L'école des démons acte 2

Chapitre 25 : Être soi-même.

3588 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 05/03/2023 15:23

Ils ont dormi jusqu’au lendemain… Le réveil fut brutal, car ils se réveillent alors que le soleil se lève. Callego consulte rapidement son téléphone pour vérifier l'heure, puis la date.

 

— On a dormi toute la journée ! Il est six heures du matin, dit-il en se tournant sur les deux autres.

— Il faut croire que le festival nous a épuisé, répond Shichiro vaseux.

— Je n’ai jamais dormi aussi longtemps ! Ça ne se fait pas, dit le brun.

— Ce n’est rien Callego, tu peux aussi être fatigué, tu sais, rétorque Shichiro.

— Vous vous êtes endormis avec moi ? demande Aérin qui se met à genoux tout en se frottant les yeux.

— Callego en premier et je n’ai pas trainé à vous suivre, dit Shichiro.

—  On pourrait s’entrainer, propose le brun, quelque peu ennuyé de n'avoir rien fait la veille.

— Je veux me mesurer à vous ! déclare alors Aérin, avec motivation.

 

Callego et Shichiro la regardent, puis échangent un regard ennuyé. Aérin qui les observe, baisse les oreilles et gonfle les joues vexées.

 

— Arrêtez de me croire aussi faible, ronchonne-t-elle.

— Oui, mais nos façons de combattre, non rien à voir… Je ne peux pas t’envoyer Cerbère et même au corps à corps, si je mesure mal ma force, je pourrai te blesser, grimace Callego.

— Callego, tu ne te demandes jamais si les démons sur qui tu envoies, Cerbère, pourrait être ou non gravement blessé, alors ne le fait pas avec moi sous prétexte que je suis ta copine ! insiste la démone.

— Aérin, les autres ne sont pas toi, dit Shichiro.

— Si je n’avais pas fait de crise en classe, vous ne l’auriez jamais su. Callego, tu t’es entêté pour que Shichiro se batte réellement contre toi, tu devrais me comprendre, réplique la rousse.

— Je te comprends, mais Shichiro ne risque rien à prendre un mauvais coup et il en est de même pour moi. Toi, si tu encaisses mal, que l’on dose mal notre force, on pourrait gravement te blesser, reprend Callego.

 

Aérin soupire en baissant la tête de frustration, elle ne pourra jamais être leur égale si elle ne leur prouve pas qu’elle est aussi redoutable qu’ils peuvent l’être.

 

— On s’entraine quand même ou non ? demande Aérin.

— Je n’ai pas de salle d’entrainement, il va falloir aller dans l'arrière-cour près des serres, explique Shichiro.

— Il y en a encore à l’extérieur ? dit Callego.

 

Ils se lèvent, vont déjeuner, puis remontent dans la chambre de Shichiro. Aérin et Callego attrapent leur sac tandis que Shichiro se baisse pour enlever son pantalon et faire le changement sous le regard choqué des deux autres.

 

— Mais va te changer dans ta salle de bain ! dit Callego, irrité.

— Ça va, vous ne voyez rien, dit-il, alors qu’il a déjà terminé.

— Mais enfin, aie un peu de tenue quoi ! dit Callego, devenu rouge.

 

Aérin leur tourne le dos et fait semblant de rien… Donc Shichiro a bien des plumes aux cuisses. L'argenté rit tandis que Callego se hâte pour aller se changer dans la salle de bain, puis revient vers le duo.

 

— Tu es drôle, je te rappelle qu'il nous est déjà arrivé de nous doucher ensemble, réplique Shichiro.

— Elle se change dans son coin, nous avons nos serviettes et on ne peut pas se voir sous la douche. Sauf quand tu oublies les notions de pudeur, grommelle Callego.

— Ah bon ? répond Aéon en riant.

— Ouais, il se dit que venir faire un câlin quand on se lave, est une bonne idée.

— Platonique ou…

— PLATONIQUE ! crie Callego, nerveux.

 

Shichiro et Aérin échangent un sourire amusé alors que le brun, sort de la chambre en grognant. Les trois se rendent près des serres, ils vont rester dans la petite cour délimitée par des murs de béton qui devraient suffire si jamais une de leurs attaques fait un hors-piste. Ils s'échauffent, la rousse les observant, elle pourrait tenter de les attaquer ? Le Cerbère et le dragon de ronces vont s'affronter et le renard peut aussi attirer leur attention. Cela pourrait le faire…

Après avoir étiré ses muscles pendant quelques minutes, Callego ferme les yeux, inspire profondément et se place face à Aérin, le regard impassible, alors que celle-ci le dévisage, confuse.

 

— Donne tout ce que tu as !

 

Shichiro la regarde, surpris alors qu'Aérin secoue les oreilles de satisfaction, souriant comme une enfant alors qu'elle sent la liesse l'envahir. Elle prend une posture défensive, puis Callego tourne son visage vers Shichiro.

 

— Chacun pour soi, dit le brun.

 

Shichiro n'a pas envie d'être mêlé à leur histoire. Callego n'a pas l'intention de lui laisser le choix et surtout, il préfère porter sa première attaque contre lui plutôt que contre Aérin. II lui envoie son Cerbère, mais le démon réplique avec son propre familier, alors qu’il saute en arrière pour s’échapper.

Callego recule d’un geste vif, bras replié au niveau de son visage, pour intercepter le coup de pied de la démone. Il s'était entraîné une fois contre elle, mais il reconnait qu'elle est très douée. Il ne l'avait pas imaginé aussi véloce, elle est peut-être même plus rapide qu'Opéra.

Elle voit la main du brun arriver sur elle alors qu’elle porte son poids sur son tibia pour se propulser en arrière. Elle réceptionne plus loin, avant de sauter en arrière pour éviter la charge de Callego, qui tente un corps à corps. Elle se glisse sur le côté tout en attrapant, elle parvient à le faire passer par-dessus le dos et à le faire tomber sur le sol avec fracas.

Callego en écarquille les yeux, alors qu’il en a le souffle coupé. Aérin fait face à Shichiro, qui, une fois de plus, recule, refusant de se battre contre elle. Elle ne lui laisse pas le choix, elle tente de l'attraper, mais le pâle lui agrippe le bras, la tire en avant pour la déstabiliser et appuie sur sa nuque pour la mettre au sol. La rousse se laisse tomber sur son flanc et frappe dans la jambe de Shichiro pour le déstabiliser. Elle rassemble les jambes contre son ventre et les propulse vers le haut pour se remettre d'aplombs.

Elle n'a pas le temps de trouver une autre parade que le démon la saisit. Il la pousse et lui fait une simple balayette la retenant tout de même dans sa chute, ce qui pour le coup, la contrarie ! Elle se redresse et le charge, et il se contente de retenir ses coups. Elle ne l'avait jamais affronté, elle ne l'imaginait pas aussi rapide et agile. Cependant, il ne se bat pas comme Opéra et les autres le font, c’est plutôt un réflexe instinctif qu’il a. De la même manière qu'avec Opéra, elle n'arrive pas à le mettre hors de balance. Même quand elle l'attrape, il ne réagit presque pas, il se bloque et elle se retrouve soulevée ou balayée. Elle s'éloigne encore une fois, mais cette fois-ci, elle revient avec plus de détermination. Il est impossible de le faire bouger en allant de face, il lui suffit de changer de méthode.

Elle se tient plus basse, ce qui déstabilise un peu Shichiro qui tente de la saisir, mais Aérin l'évite et l'agrippe pour repousser son bras contre lui. Elle utilise cet appui pour jeter ses jambes vers son cou auquel elle s’accroche en les croisant. Puis, elle utilise son propre corps et l’impulsion qu’elle s’est donnée pour se retourner sur elle-même, ce qui déséquilibre totalement Shichiro. Elle se contorsionne dans son dos pour que le mouvement de pivot le fasse plonger vers l’avant et chuter sur le dos. Aérin lui attrape le bras pour lui faire une clé, Shichiro frappe de l’autre et elle le lâche aussi vite.

Callego qui s'est relevé en entretemps, la regarde avec des yeux ronds, tandis que Shichiro se remet toujours de ce qu'il vient de se passer.

 

— Bon, tu es impressionnante à mains nues, mais qu'en est-il face à de la magie ? rétorque Callego, en prenant de l'allégresse de sa compagne.

 

Il rappelle son Cerbère et le fait venir sur Aérin et Shichiro. Le pâle qui n'a pas eu le temps de se relever se protège avec son cocon. Aérin se raidit en voyant l'animal s'approcher, sans comprendre ce qui lui arrive. Elle lève les bras pour se protéger de ses griffes, mais elle se fait projeter plus loin par son coup. Callego se précipite d'effroi sur sa compagne, imité par Shichiro.

 

— Aérin que s'est-il passé ? demande Shichiro.

— Je n’ai pas l’habitude de me battre contre des familiers, j’ai été surprise, dit Aérin, en souriant d’embarras.

— Je n’ai pas eu le temps de le retenir, tu es blessée ? demande Callego, troublé.

— Non ça va, Opéra a déjà frappé plus fort, répond Aérin, en riant.

— Comment ça ! réagissent les garçons.

— Ne râlez pas, lui au moins ne me sous-estime pas.

— Nous non plus, Aérin et toi, tu te mets en colère parce que je ne veux pas me battre contre toi ou Callego, mais vous, vous ne vous mettez pas à ma place non plus, dit Shichiro.

 

Pour le coup, les mentionnés se regardent tout en grimaçant, effectivement, ils pensent à leurs envies avant tout.

 

— Excuse-moi, dit Callego, en se grattant la tête.

— Pardon, Shichiro, ajoute Aérin, en venant lui faire un bisou sur la joue.

— Je ne disais pas ça pour vous faire culpabiliser, dit-il mal à l’aise et les joues en feu : et c’était cool de te voir en action.

 

Celle-ci, gênée, baisse les oreilles. Shichiro les dévisage tous les deux, alors qu'ils semblent ne plus savoir que faire. Il la soulève alors pour la plaquer doucement au sol, la chevauchant en lui attrapant les mains d’une des siennes et la chatouillant de l’autre.

 

— Moi, je préfère ce genre de bagarre, réplique Shichiro, narquois.

— Ce n’est pas du jeu ! Ah ! Tu es trop fort !

 

Le brun les observe, il a toujours du mal avec ce genre d’interaction… Il attrape et fait tomber Shichiro, en se servant de tout son poids pour le maintenir au sol, et bloque les bras de ce dernier avec ses genoux. Aérin se relève et profite de cette occasion pour le chatouiller, car ils n'y n'étaient parvenus à rien la dernière fois.

Shichiro réussit à pousser Callego qui lui tient toujours les bras, bien qu’ils soient assis cette fois-ci. Aérin se met sur son côté et, à peine touche-t-elle son flanc, le garçon bascule en arrière, entraînant Callego avec lui. Shichiro est complètement désemparé au point qu’il n’a même plus la force de se défendre. Il a le souffle court et la voix saccadée. Maintenant, ils savent que Shichiro est sensible aux chatouilles !

 

— Shichiro est tout cassé, rigole Aérin.

— On dirait un caramel fondu, ricane Callego.

 

Callego le relâche et Shichiro peut reprendre son souffle. Il se remet de ses émotions et regarde Callego et Aérin, puis doucement, il vient poser un baiser sur leur joue. Callego se tend, puis se touche la joue et sourit sans trop savoir pourquoi. Aérin a le visage rouge sourit tout en agitant sa queue.

Ils se redressent pour rentrer dans la maison, Shichiro allant chercher la robe que sa mère a laissée pour Aérin, afin de quelle puisse se changer et ils se retrouvent dans la chambre. C'est à ce moment précis que la rousse eut une illumination.

 

— Eh, mais je les sens les chatouilles !

— Ben oui, les dernières fois aussi, répond Shichiro, en lui souriant.

— Justement, je pensais être bien plus insensible, dit Aérin, avec une certaine euphorie.

— C’est surtout ton côté droit, à gauche ce n’est pas la première fois que tu réagis, dit Shichiro.

 

Callego ne relève pas, jusqu’à présent, il n'a pas été très tactile avec Aérin. Les garçons prennent des affaires de rechange pour passer à la douche, alors que la jeune regarde les robes que Shichiro lui a données.

Il y en a une en tissus toute simple à manche courte de couleur vert clair. L’autre blanche avec un dessin floral vert dans un style traditionnel, avec les côtés de la jupe fendue et un col sans manches.

 

— Celle-ci sera bien, l’autre doit couter cher, dit Aérin, en lui rendant la tenue.

— C’était sa robe de cérémonie, elle te l’offre parce que cela lui ferait plaisir que tu la portes, dit le démon.

— Cela va te changer du rouge, ajoute Callego.

— Je n’ai pas entendu mes parents partir ce matin, je vais vérifier s’ils ne sont pas dans la salle de bain.

— Aussi longtemps ? On les aurait entendus, ajoute Callego.

— Ils sont très discrets quand ils le font, répond Shichiro.

— Comment tu le sais, tu les surveilles ou quoi ? réplique Callego.

— Je l’ai dit, ils sont discrets, donc ça m’est déjà arrivé de rentrer dans la salle de bain ou dans la serre au mauvais moment, dit le démon, avec gêne.

— Pareil avec Aziel, l’an passé, dit Aérin en raclant sa gorge.

— Tu ne frappes pas avant de rentrer dans sa chambre ? demande Callego.

— Ils étaient dans la buanderie, répond Aérin.

— Je vois... 

— Ça vous dit que l’on se prenne un bain ? propose Shichiro, revenu de sa vérification.

 

Callego en devient écarlate, écarquillant les yeux tandis qu'Aérin, elle, se crispe tout en secouant sa tête de gauche à droite.

 

— Tu en as d’autre des idées de ce genre ? rétorque Callego.

— On aura des essuies, on ne sera pas complètement nu et l'on se verra bien à un moment, sauf si vous êtes décidé à ne jamais faire plus que s’embrasser, dit Shichiro.

 

Callego détourne les yeux, c’est une idée ou Shichiro cherche de plus en plus d’excuses pour briser les limites ?

 

— Passe encore pour toi et moi, mais j'estime cela déplacé de se laver avec une fille, rouspète Callego.

— Avec Aérin, reprend Shichiro.

— À la limite, avec mon sortilège, cela ne me dérange pas, répond la jeune, en rougissant. 

— Ton sortilège ? demande Shichiro.

— Pour effacer ma cicatrice.

— Tu n’es pas obligée de la cacher, répond Callego.

— Je ne veux pas que vous la voyez, dit-t-elle, en s’attrapant le bras. 

— C’est à toi de voir, mais sache que cela ne nous dérangerait pas, dit le pâle, pour la rassurer.

— Absolument pas, affirme le brun.

— Je le sais, mais elle me gêne, chuchote Aérin.

— Pour en revenir au bain, vous acceptez ? demande une seconde fois, Shichiro.

— Tu n’as pas compris que c’était non ! dit Callego, agacé.

 

Shichiro sursaute puis baisse les yeux tout en s’excusant, Aérin le dévisage embarrassée, tandis que Callego détourne le regard.

 

— Ce n’est peut-être pas trop mal pour un début, ce n’est pas grand-chose, dit Aérin.

 

Elle se glisse contre Shichiro en se cachant contre lui et le démon la serre dans ses bras en se demandant ce qu’elle fait.

 

— Et… Cela ne me dérangerais pas de faire plus que des bisous, dit-elle, dans un murmure honteux.

 

Shichiro se met à rire de nervosité alors qu’il sent ses joues chauffées et Callego restent sans voix, puis secoue vivement sa tête en écarquillant les yeux :

 

— Maintenant ?

— Non, non ! C’est pour répondre à Shichiro, si toi, tu ne veux pas du tout, ça ne fait rien ! Et, si tu trouves que je suis déplacée d’accepter ce genre de chose avant d’être diplômée, je ne le ferais pas ! dit-elle, en panique.

 

Shichiro jette un regard au brun… Il avait donc raison, Aérin a peur de le décevoir et elle se met la pression dès qu’elle pense ne pas agir comme le démon l’attendrait.

Callego serre les points, c’est déplacé ! Qu’est-ce que son clan penserait de lui ? Un Naberius qui ne sait pas refouler ses instincts, c’est indigne de lui !

 

— D’accord pour le bain, mais nous gardons nos essuies ! réplique le démon.

— Vraiment ? réponds Shichiro, surprit.

 

Ils se rendent de ce fait dans la salle d’eau, le bain étant dans la pièce à côté, un grand bac que le démon commence à remplir… Ben oui, il faut bien que son père entre dedans. Il donne les serviettes à Aérin et Callego et se déshabille. Aérin leur tourne directement le dos et active son sort pour effacer temporairement la séquelle, puis se cache sous l’essuie.

 

— C’est bon pour vous ? demande Shichiro.

— Ouais, rétorque Callego.

— Oui, répond, Aérin, nerveuse.

 

Ils se glissent sans se jeter un regard dans l’eau, s’accolant au bord du bac. Aérin est sur la droite, Shichiro sur sa gauche et Callego sur celle du pâle. Shichiro se tourne brièvement sur l’épaule d’Aérin bien qu’il l’a entendue jeter le sort. Puis, il en fait de même avec Callego, qui lui a les yeux rivés sur l’eau. Il n’a pas l’impression d’être plus attiré par l’un que l’autre. Il sait qu'Aérin veut bien de lui, alors que ce n'est pas le cas pour Callego. Shichiro est curieux, il veut savoir, mais il se retient parce que Callego n'est pas encore prêt et que Aérin ne le sera pas tant que Callego restera réprimé.

Callego est perturbé par le regard que Shichiro pose sur lui, car il sent toujours son cœur battre quand cela arrive. Lentement, il détourne le regard vers le jeune… Qu'il cesse de s'agiter, il a déjà vu Shichiro torse nu et il s'est déjà moqué de savoir que le démon est peu musclé comparativement à lui, malgré sa force.

Aérin n'est pas une première, elle se cache toujours sous son essuie de bain quand elle passe à la douche avec l'un ou l'autre. Ça ne change rien aux autres fois, alors pourquoi son putain de cœur accélère de la sorte, bon sang !

Il se replace contre la paroi du bassin en déglutissant… Pourquoi s'emballe-t-il ainsi ? Pourquoi en vient-il à avoir des pensées obscènes ? Il ne devrait pas éprouver de désir pour leurs corps, qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez lui ? Il n’a pas été éduqué de la sorte, il ne se comporte pas comme un démon de sa lignée.

 

— Aérin… Tu sais, tu n’es pas obligée de faire comme moi, fais ce qui te plait sans craindre mon jugement, dit Callego.

 

Se redresse sous le regard confus de ses comparses, se glisse face à la rousse, se baisse à son hauteur puis vient poser sa tête contre l'épaule. Aérin sursaute et tient sa serviette en regardant Shichiro, gênée. Callego se rend compte qu'elle est raide et se redresse pour la regarder dans les yeux.

 

— Ça va ?

— J’ai envie de te faire un câlin, mais je n’ose pas lâcher ma serviette, répond-elle, gênée.

 

Callego s'assied sur ses mollets, la tenant à l'épaule, il aborde alors un sourire carnassier tout en baissant le visage vers la rousse, prenant volontairement une pose sensuelle.

 

— Ce ne serait pas pour nous déplaire, dit-il, suave.

 

Shichiro et Aérin le regardent avec stupéfaction, tandis que qu'un frisson les parcourt. Le brun se redresse, prenant conscience de l’expression affichée par ses compagnons, puis détourne le regard honteux de ce qu’il vient de faire. Il retourne à sa place et le concours de celui qui a le visage le plus rouge peut reprendre alors qu'ils se lavent dans la plus grande gêne.

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