Pizza Friday

Il fut un temps où Alex Decker était un jeune garçon de 12 ans. Il était extrêmement timide et peureux, son caractère lui valu les brimades de la plupart de ses camarades de classe. Avec le temps les brimades s'étaient transformé en des actes de violence à l'encontre du garçon.

Le petit Alex avait trouvé refuge dans les livres, plus particulièrement les encyclopédies. Il adorait apprendre de nouvelle choses. Il se passionna de plus en plus pour la biologie et l'anatomie, il rêvait déjà de devenir un grand chirurgien reconnu. Cela lui aurait sans doute permis de gagner le respect de ses pairs et de ne plus subir les moqueries de qui que ce soit, alors c'était l'objectif qu'il se fixa. Il travailla d'arrache-pied chaque jours pour atteindre ce but, lisant de plus en plus de livres sur le sujet. Mais il y a certains savoirs que l'on ne trouve pas dans les livres. Les interrogations d'Alex vinrent alors à se porter sur la mort. Un phénomène terrifiant et inéluctable, la mort attend tout être vivant et sa simple évocation suffit à donner la chair de poule à la plupart des gens. Alex lui n'avait pas peur de la mort.Il ne la voyait pas comme une chose négative, il l'a prenait pour ce qu'elle était vraiment : la fin. La mort, c'est la fin de tout, nous ne pensons plus ni ne ressentons, comment cela pourrait alors être une mauvaise chose ? Ce n'est ni mauvais ni bon, ce n'est rien du tout.

Pour satisfaire ses désirs morbides, Alex se mit à capturer des petits animaux : rats, souris, grenouilles. Petit à petit il commença à s'attaquer à de plus gros animaux comme des chiens ou des chats. Il subissait encore fréquemment des humiliations de la part des jeunes de son age, et un jour cela alla si loin que Alex se décida à commettre ce qu'il n'avait jamais osé faire avant : tuer un être humain. C'était une expérience qu'il ne s’était jamais permis de réaliser, mais la colère lui avait donné des ailes. Lorsque son crime fut découvert, il tenta de se suicider en se tranchant la gorge.Alors que le couteau s’enfonçait et qu'il tombait au sol, il vit une ombre noire couvrir sa vue. C'était là,la première manifestation de son stand. Lorsqu'il se réveilla, il était nu dans un endroit qu'il ne connaissait pas. Finalement après des années d'errance il attira l’œil d'un membre haut placé de Passione qui le prit sous son aile.

Christopher n'avait presque pas pu dormir de la nuit, les images de son affrontement contre le terroriste ne cessaient d'harceler son esprit. Il revoyait ce couteau, tranchant la gorge du fou dangereux d'un coup net. Aucune hésitation dans son geste, aucun signe de peur. Ensuite son corps avait disparu, emporté par son stand, comment était ce possible ? Julien lui avait expliqué qu'à la mort d'un utilisateur de stand ce dernier disparaissait aussi. Alors il aurait tout simplement simulé sa mort ? Il les avait donc complètement berné dans ce cas car ni Christopher ni Julien n'arrivait à croire une seule seconde qu'il avait pu survivre à une telle blessure. Un son hautement agaçant tira le lycéen de ses réflexions, il n'était que 7 heure du matin et déjà Julien appelait, décidément celui là n'était jamais fatigué.

• Allô ? , grommela Chris, la bouche encore pâteuse.
• C'est moi, Julien . Tu m'excuseras pour l'appel matinal mais j'ai des infos de première importance. Les scientifiques de la fondation Speedwagon ont analysé le couteau et les vêtements de notre homme. Avoir un échantillon de son sang s'est révélé très utile, ils ont pu déterminer son identité. Nous avons toutes les informations nécessaires, notamment l'adresse de son domicile. Dès que le soleil sera levé tu m'y rejoindras, je t'envoie tout par SMS.

Chris aurait voulu protester, il avait cours après tout ce matin, mais Julien avait déjà raccroché. Ce qu'il pouvait être directif... Mais l'adolescent était rassuré, ces informations de dernière minute allaient enfin leur permettre de retrouver leur homme.

Le terroriste habitait au troisième étage d'un vieil HLM, non loin du centre-ville. D'après les informations de Julien, il s'appelait Alex Decker et était âgé de 19 ans. Jeune, mais déjà fou dangereux.

Lorsque Christopher arriva devant l'immeuble il y retrouvât Julien, déjà présent depuis une bonne dizaine de minutes.

• Alors quel est le plan ? On rentre et on engage les hostilités, où tentons nous une approche plus diplomatique ? , demanda Chris.
• On va entrer, aussi furtivement que possible. Ça ne sera pas facile, il s'attend surement à nous voir arriver. Il doit savoir qu'on a pu le retrouver à partir des indices laissés sur place, ou alors il serait idiot. Peut être même nous observe t-il de la fenêtre de son appartement, qui sait ?

Une fois entrés, ils montèrent les escaliers en essayant de limiter autant que possible les bruits de leurs pas. Les lieux étaient dans un sale état et ne correspondaient probablement pas aux normes d'hygiène et de sécurité. C'était un vieux bâtiment après tout. L'endroit n'avait pas une ambiance très chaleureuse, l'éclairage était très faible si bien qu'on n'y voyait presque pas et une odeur nauséabonde parcourait les couloirs. Une fois arrivés au seuil de l'appartement de Decker, ils vérifièrent que personne ne se trouvait aux alentours. Ne voyant personne Chris défonça la porte en concentrant son énergie dans son pied. Celle ci tomba lourdement, à la grande surprise de Julien et de Christopher l'appartement était vide. Une voix derrière eux les interpella alors : « Vous m'attendiez messieurs ? »

https://www.youtube.com/watch?v=cX-MALvjjpg

Nerveusement, ils se retournèrent. Printemps Emeraude avait le bras tendu vers leur interlocuteur, prêt à tirer. Decker quant à lui gardait un calme imperturbable.

• Toi... , grommela Julien, j'aurais pourtant juré qu'il n'y avait personne...
• Et pourtant me voilà, mon stand pointant ses deux armes sur vous. Troublant n'est ce pas ?
• Ça ne change rien, Ose donc tirer, ne serait ce qu'un tir, je t'exploserai la tête sans hésiter...
• Mais alors dans ce cas je meurs ? Oh quelle horreur ! , s'écria Decker, faussement apeuré, Au cas où tu n'aurais pas deviné gros malin, je ne peux pas mourir. Je me suis déjà fait tué, une ou deux fois, souvent intentionnellement, mais ça ne marche pas. A chaque fois je réapparaît en pleine forme.

En entendant ça, Julien et Chris furent horrifiés. Le pouvoir de tromper la mort, cela avait de quoi effrayer même le plus expérimenté des combattants.

Pris d'un fou rire, Decker disparu dans l'obscurité sans que ses deux poursuivants ne comprennent comment. Cela faisait il aussi parti des capacités de son stand ? Death the kid apparut alors derrière Christopher et tira dans la nuque du garçon. N'ayant pas vu le coup venir, il se prit l'attaque de plein fouet, sans avoir pu se couvrir de son stand, et s'évanouit. Julien hurla de rage et attaqua avec son Printemps Emeraude, causant une violente explosion à quelques centimètres du visage de son adversaire. Decker avait désormais de graves brûlures couvrant la quasi totalité de son visage et saignait abondamment. Pour autant il ne semblait pas ressentir la douleur et laissa résonner un rire démentiel. Il s’arrêta lorsqu'une voix héla les deux hommes « Mais qu'est ce qui se passe ici ? » .

« J'aurais du m'y attendre, pourquoi n'ai je pas fait plus attention ? », pensa Julien. Les bruits d'explosion et de pistolet avaient alerté un des habitants de l'immeuble. Un vieil homme, tremblant de peur, scrutait la scène dans le moindre détail.

• S-S'il vous plait ! , l'appela Decker en faisant semblant d'être terrorisé, Appelez la police ! Ce type va me tuer !

Le vieil homme se rua chez lui en hurlant de peur, barrant sa porte à double-tour.

• Hehe, dans pas longtemps tu auras les flics aux basques ! Tu ferais mieux de t'enfuir non ?
• Et laisser Chris ici avec toi ? Hors de question. Je n'ai pas non plus l'intention de te laisser t'en tirer à si bon compte !

Sur ces mots, Julien entoura Decker de son bras afin de le porter, et se propulsa hors du bâtiment en passant par une fenêtre. Death the kid apparut en plein air et porta un coup de crosse à Julien, le faisant lâcher Decker. Julien atterrit violemment sur le toit d'un immeuble voisin, rejoint quelques secondes plus tard par Death the kid planant jusque là et déposant délicatement son utilisateur qui chantonnait joyeusement. La chute avait été rude et Julien n'arrivait pas à se relever. Sous le bruit des sirènes de police qui arrivaient sur les lieux, le terroriste écrasa le dos de Julien de son pied et prit un air triomphant.

• Tu n'aurais jamais du te mêler des affaires de Passione abruti ! Je vais te tuer et ensuite ça sera le tour de ton pote ! Et je tuerai de la même manière tous ceux qui essaieront de me capturer ! , vociféra Decker.

Julien vit sa vie défiler devant ses yeux, ses premières pensées allèrent vers sa sœur qu'il n'avait pas su protéger. Après cela, Decker allait sûrement s'en prendre à elle. Il avait failli à sa tache de grand frère au final. Contre toute attente de sa part, un cri vint le tirer de ses pensées.

• Hey connard ! Je suis pas encore mort !

Christopher s'était propulsé de l'immeuble lui aussi, usant sûrement de son stand pour renforcer ses jambes, devina Julien. Decker se retourna mais trop tardivement. Le pied de Chris vint s'écraser sur la brûlure encore vive qui parcourait son visage. Il hurla de douleur, prenant son visage dans ses mains et proférant un flot d' insultes à l'encontre de celui qui l'attaquait. Chris quant à lui ne prit aucun temps mort, il prit le bras droit du terroriste et le brisa en deux d'un coup de genou sec, puis fit de même avec le bras gauche.

• Ça va être dur d'utiliser tes flingues avec deux bras cassés. A moins que tu saches tirer avec les pieds. Et tu ne peux pas non plus sortir de couteau de ta poche cette fois.
• C-ça ne fait rien ! , hurla Decker, Je n'ai qu'à me trancher la langue, tu ne peux pas m'en empêcher et tu ne pourras pas non plus m’empêcher de te tuer, toi, ta famille et tous tes proches !

Mais avant qu'il ne puisse s’exécuter, Chris lui donna une rafale de coups de poings en plein visage pendant une dizaine de secondes. Ses dents volèrent en éclats sous la puissance des coups et Decker s'évanouit la bouche désormais vidée de toutes ses dents.

• Ça va être dur de te trancher la langue sans dents et une fois tombé dans les pommes aussi .

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Après un rapide coup de fil de Julien, la fondation Speedwagon vint récupérer Decker afin de l'interroger, chose qui ne fut pas facile étant donné qu'il ne pouvait plus écrire à cause de ses bras et ne parlait que très difficilement.

• Je te dois beaucoup, Chris. Tu as définitivement gagné ma confiance et ma gratitude...
• Ce n'est rien, si je n'étais pas motivé à t'aider je ne le ferai pas. Et puis ce type m'avait bien énervé aussi !
• Ahah oui j'ai vu ça. Je ne pensais vraiment pas que tu étais prêt à aller aussi loin que de lui briser toutes les dents. Tu es plus violent qu'il n'y paraît.
• Mais quand même... j'aurais pas du aller aussi loin je pense, ça coûte cher les soins dentaires et puis j'ose même pas imaginer la douleur. Merde, je me sens mal pour lui maintenant, le pauvre...

Stand : Death the kid

Utilisateur : Alex Decker

Pouvoir : B

Vitesse : A

Portée : A

Endurance : E

Précision : B

Potentiel : E