Kingdom Hearts : Link By Destiny (PARTIE 1)

Chapitre 8 : La ville baignée de lumière.

Je passe la porte, et une lumière aveuglante me frappe soudain. Je ferme instinctivement les yeux, lorsque le son des cloches me parvint aux oreilles. 

La lumière s’atténua, et j’ouvre les yeux pour découvrir un tout nouveau monde autour de moi. Je suis dans une ville ! Ou plutôt dans une ruelle, actuellement. Qui est aussi une impasse. 

- Où est-ce que je suis ? Hé, c’est ici que tu… ? 

Je me retourne, et sursaute en découvrant que la porte a disparu. A la place, je fais face à un mur de briques. J’ai encore du mal à y croire. Est-ce que tout ceci est un rêve ? Ou est-ce bien la réalité ? 

- (soupir) Je n’ai donc pas le choix. Je vais devoir trouver cette personne. Espérons que ça ne me prenne pas trop de temps ! Cette ville a l’air immense. 

Je sors de la ruelle, pour tombé sur une grande zone avec des maisons et un tram circulant dans les rues. Le soleil semble se couché, baignant la ville dans une lumière agréable. 

- C’est plutôt sympa, ici. 

Je ne sais pas pourquoi, mais cette ville m’est familière. J’ai l’impression d’étre déjà venu ici. Pourtant, c’est impossible ! J’ai toujours habité dans la même ville, et je n’ai jamais voyagé. 

Je laisse mes pensées de coté et commence à explorer la ville. Il faut que je rencontre cette personne, mais aussi que je prenne le train. Peut-étre que si je vais à la gare, je le croiserai sur ma route ? 

Je ne comprend pas ce qu’Eden attend de moi. Est-ce que c’était lui, la voix qui m’a aider à choisir mon arme ? Et qui est la personne qui m’est destiné ? Est-ce celle que je cherche en ce moment ? 

Je suis venu ici pour chercher des réponses, mais au final, j’ai encore plus de questions qu’avant. Est-ce que j’ai bien fait de lui faire confiance ? Où est-ce que tout ça va me mener ? 

En arrivant dans une rue, je croise une vieille femme dans son jardin, semblant entretenir son potager. Je l’observe quelques secondes, avant qu’elle ne lève la tète et croise mon regard. 

- Oh, bonjour ! Excusez-moi, je ne vous avais pas entendu. Vous m’avez dit quelque chose ? 

- Je… non, pardon de vous déranger. Je ne faisais que passer. 

- Vous semblez perdu, jeune homme. Est-ce que tout va bien ? 

Il me faut quelques secondes pour lui répondre. Je ne sais pas pourquoi, mais encore une fois, j’ai l’impression de la connaitre. Pourtant, je suis sur de ne l’avoir jamais vu de ma vie !

De plus, ça m’a fait quelque chose lorsqu’elle m’a appelé « jeune homme ». Personne ne m’avait appelé comme ça. Mais ça me touche. Elle n’a pas hésité une seule seconde. 

- Oui, je… est-ce que vous savez où se trouve la gare ? C’est la première fois que je viens ici. 

- Vraiment ? C’est la première fois que je vois un touriste ici ! Pourtant, cette ville a tout pour plaire. 

- C’est vrai, c’est très chaleureux. J’aimerai habité dans ce genre d’endroit, plus tard. Mais pour l’instant, je dois retrouver des amis. 

- Oh, je vois. Dans ce cas, la gare se trouve un peu plus haut. Aller vers le clocher, vous ne pouvez pas le rater !

- Le clocher ? 

Je regarde autour de moi, avant d’apercevoir un immense clocher au loin. Effectivement, c’est difficile de le rater ! On doit avoir une bonne vue de là haut. Dommage que j’ai le vertige. 

- D’accord, c’est noté. Merci beaucoup. 

- Aucun problème. J’espère que vous réussirez à trouver vos amis !

Je lui souris en retour, avant de continuer ma route. J’étais tellement pressé que j’ai oublié de lui demander où je me trouve ! Je suis capable de partir d’ici sans connaitre le nom de cette ville. 

Je remonte donc une ruelle, qui me rapproche du clocher. J’ai l’impression que cette ville ne se termine jamais. Comment je vais faire pour trouver cette personne ?! J’ai besoin d’un miracle !

Je longe les rails qu’emprunte le tram, et monte sur un muret. D’ici, j’ai une bonne vue sur la ville. Je sifflote, histoire de m’occuper… avant que je ne sente un regard pesé sur moi. 

Je me retourne, et aperçois un jeune garçon près d’un lampadaire qui m’observe. Il porte un long manteau noir, a de long cheveux gris et un bandeau noir autour des yeux. 

Il me regarde d’un air étonné, presque apeuré. Je n’ai pas le temps de comprendre qu’il me tourna le dos et partie en courant dans une ruelle. C’est peut-être la personne que je cherche ! 

- Hé, attend ! 

Je ne fais pas attention et, dans la précipitation, je glisse sur le rebord et manque de tomber du muret. Mais avant que je ne touche le sol, deux mains vinrent me soutenir. 

- Attention !

La personne qui vient de m’aider est un jeune garçon aux cheveux blond, portant un manteau noir semblable à celui du type qui vient de s’enfuir. J’avais jamais vu quelqu’un avec des cheveux aussi pointus !

- Wow ! Hum… merci. 

- De rien.

Je lui souris en retour, avant de remarquer un détail perturbant. Ses yeux. Ils ont l’air… vide. Comme ceux d’un zombie. Ce garçon ne semble ressentir aucune émotion. Ca fait limite flipper !

- Qu’est-ce que tu faisais, à l’instant ? 

- Quoi, marcher sur le muret ? 

- Non, tu faisais un bruit. 

- Ah, je sifflais !

- Tu… tu sifflais ? 

- Tu ne sais pas siffler ? 

- Je ne crois pas, non. 

- C’est pas grave, je savais pas siffler il y a encore quelques mois. Mais c’est très simple ! T’as juste à souffler et… 

- Roxas !

Le garçon se retourne aussitot, et je fais de même pour voir un jeune homme courir vers noir, d’une vingtaine d’année avec de long cheveux rouge en pique et un manteau noir. C’est à la mode, les manteaux noirs, ici ? 

- Axel. Fit le garçon, apparemment nommé Roxas. 

- Ca fait une heure que je te cherche ! Où t’étais passé ? On a une mission a remplir, j’te...

Mais le jeune homme, du nom d’Axel, s’arrête et se tourne vers moi, comme s’il ne s’attendait pas à me voir. Il me regarde bizarrement, comme le garçon de tout à l’heure. Il a l’air surpris. 

- Qu’est-ce que… mais qu’est-ce que tu fais là, toi ? 

- Euh, je… désolé, je voulais pas vous déranger ! Je cherche juste à me rendre à la gare. 

- A la gare ? Mais… attend, tu te rappel pas… ? 

Axel me regarde comme si je vais d’une autre planète. Il semble perturbé, et son ami ne comprend pas sa réaction. Tout comme moi, d’ailleurs. Est-ce que je le connais ? 

- P-Pardon, est-ce qu’on s’est déjà vu ? Je demande. 

- Je… non. Non, je ne te connais pas. Pour aller à la gare, tu peux passer par cette ruelle. Après, c’est tout droit.

- D’accord. Merci beaucoup. 

Je lui souris, et Axel me le rend maladroitement. Je salue Roxas, qui fait de même, avant que je ne parte en vitesse en direction de la ruelle. 

Je ne comprend pas ce qui vient de se passer. Pourquoi j’avais l’impression de les connaitre ? Cet Axel semblait me connaitre, lui. Il ment très mal ! Mais d’où est-ce qu’il me connaitrai ? C’est impossible. 

Je ne sais pas qui ils étaient, mais une fois que j’aurai retrouvé mes amis, il faudra que je revienne ici pour leur demander. Est-ce que l’un d’eux était la personne qui je cherchais ? J’en ai bien l’impression. 

- Enfin, je verrai ça plus tard. La gare n’est plus très loin, je dois me dépêché.

Je remonte la ruelle, mais tandis que je me rapproche de la gare, je me sens étrangement observé. Et j’ai beau regardé autour de moi, je ne vois personne. Est-ce que c’est le garçon de tout à l’heure, avec le bandeau ? 

J’essaye de faire comme si de rien n’était, et après quelques minutes, j’atteins enfin la gare. Dès que je me retrouve à l’intérieur, je me sens en sécurité. La personne a du arrêter de me suivre. 

- Oh, enfin. Aller, plus qu’à prendre ce train et je pourrai retrouver mes amis. 

Plus loin, je peux voir les quais avec des trams circulant en ville. J’espère que l’un d’eux m’emmènera hors de la ville. Sinon, je serai bloqué ici pendant un moment ! 

- Hum... excusez-moi ? Je demande en m’approchant du guichet. 

- Oui, en quoi puis-je vous aider ? 

- Est-ce qu’il y a un train qui quitte la ville, très bientôt ? 

- Oui, celui qui se trouve sur la première voie. Il va partir d’ici quelques minutes. 

- Super ! Dans ce cas, je vais prendre un billet aller-simple, s’il vous plait. 

Tandis que le guichetier pose un billet sur le comptoir, je fouille dans mon sac pour prendre mon argent de poche, dans un petit sac cousu main. Mais lorsque je l’ouvre, j’eu un sursaut. 

- Qu’est-ce que… ? 

A l’intérieur ne se trouve pas des billets et des pièces, mais des orbes dorées en forme de losange. Il y en a des gros, des petits. Et d’autres de taille moyenne. Qu’est-ce que c’est que ça ? 

- Hum… excusez-moi, je ne viens pas d’ici. Vous pouvez me dire à quoi servent ces choses ? 

- Ce sont des munny, bien sur ! Ou de l’argent, si vous préférez. Les plus gros valent 20 munny, les moyens 5 et les petits 1. 

- D’accord, je vois. Et combien je vous dois ? 

- 5 munny, s’il vous plait. 

Je lui donne une orbe de taille moyenne, avant de le remercier et prendre mon billet. Pourquoi mon argent s’est-elle transformé en orbe ? Est-ce que c’est de la magie ? 

Quand j’entend le sifflet sonné, je remet mon sac et cours en direction des quais. Dès que j’aperçois le train sur la première voie, je saute dedans avant que les portes ne se referment. 

- De justesse ! J’espère que c’était bien celui-là. 

Je pousse un soupir de soulagement, et pars me chercher une place. Mais je sursaute lorsque je découvre que le train est complétement vide. Et surtout qu’il n’y a qu’un wagon. Il n’y a même pas de contrôleur !

- Euh… d’accord. Je vois pas l’utilité d’acheter un billet, dans ce cas. 

Maintenant que j’y penses, ce train était différent des autres. Les trams sont oranges, tandis que ce train est violet avec des étoiles. C’est surement pour les différencier. 

Le train roule de plus en plus vite, et je manque de perdre l’équilibre. Je pars donc m’asseoir en vitesse sur la banquette, avant de fermer les yeux, épuisé. 

J’espère vraiment que Liang et Lucky sont sains et saufs…