JoJo's Bizarre Adventures : Silver Breath

Chapitre 15

Rotten Apple

Partie 1

Au même moment, du côté du reste du groupe, ceux à l’extérieur de la dimension de la fillette :

« Hé, les guignols ! Vous faites quoi ? » cria le stand de Leone.

« On essaie de se sortir de cette situation, bouffon ! » répondit Narcisa.

« C’est… Tu retourne me expressions contre moi, bouffonne ?! » s’exclama le stand.

« Tu me fatigues déjà… » tout en soupirant « Bon, Raffaele, tu sais comment retrouver l’ennemi avec toute cette foule ? » demanda-t-elle.

« Non, aucune idée, va falloir taper au hasard alors. Je rigole au cas où. En théorie il ne devrait pas se trouver loin, donc si une personne nous fixe nous ou bien la table, c’est qu’il y a des chances qu’il soit notre manieur. » puis à l’oreillette, tout bas « Haru, t’arrives à le repérer de là où tu te trouves ? »

Le jeune garçon se trouvait sur le balcon d’une maison proche de la place, il observait la scène depuis le début, mais malgré une vision améliorée grâce à son stand, il n’était pas capable de voir le manieur qui les aurait piégé. Cependant, il dit :

« Désolé mais je n’ai pas vu le manieur qui vous fait face. En revanche une petite fille s’était retrouvée brièvement devant Jovanni, Ceasar et Edoardo avant qu’ils ne disparaissent tous les quatre. Je suppose qu’elle a un pouvoir de téléportation ou un pouvoir dimensionnel. »

« Embêtant ça… Merci pour tes infos alors. Préviens quand tu repères le manieur. Nous on va faire gaffe en attendant. »

« Oui… Faites bien attention. »

Raffaele se tourna alors vers Narcisa puis lui demanda :

« Ton pouvoir là, si je te demande de retrouver l’ennemi, tu pourras le retrouver ? »

« Oui je pourrai, mais est-ce que tu veux sérieusement risquer le contrecoup de ce vœu ? Parce que je pense qu’il vaut mieux garder mon pouvoir comme dernier recours, ce serait bien con si en voulant sauver deux vies, tu perdais deux proches et tes jambes. » répondit-elle.

« Le contrecoup est aussi violent ? » demanda-t-il, surpris.

Elle ne dit rien, elle hocha simplement la tête puis se remit à chercher le manieur. Raffaele quant à lui semblait désespéré, il voyait son ami Leone à terre, agonisant, ainsi que son nouvel allié Brucello, il était complètement abattu par la situation. Il décida alors de prendre sur son dos Leone et de s’éloigner de la scène.

« Je vais éloigner les deux blessés, peut-être que le pouvoir du stand ennemi est limité en terme de portée ! En attendant vérifie si personne ne me suis, quiconque me suivra tu lui fais sa fête, c’est compris ?! » tout en s’éloignant.

« Hein ?! Bon, ça marche, t’as pas intérêt à fuir comme un lâche par contre ! » s’exclama-t-elle tandis que Raffaele s’éloignait, puis elle marmonna « Fait chier… Je dois faire le sale boulot seule ça veut dire ? Mais sinon je pourrais utiliser mon pouvoir pour le trouver moi-même, mais après qui sait quelle malchance va me toucher ? Parce que trouver un enfoiré ce n’est rien dans les faits, mais si ça sauve deux vies c’est différent, merde… Je pourrais faire rappliquer les autres sinon ? Après ils ont disparu devant moi, j’imagine qu’ils se trouvent dans une sorte de dimension de poche, donc ‘impossible’ de les ramener. »

« Nar…cisa… J’ai vu… le manieur… Je crois… » déclara Brucello, souffrant, et en pointant du doigt une ruelle à quelques mètres de la scène, elle devrait se trouver environ à une quinzaine de mètres d’eux. Il sortit alors son stand qui créa un pistolet avec des balles tranquillisantes, il y en avait trois, puis il les refila à Narcisa. « C’est pour toi… Chope-le, vite… » puis il se mit à se tordre de douleur, encore plus qu’avant, l’effet avait l’air d’avoir empiré.

« Merde..! Par-là tu dis ?! Comment on met des balles dans le chargeur… » disait-elle alors qu’elle trottinait dans la direction indiquée par Brucello et qu’elle essayait de recharger l’arme « Je vais quand même pas utiliser mon stand pour recharger une arme ?! » marmonna-t-elle, « Et poussez-vous les autres, je dois faire un truc là-bas ! » s’écria Narcisa en dégageant des civils de son passage. Les civils furent assez confus mais n’opposaient pas de grande résistance, laissant donc Narcisa accourir vers cette ruelle à côté de la scène.

Alors qu’elle se trouvait enfin proche de la scène, juste à côté de la ruelle indiquée, elle était prise d’un dilemme : sauver Maria, ou bien sauver Brucello et Leone ? En soi, sa mission se résumait à sauver la fille du Boss, mais d’un autre côté elle n’avait rien à faire avec les affaires du gang, si elle était là c’est simplement parce que Ceasar avait bien voulu aider son frère adoptif, c’est tout. Cette hésitation, d’une seconde seulement, eut pour effet d’alerter Lucifero qui se trouvait sur scène, il demanda alors discrètement à Maria de regarder Narcisa et il lui avait dit qu’elle cherchait à nuire à leur mariage.

C’est alors qu’un stand apparut, il avait des allures de Lady Justice, et sa balance pencha du côté du ‘Mal’. Une lumière se décrocha alors de la scène et frappa de plein fouet Narcisa dans la tête, enfin, ‘de plein fouet’, elle avait activé son stand pour rendre possible le fait de résister sans problèmes à cette attaque dont elle n’avait le temps d’esquiver. Elle accourut alors vers Maria et Lucifero pour essayer de les mettre hors d’état de nuire mais alors le stand de la demoiselle en détresse vit un poids de plus tomber du côté du ‘Mal’ et alors cette fois-ci Narcisa fut blessée lourdement à la jambe gauche, ses os s’étaient comme ‘emmêlés’ et donc ils jaillirent de la jambe.

Narcisa abandonna alors l’idée d’essayer de faire quoique ce soit contre eux, sachant qu’elle n’avait aucune chance, et donc elle bondit avec son pied droit jusqu’à la ruelle, d’un saut unique. Là-bas, elle trouva un homme se cacher, il ressemblait à un cuisinier. Elle détacha alors le bras gauche de son stand pour attraper cet homme au cou puis elle demanda :

« C’est toi qui a foutu mes potes dans cet état, hein ?! »

L’homme, complètement tétanisé de peur, n’arrivait même pas à répondre.

« Je te laisse 5 secondes pour désactiver ton pouvoir, sinon tu peux dire adieu à ta belle gueule ! » lorsqu’elle disait ça, son stand, Castles Made of Sand, se préparait à mettre un coup du poing droit, « Et t’as intérêt à te dépêcher parce que je frappe fort ! »

« D-de quoi vous parlez..? Qu’est-ce qu’il se passe ici ? C’est quoi cette force invisible qui me retient ? »

« Fais pas le con avec moi ! » s’exclama-t-elle tandis qu’elle se mettait à lyncher cet homme avec son stand, puis elle pensa ‘Je devrais peut-être utiliser mon pouvoir pour vérifier si c’est bien lui, je suis plus à ça près de toutes façons, je vais bientôt prendre un sale contrecoup…’ et elle se rendit ainsi compte que cet homme n’était pas le manieur qu’elle cherchait, simplement un civil. Cela ne l’empêcha pourtant aucunement de cracher sur le corps inconscient de ce pauvre cuisinier et de l’insulter pour la simple raison qu’elle venait de perdre du temps.

« C’est malin ça, il est complètement à l’opposé… Il était juste à côté de nous l’autre enfoiré, j’espère que Raffaele va le remarquer en ramenant Brucello en lieu sûr, s’il n’a pas fuit évidemment… » pensa Narcisa tout haut, en s’appuyant contre un mur de la ruelle, « Je n’ai clairement pas le temps d’aller chercher le mec, il reste tout juste vingt-trois secondes avant que le contrecoup n’agisse, j’ai perdu trop de temps entre la foule, l’autre conne et ce salaud. » elle se replaçait les os tandis qu’elle faisait cette réflexion, « J’espère que Ceasar pourra me soigner ces vilaines blessures… Plus que sept secondes avant le contrecoup, je me demande bien ce que ce sera cette fois-ci… »