JoJo's Bizarre Adventures : Mood For a Day

Chapitre 4 : Raffaele

1864 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 20/03/2024 05:30













Chapitre 4


Raffaele










Un jeune garçon accompagné d’une autre personne – Son amie ? Sa moitié ? Le saurons nous un jour ? – se retrouvent dans un salon, invités chez lui. Ils sont assis sur un canapé, face à une table basse. Dessus, se retrouvent deux verres, un rempli d’eau, l’autre d’une boisson gazeuse, de couleur jaune. Ils semblent l’attendre, et demeurent muet, sirotant de temps à autres leur verre. Après quelques minutes d’attente, il revient les voir et s’excuse.


- Ça faisait un moment qu’on s’était pas vu… Tout va bien de ton côté ?


Il lui répond joyeusement que tout se passe bien, et qu’il semblerait que ce soit aussi le cas du jeune garçon. Il demande ensuite qui est cette personne qui l’accompagne, et l’invité se présente alors.


- On est venu pour parler de notre rencontre à tous les deux, et aussi ce qu’on avait vécu avec lui. L’autre jour nous étions partis voir Brucello et aujourd’hui c’est toi que nous voyons.


Il rigole un peu et dit que c’est assez intéressant.


- Bon, alors on va pas tarder à commencer…


Après avoir pris une grande inspiration et avoir longuement expiré le tout, il débute enfin :


- Suite à la mission que Brucello et moi avions échoué, et suite à l’éveil de mon stand, Père m’avait directement confié à cet ami dont je t’avais parlé la fois d’avant, pour disparaître juste après… Et c’était… Comment dire… Je vais pas dire que les premières heures de la rencontre étaient désagréables, mais… On ne se parlait pas, on faisait juste nos trucs tout en se promenant en ville, puisqu’à ce moment là on avait aucune mission qui nous était confiée. Mais c’était je crois après quatre longues heures qu’il a commencé à me parler, tout ça pour me proposer un restaurant, ou plutôt un mcdo. J’avais accepté, évidemment, j’avais faim et il payait à ma place.


Il s’est alors mis à rire puis a sorti son téléphone, montrant une photo.


- Qu-Qu’est-ce que tu fais avec cette photo ? Quand est-ce que tu l’avais prise ?


Il explique qu’il l’avait pris pour un souvenir de cette journée, d’où le fait que la photo semblait être prise d’un angle plutôt caché et qu’elle était un peu floue. Puis il dit qu’il ne regrette rien, que c’était une très bonne initiative de sa part, sans quoi ce serait un souvenir qui se serait perdu au fil du temps.

Sur cette photo on voyait donc Haru en contre-plongée, assez flou, on peut voir qu’il y a eu des mouvements de gauche à droite qui avaient été faits lors de la prise de photo. Haru semblait s’être mis de la sauce du burger qu’il venait de manger sur son pantalon, on le voit d’ailleurs contrarié et une serviette à la main, sur le point de nettoyer la tâche.

Après ça, il quitte sa galerie et on peut apercevoir le fond d’écran du téléphone avant qu’il ne l’éteigne et le range. Dessus on pouvait voir Haru en plein milieu, agacé, il semblait être en colère ou du moins vexé par un homme derrière lui qui l’avait prit dans ses bras, et il semblait se débattre. Il semblait heureux, pareil pour lui qui semblait à la fois joyeux et confus de ce qu’il se passait – peut-être que c’était de la surprise ? – ce qui est certain, c’est qu’à eux trois ils semblaient former une très bonne équipe, ça avait une sensation bizarre, comme si c’était une photo de famille. Haru ne remarque pas le fond d’écran, mais l’invité si, se demandant qui pouvait bien être cet homme.


- C’est assez gênant que t’aies cette photo avec toi, d’autant plus que je n’étais même pas au courant… Mais merci, ça fait plaisir de voir que ce souvenir ne sera pas perdu aussi facilement. Donc je reprends. Après avoir mangé un bout on est parti chez lui, c’était plutôt grand pour une personne, mais pour deux… Je mentirais si je disais que je ne me sentais pas à l’étroit. Mais bon, j’y pouvais rien, et puis ce n’était pas désagréable avec du recul… Sauf quand il fallait qu’on aille dormir, il n’y avait qu’un seul lit et ça arrivait qu’il vienne dormir dans le lit au lieu de dormir sur le canapé comme à son habitude, après une soirée arrosée généralement. Il a la fâcheuse tendance à m’étouffer pendant son sommeil… Vraiment, il ne faut jamais dormir dans le même lit que lui à moins d’avoir une troisième personne pour te sauver la vie en cas d’étouffement… Enfin passons…


Il s’exclame alors, disant que ce n’est plus le cas, en ajoutant à la fin « normalement », faisant rire ses deux invités, rire auquel il participe juste après.


- Du coup… Le jour suivant, puisqu’on n’avait rien fait d’autre de notable ce jour-là, il m’apprenait la politesse, parce qu’il paraît que j’avais la sale habitude de prendre les autres de haut – malgré ma taille – et que je les tutoyais tous – enfin faudrait-il encore que je leur adresse la parole vu comme j’étais – et donc il fallait que je change ma manière de parler. On avait passé je crois deux ou trois jours à travailler dessus, c’était infernal je vais pas te mentir mais au moins ça a servi. On avait donc enfin reçu une mission suite à ces jours, une mission d’espionnage. Ce n’était pas difficile, loin de là, avec nos stands on pouvait se rendre invisible à notre manière et donc ne pas se faire remarquer. Et puis ce n’étaient que des petites frappes de quartier qui faisaient du deal sans l’accord de la mafia, rien de bien dangereux pour nous. On enchaînait mission sur mission après ce jour-là, voyant que notre duo fonctionnait très bien dans le domaine. Par la même occasion on se rapprochait et on apprenait à mieux se connaître. D’ailleurs, il y avait cette fois où on n’avait aucune mission – ce qui était très rare – et il m’avait fait découvrir la musique. Il m’avait fait écouter du Sex Pistols, mais honnêtement, ce n’était pas – et ça ne l’est toujours pas d’ailleurs – trop mon style. Mais malgré ça, je me suis quand même attaché au genre de la musique, surtout parce qu’il m’avait fait écouter du Green Day, un autre groupe de Punk Rock qui est bien plus récent que les Sex Pistols. Je m’en souviens comme si c’était hier de ce jour, je venais de découvrir une chose formidable après tout, la musique c’est vraiment sympa… J’en écoutais pendant les missions, pendant que la cible dormait et qu’il n’y avait rien à faire d’autre. Surtout l’album American Idiot que j’écoutais presque en boucle, tout ça à cause de Holiday et Boulevard of Broken Dreams, ces chansons me faisaient un bien fou… Aujourd’hui je les écouterais sans problèmes mais pas en boucle, j’ai eu ma dose on va dire.


Il sourit puis d’un ton presque menaçant lui demande de ne pas critiquer Sex Pistols, disant qu’il ne pouvait pas comprendre pourquoi ça lui plaît autant.


- Peut-être, peut-être… Mais bref. On nous filait de plus en plus de missions, et des chiantes qui plus est, puisque ça consistait à surveiller absolument tous les membres de la Passione, je te raconte pas l’enfer que ça avait été. Il fallait d’abord se charger de la surveillance de tous les caporegimes de la mafia, donc il a fallut qu’on voyage dans toute l’Italie une fois, pour ensuite le refaire en surveillant tous les membres peu importants. Et c’était encore pire quand il y en avait des nouveaux, puisqu’il fallait les surveiller plusieurs jours et vérifier qu’ils ne complotaient rien. C’est vraiment les pires missions qu’on avait eu à réaliser, je préfère de loin les missions dangereuses.


- Oh, des missions dangereuses qu’on ait eues à nous deux..? Laisse-moi réfléchir… Il y avait cette mission où on surveillait le capo de Venise, Matteo Blanco. Il y avait son ami qui avait un stand assez embêtant pour nous, l’un des rares à avoir remarqué qu’ils étaient surveillés. Sans le stand de Raffaele on aurait peut-être échoué… Heureusement qu’il a pu le neutraliser avant qu’il ne nous fasse du mal. Satané Federico Scolippi avec son stand… J’avais bien cru que j’allais mourir en voyant son stand m’approcher malgré mon invisibilité… Mais sinon en général ça allait, c’était juste ennuyant.


- Une mission que j’avais trouvé sympa ou amusante ? Alors là… Je crois qu’il n’y en a aucune… Enfin si, c’est vrai, le jour où il fallait qu’on surveille Brucello c’était sympa pour moi vu qu’à ce moment là ça faisait un moment que je ne lui avais pas parlé, c’était une bonne occasion du coup. La surveillance était simple en plus vu que je n’avais qu’à traîner avec lui et lui poser des questions sans intérêts puisque je savais très bien qu’il ne pouvait rien faire de mal au vu de sa manière d’être. Du coup je l’avais plus pris pour un jour de congé plutôt qu’une mission.


- Ah… Tu veux en savoir plus sur lui maintenant que tu l’as vu sur le téléphone de Raffaele… Hm… Tu sais quoi ? Je pense qu’on va en parler demain, je préfère me reposer je vais pas te mentir… Est-ce qu’on peut dormir chez toi ce soir, Papa ?


Il lui répond qu’ils peuvent dormir chez lui avec plaisir et qu’il va préparer leur chambre de ce pas.


- Hm ? Ah oui, je t’en ai pas parlé de ce détail… Raffaele est mon père depuis un petit moment déjà… Mais je t’expliquerais les détails une prochaine fois, autant tout te raconter dans l’ordre.


Suite à ça, les deux partirent dans leur chambre fraîchement préparée par Raffaele pour y dormir. Il semblait heureux de voir que son fils ait pu rencontrer une telle personne, à qui il pouvait se confier de la sorte. Après ça il partit se coucher aussi. 

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