Le quotidien de Kaamelott (pour la plus grande joie d'Arthur)

Chapitre 8 : Premier OS bonus

1468 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 22:43

Bonjour à tous ceux qui arrivent ici !

Je commence ici une série d'OS bonus qui a un rapport avec mon histoire principale.

Pour ce premier OS, c'est suite à une idée de Rose-Eliade, une lectrice sur fanfiction.net.

J'ai eu plein d'idées dessus, mais il a fallu que je fasse le tri pour que l'histoire reste cohérente. Surtout, j'ai eu l'idée de l'intégrer à ma fanfic, comme scène qui aurait eu lieu la veille du premier chapitre.

Disclaimer : Je rappelle que l'univers de Kaamelott, l'intrigue et les personnages sont la propriété d'Alexandre Astier, que je respecte énormément et dont je ne cherche pas à voler la vedette ni ses idées, car je suis une grande fan de la série.

***

Arthur, souverain de royaume de Logres, résident à Kaamelott, fils bâtard du précédent et feu roi de Bretagne, Uther Pendragon, avait une vie bien remplie depuis toujours.

Depuis son plus jeune âge, que ce soit par sa famille, ses différents tuteurs, sa vie romaine puis bretonne, son éducation, son parcours, son entourage, les intrigues auxquelles il a été mêlé ou même son métier de roi, Arthur en avait tellement vu et entendu qu'il pensait que plus rien ne pourrait l'étonner, voire lui faire peur.

Il avait tort.

Oh, il savait par expérience qu'il serait agacé, atterré, fatigué ou même énervé dans certaines situations avant même qu'elles aient eu lieu, tellement il pouvait être habitué aux gens qu'ils côtoyaient.

Mais là, aujourd'hui, tout spécialement aujourd'hui, Arthur ne voulait et souhaitant qu'une seule chose : partir très loin d'ici, car ce qui allait suivre allait être la pire bataille qu'il avait jamais affrontée.

– C'est quoi cette tête ? Vous pourriez faire un effort le jour de votre anniversaire alors que votre tante et moi-même sommes venues de Tintagel spécialement pour vous ! s'indigna Ygerne.

– Croyez-moi, vous m'auriez fait tout aussi plaisir en restant là-bas !

– Mais comment elles auraient pu vous offrir votre cadeau ? demanda Guenièvre.

– Je crois que je m'en serais remis si je n'avais pas eu ce pot de confiture vide.

– Je vous ai déjà dit que je n'ai pas eu le temps de faire la confiture, expliqua lentement Cryda comme s'il n'avait que cinq ans.

– Effectivement, ce n'est pas comme si vous aviez eu 365 jours pour y penser.

– C'est l'intention qui compte ! rappela Ygerne.

– Elles vous ont déjà offert leur cadeau, elles ? Et de quel droit ? s'offusqua Séli.

– Les liens du sang peut-être ! s'enorgueillit Ygerne. On a le privilège de faire les choses avant les autres !

– Mais moi, je n'ai pas eu ce droit, mon oncle ! se plaignit Gauvain.

– Vous l'aviez oublié, lui rappela avec un grand sourire Léodagan.

– Vous aussi, dit Yvain. On attend quoi pour manger ?

– Mais il ne pense qu'à manger celui-là ! s'écria Ygerne.

– Oh vous, on ne vous a pas sonnée ! cria Séli.

Arthur ne chercha même pas à tenter de calmer les esprits. Il savait d'avance que c'était peine perdue. Aujourd'hui était le jour de son anniversaire et toute sa famille, du moins celle qui ne souhaitait pas (ardemment) sa mort, était réunie autour de la table pour l'occasion.

Il y avait sa femme Guenièvre, ses beaux-parents Léodagan et Séli, son beau-frère Yvain, sa mère Ygerne, sa tante Cryda et son neveu Gauvain. Comment voulez-vous qu'après, il puisse manger en toute tranquillité ? Surtout que le repas en lui-même n'avait toujours pas commencé !

– Quand on n'a pas vraiment de raison d'être à cette table, je crois qu'on peut se taire ! Vous n'abusez que de trop de la gentillesse de mon fils !

– Pas de raison d'être ? s'étonna Léogadan. Et pourquoi ? Nous sommes de sa famille !

– Uniquement par les liens du mariage ! Il suffit qu'Arthur et Guenièvre mettent fin à leur union et vous ne seriez plus rien ! dit avec un grand sourire Ygerne.

– Oh, rien effectivement, sourit à son tour Léodagan. Je serai juste celui qui s'occupe des dépenses de guerres et tout, et roi de Carmélide au passage. Qui pourrait avoir envie d'envahir Tintagel tout à coup !

– Envahir Tintagel ? Ma terre à moi, alors que je suis la mère du roi et l'ancienne compagne d'Uther ?

– Techniquement, vous n'avez jamais été l'épouse d'Uther, mais juste sa maîtresse et donc que mon oncle est un bâtard usurpateur, se fit un devoir de rappeler Gauvain. C'est ce que me dit toujours ma mère.

– Laissez-moi deviner, votre père en profite pour dire qu'il doit prendre le pouvoir à sa place ? demanda Léodagan.

– Oui, mais comment le savez-vous ?

– Le pauvre Arthur, fit semblant de le plaindre Séli, sa propre sœur qui cherche à le tuer ! Heureusement qu'il a sa belle-famille !

– Demi-sœur, comme dit toujours Maman !

– Vous dites ça, mais s'il y avait un héritier, vous élimineriez mon fils !

– Mais jamais de la vie ! Peut-être que je me suis attaché à Arthur, figurez-vous ! Et être roi de tout Logres ? Oh non, quelle tâche, ce n'est pas pour moi !

– Bon, on mange quand ? s'énerva Yvain.

– Et puis, il vient quand l'héritier ? demanda Guenièvre.

– Ah ça, c'est à vous de nous le dire ! s'écria sa mère.

– Hein ?

– Après, si Arthur décide de changer d'épouse, commença Cryda, pour une de la bonne noblesse bretonne, ce serait une bonne idée.

– Et puis quoi encore ? Vous y tenez, à votre invasion de Tintagel, vous !

– Si vous faites ça, ma fille et mon gendre viendront me sauver et avant de vous rendre la pareille !

Léodagan eut un rire cruel.

– Je veux bien voir ça ! Si ces deux gugusses sont aussi présents pour vous dans cette invasion qu'aujourd'hui à cette table, je crois que je n'ai pas de soucis à me faire !

Aussitôt, Ygerne et Cryda se levèrent, l'air menaçant. Léodagan et Séli firent de même. Guenièvre, Yvain et Gauvain se levèrent également, croyant qu'il s'agissait d'une coutume.

Les différents interlocuteurs s'affrontèrent du regard. Si la première minute, rien ne semblait les faire changer d'attitude, ils commencèrent à montrer des signes de fatigue et attendaient. Mais attendaient quoi ? Quand ils eurent la réponse dans leur tête, ils se tournèrent tous dans la même direction.

– Pourquoi vous en nous interrompez pas, Arthur ?

Mais la chaise d'Arthur était vide. Le roi était parti durant la discussion sans que personne ne s'en soir rendu compte.

***

– Sire, vous êtes sûr que vous voulez affronter ce terrible dragon vieux de cent ans que personne n'a jamais vaincu car la quête est particulièrement dangereuse ?

– Croyez-moi Perceval, vu que ce que j'ai subi juste avant, rien ne peut être périlleux à mes yeux aujourd'hui !

– Mais votre famille, elle ne risque pas d'être énervée de votre fuite ?

– Douée comme elle est, je suis sûr qu'elle ne s'en est toujours pas rendu compte.

***

A bientôt pour un nouveau bonus !

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