hawaï 5.0 : Stella

Chapitre 149

1234 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/02/2022 11:48

Steve, Stella et Danny se rendent à la plage. Danny pense avoir trouvé une solution pour leur problème du restaurant. Ils se posent debout face à un homme qui bronze. Ils lui cachent le soleil :


« Je te préviens espèce de petit con, dégage ou je t'arrache les oreilles et je te fous une raclée.

- Oh pitié !, dit Danny à l'homme aux yeux fermés.

- Oh ! Danny ! Comment ça va ?

- Tonton Vito !

- Excuse-moi pour ce que je viens de dire, je pensais que c'était encore une leçon de morale pour mon exposition au soleil, sans protection.

- Lui, c'est Steve, mon associé, et voilà sa fille, Stella.

- Ravie de faire votre connaissance, dit Steve en le saluant. Elle est un peu timide, dit Steve quand sa fille se met en retrait derrière lui. Il lui faut un temps d'adaptation. Danny m'a énormément parlé de vous.

- Tant qu'il ne vous dit pas où sont planqués les macchabées ! Je plaisante ! Je n'ai jamais tué personne, et même si je l'aurais fait, il ne dirait rien.

- C'est de l'humour du New Jersey, intervient Danny.

- Ah ! Je vois. Nous vous sommes très reconnaissants d'avoir fait tout ce chemin pour nous aider avec notre projet de restaurant.

- D'abord, tu me tutoies et ensuite, il paraît que c'est un vrai désastre votre truc.

- Ton neveu prétend que tu es le seul à remettre le train sur les rails, alors si tu as fini de bronzer, on pourrait peut-être aller tous y faire un tour.

- Allez, on y va ! », dit Vito en remettant ses vêtements.


Au restaurant, Vito les pousse à tromper l'assurance en incendiant accidentellement les lieux afin de récupérer de l'argent. Cette idée met Steve hors de lui. Il s'éloigne avec Danny pour discuter :


« Non, non, non, non et non !

- Détends-toi, tout va bien. Il fait le malin, ce qui va cramer, c'est sa vieille peau de chacal.

- Tu es sûr de ça ? Ce n'est pas une bonne idée. Ma balise anti-connerie me dit ''fais gaffe''.

- Ok, Ok. Tu l'éteins ta balise à la con. On n'a pas le temps à perdre. On n'a plus un rond et on est en retard niveau délai. Ça va le faire, tout sera prêt à temps. Tu me fais confiance ?

- D'accord, ça sera de ta faute.

- Pas de souci.

- Tu seras responsable.

- Je me sens soutenu, dit-il en retournant vers son oncle. Bon Vito, je te file cinq mille dollars en liquide avec la liste de choses à prendre. À toi de jouer.

- Tu n'es pas obligé de tout dépenser, ajoute Steve.

- Et s'il y a un problème, tu as le numéro d'un pote sur la liste, Kamékona. Tu peux l'appeler.

- Danny, ferme les yeux, ouvrent-les. Le tour est déjà joué, fiston. »


Le téléphone sonne, le trio quitte Vito pour se rendre au QG. Tout le long de la route, jusqu'à la pièce centrale du QG, ils parlent restaurant :


« Oui, je sais, tu l'as déjà dit. Tu vas le dire combien de fois, Steve ?

- Autant de fois que je le voudrais, c'est clair ?

- C'était comment avec Tonton Vito ?, demande Lou.

- Insupportable, répond Steve.

- Très chouette, corrige Danny. Il va trouver une solution.

- Ou pas. Alors qu'est-ce que l'on a ? », demande-t-il en montrant le bureau à sa fille des yeux pour qu'elle s'y rende.


****


En fin de journée, Stella voit son père revenir avec son professeur d'informatique qu'elle n'a pas vue depuis longtemps. Ce dernier lui donne un dossier avec de quoi travailler.


« C'est le dossier sur lequel tes camarades travaillent. Ils l'ont commencé la semaine dernière. Ils doivent me le rendre dans une semaine, dit son professeur. Je t'ai mis dans la pochette le logiciel à installer pour travailler correctement. Tu as plus qu'à l'installer. Dans le dossier, se trouve aussi mon adresse mail pour que tu m'envoies ton travail. Comme tous tes camarades, tu as deux semaines pour me le rendre.

- Et pour l'autre dossier en cours ? Et tous les autres fait depuis mon absence ?

- Si tu me donnes ton code d'accès, je pourrai te l'envoyer et je te le corrigerais une fois terminé. Pour les autres, tu me les rendras une fois celui en cours rendu.

- Je peux plutôt le récupérer moi-même ?

- Stella, pourquoi tu ne donnes pas ton code à ton professeur ? Il faut que tu apprennes à avoir confiance aux gens qui t'entourent.

- C'est mon monde, à moi.

- Je finis mes journées toujours à la même heure. Si vous avez du temps libre, envoyez-moi un mail, je vous attendrai dans ma salle de cours. Stella connaît le chemin. À bientôt. »


Steve raccompagne le professeur jusqu'à la sortie. Sa fille heureuse l'enlace dans ses bras pour le remercier une fois de retour dans son bureau. Elle sait que pour lui, c'est un immense effort que de la voir travailler sur un ordinateur.


« Merci, papa.

- Tu vas reprendre les cours, tu es contente ?

- Oui. Je vais installer mon logiciel sur mon ordinateur dans ma salle !

- Ma puce. Tu feras ça demain. On doit aller au restaurant faire le bilan des courses de Vito.

- Tu es inquiet ?

- J'ai peur qu'il n'ait fait quelques bêtises.

- Des énormes, plutôt.

- Tu me rassures, merci.

- C'est ce que je pense. Tu ne veux pas que je te rassure en te mentant ?

- Stella, mentir, bah voyons ! »


****


Ils arrivent au restaurant. Danny est déjà en train de vérifier la liste, voir si rien ne manque.


« Comme tu le vois, tout ce que l'on avait listé est là en temps et en heure et sans faire exploser le budget. Alors, tu n'as pas un truc à dire à tonton Vito, Steve ?

- Merci infiniment.

- Ne me remerciez pas encore, j'ai gardé le meilleur pour la fin.

- Tam-tam, dit Kamékona en retirant un drap d'une statue.

- C'est quoi ça ?, demande Steve

- Bah, la bêtise, dit Stella.

- Une statue, répond Vito.

- Non, c'est un crétin tout nu, dit Danny

- Une création artistique, essaie de corriger Vito.

- Tu vas la remettre où tu l'as prise, Tonton.

- Là, on a un problème, il n'est ni repris, ni échangé.

- Tu as donné de l'argent pour ça ! Avec notre budget !

- C'est la grosse bêtise, intervient Stella.

- Ouais, la très grosse, répond Steve.

- Hé ! Vous avez bientôt fini tous les deux ! », intervient Danny, agacé.


Père et fille se regardent amuser avant de quitter les lieux une fois les articles rangés. Avant de descendre de la voiture, devant chez eux, Stella regarde son père, contente avec sa pochette entre ses mains.


« Hé !, dit son père alors que sa fille commence à ouvrir la portière. Je suis content de te retrouver.

- Moi aussi. Je t'aime papa. Merci pour tout ce que tu fais pour moi, dit-elle en passant au-dessus de la boîte de vitesses pour lui faire un câlin. Tu es un bon père, ne crois pas l'inverse. », lui chuchote-t-elle à l'oreille.


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