Tout pour être heureux
Chapitre 8 : Des questions sans réponse
1477 mots, Catégorie: M
Dernière mise à jour 08/11/2016 22:01
La nuit fut courte et pénible, entre l'odeur alcoolisée qui régnait dans la pièce et la soirée mouvementée qui venait de se passer, mon cœur, tout comme mon corps, n'en pouvait plus. Je regardais le réveil, 11h, bientôt midi, et mon aîné était toujours dans les bras de Morphée.
Je soupirai, appréhendant déjà cette journée. Mon ventre décida de briser le silence et gronda de faim. Je pris donc mon courage à deux mains et me levais péniblement.
« Où vas-tu ? Reste près de moi ... » me chuchota une voix à peine audible.
« Il ne dormait pas si profondément que ça, apparemment. » pensais-je.
La main de mon compagnon de chambre m’agrippa par le bras et m'attira vers lui.
« Livaï ... J-Je suis désolé pour tout ce qu'il s'est passé. Jamais je n'aurai du vous avouer mes sentiments en sachant que vous étiez un homme, vous devez sûrement être hétéro. Et le fait que vous m'aimiez, c'est tout bonnement de l'affection, j'ai tout pris dans le mauvais sens, excusez-moi ... »
« Non, c'est moi qui devrais m'excuser, je me suis comporté comme un imbécile, le jour de ton anniversaire en plus de ça. C'était pathétique, j'en suis navré. Je suis désolé, j'aurai dû ... »
Il ne finit pas sa phrase et déposa ma tête contre son torse, musclé et chaud.
Je ne comprenais plus trop ce qu'il se passait. Qu'allait-il se passer maintenant ? Pourquoi me serrait-il ainsi dans ses bras ?
« Je t'... J'ai faim, pas toi ? Tu veux quelque chose pour le p'tit déj' ? Enfin pour le dîné vu l'heure. » demanda mon tuteur d'un coup, bien que le début de sa phrase me fit espérer un court instant.
« Non merci, ça ira, je vais me lever et me faire un bol de céréales. » lui répondis-je, un peu déçu.
Nous nous levons donc en même temps. C'est alors que je vis Livaï avec une bosse dans le caleçon, je détournai alors rapidement les yeux et rougissais.
Je m'affalais dans le divan et commençais à déjeuner sans dire un mot pendant que mon aîné parti prendre une douche, ce qui fut plus rapide qu'à son habitude.
« C'est ce qui s'appelle une douche rapide » dis-je.
« Hmm ... Disons que j'ai d'autres plans de prévu. » me répondis mon tuteur, d'un ton légèrement sensuel.
Il se dirigea vers moi et m'arracha mon bol des mains pour le déposer sur la table basse. Livaï était simplement vêtu d'un drap noué à ses hanches, ce qui n'aidait pas à cacher sa forte érection.
« Qu'est-ce que vous f- ?! » Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase qu'il déposa ses lèvres contre les miennes et commença à m'embrasser.
Je le regardai, les yeux écarquillés, ne sachant quoi faire, pendant que mon aîné, lui, semblait savoir ce qu'il faisait.
Je décidai donc de lui faire totalement confiance et fermais lentement les yeux. Je senti la langue de mon amant essayé de se frayer un chemin et m'embrassa à pleine bouche. Je ressentai en moi une douce chaleur m'envahir, ce moment était de plus en plus agréable.
Je senti le drap de bain qui se trouvait auparavant sur le corps de l'homme que j'aimais tomber sur moi. J'ouvrai un œil curieux et vis Livaï nu comme un ver.
Tandis que je rougissais, totalement gêné par cette vue excitante, je senti sa virilité me frôler l'entre-jambe, ce qui m'excita d'avantage.
« Li-Livaï ... P-Pourquoi est-ce que vous faites ça ? » demandais-je en tremblant d'excitation.
« Je t'ai dit que j'avais d'autres plans, que de prendre une douche ♥ » me répondit-il.
Mon tuteur se colla d'avantage contre moi et commença à se frotter contre mon bas ventre. Il devait sans doute sentir mon érection. Cette idée me fit rougir encore plus.
Alors que nous continuons à nous embrasser, le téléphone de Livaï se mis à sonner.
« Humpf... Il faut que je réponde. C'est certainement le boulot. » grommela-t-il.
« Allo ? Ah, salut Rico. Oui ? Oui, d'accord. Je me prépare et je démarre. À tout de suite. »
Il me regarda et soupira.
« C'était le travail, il faut que j'y aille. Désolé » me dit-il d'un ton agacé.
Il ramassa le drap qui était tombé et se dirigea vers la chambre afin de s'habiller. Il se prépara de quoi manger et m'embrassa sur le front.
« Je n'en ai pas fini avec toi, rassure-toi, à ce soir ~ ♥ » me souffla-t-il avant de partir.
Je me retrouvai seul, avec un érection énorme dans le pantalon. J'étais si excité que ça me faisais mal. Je ne pouvais pas me laisser dans cet état, il fallait que je me soulage.
Une fois dans la salle de bain, je commençai à me caresser à travers mon caleçon pour ensuite me dévêtir totalement, j'agrippai alors mon engin pour commencer à faire des vas et viens, d'abord lentement pour ensuite accélérer les mouvements.
Plus je me touchais et moins mon corps me répondait. C'était si bon que j'éjaculai quelques minutes après avoir commencé à me masturber.
Ma semence chaude éclaboussa mon torse et un peu mon visage. Me demandait quel goût cela pouvait-il avoir, je trempai mon doigt dans le liquide visqueux et le lécha. Je recrachai aussi tôt, c'était infâme.
« Je ne comprendrais jamais les filles dans les pornos ... » m'exclamai-je, d'un air dégoûté.
Après ce court moment intense et cette ''merveilleuse'' expérience, je décidais de prendre un bon bain. J’espérai ainsi pouvoir me remettre les idées en places et de comprendre ce qu'il venait de se passer avec mon aîné.
Une fois la baignoire remplie, je plongeai dans l'eau chaude. Je me surpris à penser à Livaï, je me demandais ce qu'il était entrain de faire, était-il entrain de risque sa vie pour sauver une personne d'un incendie ? Pensait-il à moi comme je pensais à lui ? M'aimait-il comme je l'aimais ?
« Humpf ... Tout ces questions sans réponse, c'est frustrant. Et puis, c'est la deuxième fois que je me fais du bien en pensant à un homme, cet homme ... Je l'aime tellement, merde. » dis-je tout haut.
J'avais envie de crier, de hurler que je l'aimais, qu'il le sache une bonne fois pour toute, tant pis si ce n'était pas réciproque.
C'est alors que mon cœur rata un battement, je me redressais d'un coup.
« Mais s'il ne m'aime pas en retour, qu'est-ce que je vais faire ?! Est-ce qu'il va me renvoyer à l'orphelinat ? ... Non, je suis maintenant trop vieux pour y retourne, fait chier. Qu'est-ce que je dois faire moi maintenant ... » pensais-je d'un coup, sous le choque de cette idée.