hawaï 5.0 : Stella

Chapitre 134

1704 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 24/01/2022 09:49

L'équipe est appelée pour une fusillade qui a eu lieu après un braquage de banque. Seulement, les braqueurs, en fuyant, ont percuté un véhicule, un homme, ancien Marine et grand-père, est mort sur le coup à cause du choc. Steve promet à la petite-fille de l'homme qu'il retrouvera ses meurtriers.


Au QG, pendant que son équipe attend la vidéo de surveillance du braquage et les résultats du test ADN concernant un des braqueurs blessés durant cet accident, Steve regarde une interview de sa victime. Stella voit son père avec ses écouteurs, il est captivé par le récit de cet homme.

Une fois les informations sur la table, il rejoint son équipe, ils observent les vidéos. À la façon commando de ces braqueurs, Steve soupçonne qu'ils sont des anciens soldats. Son doute est concret quand ils obtiennent le résultat ADN, c'est un ancien soldat du nom de Nicolas Rider.

L'équipe se rend à son domicile pour l'arrêter avec l'aide du SWAT. Seulement celui-ci riposte en tuant et en blessant certains hommes. Il fuit ensuite par une fenêtre de l'étage après avoir amorcé une bombe. Steve prévient ses collègues d'une explosion imminente, il suit Nicolas.

Dans sa course, il reçoit une balle dans son gilet pare-balles, mais il parvient tout de même à tuer Nicolas.


Le lendemain, l'équipe détermine les complices de Nicolas. C'est tout simplement son équipe du temps où il était en Afghanistan. Ils cambriolent des banques pour rembourser un prêt à une jeune mère de famille qui a perdu son mari et pour eux, un membre de leur équipe, au cours d'une mission. Elle risque de perdre sa maison.

Steve continue de son côté à suivre l'interview de la victime. Danny pénètre dans le bureau et Steve lui fait écouter un extrait de l'homme :


''J'ai vu plus de preuve de courage et de bravoure pendant cette matinée qu'aucun être humain pourra en être le témoin au cours de dix vies, mais il y a un moment que je n'oublierai jamais. C'était juste après que la deuxième bombe touche le navire. Le feu était partout, il courait le long des murs et se répandait à toute vitesse. On voyait les bombardiers qui tournaient au-dessus de nous, mais ils étaient trop hauts, nos canons ne pouvaient pas les atteindre. Du coup, on était des cibles faciles. Un gradé est venu et il nous a dits qu'il fallait inonder l'armurerie avant que les flammes atteignent les munitions. Sans hésiter, un marin s'est avancé, il s'est porté volontaire pour y aller malgré le flot des soldats qui remontaient en sens inverse pour essayer de sauver leur peau. Je ne sais pas s'il avait conscience du sacrifice qu'il était en train de faire, mais grâce au temps précieux qu'il a pu nous faire gagner, de nombreux hommes sont descendus du bateau, en vie. J'en faisais partie. Ce jeune homme était l'enseigne de vaisseau Steven Mc Garrett. Je ne l'oublierai jamais aussi longtemps, que je vivrai.''

- Tu n'étais pas au courant de cette histoire ?, demande Danny.

- Non, je veux dire la famille savait qu'il avait reçu le titre posthume, mais personne ne connaissait les détails. »


Un des braqueurs est repéré dans une banque, sûrement en train de repérer les lieux. Steve demande à la police de ne surtout pas intervenir, de juste le garder à l'oeil. Le braqueur se sachant observé, se rend à la voiture banalisée de la police et donne un rendez-vous pour Steve. Il est chargé de cette enquête, il veut lui parler. Sans aucune hésitation, ce dernier s'y rend :


« Si j'avais su que vous alliez débarquer si vite, je vous aurai commandé un truc, dit le braqueur.

- Il n'y a pas de soucis, je ne reste pas longtemps.

- C'est dommage, votre réputation vous précède.

- Ah oui !

- Un Navy Seal plusieurs fois distingué à la tête de sa propre unité criminelle. J'imagine que ça vous classe dans le camp des gentils.

- Vous voulez dire contrairement à vous.

- Ouais. Il paraît que vous vous renseigniez sur moi.

- C'est vrai.

- Vous devez avoir des contacts haut placés pour pouvoir consulter des dossiers classifiés. Mais vous savez, comme on dit, ce qui arrive en Afghanistan, reste en Afghanistan.

- Pour être honnête avec vous, ce qui est arrivé en Afghanistan je n'en ai rien à foutre, mais quand des banques se font braquer sur l'île et que des innocents se font assassiner dans la rue, là, ça m'interpelle. Je sais que c'est vous et vos hommes qui êtes derrière tout ça, Campbell Lee.

- Non, je ne crois pas, sinon je serais déjà enfermé dans une cellule à l'heure qu'il est, pas ici en train de finir mon loco moco.

- Le véhicule que vous avez percuté avec le vôtre, le passager n'a pas survécu. C'était un ancien de la Navy, en fait. C'était même un des derniers survivants de l'URSS Arizona. Il avait quatre-vingt-douze ans. Continuez vos braquages et je vous jure que ça va mal tourner.

- On se verra bientôt, commandant.

- Ça, c'est sûr. »


****


Le lendemain, Lee Campbell et ses hommes cambriolent une autre banque. Steve, son équipe et d'autres agents venus en renfort se rendent sur place. Une fusillade éclate en plein centre-ville. Steve poursuit Lee, il le veut. Ils terminent par se battre dans une boutique en travaux. Lee prend le dessus sur Steve qui ressent des effets secondaires de son irradiation à l'uranium. Stella se pointe de nulle part, elle prend le relais pour aider son père qui trop fatigué ne parvient pas à se relever. Stella empale Lee dans un piquet planté au sol. Père et fille se regardent :


« Où sont tes collègues censés protéger tes arrières, papa ? Soigne-toi, je ne pourrais pas faire le boulot de ton équipe, tous les jours. »


Elle quitte les lieux par le même chemin dont elle est venue. Elle retourne au QG.


****


Une fois au QG, Steve contacte la petite-fille de la victime. Sa fille est devant un bouquin, elle ne le regarde pas et fait la sourde oreille. Quand l'heure vient de rentrer chez eux, elle monte rapidement à la salle de bain pour prendre une douche. Steve derrière la porte lui demande d'ouvrir une fois qu'il l'entend chercher des produits, elle est blessée, il le sait, il a vu les douleurs qu'elle essayait de dissimuler quand il roulait sur une route malformée. Il pénètre dans la pièce :


« Depuis quand tu nous suis ?

- Depuis que tu as des symptômes. Tu pensais que je n'avais pas vu tes problèmes de santé ? Je ne suis pas bête, je sais faire la différence entre un foie et une irradiation !

- Ouais, j'aurais dû me douter.

- Ouais, tu aurais dû.

- Comment tu te sens ?

- On va dire que je me suis fait mal en cours de sport ! C'est vrai quoi, c'est du sport de se battre ! Sauf que mon sac de frappe était un humain ! Si tu t'inquiètes de quoi dire à tes amis.

- Je ne parle pas de ça.

- Je sais. J'ai tué un homme et là, on ne m'a pas vraiment obligé à le faire. Je l'ai fait de ma propre initiative, d'accord ?

- C'était un accident, tu ne cherchais pas à le tuer. Attends, je vais t'aider.

- Je n'ai pas besoin de ton aide ! Ce n'est qu'un hématome, ce n'est pas cassé.

- Laisse-moi faire.

- Est-ce que tu vas te soigner ?

- Je vais consulter, oui.

- D'accord. Ce serait dommage que tu meurs d'un poison sans te battre alors que tous les jours, tu es confronté aux armes, aux meurtriers et autres choses dangereuses, des choses, pour lesquelles, tu arrives à survivre parce que tu te bats pour ça.

- C'est vrai, oui. Ça fait mal, hein !, dit-il après un grincement de dents de la part de sa fille.

- Ce qui pourrait me faire le plus de mal serait de te perdre. Cet hématome va me quitter pour me sentir mieux, toi si tu meurs, c'est l'inverse qui se produira. Merci de ton aide.

- De rien, répond-il en rangeant la crème. Ne fais plus jamais ça, Stella.

- Tu sais ce qu'il te reste à faire, alors. Je vais me reposer.

- Je suis là, si tu as besoin de parler, tu le sais.

- On vient de le faire. », dit-elle en quittant la pièce.


****


Quelques jours plus tard, tous se réunissent à la plage pour un repas. Chin arrive en même temps que Steve et Stella, il lui demande de lui parler avant de rejoindre le reste du groupe. Stella regarde son père, elle part rejoindre le groupe.


« Je voudrais te parler d'un rendez-vous que j'ai eu ce matin. J'ai eu une discussion avec Coughlin.

- Je sais, je suis au courant, il m'a appelé la semaine dernière pour me dire qu'il allait te contacter, pour te proposer un travail.

- Tu sais déjà tout.

- J'ai l'impression qu'il te veut absolument. Il a bien raison, tu es le plus qualifié pour ce job.

- Merci, j'apprécie.

- Tu lui as dit quoi ?

- Je lui ai dit qu'il fallait que je réfléchisse.

- C'est une belle opportunité. Tu vas avoir ta propre équipe, mais à San Francisco. C'est la ville d'Abby. Je pense qu'elle doit être ravie de repartir vivre là-bas.

- Je ne lui en ai pas encore parlé.

- Pourquoi ça ?

- Je dois savoir si c'est vraiment ce que je veux.

- Tu parles du job, pas d'Abby ! Elle et toi, c'est du sérieux ?

- Oui, mais j'ai appris à ne rien considérer comme acquis. Je ne lui demanderai pas de me suivre tant qu'entre nous il n'y a rien d'officiel.

- Officiel ?

- Je vais lui demander de m'épouser. »

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