L'Exécuteur
Ouais bon finalement publier tous les 2 ou 3 jours… ça sera plutôt 3 XD !
Salut à vous ! Chapitre 4, déjà ! o.o Je suis moi-même étonnée… Ça passe vite… Je devrai peut-être publier moins souvent nan ? XD ok ok je rigole ! Bon bref ! Profitez du chapitre, qui commence par de magnifiques petits blocs – A LIRE bandes de flemmards ! – Avec découvertes cools :3
Maintenant (tites) réponses à reviews ! ( *^* ) (je crois que j’écris trop… ça me prend plus d’une page word XD !) (fanfic.net) :
Rin Yumii : Bon, pour tes questions je vais éviter de répondre parce que… ben… je veux pas te spoiler ! XD Mais sinon tu sais, pour ce qui est du fait que tu veux que Levi saches qu’Eren est un terre-à-terre, bah je dirai qu’en général tout se sait en temps et en heure ! (même si c’est jamais au bon moment en général ;)) Je t’avoue tout de même que le perso à lunettes en étoile n’est pas de Snk, et il est juste là pour faire chier comme tu dis ! XD Allez à très vite ! Et merci pour ta review !
Lise808 : Ooh tu as lu mes autres fics ? :3 Celle sur Eren et Levi ? huhu ! Sinon je suis contente que celle-ci te plaise, avec mon vocabulaire plus familier ;) C’est en effet plus simple à écrire pour moi avec des « gros mots », c’est rigolo… Enfin bon bref… Tiens tiens, j’ai un style particulier, et qui évolue ?! (vas-y jette-moi des fleurs, je t’aiiimme ^3^) Ok ok je me tais et je me ressaisis ! Hmmph ! En effet la rencontre entre Eren et Levi est assez courte – ça l’est toujours trop ! – mais au moins, heu… ça attise le plaisir ! Merci pour ta review petite Lisou808, et à bientôt :3
Fenesis : Me fais pas de maaalll ! J’te promets leur prochaine rencontre elle va durer plus !! :’( Allez c’est bon tu m’as fait peur, j’arrête de publier… Eh bah NAN même pas en rêve ! Mmh pour le peu d’écart entre Levi et Eren tu parles de l’âge ? Si c’est le cas on sait juste que Eren pense qu’il a la trentaine, c’est tout ;) Il peut par conséquent être plus âgé... ou plus jeune ! J'écris pas un chapitre tous les jours, mais tous les 3 jours ;) A partir de maintenant surtout ! En tout cas chuis contente de te savoir aussi enthousiaste ! :D
Guest : Accro tu dis, mmh ?? :3 Prépare-toi pour la suite ma chère ! Merci pour tous tes compliments en tout cas ! Ça me fait super plaisir ! :D Et j’espère que ce chapitre va te plaire également ! Même si ça commence par des blocs de lecture XD
Eden661 : Haha XD Eren est tout de même plus débrouillard non ? Et puis là il était carrément pris au dépourvu donc ça se comprend ! A sa place je me serai évanouie de honte et surtout de peur ! Le personnage de Jean est cool, bien qu’un peu bébête… Normalement c’est dit qu’il ne suivrait pas un inconnu, mais là… mystère ~ J’attends ton commentaire sur les 2 fics ma carotte, à moins que tu ne m’aies oubliée, auquel cas je… je… Bon à bientôt *^* !
etolia7 : Ravie que la longueur des chapitres te convienne, bien qu’elle soit très variée cela reste tout de même assez acceptable je pense ;) Levi est, en effet, classe. Mais tu vas voir niveau langage grossier on va le reconnaître… Sauf que y aura pas que lui ! (bien qu’il dépasse les autres niveau lâchage de gros mots) Après tout nous sommes dans le monde d’aujourd’hui (avec des pouvoirs en plus), et pas dans Snk, donc le langage reste beaucoup plus familier :) Et puis ça en rajoute à la dureté de la fic non ? Allez bonne lecture à toi :D
NaomiWeaver : En effet le Parkour les rapproche de l’œuvre de base, comme tu dis, et figures-toi… Que j’y avais pas trop fait attention ! XD Mais je voulais que ça soit des actifs en tout cas ! Sinon je vois que tu m’as fait plusieurs hypothèses prometteuses, eeett… Bah je vais pas te spoiler ! XD Mais la réponse à tes questions (sauf pour ce qui est de Levi) est dans ce chapitre ! Alors je compte sur toi, comme pour tous les autres chapitres, de le lire attentivement :3 Je tiens tout de même à te dire que la mère d’Eren est davantage morte d’un règlement de compte avec la Police Spéciale, l’Unité Spéciale plus particulièrement, et que ceux-ci soient lunaires ne change rien ;) C’était surtout parce que le père d’Eren en traquait un, donc pas de lien direct avec les pouvoirs ! Enfin bon, si c’était pas clair je m’en excuse, mais de toute façon il y aura des rappels ! :D (et je sais pas si mon blabla que je suis en train de te sortir est clair non plus XD)
CharlieWinston : Aahlala… Le Parkour fait toujours cet effet-là *^* ! Ça en jette ! Marchi pour ta review, je suis contente que tu aimes :D et voici la suite !
Lyzee : Une chose qu’il faut que tu saches… J’adore l’action. Et dans cette fic je compte me lâcher. Bon pas trop quand même XD Faut faire des pauses parfois ! Sinon le lecteur va être épuisé et moi avec ! Bon comme d’hab chuis désolée mais je spoil pas donc je peux pas répondre à toutes les questions, c’est logique… Mais en effet il s’agissait d’Erd et Gunther pour les 2 vigiles :) Merci pour tes encouragements *-*
Bon allez ! Passons à l’histoire XD ! Et lisez tout s’pèces de flemmards ! \( °3° )/
Après deux petites minutes de sprint durant lesquelles il ne cessa de vérifier s’il était suivi, il grimpa sur le toit d’un petit immeuble à l’aide des balcons. Une fois parvenu en haut il bondit sur trois autres bâtiments. Les sensations exquises et enivrantes du Parkour étaient parties. Il ne sentait plus que le vent déchaîné qui l’accompagnait dans sa course.
Le brun ouvrit la grille porte qui menait à la cage d’escalier, maintenue ouverte par une petite pierre discrètement coincée dans l’angle. Il descendit de quelques marches et s’arrêta face à la grille d’aération. Se mettant à genoux, il la retira habilement des deux mains, puis entra l’une d’elle dans la bouche noire face à lui, étirant son bras de tout son long. Après avoir rapidement tâté le sol rugueux sec, et poussiéreux, il en sortit un grand sac poubelle rebondi fermé d’un ruban adhésif marron clair. Il se redressa ensuite sur ses pieds. Son débardeur tomba au sol peu de temps après ça, puis son jogging trop large. Ne resta bientôt sur lui que son caleçon gris éclairci par l’usure.
Le brun considéra le sac à ses pieds un instant, puis il s’accroupit avec un soupir et l’ouvrit, en sortant une tenue pour le moins basique : un tee-shirt à manches longues et à col roulé, un legging, une paire de gants en satin et un manteau. Le tout d’un noir aussi profond que l’ébène. Il enfila les trois premiers vêtements d’une rapidité expliquée par l’habitude. Un élastique avait été ajouté de chaque côté du bas du legging, de manière à ce que celui-ci soit maintenu sous le talon. Eren sortit ensuite des protections blanches – atrocement rayées pour leurs maintes utilisations – du sac et les cingla prestement sur ses tibias, ses genoux, et le dos de ses mains et de ses pieds nus.
Vint ensuite le Chisa katana, tout aussi noir que ses habits, et dont la finesse et la solidité en faisait une arme redoutable. Vive, qui fendait l’air sans difficulté, mais rendait d’un autre côté sa manipulation délicate. Le Chisa katana était légèrement plus court qu’un katana « normal ». Pour une longueur de quatre-vingt-onze centimètres, avec une soixantaine pour la lame et une trentaine pour la poignée, il perdait peut-être en portée mais nullement en efficacité. Le brun l’attacha en travers dans le bas de son dos à l’aide d’une ceinture, puis mit son manteau par-dessus sans le refermer, afin de pouvoir saisir l’arme à tout moment et sans encombre. Le vêtement était large, avec ses manches trop amples lui descendant jusqu’au milieu des mains, et sa longueur qui s’étendait jusqu’au-dessus du genou.
Ne lui restait maintenant plus qu’à cacher son visage… Le brun mit une fine cagoule, puis sortit l’avant-dernier accessoire du sac. Un masque. Blanc, tout ce qu’il y avait de plus simple, mais à l’allure polie, où l’on pouvait presque y voir notre reflet. Simple si l’on omettait également les nombreuses rayures plus ou moins profondes qui le décorait un peu partout. Deux croissants de lune renversés formaient l’espace pour les yeux, donnant une certaine allure moqueuse, et des trous alignés en cercle au niveau de la bouche permettaient à l’individu qui le portait de respirer. Eren attacha les deux sangles de cuir brun à l’arrière de son crâne d’un mouvement vif, puis sortit pour finir la perruque blonde, qu’il fixa sur son masque à l’aide de petits crochets. Les longues mèches synthétiques retombèrent doucement sur son manteau jusqu’au niveau des aisselles, y retrouvant sa place en une vieille habitude. L’infirmier rangea ensuite ses vêtements dans le sac, puis remit ce dernier bien à sa place caché derrière la grille d’aération.
Le tout n’avait duré que quatre petites minutes.
Le temps était maintenant venu d’exterminer la petite vermine. De petits bruits brefs crachotèrent dans l’air, comme des frictions brutales, et de minces éclairs bleutés apparurent au niveau des pieds nus du jeune adulte. Ce dernier avança sa jambe droite, qui se suspendue dans le vide, puis, comme se hissant sur les particules d’air, il leva la seconde et s’éleva plus haut.
Quand il parvint devant la porte de la cage d’escaliers, qui menait sur le toit, il s’accroupie et tourna la poignée de sa main gantée, alors que le reste de son corps était toujours dans le vide. Enfin dehors, il vérifia que personne ne l’attendait ou ne se terrait dans un recoin. Il n’avait pas choisi ce bâtiment comme cachette au hasard. En effet la vue était très basse, proche du sol, contrairement aux autres immeubles qui l’entourait, mais au moins à part les toits et la rue en-dessous il n’y avait pas de possible embuscade sans que le brun ne l’ait remarquée avant.
Prenant alors une profonde inspiration, il mit un genou et un poing sur la surface plane et invisible créée par en tant que sol aérien. Un escalier se forma dans l’esprit du jeune adulte, grimpant à au moins quinze mètres au-dessus des toits, puis une route droite, toute tracée, en direction de la boîte Titania. Fronçant les sourcils sous son masque, le brun n’attendit pas une seconde de plus et bondit, gravissant quatre à quatre les marches invisibles qu’avait formé l’air pour lui, de petits éclairs bleus crépitant sous certains de ses pas.
Eren surveillait le gang des Sans-Têtes depuis déjà plusieurs semaines. Il pensait qu’il s’agissait uniquement de petites frappes thunées qui intimidaient leur entourage, employant la violence sans aller trop loin. C’était chose courante par ici : les bastons pour des affaires de provocations idiotes, les règlements de compte mineurs pour une concurrence entre lunaires, ou encore d’histoires sans fonds réels de terre-à-terre qui seraient inférieurs. Ce dernier point étant la croyance principale des Sans-Têtes. Mais cela faisait maintenant huit jours qu’ils usaient clairement trop de leur pouvoir.
Jean venait de se faire choper comme un con, et il avait sans doute été un peu amoché, mais rien de trop extrême. Seulement des blessures superficielles. En tout cas, il survivrait. Et peut-être même qu’il ne sentirait presque pas ses bobos si cet imbécile aux lunettes en étoile lui avait administré une quelconque drogue louche. Elles le sont toutes vous me direz.
Quoi qu’il en soit, Eren se devait d’abord de vérifier si le meurtre de l’homme de la boîte avait réellement été un méfait des Sans-Têtes, et selon la réponse il agirait en conséquence. Le gang avait de toute façon déjà dépassé les bornes, et il était temps pour l’Exécuteur d’entrer en scène afin de latter les petites merdes.
.
.
Elément du passé :
« Carla, viens voir ! Il me fait une grimace ! s’exclama Grisha, les yeux fixés sur la petite chose rose qui gigotait dans ses bras.
La jeune femme, qui à ce moment-là avoisinait les trente-cinq ans, accourut. Elle pressa sa joue sur l’épaule de son mari et enlaça sa taille.
- Mais c’est que tu as raison ! sourit-elle, les yeux brillant autant que deux pépites d’or au soleil. Je crois qu’il tient de toi en ce qui concerne la vigueur… Là ! Regarde comme il gigote !
- Crois-moi je le remarque, grogna le jeune père, qui avait une trentaine d’années. C’est moi qui le porte je te signale !
Sa femme se mit à rire, aux anges, puis chatouilla le ventre doux et rebondi du bébé de son index. Il se mit à gazouiller de contentement, puis tenta d’imiter le large sourire de sa mère avec ses gencives dénuées de dents. Les deux parents ne dirent rien, mais ils sentirent leur cœur gonfler de fierté et de promesses d’un avenir radieux.
- Il va avoir tes cheveux bruns, constata Carla.
- C’est pas compliqué, c’est le cas des trois quarts de la population… Mais…
Son mari s’arrêta, cherchant ses mots. Elle releva la tête, et Grisha se plongea dans les iris plein de vie de sa femme.
- Mh ?
- C’est marrant, mais... Ses yeux me rappellent étrangement les tiens. La forme, les tons bleu-vert.
- Tu as raison oui, dans un sens. Mais tu sais mon chéri, la couleur des yeux des enfants change avec le temps en général.
- Tu as raison, fit le jeune père en la regardant avec tendresse, puis son attention coula de nouveau sur le bébé. Non mais regarde-moi ça, il est plein de vitalité le petit bonhomme !
Et ils s’esclaffèrent en cœur, Grisha resserrant son emprise autour du bébé et Carla autour de la taille de son mari.
- Je retrouve aussi un peu de Charlie en lui, ajouta-t-elle subitement.
Le brun lui jeta un coup d’œil inquiet, mais il fut rassuré en constatant sa mine apaisée. Et résignée, en quelque sorte. Il transféra l’enfant sur un bras, et de l’autre le passa autour des épaules de sa femme. Il l’embrassa tendrement sur la tempe.
- Encore désolé pour ton cousin et Maria. Mais c’est vrai qu’Eren tient de lui, aussi.
Carla ferma les yeux, inspirant doucement par le nez la douce odeur de Grisha, qui lui paraissait comme à chaque fois si réconfortante.
- C’est un beau prénom qu’il lui a choisi, murmura-t-elle.
- Oui.
Il sentit sa femme trembler légèrement, et il se mit face à elle.
- Hep hep hep ma puce, bah alors, qu’est-ce qui se passe ?
- J-je…, bredouilla-t-elle, puis elle expira doucement. Ça va. Ça va. C’est juste que… qu’il va me manquer.
Grisha prit son visage en coupe de sa main valide.
- Je comprends mon amour. Et je te promets, je te jure de rendre Eren aussi bon et sincère que Charlie l’était. Je l’élèverai comme notre propre fils. »
Carla leva les yeux vers son mari, et effleura sa barbe d’un jour de ses longs doigts fins. Elle aimait tant Grisha. D’un amour fort et dévastateur. Puis elle baissa son regard sur le bébé qui gigotait, attrapant la plante de ses pieds de ses petites mains potelées. Il les fixait de ses grands yeux turquoise étonnés, et la jeune se dit qu’en effet, l’enfant lui ressemblait sur ce point.
.
Eren était né Terre-à-terre, les médecins avaient été formels là-dessus. Charlie, le frère aîné de Carla, était un lunaire, et il était donc possible que le gamin le soit également puisque cela se transmettait par la génétique. Les pouvoirs des enfants étaient en toujours différents, ou bien une variante d’un de leur ancêtre. Il existait cependant des familles très puissantes qui transmettaient le don identique à leur descendance la plus proche. Peu de temps après la naissance d’un enfant, une série d’examens était obligatoire afin de vérifier s’il serait « normal » ou spécial.
Ce fut Carla qui porta Eren à un groupe de docteurs spécialisés. Ces derniers tentèrent de diverses manières de faire réagir l’organisme du petit. Si une palpitation ou une coloration légèrement violacée au niveau de la nuque survenait, le verdict était clair : « futur lunaire ». Dans le cas contraire les examens continuaient, attendant une moindre réaction. Cela durait assez longtemps, trois ou quatre heures, et était également un peu douloureux pour le bébé. Pour Eren, deux heures trente suffirent. Il n’avait que très peu pleuré, et n’avait cessé de fixer sa mère de ses grands yeux humides derrière les larges vitres. Cela avait tellement bouleversé Carla qu’elle avait eu les larmes aux bords des yeux, et avait plaqué ses mains sur le verre froid, murmurant des mots rassurants à son bébé, bien que celui-ci n’ait pu l’entendre.
Quand finalement les médecins annoncèrent qu’Eren était un Terre-à-terre, elle avait été si soulagée. Car dans le cas contraire, les examens auraient continué, et c’était une épreuve difficile à passer aussi bien pour l’enfant que pour les parents. Et encore davantage plus le pouvoir se déclarait tôt, donc plus il était puissant.
Cependant, car tout ne se passe jamais comme prévu, une petite surprise attendait Carla et Grisha un soir des plus normaux. Des flocons virevoltaient derrière les fenêtres de la petite maison, tournoyant comme des plumes lâchées à l’air libre. Nous étions mi-décembre. Les examens d’Eren avaient eu lieu fin Novembre, et maintenant Noël approchait à grands pas, se faisant attendre avec enthousiasme. Carla avait pour l’occasion décoré la maison entière, et ça lui avait pris un temps fou, mais elle s’en fichait. Elle allait enfin passer le Noël tant rêvé, avec son mari et l’enfant qu’elle n’avait jamais pu concevoir. Tout était parfait.
« Ma chérie… Ma chérie ! … Carla !
- Qu-quoi ? s’exclama-t-elle en se détournant de la fenêtre, sortant brusquement de ses pensées perdues dans la contemplation du ciel nocturne. Excuse-moi, je rêvassai.
Grisha la regarda avec affection. Il adorait sa femme, littéralement.
- Nous mangeons, va chercher le petit dans sa chambre pendant que je mets la table.
- Tout de suite chef, chantonna-t-elle en s’éloignant dans le couloir.
Le brun l’entendit bientôt l’appeler de la pièce à côté.
- Tu es sûr qu’Eren est ici ?
- A cent pour cent ! lui répondit-il, réfléchissant à la fois s’il devait mettre des assiettes creuses ou plates pour la salade.
Carla se tenait dans l’encadrement de la porte de la chambre de son fils, fouillant la pièce des yeux avec les sourcils froncés. Ça ne pouvait pas disparaître comme ça un bébé quand même ! Ce n’était pas la première fois que ça arrivait d’ailleurs. Elle tournait parfois le dos une ou deux minutes tout au plus pour ensuite retrouver l’enfant dans une autre pièce de l’appartement. En plus d’être actif et rapide, il aimait se balader apparemment.
La jeune femme allait se détourner et chercher dans une autre pièce lorsqu’elle le vit. Ou plutôt qu’elle l’entendit en premier lieu. Un petit gazouillis, une sorte de rire et de blabla d’enfant à la fois. Elle leva les yeux, et son visage devint affreusement blême.
Eren était en train de jouer avec sa peluche favorite, une grosse girafe rouge, rose et orange, allongé sur le dos. Il tentait de mener une conversation avec l’animal en lui poustillant dessus ou bien il le serrait contre lui avec un sourire béat. Cette scène habituelle était affreusement mignonne, si l’on omettait un fait. Le corps du petit n’était posé sur… rien. Absolument rien. Le vide. Il flottait, c’était aussi simple que ça. Le peu de cheveux dont disposait le dessus de son crâne avait viré à une teinte bleu électrique. C’était donc son signe qui montrait que son pouvoir était activé. La bouche de la jeune mère se tordit :
- Misère… chuchota-t-elle, la voix rauque, puis elle éleva le ton. Grisha ! GRISHA !
Son mari, qui finalement avait opté pour les assiettes plates, les posa avec fracas sur la table de la cuisine et accourut vers sa femme. Il regarda immédiatement là où les pupilles de Carla étaient posés, et il écarquilla les yeux.
- Merde. » lâcha-t-il.
Et pour une fois, la jeune mère ne le rabroua pas. En un seul coup d’œil échangé les deux parents parvinrent à la même conclusion. Un enfant possédant un pouvoir dès la naissance, ça n’arrivait pas. C’était du jamais vu. Eren devrait passer des séries et des séries d’examens, ou ne savaient-ils quoi d’autre encore. Et ça il n’en n’était tout simplement pas question. Ils avaient une vie à mener. Une vie tranquille, normale, loin de toute agitation agressive ou oppressante. Cela n’allait pas être chose aisée, mais il fallait à tout prix cacher le don de leur fils. Il fallait qu’il ne soit qu’un simple Terre-à-terre se fondant dans la masse, invisible, éloigné de toute menace potentielle.
Voilà ! C’était un peu plus court cette fois-ci :) A bientôt !