol le volume voisin, qu’André se pencha pour ramasser ; dans sa chute il s’était ouvert à sa page de garde : Lettres à une princesse d'Allemagne sur divers sujets de physique & de philosophie – Tome Premier – Genève – chez Barthélémi Chirol – M.DCC.LXX.V.

En vis-à-vis de cette page, au dos de la couverture était ajoutée une dédicace manuscrite : À mon enfant bien-aimée, à l’occasion de son douzième anniversaire, avec l’espoir qu’elle sera séduite par la beauté de l’harmonie des raisonnements qui y sont exposés et que sa curiosité pour les choses naturelles et le système du monde sera satisfaite par les sujets qui y sont développés – E.C.H B.L – XXI-IX-MDCCLXXXII.

– Je vous remercie, dit la baronne tandis qu’André ramassait l’ouvrage.

André se redressa et le rangea à son emplacement laissé libre sur l’étagère, entre Introdvctio in analysin infinitorvm – Avctore Leonhardo Evlero et Recherches sur la courbure des surfaces, par M. Euler.

La porte s’ouvrit et la gouvernante entra.

– Ah, Thérèse, dit alors la maîtresse de maison, pourriez-vous nous faire apporter quelques rafraichissements ?

– Certainement, madame, répondit la femme. Je vais pouvoir également faire rouvrir les volets dans votre cabi…

– Non, n’en faites rien ! Je n’ai pas encore terminé pour aujourd’hui. Laissez-donc la pièce comme elle est.

– Enfin voyons, a-t-on idée de s’aller enfermer dans le noir toute seule toutes les après-midis ! Vous allez vous abimer les yeux, à force ! Vous ne vous en rendez pas compte parce que vous êtes encore toute jeune, mais vous verrez quand vous aurez mon âge…

– Allons allons, ne me grondez pas… N’ai-je pas cédé à vos suppliques et accepté une chandelle ?

– Mais vous en masquez la flamme !

Se sentant de trop pendant cet échange, André poursuivit alors son exploration de la bibliothèque, sans pour autant rien manquer de ce que disaient les deux femmes. La gouvernante lui rappelait d’ailleurs par certains côtés sa grand-mère, bien que plus jeune.

À côté de l’ouvrage qu’il avait ramassé et rangé, d’autres livres du même auteur : Éléments d’algèbre, Mechanica… Tiens donc, un rayonnage entier occupé par l’Encyclopédie ! Il aurait parié la trouver en pareil lieu… De même qu’il était certain qu’elle y était au complet, avec chacun de ses vingt-huit volumes. Pendant ce temps, la jeune femme répondait à la dénommée Thérèse :

– Je vous promets de sortir régulièrement prendre la lumière du jour comme je le fais en ce moment-même. Cela vous apaise-t-il ?

Un peu plus loin André vit trois petits opuscules qui lui parurent intéressants : Réflexions sur les corvées – Monopole et monopoleur, à côté de Réflexions sur le commerce des blés, ainsi que De l’influence de la révolution d’Amérique sur l’Europe. Ce dernier paraissait flambant neuf. Son voisin d’étagère, Essai sur l’application de l’analyse à la probabilité des décisions rendues à la pluralité des voix, semblait avoir été déjà abondamment consulté.

– Mais il n’y a pas que ça, répliqua ladite Thérèse. Vous restez toute seule sans personne des heures entières. Sans aucune compagnie ! Ce n’est pas une vie quand on a quinze ans !

– Seize, corrigea sa maîtresse.

– La belle affaire ! C’est égal, vu depuis l’âge auquel je me trouve… Et puis, vous dites ça maintenant, mais vous verrez, arrivera un jour où vous serez heureuse que l’on vous rajeunisse ne serait-ce que d’une année, reprit la gouvernante en souriant, avec un clin d’œil se trahissant jusque dans la voix.

– Pardieu ! J’espère bien n’être jamais atteinte par pareil ridicule !

Se rendant aussitôt compte que ce qu’elle venait de dire pouvait être interprété de manière insultante, elle se reprit précipitamment :

– Pardonnez-moi ! Je ne voulais pas dire cela ! Enfin, peut-être que si, mais pas de cette façon. Jamais je n’ai voulu vous vexer, je vous l’assure. Je suis une effroyable maladroite, je vous prie de m’excu…

– Tranquillisez-vous madame, je sais bien que vous ne pensiez pas à mal… et puis je commence à bien vous connaître, je sais qu’il n’y avait nulle malice en ces mots.

– Pardon, il arrive parfois à ma langue d’allez plus vite que mon esprit.

– Qui n’est déjà pas bien lent lui-même si j’en crois Monsieur.

À ce compliment, la jeune fille eut le bon goût de rougir. André passa aux étagères à sa gauche : Horace, Cinna, Polyeucte, Iphigénie… le grand théâtre du siècle précédent… mais peu de pièces centrées sur la passion amoureuse.

– Mais Monsieur est comme moi, poursuivit Thérèse, il sait bien ce que c’est que d’avancer en âge, et le lent naufrage que ça représente !

– Allons allons, il est le plus jeune de nous tous en esprit, répliqua sa femme.

– En esprit seulement, madame, en esprit seulement… En tous les cas il pense lui aussi que vous devriez vous divertir un peu. Et sortir plus souvent de vos appartements. Ce n’est pas bon de rester ainsi sans aucune compagnie à votre âge.

– Mais j’y suis en excellente compagnie ! La meilleure qui soit… Les esprits les plus brillants de leur époque, répondit madame de Coulange en embrassant d’un geste les rayonnages environnants.

– Mais y’en a plus de la moitié qui sont déjà morts !

– Leur œuvre leur survivra éternellement, énonça péremptoirement la jeune baronne.

 

 

                                                      NOTES DE L’AUTEUR :

Navrée si vous vous êtes trouvés noyés sous cette avalanche de titres, mais j’estimais que c’était nécessaire pour bien expliciter le milieu dans lequel évoluent ces personnages, ainsi que pour évoquer leurs caractères.

Tous les ouvrages cités ici existent réellement. Pour ceux que ça intéresse vraiment en voici la liste avec parfois quelques commentaires :

- Traité d'optique sur les réflexions, réfractions, inflexions et les couleurs de la lumière par Isaac Newton, première publication en 1704.

- La Princesse de Clèves, roman par Madame de la Fayette (non, pas la femme de…, puisque cette madame de la Fayette-ci a vécu – et écrit – sous Louis XIV ; et non, elle n’a pas non plus créé les galeries…), publié anonymement en 1678.

- Histoire Comique des États et Empires de la lune, roman utopique et conte initiatique par Savinien Cyrano de Bergerac, publié vers 1657. Considéré souvent comme la première œuvre littéraire de science-fiction.

- La Vie de Marianne, roman de Marivaux, publié de 1731 à 1742.

- Les souffrances du jeune Werther, roman épistolaire de Goethe, 1774. Considéré comme LE roman-clé du mouvement allemand Sturm und Drang (Tempête et Passion), précurseur du romantisme du XIXè siècle. Aurait provoqué à l’époque, dit-on, une vague de suicides parmi certains lecteurs, désespérés par le triste destin du héros et sa mort (il se suicide car il réalise qu’il éprouve un amour impossible pour une femme qui lui est interdite… ça rappelle quelqu’un d’autre, non ?)

- Les liaisons dangereuses, roman épistolaire libertin pour certains, d’analyse psychologique et sociale pour d’autres, de Pierre Choderlos de Laclos, 1782.

- Lettres de deux amans, Habitans d'une petite ville au pied des Alpes, titre (et orthographe d'époque !) sous lequel fut initialement publié Julie ou la Nouvelle Héloïse de Rousseau, en 1761. Comme souvent à l’époque l’auteur, que ce soit pour se prémunir contre la censure et les poursuites ou pour cacher qu’il écrivait des romans – genre littéraire considéré comme mineur à l’époque – tente de faire croire qu’il n’a fait que recueillir, compiler et publier une correspondance réelle entre personnes réelles.

- Traité sur la quadrature du cercle, Isaac Newton, 1700.

- Principes mathématiques de la philosophie naturelle, peut-être bien l’œuvre majeure de Newton, 1687.

- De l’Analyse des infiniment petits pour l'intelligence des lignes courbes, par Guillaume de l’Hôpital, 1696. Premier livre en français traitant du calcul différentiel (il y avait déjà dix ou vingt ans que le calcul infinitésimal existait, mais jusque là les différents ouvrages en traitant avaient été écrits principalement en latin).

Essai d'une nouvelle théorie de la musique, Leonhard Euler, 1739. Euler y applique les fonctions mathématiques à la musique, et y considère la musique comme un domaine des mathématiques (notions de séries, d’harmoniques, de notes, de tons, etc : le plaisir à l’entendre vient de la notion de perfection, la perfection vient de l’ordre, l’ordre vient du rapport entre les sons, ou accords, ainsi que de leurs intensités)

- Lettres à une princesse d'Allemagne sur divers sujets de physique & de philosophie, Leonhard Euler, 1768 à 1772. Ouvrage de vulgarisation philosophique et scientifique. Connut un grand succès auprès du public à sa sortie.

- Introduction à l'Analyse des Infiniment Petits, Leonhard Euler, 1748.

- Recherches sur la courbure des surfaces, Leonhard Euler, 1767.

- Traité d’Algèbre, Leonhard Euler, vers 1765

- Mécanique, en deux volumes, Leonhard Euler, 1748.

- Réflexions sur les corvées – Monopole et monopoleur, Nicolas de Condorcet, 1775

- Réflexions sur le commerce des blés, Nicolas de Condorcet, 1776

- De l’influence de la révolution d’Amérique sur l’Europe, Nicolas de Condorcet, 1786

- Essai sur l’application de l’analyse à la probabilité des décisions rendues à la pluralité des voix, Nicolas de Condorcet, 1785. Condorcet, statisticien et grand partisan des mathématiques appliquées aux questions concrètes et politiques (comment bien mesurer les surfaces agraires pour estimer les terres à leur juste valeur ? Comment améliorer la résistance à l’eau des bateaux et calculer les économies ainsi réalisées ? Dans un scrutin, comment établir un système de vote le plus représentatif possible ?) y étudie les différents systèmes de vote et leur adéquation ou inadéquation au désir réel des électeurs.

- Horace, Cinna, Polyeucte, Iphigénie… Corneille et Racine, bien sûr. Nous sommes tous allés au collège ou au lycée, nous avons donc tous eu à étudier au moins un de ceux-là… quoique, pour les lecteurs étrangers, ce ne soit pas aussi évident : je doute que les pièces du répertoire classique français figurent au programme des collèges italiens… En résumé, ce sont des tragédies dont les héros font toujours passer leur devoir et l’honneur de leur clan / famille avant l’amour qu’ils peuvent éprouver… et comme le chantaient les Rita Mitsouko : les histoires d’amour finissent mal en général.

- L’Encyclopédie (titre complet : Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers) : nan mais franchement, est-il besoin d’élaborer ?

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