le ridicule tue moins que la mort
3 ans plus tôt
« J’ai besoin de ton aide »
Jamais je n’aurais pensé que quelqu'un me dirais un jour ces mots-là .Par ailleurs comment aurais-je pu deviner qu’ils m’amèneraient à vivre une aventure incroyable ?
Malika était partie à un cours intensif de physique (je n’arrivais même pas à suivre le cours normal…) et j’étais comme souvent la dernière à sortir.
Mais pour une fois, quelqu'un m’avait attendu. (Autre que Malika)
Au début, j’avais été émerveillée de savoir que cette phrase s’adressait à moi ! Surtout venant de cette fille : Je ne l’avais vu que rarement car elle préférait rester seule mais comme tout le monde dans l’école, je la connaissais (même si je suis souvent à l’ouest et que je ne me souviens même pas de ce qui sont dans ma classe).Elle s’appelait Amu Michiaki mais on la connaissait sous le surnom de cauchemar.
En fait, elle faisait peur. Son Alice avait peut-être déteint sur elle comme cela arrive parfois. Toujours maquillée façon gothique, habillée en noir (elle avait teint tout son uniforme en cette couleur) et toujours à part. Si par malheur, on venait à lui parler, elle nous rejetait de façon brutale et cynique (eh oui je connais ce mot).
Ensuite elle avait dit les mots suivants : « nous allons nous enfuir »
Cette simple phrase me fit l’effet d’une bombe ultra atomique-radioactive-compressive-extensive etc….
Si elle avait dit « aide-moi à m’enfuir » je n’aurais même pas réfléchis (encore moins que d’habitude) et aurais accepté même si j’aurais été plus une gêne qu’une aide. Mais non, la phrase n’était pas la bonne.
-Pourquoi moi ? Comment sortir ? Ou aller ensuite ? Pourquoi veux-tu partir ? Une fois sortis, on nous retrouvera en moins d’une journée ! Pourquoi…..
-Stop !
Elle se massa les tempes, fatiguée et exaspérée par mes questions.
-C’est de toi que j’ai besoin ! (oh merveilleuse phrase si on la sort du contexte dramatique) tu es la seule à pouvoir arrêter mes crises comme tu l’as déjà fait (euh…peut-être…je n’ai pas bonne mémoire…… je m'en souviendrais, non ?) si je pars seule, je ferai à coup sûr du mal aux autres. Toi tu me calmeras. Je t’expliquerai le plan que j’ai conçu seulement si tu acceptes de m’accompagner.
-Sinon ?
Elle me regarda alors avec tant de tristesse que je compris. Moi seule pouvais l’empêcher de se suicider. Je ne savais pas comment elle en était arrivée à haïr autant l’académie mais je ne pouvais pas fermer les yeux sur ses sentiments. Alors que je n’avais jamais eu de responsabilité voilà que je me retrouvais avec une vie à sauver. C’est alors que quoique cela implique, perdre mes amis, ma vie …. Je choisis de la suivre. (Magnifique acte de courage; n’est-ce pas ?)
Si je venais à en souffrir, je devais le faire pour elle, ma vie n’était rien comparé à la sienne (cette phrase vient d’un film, non ?)
Alors je pris une grande inspiration avant de donner ma réponse
-Je te suis.
Elle ne montra aucune surprise et je fus déçue (pendant une milliseconde) :étais-je si prévisible ?
Elle m’accompagna jusqu’à ma chambre, le temps que je prenne le peu d’affaire que je possédais tout en m’expliquant le plan :
Un techn avait fabriqué il y a quelques années une machine pour se téléporter car il était impossible de rentrer ou sortir de l’école par l’Alice de téléportation.
Il avait fait croire qu’il l’avait détruite par accident pour empêcher l’école de l’utiliser. Mais la vérité était qu’il l’avait caché dans les sous-sols du bâtiment des lycéens .Il en était tellement fier, qu’il n’avait pu ni la détruire ni l’utiliser. Car elle possédait malgré tout un défaut : elle ne pouvait fonctionner qu’une unique fois. (Faire une super machine pour devoir la jeter après usage, pffff)
Amu l’avait découverte lors d’un de ses périples solitaire dans l’école. (Moi je n’avais jamais le temps pour me balader)
Et on allait l’utiliser. Étant donné que même son créateur ne l’avait jamais testé, quelques craintes s’imposaient à moi, mais je ne pouvais plus reculer (si je l’avais pu, je l’aurais fait)
Une fois dehors, nous irons retrouver un groupe anti-académie (dont je n’avais jamais entendu parler) : ZERO.
J’aimais bien ce nom, il me faisait penser à des cornichons (aucun rapport mais bon…. Mon cerveau est étrange).
Amu savait comment les joindre mais elle ne voulut pas m’en faire part (why ?).Mais le temps des questions semblait révolu donc….
20 minutes plus tard, nous nous retrouvions dans la salle des sous-sols. Un chemin reliait le collège au lycée puis à cette salle effrayante (à cause des toiles d’araignées).
Au milieu, ce tenait une armoire (genre comme dans Narnia) d’une ère passée (je dirais d’après mes estimations toujours très juste, qu’elle datait du moyen Âge)
-Il a utilisé un meuble datant de la 2nd guerre mondiale, vu son état, Il a dû le rénové. Avant de partir, met ce patch anti lecture de pensée, il ne faudrait pas qu’in nous retrouve a cause de ton amie ou d’un autre, n’est-ce pas ?
-Malika ne l’accepterais pas !
-tu es bien naïve, petite Sophie, dépêche-toi de rentrer dans cette machine.
Sans attendre, Amu se précipita dedans après avoir pianoté sur des boutons étranges.
-Comment sais- tu comment ça fonctionne ?
-On n’a pas le temps, il reste 1 minute avant qu’elle ne se mette en marche, entre vite !, je t’expliquerais plus tard ! (plus tard, toujours plus tard…)
N’ayant pas le choix, je pris mon sac et mon courage à deux mains et entra dans l’armoire.
La porte se referma avec un petit claquement sec. Je priais pour qu’il n’y ait aucunes araignées dans le meuble. Ah et que tout se passe bien.
Et c’est ainsi que je quittais l’académie alice.
De nos jours
J´étais encore punie. Bon, je l'avais cherché cette fois-ci (mais juste celle-là, les autres avaient étés des injustices).
Ma punition était de laver tout l'étage supérieur des primaires alors qu’il faisait un temps magnifique: on été en juillet et le ciel était complétement dégagé (j'aime bien faire la météo la place j'aurais pu rêvasser tranquille dehors). Il n'y avait aucune chambre mais d'immenses couloirs et des pièces vides(?) à n'en plus finir. Je m'y trouvais depuis ce matin, c'est à dire depuis 3 heures et je n'en étais qu'au quart (ou moins, un quart ça fait combien?). Je n'avais même pas le droit d'utiliser d'objets pour m'aider autres qu'un saut et un balai. Si seulement ils m'avaient laissé ma chaussure nettoyantes ou mes linguettes essuie-tout toutes seules ou mon stylos transformable en balai Fantasia.....
Mais non, je devais tout faire à la main et bien sûr je n'avais encore cette fois-ci pas d'alice nécessaire. J’aurais pu avoir l'alice de l'eau et du vent (j'en demander un peu trop la) ou juste de l'hyper vitesse!
Comme par hasard, Haku un garçon du primaire possédant cette alice fit irruption dans la salle et dans mes pensées (et dans mon nettoyage mais bon ça....)
-Hello, Sophie, je te cherchais, tu viens jouer avec moi? Me dit-il avec des yeux de chihuahua battu.
-Ah, je voudrais bien mais j'ai ma punition a finir et vu la vitesse ou je vais, j'en ait pour treeeeessss longtemps.
Il fit une tête qui brisa mon petit cœur duveteux en mille et un petits morceaux de porcelaine. C’est dire qu'il était si craquant ce petit bout. Il n'avait que 9 ans mais savait déjà comment faire ce qu'il voulait des gens. Il faut dire qu'il n'était pas banal. En effet, on ne trouve que peu d'albinos au japon et encore moins avec un alice. Cet adorable monstre m'avait dit un jour que c'était à cause de ses cheveux que ses parents l'avaient appelé haku.si mes parents m'avait choisi un nom d'après mes cheveux, ils m'auraient nommé touffe ou alors yeti ou...
- Tu m'écoute?
- Euh... Tu peux répéter la dernière phrase? J’étais trop concentrer sur le ménage.
-Tu pourrais faire un effort des fois, j'ai dit que je voulais bien le faire si on joue après a la grande évasion après, on a besoin d'un grand,
- Ok, ok et tu fais tout l'étage? (autant en profiter)
-Comme si c'était déjà fait, à dans 5 minutes.
Ah il était rageant des fois mais cela valait bien ma punition.
On allait donc jouer à la grande évasion. C’était un jeu que les primaires adoraient: on devait trouver un moyen de sortir de l'académie. J’avais lue dans leurs cœurs et je savais qu'ils étaient comme même un peu sérieux. La plupart se plaisait ici mais leurs famille leurs manquait ou alors juste le plaisir d'être "dehors".
- c'est bon. On y va? J’ai été déposé le matériel dans la buanderie du 2eme étage (ya une buanderie dans ce bâtiment?).
1 heure plus tard, après avoir mangé (comme même ça creuse de ne rien faire) je rejoignis le petit groupe de primaire.
Parmi eux, il n’y en avait qu’un que je ne connaissais pas, les 2 autres enfants présents étaient : Haku et sa sœur jumelle Satoko, qui étonnamment n'avait pas le même alice que lui, en effet elle était la calculette. Une reine des maths et des calculs (surtout des probalbilililite, je crois que ça s'appelle comme ça,), ils ne se ressemblaient pas du tout. Autant Haku était charmeur et vivant, autant elle était sérieuse, responsable.
L’autre était, d'après la présentation que l'on me fit (servit sur un plat de langoustine avec des frites maisons et des... vous l'aurez deviné j'ai encore faim), Tatsuya, alice de disparition.
- alors, voilà notre super équipe, vous êtes tous prêts?
- depuis toujours!
- il nous faut trouver un moyen de nous échapper, si on se transformer en un des gardes?
-déjà essayé !
-si on désactivait le champ de force entourant l'école ?
- il faudrait mettre ko la directrice du collège qui a 15 gardes du corps pendant la journée et le double pendant la nuit, sans compter le champ de force dont elle s'entoure constamment.
- ok (j’étais un peu à cours d'idée et ils me regardaient tous en attendant que MOI, je trouve une solution) euh.... et si..... Et tout d'un coup une idée fabuleuse (oui, oui, je vous assure, je ne deviens pas folle) me traversa l'esprit comme un coup de tonnerre zèbre le ciel orageux d'une nuit d’été (très poétique n'est-ce pas?). Haku tu vas aller a la salle des profs pour piquer la carte de sortie qu'ils possèdent tous. Ensuite nous changeront sa photo avec l'un des nôtres. Peut-être même pourrait-on prendre 3 cartes. Enfin, après l'un de nous sortira de l'école et provoquera quelque chose qui attirera les gardes. Ainsi, les autres pourront sortir tranquilles! Alors que pensez-vous de mon fabuleux-exceptionnel-lumineux plan d'évasion?
Ils restèrent figés pendant une minute (en gros) puis tous se regardèrent avant de déclarer à l’unisson:
-la tu nous épates!
Rien que pour cette phrase, j'aurais recommencé mon spitch (dont j'avais déjà oublié la quasi-totalité, d'où me sortait ce plan?)
Un peu plus tard, le plan brouillon que j'avais incroyablement trouvé c'était affiné (surtout grâce aux autres, l'action précédente ayant épuisé mon quota de concentration et de réflexion pour 3 mois) et nous fûmes enfin prêts à le mettre en place.
Haku parvint sans problème à aller chercher la carte. Mais il ne choisit pas la meilleure.
- J'ai pris la première que j'ai trouvée. Comment aurais-je pu deviner que ça aller tomber sur lui!
Nous observâmes silencieusement la photo de M.Jinno plus connu sous le nom de jinjin. Il nous regarde méchamment à travers ses lunettes et ses yeux semblaient lancer des éclairs. si jamais il voyait (ce qui arriverait surement) que nous lui avions vole sa carte, nous mourrions sous l'éclat de ses éclairs electromagneticoelectrique (ce mot existe, j'en suis sûr).
-Il est trop tard pour aller lui rendre. Continuons le plan.
- Je souhaite faire une remarque pertinente nous annonça subitement Satoko, nous avons exactement à ce stade de l'évasion une probabilité (ah c'était le mot de tous a l'heure!) De 5% de réussir. Que souhaiter vous faire? Quoique je suis sûre de la réponse a 99%, nous continuons, n'est-ce pas?
Cette question ne réclamait aucune réponse mais j'y répondis comme même mais je doute qu'elle m’entendit ou seulement m'écouta.
Évidemment, étant la plus âgée (en âge physique non mental précisa Tatsuya) je fus désignée pour passer le portail car ainsi je passerais plus facilement pour un prof. Grace à l'alice de disparition, on avait échangé la photo de jinjin contre la mienne. En effet, cet alice permettait outre de faire disparaitre un objet, de le faire réapparaitre n’ importe où. Par exemple, il pouvait faire disparaitre une fleur d'un pré et la faire réapparaitre dans les cheveux de quelqu'un. Ou comme dans ce cas-là, faire disparaitre la photo de Jinjin pour la remplacer par la mienne. Tatsuya disait que tous les objets se retrouver dans une dimension ou ils étaient stockes jusqu’à ce que ils les utilisent. Il avait avoué y avoir mis un poulet rôti chaud et l'avoir ressortit 3 jours après en bonne état et encore à bonne température. En voilà un alice qui pouvait servir! Moi et mon empathie je ne pouvais jamais faire grand-chose d'utile.
Mais c'était, comme l'avait découvert les chercheurs de l'académie Alice, ma faute. Au début on nous avait fait apprendre que tous étaient génétiques: nous avions un morceau de chromosomes en plus qui nous procurait un pouvoir. Ce morceau était unique pour chacun de nous et des mutations (comme dans xmen) nous l'avaient procures. Et puis des vrais jumeaux étaient arrivés a l'académie(ou plutôt on les avait amené). Ils avaient les mêmes chromosomes (ah je suis fière d'avoir retenu ce nom!) mais pas les mêmes pouvoirs. Toutes leurs suppositions tombaient a l'eau (ou tomber dans leurs éprouvettes)
Ainsi, ils en avaient formulé une nouvelle: l'histoire de la personne, son environnement active ou non le gène et le transforme. Par exemple une personne vivant chez un riche bourgeois même si à sa naissance il aura le même gène qu'une personne habitant en Afrique sans nourriture, eau, pain, nourriture ( oui J'AI FAIM)'... au bout de quelques années n'aura soit pas du tout de pouvoir soit un complètement différent. Et son gène se sera transformé.
Donc si je suis empathe c'est ma faute ou la faute de ma famille ou....
- Sophie!!!!!!!
Je revins à moi, pour voir les 3 autres se précipitaient sur moi. Que se passait-t-il?
- Tes cheveux sont en feu!!
what? Mes cheveux? En feu? Il est vrai que cela sentait un peu le brûlé... aaaaaaaahhhhhhh je brule!!!!!!!!
-Vite arrêter ça!!!! De l'eau, il faut de l'eau.....
Heureusement il y avait une fontaine à 10 mètres de moi. Je m'y précipitai mais par un mauvais coup du sort, trébuchai sur mes pieds et tomba toute entière dans la fontaine. Que ça faisait du bien à mes pauvres cheveux me dis-je avant de remarquer le garçon qui m'observait.
Ce n'était pas n'importe qui: Natsume. Je comprenais mieux maintenant pourquoi mes cheveux c'étaient enflamme mystérieusement. Il posa un doigt sur ses lèvres pour réclamer mon silence et partit. Comme ça. Simplement. Mais il savait que je n'allais rien dire à quiconque. Sinon il aurait trop de problème (déjà qu'il en avait plein)
- ça va Sophie? Haku m'aida à me lever puis regarda autours de lui suspicieux.
- C'était étrange mais ce n'est rien (bon l'odeur était épouvantable et mes cheveux étaient dans un état déplorable), le plus important c'est mettre le plan a exécution (et que surtout ils ne commencent pas à réfléchir à la cause de ce feu), je vais me changer rapidement et ensuite on continue.
Moi aussi je ne voulais pas réfléchir à la raison qui avait poussé Natsume a m’enflammé. Mais je la savais déjà.
20 minutes plus tard, je me retrouvais devant la grille, habille avec une veste noire ainsi qu'une jupe de la même couleur, Un chignon haut et des lunettes sans vue(le costume du professeur par excellence)
- Bonjour, j'ai eu vent qu'une évasion allait se produire aujourd'hui. Je serais plus à même d'arrêter le fugitif (oui, j'adorais le théâtre). Laissez-moi passer s'il vous plait.
Le garde me demanda froidement mon badge que je montrai rapidement (peut-être un peu trop) il le regarda longuement avant de me le redonner et d'ouvrir la grille. Merveilleux!
Je sortis rapidement et la grille claqua dans mon dos. La plus dure partie allait commencer. Elle réclamait toute ma concentration.
Je sortis de ma poche plusieurs cailloux que je lançais sur le champ électrique. Comme prévue, elle se mit à grésiller mais les gardes ne bougèrent pas. Comme prévue (pas par moi mais par Satoko)
Alors je sortis de nouveau un autre objet de ma poche. Cette fois ci c'était un pot à phéromone. De ce côté de la grille, il était plus facile de les utiliser contre les gardes. J’ouvris le pot en faisant bien attention à ne pas me trouver dans leurs trajectoires. Le champ ne pouvait se protéger contre un danger aussi volatil. Les gardes s'évanouirent. Je vis alors les primaires se précipités, ouvrir la grille à l'aide des empreintes digitales des gardes ainsi qu'avec leurs yeux.
Nous avions réussi. Aussi surprenant que cela puisse paraitre nous avions réussi. (Et ça l'était ,surprenant). Nous étions là, a cote de la grille, tous les 4, sans bouger. Juste à profiter de l'instant présent. Les autres ressentaient de multiples choses mais pour simplifier n'avaient aucun doute qu'en a la suite. Même en courant nous n'irions pas loin. Nous n'avions pas prévue la suite si notre plan fonctionner.
Pour les autres, l'air devaient leur semblait plus pur, la vie plus joueuse, le monde plus beau. Alors que l'on ne pouvait voir que des voitures roulant à une vitesse incroyable, dégageant des nuages toxico-toxiques, les autres ne voyaient que ce qu'a liberté leurs offrait et ce que l'on leur avait retirés.
Je me sentais de trop, je n'avais voulu que leur faire plaisir, leur faire oublier un temps l'académie, l'école pour qu'ils soient des enfants normaux. Moi, j'étais devenue trop grande.
Les surveillants, gardes, professeurs arrivèrent trop vite rompant le silence et le temps qui avait paru comme suspendue. Mais je me dis que pour eux, c'était suffisant: ils avaient pu être dehors au moins une minute et leurs vie d'après sera complètement différentes après cela. J’en étais sure.