JoJo's Bizarre Adventures : Silver Breath
Chapitre 12
Présentations
Le groupe de sept, sans compter le garçon invisible, se dirigea directement vers la gare de Naples après qu’ils aient reçu l’ordre de retrouver Maria, la fille du Boss. Ils y étaient arrivés sans problèmes mais le silence était presque total au sein du groupe pendant tout le trajet, il n’y avait que Jovanni qui essayait tant bien que mal à ajouter une bonne ambiance en lançant des sujets de conversation mais seules de courtes et sèches réponses lui étaient données. Ils prirent donc un billet pour un aller-retour Rome-Naples et attendirent l’arrivée de leur train.
« Les gars, je pense qu’on ferait mieux de faire connaissance non ? Après tout on fait une mission ensemble, ce serait bien de créer une camaraderie entre nous et aussi un climat de confiance, vous pensez pas ? En plus on a tout notre temps, le train arrive dans presque une heure. » commença Jovanni.
« Jovanni, t’es un peu lourd à continuer d’insister là-dessus, tu ne trouves pas ? » lui répondit Ceasar.
« Nan il a raison... » dit Leone en se levant du banc sur lequel tous sont assis « Installer un climat de confiance est important, surtout que, l’air de rien, la mission est très importante. » continua-t-il.
« Ah, merci le policier ! »
« C’est Leone je te rappelle… Bref, je vais commencer. Je m’appelle Leone Carpaccio, j’ai 31 ans et je suis flic dans le secteur du Colisée. Je dévoile aussi mon stand ? »
« Nan c’est trop dangereux, on est dans un espace public, un ennemi pour nous entendre. » dit Raffaele, presque sur le point de l’engueuler « Je pense qu’on ferait mieux de mettre sur un bout de papier les noms et capacités de nos stands, ce sera moins risqué, et on les mettra dans… Le manteau de Leone. On les mettra dedans et dès qu’on se sera tous présenté on lira chacun notre tour les papiers. »
« C’est que c’est une bonne idée ça ! » s’exclama Jovanni.
« En même temps faut être idiot pour dévoiler son stand en public, déjà que c’est pas très malin de le dévoiler tout court… » lui reprocha Raffaele.
« Sympa… Je croyais qu’on était potes… » dit-il en boudant puis il se lève en reprenant toute son énergie « Bon, moi c’est Jovanni Zeppeli – ou Joestar, je sais plus quel nom utiliser – j’ai 19 ans et je suis un capo de la Passione en charge du secteur du Colisée. » se rassit en même temps que Leone et ils commencèrent tous deux à rédiger les informations sur leur stand sur un petit bout de papier distribué par Raffaele.
Raffaele se leva alors après la distribution de ces feuilles et stylos et dit :
« Alors moi c’est Raffaele Cerrera, j’ai 27 ans je suis caporegime tout comme Jovanni et je gère le secteur du Château Saint-Ange, enchanté de faire votre connaissance. » puis il s’assit en attendant que Leone et Jovanni finisse d’écrire pour pouvoir faire de même.
« J’imagine qu’on n’a pas le choix… » se leva alors Ceasar « Même si j’ai fait ma présentation tout à l’heure je vais la refaire : Je suis Ceasar Zeppeli ! Je n’ai rien à faire de la Passione mais je suis là car Jovanni a demandé mon aide ! Je suis celui qui est en charge du plus grand hôpital Zeppeli du pays ! » puis il imita Raffaele.
« Eh beh, t’es motivé tout à coup, Ceasar ! »
« Oh ferme-là… Héhé ! » rigola Ceasar « Mais tu me revaudras ça hein ? »
« Oui évidemment, je ferai tout ce que tu voudras après qu’on aura plié la mission. » lui rétorqua Jovanni, confiant.
« Alors c’est à mon tour… Moi c’est Narcisa Costello, j’ai 22 ans, tout comme Ceasar d’ailleurs et je suis encore en études de Lettres pour ma dernière année, en espérant que ça vous suffise. Ah, et j’ai un copain, trop tard pour vous. » puis elle partit s’agripper à Ceasar.
« C’est à notre tour on dirait. »
« Ouais. »
« Moi c’est Edoardo Guido, j’ai 23 ans je suis capo dans le secteur du Vatican. Et vous me connaissez peut-être aussi pour mon incroyable vitesse aux 100m et 400m. »
« Et moi je suis Brucello Magna, j’ai 20 ans et je suis un membre de la Passione. Je suis un grand ami d’Edoardo et aussi un grand peintre, vous avez peut-être déjà vu mon tableau Les Roses Pleureuses dans le musée de Rome, c’est devenu une fierté nationale. »
« Nan, connais pas. »
« Moi non plus. »
« De même... » dirent Jovanni, Narcisa et Ceasar.
« Sans vouloir t’offenser… Je connais pas non plus… » déclara Leone, avec hésitation.
« J’hallucine… Il n’y a vraiment plus personne qui s’intéresse à l’art ? Nan, me répondez pas, c’est rhétorique… » marmonna Brucello en baissant son regard, exaspéré de cet affront.
Quand ils finirent de se présenter et de rédiger sur les papiers leurs capacités, Leone enleva son manteau pour rassembler et cacher les papiers. Il les lit en premier, puis c’était au tour de Jovanni de les lire.
Le premier papier qu’il piocha était celui de Ceasar, Heartbreaker. Il était expliqué que ses capacités ainsi que la puissance dépendaient de la rotation qu’il utilisait. Si c’était une rotation simple, le stand distord l’espace autour de la Steel Ball dans un périmètre d’un mètre, avec la rotation ondulatoire il a une capacité de soin assez puissante pour réparer des os brisés et avec la rotation infinie, chose qui semblait étrangère à Jovanni lorsqu’il lisait, il pouvait rendre la cible inconsciente pendant une courte durée, et il semblerait que ça soit imparable.
Il piocha ensuite un autre papier, sans nom. Le stand présenté était appelé D’yer Mak’er et il était capable de recréer un objet ou un être vivant, sans sa conscience, et le rendre réel. ‘PS : Ne vas pas croire que je vais créer de l’argent à l’infini avec ça, je chamboulerai tout le système économique. PS2 (pas la console idiot) : Je peux recréer la Tsar Bomba si l’envie me prend, alors intéresse-toi plus à l’art.’. Il avait alors deviné que c’était le stand de Brucello. Il repiocha une autre note, celle-ci aussi était sans nom. Il était écrit que le stand s’appelait Under Pressure et qu’il lui permettait de devenir translucide tout en améliorant sa vitesse et sa vision, au point de pouvoir rivaliser avec Usain Bolt sur un 100m. Jovanni pensait alors à ce que ce soit le stand d’Edoardo, quand soudain :
« Fais comme si de rien n’était, ne le dis à personne, et donne-moi ce bout de papier maintenant, Jovanni. » murmurait une voix dans l’oreille de Jovanni, sans qu’il ne voie qui c’était, « Je suis là pour vous aider, je suis le huitième membre de votre équipe, je vous observerai à distance et je vous donnerai des infos sur l’ennemi. D’ailleurs c’est moi qui t’ai sauvé d’Aldo l’autre jour, je te surveille presque tout le temps parce que le Boss s’inquiète trop pour toi. » lui expliqua Haru, sans pour autant dévoiler son identité, « Hoche la tête discrètement si t’as compris. »
Jovanni obéit alors à Haru, et lui donna le bout de papier.
Il continua ensuite comme si rien d’anormal ne s’était passé et tira cette fois-là le stand de Narcisa. Le stand se prénommait Castles Made of Sand et il lui permet de faire ce qu’elle veut, dans le domaine du possible, pendant cinq minutes avant d’être frappée par la malchance ou blessée proportionnellement à ce qu’elle aurait fait sur ces cinq minutes. Il était aussi écrit qu’il lui était aussi possible d’exaucer des vœux mais elle ne le recommandait pas car la malchance frapperait celui qui se verrait exaucer son souhait. Il se dit que c’était assez dommage parce qu’il aurait aimé profiter de ce pouvoir mais il devait oublier l’idée de faire des souhaits à Narcisa.
Toujours sur la même lancée, il tomba à nouveau sur un papier sans nom mais sur lequel figurait néanmoins un petit dessin « d’un fantôme clown ? » et où était écrit à côté Do You Remember Me. Il était expliqué que ce stand pouvait remonter le temps à condition de mélanger le sang de l’utilisateur avec au moins une autre personne, jusqu’à maximum quatre, manieur inclus. Il est ajouté qu’il fait généralement ça en joignant les pouces piqués par une aiguille pour pouvoir faire ce mélange de sang. Il est cependant précisé que si l’un des « invités » venait à se faire remarquer par son alter ego ou bien si quelqu’un comprenait que l’invité ne fait pas partie au passé, alors il a de fortes chances de mourir et il reviendrait seul dans le présent. Et si c’est le manieur lui-même alors tout le monde reviendrait dans le présent, mais aucun risque de décès dans ce cas précis. Et enfin, il était marqué en grosses lettres qu’il ne pouvait pas changer le destin, qu’il ne pouvait, à la limite, que repousser l’échéance sur une courte durée, donc il était impossible de tuer une personne qui n’était pas censée mourir, mais il était possible de sauver quelqu’un pour une courte durée. Là encore il a trouvé ça dommage et même inutilement dangereux, puisqu’il ne pouvait pas changer certaines choses du passé et en plus il risquerait de mourir à cause de ça.
Il enchaîna ensuite sur sa fiche, il la mit alors de côté avec celles déjà lues et vit qu’il ne restait plus que deux fiches, toutes les deux anonymes. Il se rendit compte que lui ainsi que Ceasar et Narcisa étaient naïfs pour croire qu’un climat de confiance pouvait s’installer aussi facilement. Il prit alors une deux deux fiches et tomba ainsi sur Full Drive, un stand qui peut accélérer tout ce qu’il touche, et même la vieillesse, vieillissant d’une année la personne après 36,525sec de contact. Il était précisé qu’il pouvait accélérer ses propres membres, lui permettant ainsi de frapper ou courir plus vite. Il devina sans mal que Full Drive appartenait à Edoardo, puisque son stand était le symbole même de la vitesse.
Il lit enfin le dernier bout de papier, sur lequel était détaillé le stand Blue Train. Il était raconté que le stand n’était pas adapté aux combats en équipe à cause de sa portée de 6,5m dans laquelle, si on s’y trouverait par malheur, on ressentirait une étouffante chaleur allant de 100°C à 6,5m de Raffaele jusqu’à 500°C au contact. Il était aussi dit que les doigts du stand pouvaient rallonger sa portée de 50cm et qu’ils étaient à une température de 50°C chacun. Enfin, une capacité à se transformer en vapeur tant qu’il y a de l’humidité dans l’air était expliquée à la fin de la description.
Après qu’il eut enfin fini de lire, il remis les papiers dans le manteau de Leone et le passa à Raffaele. Quand Edoardo eut terminé de lire, finissant ainsi cette ronde, le train arriva au même moment. Ils étaient tous bien contents de voir que le timing était parfait, mais Narcisa et Ceasar étaient un peu frustrés, frustrés de voir qu’ils s’étaient fait avoir par les autres, eux qui leur faisaient confiance. Leone, lui, ne remit pas pour autant son manteau en entrant dans le train, il allait sûrement montrer tout ça à ce garçon invisible lorsqu'ils auraient embarqués. Le train les amena à destination sans aucun soucis sur le chemin, et les voilà alors arrivés à Naples, parés à secourir Maria.