Kaʻohana koko a me kaʻohana o ka naʻau

Chapitre 3 : Koa

4339 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a 3 mois

Elena n’entendait pas, elle percevait uniquement les battements de son cœur, et tentait de contrôler sa respiration, comme elle avait appris à le faire pour se concentrer. Ses doigts ne tremblaient pas, elle saisit l’un des fils. On aurait pu croire qu’elle n’éprouvait pas de peur, mais elle avait juste appris à la mettre de côté. D’un mouvement sec, elle coupa le fil, puis un autre et elle finit par pouvoir séparé le détonateur des explosifs.

_Un jeu d’enfant ! Souffla-t-elle en faignant un self-contrôle sans faille.

           Grace et Will remarquèrent qu’ils recommençaient enfin à respirer.

_Si on trouve les explosifs risquant de faire écrouler le bâtiment, la police pourra intervenir. Vous êtes toujours d’attaque ?

           Les deux jeunes gens se regardèrent, avant d’hocher la tête. Elena n’avait pas envie de les mettre en danger, mais les laisser seuls n’était risqué également.


           Dehors Danny faisait les cents pas. Une envie de foncer tête baissée le tenaillait, mais il savait que ce n’était pas le chose à faire aux vues de la situation, il lui fallait prendre sur lui. Il avait envoyé des hommes inspecter les différentes issues.

Encore une fois il regrettait que Steve ne soit pas là. Il aurait forcément réagi en McGarrett : il aurait eu une idée, aussi loufoque et dangereuse qu’efficace. Il se serait mis en danger, il l’aurait surement également mis en danger … Mais au final, il aurait sortie tout le monde de là, tel Superman volant au secours de la terre entière.

           La sonnerie du téléphone sortie Danny de ses pensées. 

 _Rien n’a exploser, c’est plutôt bon signe. Dit-il en répondant au téléphone, bien plus inquiet qu’il ne voulait le laisser paraître.

_Explosif désamorcé. Mais il faut encore que l’on localise les autres.

_Désarm … Ok, souffla Danny, décidément pas au bout de ses surprises. Je vous repasse votre guide.

           Danny écouta Jerry guidé la jeune femme au travers d’un dédale de couloir sous le bâtiment.


           Le dernier explosif se trouvait proche de la porte principale de la galerie marchande. Si les mercenaires décidaient de faire sauter les charges, ils couperaient le plus grand point d’entrée aux secours et à la police.

Elena tiqua, atteindre et désamorcé sans se faire repérer serais sans doute plus compliqué pour cet explosif-là, ils avaient sûrement placé des hommes en surveillance.

_Vous restez à l’abri et si quelqu’un arrive vous restez bien caché. Ordonna-t-elle à Grace et à Will.

           Grace hocha la tête.

_Restez à couvert ! répéta Elena.

           La jeune femme passa derrière le dernier pan du mur qui la séparait de la charge qu’elle se devait de désamorcer. Après un regard pour s’assurer que personne n’était autour et elle rejoint, aussi silencieuse qu’un félin, son objectif.

Elle ôté le cache et après peu quelques manœuvres réussit à désamorcer l’explosif.

Elena se recula, en soufflant, sortit son téléphone pour écrire au lieutenant Williams que la mission était accomplie, puis elle repartie en direction de Grace.

_Pitié ! Ne tirez pas ! Cria Grace soudainement en sortant de sa cachette.

           Elena tressaillis, un homme la visait, Grace venait sûrement de lui sauver la vie. Alors que l’homme c’était tourné vers Grace, Elena dans un geste rapide ôta son oreillette et la fit tomber à ses pieds avant de l’écraser discrètement.

L’homme resta à distance et lui intima de rejoindre les adolescents. Elena ne pouvait pas tenter de le maîtriser, et de plus elle remarqua vite qu’il n’était pas seul, car un de ses camarades attendaient vers les escaliers. Elena pensa avec soulagement que l’homme ne semblait pas avoir remarqué qu’elle était proche des explosifs.

Arrivé aux escaliers qui remontaient dans les allées du centre commerciale, un troisième homme les rejoint et le premier repartie s’assuré que personne d’autre n’errait dans le sous-sol. Elena n’avait l’esprit que sur le sms qu’elle avait écrit, priant pour qu’ils les fouillent le plus tard possible. Heureusement pour elle, les hommes les firent d’abord remonter dans le hall et entreprit ensuite, de les fouiller.

           Ils leurs confisquèrent leurs téléphones et reprirent leurs chemins.

           

           Elena, Grace et Will furent conduit en haut dans un grand magasin de vêtement ou les otages étaient retenus. L’imposant mercenaires la poussa au-devant d’un autre homme de leur groupe.

_Alors il me semblait bien qu’il y avait des invités ! Qui êtes-vous ?

           Elena croisa le regard fer de l’homme, elle savait que le coup de la touriste en détresse ne marcherait pas cette fois.

_Lieutenant James, US Navy. Se présenta-t-elle.

_Un Lieutenant de la Navy … répéta l’homme en la scrutant.

           Les cheveux bruns à la coupe militaire et sa façon de se tenir ne trompait pas : c’était un ancien militaire.

_Et que fait un lieutenant de la NAVY ici ? Avec 2 adolescents ?

_Vous allez avoir du mal à le croire, mais je faisais mes courses … répondit Elena très honnêtement. Je suis en permission, en vacances ! Je n’ai juste pas pu rester sans réagir …

           Elle jeta un rapide coup d’œil sur les deux adolescents.

_Eux ils devaient faire leurs courses … on vient de faire connaissance.

           L’homme sembla retenir sa respiration pendant qu’il réfléchissait.

_Vous m’avez beaucoup contrarié … finit-il par lâcher, son regard dur et mauvais. Et j’aimerais bien savoir avec qui vous travaillé.

           Elena leva les mains, lentement.

_Je n’étais même pas armé en rentrant ici.

           Le mercenaire qui les avait trouvés s’approcha avec son téléphone dans la main. Elena retient sa respiration alors que le chef lisait le dernier message.

_A qui avez-vous envoyer ce message ? demanda-t-il en s’approchant, menaçant.

_J’ai validé un rendez-vous, vous savez un rencart … avec quelqu’un d’ici, une rencontre quoi.

           A présent, Elena cherchait surtout à gagner du temps, elle savait que l’homme en face d’elle ne la croirait pas.

           Soudain, l’homme lui mit un coup de poings en plein visage, elle en tomba presque à terre sous le choc. Se redressant avec lenteur, elle passa le dos de sa main sur sa lèvre ensanglantée.

Grace avait fait un bond, mais Will la retient et s’accrocha à elle pour la retenir autant que pour se contenir lui-même.

L’homme frappa à nouveau et Elena resta un genou au sol, sonnée, quelques secondes.

Il sembla hésité à recommencer, mais il se ravisa.

_Bon, changement de plan. Dit-il à ses hommes. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre.

           Un signe de tête à ses hommes et ces-derniers crispèrent leurs doigts sur leurs armes. Ils n’allaient laisser aucun témoin. Il fallait qu’ils s’en aillent avant de faire sauter les explosifs.

_Je vais commencer par le lieutenant casse-pied ! dit-il en levant son arme vers Elena.

_En réalité, je ne suis pas lieutenant. Répondit-elle en se relevant.

_Peu importe !

_Attendez !

           Elena c’était redresser, la tête encore basse. Une douleur aiguë lui traversait le visage, elle sentait la brulure de sa pommette ouverte, tandis que le goût métallique du sang envahissait sa bouche.

L’homme la toisa, avec un air mauvais, il venait de voir sa mission compromise par cette femme. Un combat intérieur semblait se mener en lui, entre l’importance de quitter le lieu au plus vite, et l’envie de se venger à main nu de la jeune femme.

Elena savait qu’elle avait user toutes ses cartes. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, et malgré la peur, son cerveau continuait de chercher un moyen de sortir de cette impasse.

Les doigts du mercenaire se crispèrent sur l’arme, il arqua son doigt autour de la gâchette.

           Quand soudain des coups de feu résonnèrent, suivit d’un énorme bruit de fracas. Des cris s’élevèrent de toutes parts.

Elena se jeta sur l’homme, faisant voler son arme, mais immédiatement l’homme répliqua.

_5.0 ! Police ! crièrent des voix dans l’agitation.

           Les hurlements affolés des otages, les échanges de tir et les annoncent des policiers, semblait appartenir à un autre monde pour Elena. Elle scrutait son adversaire et tentait d’éviter les coups.

           Une douleur intense la traversa alors qu’un poing l’atteignait sur le côté. Le souffle coupé, Elena lutta contre la brulure qui lui avait envahi les côtes.

           Danny venait de tirer sur un des hommes, et son regard se posa sur la chose la plus importante à ses yeux : Grace. Rapidement, il la rejoint et la mit à l’abri, ainsi que Will.

Le SWAT, le 5.0 et plusieurs unités de polices étaient en train de venir à bout des mercenaires, et les otages avaient été mis en sécurité.

Au milieu de cela Elena était toujours aux prises avec son adversaire.

L’homme était enragé. Plus énervé que jamais, il frappa de toute ses forces. C’était exactement ce qu’Elena attendait, elle évita le coup et répliqua avec agilité et rapidité. Elena avait bien compris que l’homme était très fort et bien entraîner, il lui fallait trouver une faille.

Son adversaire se jeta sur elle, fou de rage, elle profita de cela pour lui faire une prise. Avec l’élan et le poids de l’homme son épaule se déboîta alors qu’il tombait au sol. L’homme ne put retenir un grognement de douleur, mais il se remit très vite debout. Elena n’attendit pas qu’il reprenne totalement ses esprits et lui assena deux coups de pieds qui le firent tomber à genou. Avec une moue satisfaite, elle lui mit un coup en plein visage.

_Lieutenant casse-nez, m’irait mieux ! lança-t-elle alors que des policiers venaient pour menotter l’homme.

           Danny la rejoint, encore admiratif de ce qu’il venait de voir, même s’il ne le laissa pas paraître.

_Est-ce que ça va ? demanda Danny.

           Elena braqua ses yeux bleus sur lui et lui sourit avant d’hocher la tête.

_J’ai connu mieux … mais j’ai connu pire. Répondit-elle.

           Danny observa le visage quelque peu abimé de la jeune femme. La lèvre ouverte, la pommette droite et l’arcade sourcilière coupé sous les coups.

_Comment vont les deux jeunes ? s’enquit Elena.

_Tout le monde est dehors, et vous feriez mieux de venir aussi pour que quelqu’un vous examine. Répondit Danny.

           Elena fit un geste de la main, mais elle retient avec difficulté la grimace de douleur que ce simple geste avait éveillé en elle. Danny lui adressa un regard entendu et elle le suivit à l’extérieur.

           Ils rejoignirent justement Grace et Will à l’entrée, qui était avec Lou.

_A vous allez bien ! fit-elle, réellement soulagée.

_Tu nous as sauvé la vie ! dit Grace avec un grand sourire et un regard plein d’admiration.

_ Toi aussi ! On est quitte ! fit Elena en lui faisant un clin d’œil. On a formé une bonne équipe je trouve tous les trois !

_Comment … Comment ça tous les trois ? demanda Lou, interloqué.

_Ils sont à bonne écoles. Répondit Danny, même s’il réalisait à peine ce qui venait de se passer.

_Bon allez … tout le monde va aller voir un médecin ! On rediscutera de tous cela ensuite ! ordonna Lou. Et je dis bien tout le monde !

           Grover appuya la fin de sa phrase avec un regard vers la jeune femme. Il ne la connaissait pas, mais il s’était sentie obliger de préciser. Peut-être s’attendait-il à voir encore une réaction typiquement McGarrett !

Danny secoua la tête en apercevant le regard plein d’admiration de sa fille devant la nouvelle arrivée.

_On notera déminage comme prochain cours de survit. Bougonna-t-il pour la forme. Ou alors à l’avenir je vais t’interdire les centres commerciaux …

_Danno ! souffla Grace. Mais pour les cours de déminage… on voit que sa peut toujours servir !

_Va avec Will voire les secours ! Et appelle ta mère avant qu’elle ne devienne folle ! dit-il en lui passant son téléphone.

           Les deux jeunes suivirent Lou jusqu’à une ambulance.

_Oh … C’est … votre fille ? s’étonna Elena.

_Oui, et merci beaucoup de l’avoir protégé !

_Ils ont été incroyables tous les deux ! observa-t-elle.

_Hélas … ils commencent à avoir l’habitude des situations dangereuses ! répondit Danny avant de jeter un coup d’œil vers une ambulance. Venez, vous avez besoin de vous faire soigner vous aussi !


           Steve ferma la porte de la chambre sans bruit et rejoint Kelley dans le salon.

_Il dort à poings fermé ! annonça-t-il à voix basse.

           Kelley leva ses yeux verts des papiers qui traînaient devant elle sur le canapé. Steve s’appuya sur le dossier et observa toute la paperasse qui les attendaient.

_On devrait regarder sa demain, à tête reposer. Dit-il d’une voix douce.

_Tu as raison. Mais c’est comme si j’espérais que la solution vienne d’ici ! répondit-elle avec un soupire.

           Elle lui sourit tristement.

_Mais ne crois pas que je veuille expédier cela, c’est juste que … j’ai l’impression que je dormirais mieux si je savais un peu ce qu’il faut que l’on fasse.

           Steve fit le tour du canapé, et poussa les feuilles pour se faire une place.

_Je vois que par contre tu travail toujours de manière … créative !

           Kelley sourit, franchement cette fois, et cela réchauffa immédiatement le cœur de Steve.

_Si c’est une manière de dire que je suis un petit peu bordélique … pour ce qui concerne la paperasse je n’ai pas changé !

           D’un geste elle attrapa les feuilles et les rangea dans leur dossier, avant de se lever d’un bond, comme pour ne pas changer d’avis.

_Tu as raison, rangeons ça jusqu’à une heure plus décente.

           Kelley posa le dossier sur la table et Steve la rejoint dans le couloir. Elle alluma la lumière dans la chambre de leurs amis et resta sur le seuil quelques instants. Un silence pesant semblait flotter dans la maison. La chambre était propre et rangée, la nourrice avait changé les draps, bien qu’elle-même aille dormit sur le canapé. Comme la veille quand Steve avait proposé de laisser le lit à son amie, aucun des deux n’avais réussi à rentrer dans la chambre et s’y installer pour la nuit. Ils avaient l’impression de ne pas être à leurs places.

_C’est idiot. Murmura Kelley.

           Steve hocha la tête. Et pourtant de longues secondes de silence lourd et pesant s’égrena encore sans qu’aucun d’eux ne parviennent à faire un pas à l’intérieur de la pièce. Le cliquetis régulier d’une horloge, quelque part dans la maison, semblait appuyer ce sentiment de malaise.

           Steve éteint la lumière et se tourna vers Kelley.

_C’est trop tôt. Fit-il simplement, alors que son amie hocha la tête.

           Les deux amis retournèrent dans le salon. La veille Kelley avait pris le canapé et Steve c’était installé des couvertures au sol, il avait très mal dormi, mais lui ne revenait pas de mission, il se devait de lui laisser la place.

_Le canapé est convertible. Observa Kelley en désignant le meuble.

           Les deux amis installèrent le canapé et ils se couchèrent rapidement, exténué par les émotions des derniers jours.

_Sa me rappelle le Montana et ce convoyage de bétail ! murmura Kelley.

           Steve sourit, les yeux grands ouverts dans l’obscurité de la pièce. Soudain ils avaient 20 ans de moins ! Les mêmes souvenirs venaient de les assaillirent, et leurs nostalgies étaient très réconfortantes !

_C’est quand même plus confortable ce canapé ! finit par murmurer Steve, il perçut un léger rire échapper à Kelley pour toute réponse, avant de s’endormir.


           Danny vit la jeune femme sortir de la chambre d’auscultation. Elle regardait dépiter l’écran de son téléphone, mais quand elle leva les yeux et l’aperçut elle s’arrêta. Elle semblait surprise, mais Danny eût l’impression qu’elle était plutôt agréablement surprise.

_Lieutenant Williams ? s’étonna-t-elle avec un sourire.

_Je voulais être sûr que vous alliez bien. Répondit Danny. Et aussi voir si vous aviez besoin qu’on vous dépose quelque part.

_Ça va, merci. C’est superficiel. Dit-elle avant de lui montrer son téléphone. Pour lui par contre je crois que c’est la fin, il n’a pas apprécié sa rencontre avec les preneurs d’otages !

_On devrait essayer de passer sa en note de frais sur notre intervention vu votre aide !

           Elena rigola.

_Si sa marche n’hésitez pas à me prévenir.

_Je vous dépose quelque part ? redemanda Danny.

_C’est gentil, j’allais m’appeler un taxi … depuis une cabine téléphonique … si sa existe encore ?

           La jeune femme haussa un sourcil avec un air interrogateur.

_Je vous dépose, c’est le moins que je puisse faire, vous avez sauvé la vie de ma fille. Lui répondit Danny.

_Merci ! 

           Elena le suivit vers le parking de l’hôpital. Il ouvrit la superbe Chevrolet.

_Hum … apprécia Elena, alors qu’elle prenait place dans le siège passager, masquant une grimace de douleur. En plus c’est plus classe qu’un taxi !

_Je suis assez content de pouvoir la conduire en ce moment ! observa Danny avec une pensée pour Steve.

           La jeune femme lui lança un regard surpris. Le lieutenant Williams prit la route de l’hôtel que Elena lui avait indiquer.

_Alors le déminage c’est une option en plus des cours de krav-maga ? finit par oser lancer Danny, intrigué.

           Elena étouffa un rire, les yeux toujours plongé dans le paysage nocturne qui se dévoilait à elle.

_Vous êtes dans l’armée donc ? ajouta Danny voyant qu’elle ne répondait pas.

_Vous m’aviez bien dit que vous ne m’aviez pas cru ! fit-elle en se retournant vers lui, le fixant soudainement de son regard si franc. 

           Ses yeux clairs le transpercèrent, Danny se concentra sur la route pour cacher son trouble.

_Enfaite, je suis des services de renseignements. Répondit-elle, cette fois bien sérieuse. Mais je ne vous ai pas complètement menti : je suis vraiment en vacances … normalement !

_Service de renseignements ! Sur votre dossier il n’était noté que votre formation militaire.

_Je suis souvent en infiltration, il vaut mieux avoir un dossier léger. Je travaille surtout à l’étrangers.

           Elena regardait le paysage défilé devant ses yeux, malgré la fatigue, elle n’était pas pressée d’arriver à bon port.

_Des missions secrètes à l’étrangers … répété Danny.

_En Europe actuellement. Mais c’est rarement des missions secrètes ! le reprit-elle.

_Sa doit être intéressant de travailler en europe !

_Oui ! Mais peu de chose ressemble à cette île ! C’est comme s’il y avait quelque chose de … magique ici ! Vous ne trouvez pas ?

_En réalité, au début je n’étais pas un grand fan.

           En avouant cela, presque honteusement, Danny se demanda pourquoi il se sentait soudainement aussi à l’aise avec la jeune femme. Mais naturellement, il continua la conversation et il fut un peu déçut d’arrivée devant l’hôtel.

_Merci ! C’était plus agréable que de prendre un taxi !

_Vous vous êtes improviser démineuse, je peux faire le taxi ! répondit Danny.

           Elena ria, avant de reposer son regard clair sur Danny, qui se troubla à nouveau.

_Merci encore pour le coup de main aujourd’hui. Dit-il pour ne pas perdre constance.

_De rien. Répondit Elena d’une voix douce et lente.

_Et tâcher d’éviter les terroristes, les tueurs à gages et les mercenaires preneurs d’otages, pour le reste de vos vacances.

           En prononçant cette phrase, il avait de nouveau l’impression de s’adresser à Steve.

_Je ne promets rien. Lui répondit Elena avec un sourire. Mais je compte essayer de profiter un peu des côtés simples et banales de cette île !

           Elena sortie de la voiture, et se pencha vers la fenêtre.

_Vous avez mon numéro. Dit-elle, créant à nouveau un trouble chez Danny, qu’elle sembla très bien remarquer.

Elle garda le silence quelques secondes, comme pour apprécier l’effet qu’elle créait chez lui puis elle continua d’une voix beaucoup plus lente.

_Pour ma déposition sur ce qui c’est passer aujourd’hui.

_Oui … bien sûr … on va vous recontacter.

_J’espère. Je ne connais pas non plus tous les coins sympas pour déjeuner. Ajouta-t-elle avec un sourire charmeur. Bonne soirée lieutenant Williams.

           Danny regarda quelques secondes s’éloigné la silhouette, avant de reporter, à contre-cœur son attention sur son tableau de bord et de partir. Décidément, cette jeune femme avait le don de lui faire perdre pied. Il dut respirer un grand coup avant d’enclencher une vitesse et de repartir de sa place. 

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