Le quotidien de Kaamelott (pour la plus grande joie d'Arthur)

Bonsoir/Bonjour, tout le monde !

Comme je l'avais annoncé dans le précédent chapitre, celui-ci est le dernier. Du coup, j'ai envie d'écrire un gros blabla, mais je préfère que vous lisiez d'abord la fin de l'histoire et après, il y aura un joli paragraphe que vous pourrez lire.

Bonne lecture à tous !

***

Kaamelott, salle du trône.

Arthur, content de se débarrasser d'un gros problème, avait convoqué de toute urgence en ce lieu Elias, Léodagan (Bohort) et Bohort (Léodagan). Dès que cette histoire sera terminée, il pourrait (hypothétiquement) passer un moment de tranquillité.

- Quel est le problème ? demanda Elias. Car je ne le vois pas présentement.

- Ah ! s'emporta celui qui ressemblait physiquement Bohort. On n'a vraiment que des incompétents dans ce royaume !

- Mais tant qu'il n'est pas au courant de l'affaire, comment voulez-vous qu'il puisse faire quoi que ce soit ? le défendit le corps de Léodagan.

Perplexe, Elias contempla les deux hommes.

- Je crois que j'ai besoin d'être mis au parfum.

Arthur se fit un devoir de tout expliquer.

- Et moi qui croyais avoir tout vu des bêtises de Merlin, je me suis trompé, commenta le magicien.

- Vous pouvez réparer ça ? questionna Arthur.

- Si je découvre comment l'autre gland a réussi son affaire, cela ne me posera pas de problème.

Le quatuor se déplaça pour aller dans l'atelier où se trouvaient les affaires d'Elias et de Merlin. En chemin, ils croisèrent Guenièvre qui parlait avec Perceval et Karadoc au sujet de nourriture qui pourrait rendre les fleurs plus fertiles. Arthur n'y fit pas attention et continua son chemin. Pensant qu'ils seraient seuls, le roi ne prit pas la peine de frapper et entra directement dans l'atelier, où il tomba sur un Merlin et un Lancelot en pleine discussion, au point qu'ils ne firent pas attention à l'arrivée du groupe.

- Et ma potion, hein ? grogna Lancelot. Je vais devoir l'attendre encore combien de temps ?

- C'est que... j'ai beaucoup de travail ! En tant que magicien officiel de Kaamelott, j'ai plein de responsabilité, moi monsieur !

- Mais il me faut mon philtre d'amour pour que je puisse conquérir le cœur de Gu...

Lancelot venait enfin d'apercevoir le quatuor et s'était interrompu. Mais l'air interrogateur d'Arthur et du reste de ses compagnons l'obligeait à continuer sa phrase. Cependant, il ne pouvait pas dévoiler la vérité, alors il allait devoir improviser.

- Conquérir.. le cœur... le cour de... Gu-Gauvain !

Un silence gênant s'installa.

- Gauvain ? répéta Arthur. Depuis quand mon neveu vous intéresse-t-il ?

- Je... Je...

- Au moins, intervint Bohort, cela confirme la rumeur sur lui.

- La rumeur ? Mais... quelle rumeur ?

- Un conseil, évitez de toucher à mon neveu. Pas que je suis fondamentalement contre ce genre de pratiques, mais j'ai déjà assez de soucis avec son père. Même si pour le moment, je crois que je suis assez tranquille avec lui.

- Bon ! s'énerva Léodagan. On peut s'occuper de notre problème ?

Elias, heureux de montrer son expérience, s'avança vers son collègue et rival.

- Je n'ose même pas imaginer ce que vous avez mélangé dans votre potion pour avoir interverti deux personnes dans le corps de l'autre.

- Roh, j'ai juste trop mis de poudre de dragon et de poils de chèvre.

- Mais il ne fallait pas mettre de poudre de dragon ! Mais des yeux de monstres et de jus de pommes !

- Ah...

- Attendez, la poudre de dragon, vous n'en avez pas ! Où vous en êtes-vous procuré ?

- ...

- VOUS AVEZ PILLE MA RÉSERVE ?!

- Tous ces objets inexploités, ce serait dommage de les gâcher, non ?

- MAIS JE M'EN SERS POUR LES REVENDRE TRÈS CHERS POUR MON PROFIT PERSONNEL ! Enfin pour l'atelier. Vous m'avez compris.

Devant l'air soudainement très méfiant d'Arthur et de Bohort-Léodagan, Elias se dépêcha de créer un remède, le fit boire aux deux concernés et tout rentra dans l'ordre. Alors qu'Arthur commençait à souffler de soulagement, on toqua vigoureusement à la porte.

- Oui ? demanda Arthur.

Guenièvre entra, provoquant le sourire de Lancelot, mais pas des autres, car la reine avait un visage angoissé.

- C'est terrible !

- Que se passe-t-il encore ?

- Avec Perceval et Karadock, on a essayé une nouvelle méthode pour rendre les fleurs bien plus jolies, en mettant dans la graisse de porc dessus. Le problème, c'est que cette graisse était avariée !

- Les fleurs sont mortes ?

- Pire ! C'est pire que ça !

Affolé, le groupe se rua à l'extérieur. Le spectacle les édifia : les fleurs, devenues des sortes d'êtres mutants, étaient sorties de terre et cherchaient à mordre de la population.

- Mais pourquoi je en suis pas resté un simple soldat de la milice romaine moi ? se demanda Arthur.

***

Ça y est, cette fiction est achevée. J'espère que vous avez aimé, malgré ce chapitre un peu court.

J'aimerais remercier tous ceux qui l'ont lu, que ce fut dès le premier chapitre, encours de publication ou même après. MERCI ! Je vous aime à la folie ! Si, si !

Pour le moment, il n'est pas prévu que j'écrive une suite ou un autre écrit avec une autre intrigue sur Kaamelott. Néanmoins, je vais continuer à exploiter cet univers via les bonus, avec des OS ! Vous n’en avez donc pas fini avec cette histoire ^^

La Mandragore de Nantes :)