Une douceur de Noël

Chapitre 2 : Sur le trajet

1249 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 28/12/2016 22:26

Akashi marchait assez vite devant Kuroko. La neige se faisait de plus en plus présente. Kuroko regardait autour de lui. Ils étaient toujours dans le centre commercial découvert, et les couples affluaient... Il se rappelait que ce 24 décembre était le jour des amoureux. Il enviait tous ces gens qui pouvaient se tenir la main comme bon leur semblait, sans que tous les regards fusent sur eux. Certains s'embrassaient, d'autres achetaient leurs cadeaux, et d'autres encore s'abritaient de la neige. Il y avait beaucoup de monde, Kuroko n'allait pas souvant dans ce genre d'endroit mais c'était bien la première fois qu'il voyait tant de monde et tant de couples réunis en un seul endroit. Soudain, il se rendit compte que son ancien capitaine n'était plus devant lui.


-Akashi-kun !? Où es tu ?? Akash.... aie... Oh pardon monsieur ! Excusez moi ! Il venait de se heurter contre un vieux monsieur.


-Kuroko, tu devrais faire plus attention. La voix d'Akashi surgit de derrière. Excusez nous monsieur.


-Maah maah, ce n'est pas grave voyons ! Il y a beaucoup de monde et il n'est pas très grand, ce n'est pas de sa faute ! Rassura l'homme.


-Merci monsieur, et encore désolé, passez de bonnes fête. Akashi s'était incliné, suivit de Kuroko, qui ne savait s'il devait être reconnaissant ou en colère parce que le vieux monsieur, bien que gentil, l'avait traité de petit. Il opta pour la reconnaissance et tous deux dire au revoir à l'homme. Bon Tetsu, donne moi ta main, je ne voudrais pas que tu causes encore du tort à un vieux monsieur. Qu'est ce qui t'a pris de révasser ainsi ? Je me suis arrêté et tu es passé devant moi comme si de rien n'était.


-Gomen... je regardais juste tous ces gens. Mais ... tu n'es pas obligé de me tenir la main tu sais ? Kuroko se sentait géné et honteux.


-Dans ce cas, tiens toi à mon manteau, et ne le lâches pas compris ?


-Compris.


Ils traversèrent le centre commercial ainsi, Kuroko tenait fermement le blouson marron de son ami, et ils avançaient à pas rapides jusqu'à atteindre la gare. Kuroko lâcha alors le blouson d'Akashi, qui le pris vite par le poignet afin de ne pas rater

le train qui allait bientôt partir.


-C'est bon, on l'a eu. Souffla-t-il. On s'arrête à la troisième station. Tu tiendras ? Il y a beaucoup de monde... je préfère que tu viennes par ici. Le rouge avait entrainé le petit passeur contre le côté de la porte, pour ne pas être géné par son ouverture, mais il y avait tellement de monde que les deux garçons se retrouvaient collés l'un contre l'autre sans pouvoir bouger. Gomen Tetsu...


-Ce n'est pas grave, ce n'est pas de ta faute... Kuroko avait baissé la tête, géné.


IIs restèrent dans cette position jusqu'à leur station. Kuroko avait eu peur que son ancien capitaine eût entendu les battements forts et rapides de son coeur. En effet, Akashi les avait entendus. Mais il ne dit rien, il voulait lui aussi rester comme ça. Ce n'était pas souvant qu'il pouvait être aussi proche de son Kuroko adoré. Bien qu'il ne veuille pas se l'avouer, il était aux anges que les autres n'ai pas pu venir. Pour Atsushi, la vérité c'est qu'il l'avait dissuadé de venir, il voulait ce tête à tête avec son passeur, mais n'avait pas imaginé pouvoir se tenir

aussi près de lui. Son sexe devenait chaud et de plus en plus dur. Il fut rassuré de sortir à temps du train, il n'avait pas envie que Kuroko décèle ce malaise, de plus il n'était pas sûr que ce dernier était lui aussi attiré par les hommes. Après tout, il fallait y aller doucement avec Kuroko, il était dans le genre timide et innoncent. Enfin, c'est ce que Akashi pensait.


-Eum... ça va aller ? Le train était vraiment bondé... Entreprit Akashi.


-Haha, oui en effet, il était bondé...


Un malaise s'était créé entre eux, ils tournaient tous les deux la tête du côté opposé, pourtant...


-Tetsu ? Ma main n'est pas trop moite ?


-Non... elle ne l'est pas Akashi-kun.


-Ah bon tant mieux.


Leur mains ne s'étaient pas séparées durant tout le trajet. Akashi était passé du poignet à la main, sans qu'ils ne s'en rendent compte.


-Voilà, nous y sommes.


-Waaaaaaah !!! C'est ça ta maison ?? Mais c'est un palais !! Les yeux de Kuroko brillaient.


-C'est pour ça que c'est un peu grand pour moi tout seul, je m'ennuie pendant les vacances.


-Pourtant avec un jardin pareil, il y a de quoi faire...


-Pas en hivers Testu.


-oh, oui, en effet... Donc tu es content que je vienne ? Même si les autres ne sont pas là... c'est vrai qu'avec les autres cela aurait été encore plus amusant...


-Je préfère être seul avec toi. Akashi avait murmuré cette phrase.


-Tu as dit quelque chose ? Kuroko se tourna vers le petit rouge, ils étaient face à face devant le "palais".


-Kuroko...


-Oui ?


-Ferme les yeux.


-Euh... d'accord...


Kuroko ferma donc les yeux à l'ordre de son ami, qui avait une force de persuasion supérieure à la normale. Akashi s'approcha, Kuroko pouvait sentir la chaleur qui émanait d'Akashi tellement ils étaient proches, son coeur battait trop vite, vraiment trop vite. Akashi pressa ses lèvres contre celle de Kuroko, celui ci fut surpris, mais répondit au baiser. Un baiser sain, pur. Mais un baisé long, très long, tous deux voulaient resté ainsi pour toujours, mais ce fut Kuroko, qui n'en pouvait plus des battements de son coeur, qui marqua un terme à cela, tendrement, délicatement. De son côté Akashi attendait cela depuis lontemps, trop longtemps. Quand il avait recruté Kuroko dans son équipe, c'était surtout pour l'avoir plus souvant à ses côtés. Il l'avait remarqué à la cérémonie de rentrée, alors que le petit fantôme scrutait les sakura en fleur, dont les fleurs tombaient telles des larmes de bonheur. Il gardait, et garderait cette douce image dans son esprit à jamais. Il n'etait pas faux de dire qu'il avait été très vexé et attristé quand Kuroko était partit de la GDM. Ce bisous sous la neige, c'était son rêve, il en avait vraiment rêvé, plusieurs fois même. Mais il ne rêvait pas que de cela, il rêvait de beaucoup plus. Des choses qu'il pourrait peut être faire à Kuroko... Mais il n'avait jamais pensé que cela se réaliserait ! C'était complètement dément pour lui. Néanmoins il était heureux, et il ne voulait en aucun cas presser les choses, même s'il comptait bien profiter de cette soirée avec sa proie chérie.


-Akashi-kun...


-Viens, rentrons, si tu ne veux pas être mort recouvert sous la neige.


-Tes paroles ont toujours autant de tendresse Akashi-kun ! Le visage de Kuroko dessinait un grand sourir, dont l'écharpe d'Akashi toujours autour de son cou en cachait une moitier. A la vue de ce visage si tendre, Akashi sourit lui aussi, et tout en l'entraînent de sa main à l'interrieur de la villa, il lui dit :


-Mes paroles sont des paroles qui témoignent de la vérité mon petit Tetsu. Il était heureux de ne pas s'être fait rejeter, mais il était surtout impatient d'être à la maison.

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