Inazuma eleven Go : Flora

Chapitre 4 : Infirmerie

1164 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 12/05/2022 10:13

Le Onze de Raimon observa avec soulagement l'autre moitié du terrain, désormais vide. Le goût de cette fausse victoire restait en travers de la gorge de la plupart des joueurs aguerris. Ils se regardèrent les uns et les autres, notant sombrement les nombreuses écorchures sur les corps de chacun. Aucun n'avait été épargné. Ils étaient désormais dans le même état que leurs camarades de l'équipe seconde, dont les quelques membres présents semblaient hésitants à rentrer sur la surface de jeu pour les rejoindre.


-Arion: CAPITAINE!


Sans prévenir, Flora s'était effondré sur le sol. Ce fut ce qui brisa l'atmosphère sombre, et avec elle le silence pesant, qui était tombée sur le stade. La plupart des joueurs se précipitèrent vers elle, surtout Yuuma, Riccardo, Samguk et Gaby. Un rapide examen révéla qu'elle n'était qu'évanoui, visiblement d'épuisement physique, à cause de l'énergie demandée pour invoquer son Esprit Guerrier. Ce constat rassura tout de même les joueurs, qui poussèrent un soupir de soulagement commun.


Aux vues des événements, il faudrait juste qu'elle se repose. Ils en auraient bien tous besoin, mais ils avaient d'abord une journée d'école à suivre...


-Eugène: Oh, c'est épouvantable... Se lamenta-t-il, en regardant son capitaine.


Arion observa avec impuissance la bleutée être emmené à l'infirmerie par les deux coachs, très vite suivi des autres membres les plus blessés de l'équipe, avec l'aide de leurs amis. Alors qu'il s'apprêtait à les suivre, Mme Hills l'appela et le rejoignit. Il se tourna vers elle avec un regard interrogateur.


-Celia: Une fois que tu auras fait soigner tes blessures, il faut que tu te rendes dans le bureau du Principal. Il doit te donner ton emploi du temps et ta classe.


-Arion: AH ! J'avais complètement oublié ça ! s'exclama-t-il avant de courir à toute allure vers les vestiaires.


La conseillère le regarda faire, un peu déstabilisée, puis secoua la tête et partit à son tour vers l'infirmerie. Le convoi de blessés aurait pu attirer les regards si la majorité des membres de l'école, y compris les professeurs, n'était pas actuellement dans les gradins du stade qu'il venait de quitter. Après quelques minutes de marche à vitesse réduite, les joueurs descendirent l'escalier du bâtiment principal et rejoignirent pour la deuxième fois de la matinée l'infirmerie, où l'infirmier se dépêcha d'installer les 3 patients les plus graves dans les lits vides disponibles. Heureusement, il y en avait suffisamment, et les membres de l'équipe seconde n'avait pas eu à en occuper. Un de plus, et il n'aurait pas pu recevoir le traitement approprié. Sa collègue donna le nécessaire pour administrer les premiers soins aux trois autres adultes, qui s'empressèrent de s'occuper des victimes moins graves des Impériaux. Un examen complet des 2 joueurs les plus amochés tira une grimace à l'infirmière.


Elle passa ses notes à l'autre personne en charge des malades et des blessés, qui sortit juste après en demandant aux coachs et à la conseillère de le rejoindre quand ils auraient terminé leur besogne. La femme attendit que les joueurs de foot soient tous à peu près soignés et attentifs pour commencer à parler.


-Infirmière: Votre capitaine est stable. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais elle a utilisée beaucoup d'énergie et doit se reposer pour reconstituer ses réserves. Pour le moment, elle dort.


Les enfants échangèrent un regard soulagé. Ils avaient vraiment eu peur. Avec un soupir, l'infirmière passa sa main dans ses cheveux, ce qui attira le regard des plus jeunes, qui attendirent la suite.


-Infirmière: Pour les autres... j'ai malheureusement de mauvaises nouvelles à vous annoncer. Je crains que, si vous n'arrêtez pas tous les 2 tous les types d'activité physique, intenses comme légers, durant les deux mois à venir, vous ne pourrez plus rejouer au foot au niveau auquel vous étiez. Vous allez tous rester au lit pour une semaine. Il faudra rajouter un autre mois de rééducation pour s'assurer que tout est bon. Mon collègue est allé téléphoner à l'hôpital de la ville pour pouvoir vous y transférer le temps que l'on puisse vous donner les traitements appropriés. Vos parents seront prévenus par vos coachs et Mme Hills.


Silence pendant quelques instants, puis vagues de cris et de plaintes. Quelque seconde plus tard, la porte s'ouvre sur Arion et JP.


-Arion: Alors ?


-JP:Ce n'était rien de trop grave, j'espère ?


À la question, inattendue, le bruit se dissipa, et le calme revint à peu près. Cependant, personne ne répondit oralement. Arion et JP passa leurs yeux sur eux et ils comprennent, aux expressions sombres et aux regards fuyants, que la réponse était négative. Il fallait s'y attendre, aux vues du temps de guérison énoncé plus tôt, mais il espérait que ce ne soit pas si grave.


-Arion: Et... Et la capitaine ? Comment va-t-elle? Demanda-t-il d'une voix toute petite avec hésitation.


-Infirmière: Son état est stable, même s'il ne s'est pas encore réveillé. On ne peut qu'attendre.


Yuuma soupira au constat de l'infirmière et se massa les tempes.


-Yuuma: Puisque nous ne pouvons rien faire de plus ici, je pense qu'il serait judicieux que nous nous occupions de nettoyer l'ancien local. Je suis sûr que les profs ne verront pas d'inconvénient à ce que nous rattrapions les cours manqués plus tard après ce qui s'est passé.


Inutile d'en dire plus pour que les joueurs se aille vers la sortie. Le deuxième stratège et le Gardien du club profita de cette langueur pour prendre à part leur nouveau coéquipier.


-Samguk: Bon... Écoutez, JP, Arion. Si vous avez le moindre problème, que se soit au club, à l'école, avec des membres du collège, ou même à l'extérieur, n'hésite pas venir nous voir, moi, Flora, Yuuma ou Riccardo. Je suis désolé que vôtre premier jour ici ait été aussi catastrophique. Je vous le promets que nous te ferons visiter la ville demain ou dans la semaine. En attendant, je suis là si vous avez besoin de moi. Arion, vas voir l'infirmière, je présume que tu n'as pas encore été soigné ?


Au hochement de tête affirmatif et un peu gêné, le deuxième-année sourit et l'envoya d'une petite tape dans le dos vers l'adulte en question.


-Yuuma: Tu n'as pas à t'inquiéter de venir nous avoir aider. Allez en cours à la deuxième heure. Ce serait bête d'être en retard pour votre premier jour !


Avec un léger sourire, il quitta à son tour la pièce pour suivre ses amis jusqu'à l'ancien local.




A suivre...



Laisser un commentaire ?