hawaï 5.0 : Stella

Chapitre 128

3525 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 18/01/2022 10:02

Steve amène Stella au QG, avec elle un sac pour deux jours. Elle ne cesse de le regarder avec un sourire taquin.


« Bon, tu vas me dire ce qui se passe ? Tu es comme ça depuis quelques jours, mais encore plus depuis ton réveil.

- …

- Tu ne veux pas que je parte et tu souris pour me faire croire l'inverse ?

- Ah non ! Il faut que tu partes ou tu vas tout foutre en l'air !

- Ok, tu as prévu un truc pour mon retour, c'est ça ?

- Tu vas me manquer tout de même. À dans deux jours, dit-elle une fois devant le QG. Je t'aime.

- Moi aussi. »


Deux heures, plus tard, Chin contacte Steve. Il lui annonce qu'il a une affaire pour un homicide. Il raccroche ensuite, puis il rigole :


« Alors ?, demande Stella excitée. Comment ils ont réagi ?

- Il n'est pas très content que tu lui aies caché ça. Il a dit qu'il va se venger.

- Je sens que je vais bien m'amuser. », dit-elle en se frottant les mains.


L'équipe se met sur l'enquête. Stella demande la permission à Lou, son hôte pour le week-end d'aller dans sa salle, une heure pour s'entraîner et le reste du temps pour faire son puzzle et réviser. Elle lui promet sans qu'il ne lui demande qu'elle respectera son planning. Il sait qu'elle ne ment pas.


Stella s'entraîne. Elle passe ensuite un peu de temps sur son puzzle avant de monter au QG prendre l'ordinateur portable de son père pour réviser ses cours. Elle a l'impression de tout savoir, elle décide donc de faire des tests d'entraînements sur Internet.

Elle s'installe sur un tapis, au sol, et elle commence les tests. Elle se met à sourire quand elle sent l'eau de toilette de son père pénétrer dans la pièce. Tous en répondant à son questionnaire, elle lui parle :


« Je savais que tu n'aurais pas apprécié de te savoir passer un week-end en amoureux avec Lynn accompagné de Danny et de Mélissa, mais de là à venir me chercher pour te venger, tu abuses.

- Bonjour, Stella. »


Elle lève la tête à ces mots. Ce n'est pas la voix de son père, mais l'homme en face d'elle a le même visage et la même tenue vestimentaire que lui. Elle se lève, elle longe le mur pour quitter cette pièce. Elle s'élance sur son sac de frappe et le propulse vers l'homme qui avec la vitesse de lancer, le fait tomber à terre. Elle court dans le couloir afin de se rendre à l'ascenseur, mais un autre homme l'attrape au virage. Il lui pose une main sur sa bouche, mais paralysée par l'arme, elle ne se défend pas.


« Je suis là pour t'aider, dit l'homme. Tu connais une pièce où on peut être en sécurité ? »


Elle fait oui de la tête puis elle lui montre une porte. C'est un local. Il comprend qu'elle s'est moquée de lui. Il tire sur l'homme ressemblant à Steve et amène la fillette devant une porte avec un code.


« Tape le code. Je sais que tu le connais. Dépêche-toi !

- Rendez-moi Stella ! », hurle, le sosie de Steve.


Stella et l'homme pénètrent dans la pièce blindée. Une fois, que l'homme la lâche, elle lui projette une bombe lacrymogène dans les yeux, celle qu'elle eut le temps de voler dans le local et elle s'empare de l'arme qu'il fait tomber. Pendant que l'homme hurle de douleur, elle quitte la pièce et fonce déclencher l'alerte incendie. Elle avance dans le couloir pour remonter à l'étage, mais elle tombe face à face avec le sosie de son père. Elle fonce s'enfermer dans sa pièce.


****


L'équipe revient de son enquête. Chin, Kono et Lou voient des gens quitter le batîment en panique. Lou se renseigne d'où l'alarme a été déclenché, puis il fonce quand il apprend que celle-ci vient du sous-sol.

« Stella. », pense aussitôt Lou, qui fonce au sous-sol.


Au sous-sol, Lou tambourine dans la porte de Stella, mais celle-ci ne l'ouvre pas. Kono monte au QG chercher une clé pour l'ouvrir.


Quand Lou ouvre la porte, il voit Stella avec une arme entre les mains :


« Stella ! Lâche cette arme, tu es en sécurité. »


Elle baisse l'arme. Chin lui prend tandis que Lou lui demande ce qui s'est passé. Kono part prévenir la sécurité que tout va bien, mais elle revient sur ses pas :


« Où as-tu eu cette arme, Stella ?, demande Lou, plusieurs fois.

- Stella, est-ce que tu es blessée ? Demande Kono de la porte.

- Qu'est-ce qui se passe, Kono ?, demande Chin. Tu devais prévenir la sécurité.

- Il y a du sang, dans le couloir, Chin.

- Stella, reprend Lou. Est-ce que tu es blessée ?

- Dans la salle d'interrogatoire. », répond-elle simplement.


Chin et Kono s'y rendent. Ils tombent sur un homme, les yeux rouges et souffrant. Chin montre avec un sourire amusé, la bombe à Kono. Stella s'est défendue.


****


Ils montent tous au QG. Lou installe Stella dans le bureau de son père pour l'interroger. Kono et Chin font de même avec l'homme dans le sous-sol. Une demie heure, plus tard, Lou voit ses amis monter avec l'homme. Kono surveille l'homme dans le bureau de Danny et Chin informe Lou des informations qu'il a pu obtenir de l'homme contrairement à Stella qui fixe le sol, choquée.


« Pars chercher Steve. Il est injoignable au téléphone et Danny aussi. », dit Lou à Chin.



Chin trouve Steve au restaurant, avec Danny et les filles :


« Chin !, dit Steve, surpris. Vous avez bien caché votre jeu vous tous. Danny et moi, on a été les dindons de la farce. Allez Stella, crie-t-il, arrête de filmer ! Vous n'avez pas fini vos bêtises ? Je ne réponds pas, alors vous venez jusqu'ici !

- Elle n'est pas là, Steve.

- Qu'est-ce qui se passe ?, demande donc t-il paniqué au son de la voix de son ami.

- Elle s'est fait agresser, Steve. Elle est au QG.

- Je suis désolé, il faut que j'y aille, dit-il en quittant sa chaise très rapidement.

- Les filles, je crois que vous allez devoir terminer ce repas sans nous. Attendez-moi ! », hurle Danny.


Pendant le trajet, Chin raconte ce qui s'est passé. Un homme a défendu sa fille contre un homme qui est son sosie. Ils montent au QG. Steve sait sa fille extrêmement choquée du sosie et Chin ne sait pas si elle risque d'avoir peur de lui.

Doucement, il pénètre dans son bureau où sa fille est prostrée sur le sofa avec entre ses mains faute de son ours en peluche, du drapeau des États-Unis que Steve possède dans sa pièce. Elle le regarde quelques secondes, avant de réaliser que devant elle se trouve le véritable Steve Mc Garrett.


« Viens là, dit-il en la prenant dans ses bras. Dis-moi ce qui s'est passé ?

- Il est toi.

- Danny, dit Steve pour qu'il prenne le relais.

- Vas-y. Je vais rester avec elle.

- Je reviens vite, ma puce. »


Steve se rend dans le bureau de son partenaire. Il jette un dernier coup d'oeil vers son bureau avant de pénétrer dans celui de Danny. Kono sort, sous la demande de Steve.


« Qui êtes-vous ?

- Je suis un détective privé.

- Pour qui travaillez-vous ?

- Je travaille pour différentes familles. Des familles qui ont vu mourir leur enfant à cause de cet homme, qui a pris la fuite. Votre fille est en danger.

- Qui est cet homme ?

- Il se fait appeler Adrien Holk.

- Comment ça, il se fait appeler Adrien Holk ?

- C'est l'identité d'un mort. C'est un tueur en série. Il s'en prend aux jeunes filles. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi il s'en prend à la vôtre. Elle ne correspond pas au profil.

- Qu'est-ce qui se passe ?, demande Chin venu sous la demande de Steve après avoir toqué à la vitre du bureau.

- Amène-moi le portrait-robot d'Adrien, s'il te plaît.

- Comment va votre fille, commandant ?

- C'est lui votre Adrien ?, demande Steve, une fois la photo en main.

- C'était bien lui, mais avant son opération.

- Depuis combien de temps êtes-vous sur ses traces ?

- Un peu près trois ans. Il avait déjà rencontré votre fille quand j'ai commencé. Elle n'avait que neuf ans à cette époque. Votre fille est en danger et elle est un cas à part.

- Parce qu'elle ne correspond pas aux critères. Écoutez, dit-il, quand il voit Danny à la porte. Ma fille a besoin de moi pour l'instant. Si votre identité est vérifiée par mes collègues, le lieutenant Danny Williams ici présent vous accompagnera chez moi, pour discuter de tout ça. Vous devez avoir des dossiers ?

- Oui. »


Steve sort du bureau en invitant Danny à le suivre :


« Quand vous serez sûr de son identité, je veux que tu ailles avec lui chercher tous les dossiers et que tu l'amènes chez moi, pour vingt-deux heures.

- Ok et toi, que vas-tu faire ?

- Je vais détendre ma fille et faire en sorte qu'elle dorme, avant votre arrivée.

- Ok. »


Ils rentrent chez eux. Stella s'installe sous la demande de son père sur le canapé pour discuter. Il sait qu'elle a déjà tourné la page, ce qu'elle fait de plus en plus souvent depuis son histoire à Washington.


« On en parle, un peu ?

- Il est toi.

- Tu sais qui est, ce ''il'' ?

- C'est Adrien. Il a les mêmes vêtements, les mêmes tatouages, la même odeur que toi, mais pas la voix. Et toi, comment s'est passée ta journée du coup ?

- Ça n'a aucune importance.

- Allez, raconte-moi.

- Comme si rien ne s'était passé, comme d'habitude...

- Que veux-tu savoir d'autres ?

- Tout ce que tu sais et que je ne sais pas.

- C'est tout ce que je sais, mais j'ai l'impression que c'est toi qui en sais plus que moi, maintenant. »


Il lui dit. L'heure tourne, Danny va bientôt les rejoindre avec ce détective privé et ses dossiers. Pour tuer le temps et surtout apaiser sa fille, il lui raconte sa journée :


« Alors d'abord, comme tu le sais, Danny et moi avions été très surpris de ce savoir voisin à l'hôtel. On a compris, très rapidement que ce n'était pas du hasard. On devait passer ce week-end à quatre. Après avoir avalé la pilule, on a décidé de se faire une partie de volley-ball. J'ai laissé gagner Danny pour qu'il ne perde pas sa bonne humeur. Malheureusement, un jeune garçon a accidentellement jeté un frisbee sur les fesses de sa copine et le gamin n'a pas voulu s'excuser.

- La guerre, j'adore.

- Ouais, bon. Les filles sont parties de leur côté pour une activité et nous deux de l'autre, nager. En quittant l'eau, Danny a vu le jeune garçon en question avec des lunettes de soleil, les mêmes que les siennes. Il a donc cru qu'il lui avait volé pour faire la guerre. Bien sûr, le jeune lui a dit que ce n'était pas à Danny. On est donc parti rejoindre les filles au SPA, mais Danny avec ses lunettes n'a pas tenu longtemps. Il est parti. Avec les filles, j'ai donc été faire du yoga....

- Du yoga ! Toi !, la coupe t-elle

- On ne se moque pas ! Je suis parti, en plein cours... j'ai retrouvé Danny près de la piscine à épier le jeune. Et là, il a décidé de lui dérober la carte de sa chambre et on est allé chercher ses lunettes. Quand il les a trouvés, il a vu que ce n'étaient pas les siennes...

- Mais il y a un, mais ?

- Il y a toujours un, mais. Ses parents sont entrés dans la chambre...

- Aïe.

- On a joué la carte de notre boulot et pour s'excuser de notre infraction, Danny leur a offert le dîner, du soir. Ils ont été dans le restaurant le plus cher. Le gamin a pris les plats les plus chers et les plus copieux.

- Et pour ses lunettes ?

- Ah ! Je ne sais pas.

- Je lui demanderai, je veux savoir. Je suis désolée d'avoir gâché ton week-end.

- Tu n'as rien gâché, repose-toi. »


Vingt-deux heures, sonnent. Stella somnole sur le canapé tandis que les hommes s'installent à la table du salon.


« Vous avez apporté les dossiers ?, demande Steve.

- On a un petit problème, dit Danny.

- Quoi ? Quel problème ?

- Il n'est pas détective privé. Monsieur est un père dont sa fille est une victime de ce supposé Adrien. Il joue le détective privé.

- Ok, je vois. Et c'est quoi, ce dossier ?

- Le dossier concernant sa fille. »


Steve le feuillette, la fille de cet homme est morte il y a à peine, deux mois. Elle côtoyait cet Adrien depuis un peu plus de huit mois. Elle est morte le jour de ses seize ans. Adrien a été le principal suspect de ce meurtre, mais aucunes preuves ne le lient au meurtre.


« Il est soupçonné de plusieurs autres meurtres, intervient le faux détective, une fois que Steve ait fermé le dossier.

- Toutes mes condoléances pour votre fille. Il est écrit dans le dossier qu'il a laissé un audio. De quoi il parle ?

- Il dit pourquoi il l'a choisi et pourquoi il l'a tué.

- Ok, et pourquoi donc ?

- Il l'a choisi, il disait qu'elle ne savait pas respecter ses parents. Qu'elle nous avait humiliés dans la rue et qu'il allait lui apprendre le respect.

- Il l'a tué pour ça ?

- Oui. Il faut que je vous raconte tout depuis le début. Ma fille a rencontré ce garçon deux mois après notre dispute. Cet homme fait en sorte d'être le confident, le meilleur ami de ces futures victimes.

- Donc votre fille ne savait pas qu'il s'était approché d'elle à cause de son comportement vis-à-vis de vous ?

- Non, à moins qu'il lui a dit avant de la tuer.

- Et toi, Steve, tu te souviens avoir eu une humiliation de ta fille devant du monde ?

- Non, on se dispute souvent pour des broutilles, tu le sais, mais jamais en extérieur. C'est toujours au QG, à la maison ou en voiture. Quelle humiliation votre fille vous a faite ?

- C'était un jeu idiot. On devait justement se disputer devant une foule et ma fille devait avoir le dessus sur moi. Elle voulait voir la réaction des enfants et des adultes face à ça. Elle voulait en faire une dissertation pour son école. Ma femme était plus loin, elle filmait la foule, pour ma fille.

- Je ne comprends pas, votre fille est morte, il y a deux mois et vous êtes sur sa trace depuis plus de trois ans. Ce dossier, ce n'est pas votre fille.

- D'accord, dit-il, en soupirant. Tout ce qui se trouve dans ce dossier est vrai. Une fille est morte il y a deux mois, mais ce n'est pas la mienne. Je chasse cet homme depuis trois ans, car la première victime était ma fille.

- Ok, je comprends mieux. Ce dossier est sa dernière victime ?

- Oui.

- Comment est décédée votre fille, monsieur Koli ?

- Exactement comme toutes les autres filles. Il laisse un audio expliquant son geste, toujours parce qu'elles ne sont pas correctes avec leurs parents, qu'elles ne les respectent pas.

- Votre fille, ne vous respectez pas ?

- Ma fille a tué ma femme accidentellement, au cours d'une dispute. Elle l'a insulté au restaurant. Ma femme est tombée sur la table derrière elle quand ma fille l'a poussée. Un couteau l'a poignardé.

- Vous dites toujours ''ma fille''.

- Ce n'était pas sa mère biologique. Elle l'a su, ce soir-là. On voulait qu'elle le sache. Ma fille est morte deux jours, plus tard. Sur l'audio, il s'excuse d'avoir été en retard de deux jours pour son meurtre.

- Le meurtre de votre fille est totalement différent de celui du dossier sur cette table...

- Effectivement. Elle est juste morte, plus tard, mais toutes de la même façon, il les frappe jusqu'à la mort. D'après le légiste, ma fille est morte après aux minimums deux heures de coups, sa rate a éclaté.

- Elle est morte différemment, monsieur. Il n'a pas fait en sorte d'être son ami, il l'a tué directement.

- Oui, parce qu'elle avait plus de seize ans ! Toutes les autres filles sont mortes à leurs seize ans !

- Pourquoi seize ans ?, demande Danny.

- Comment voulez-vous que je le sache !

- Que pouvez-vous nous dire d'autres ?

- Cet homme est très patient, commandant. Il est resté proche d'une fille pendant onze mois. Il les tue à leurs seize ans pas avant, pas après. Mais elle, dit-il en regardant Stella, il la veut maintenant.

- Comment le savez-vous ?

- Il la prise en photo, l'a suivi. Jamais il n'a fait ça avec les autres. Il les voyait de temps à autre, mais c'est tout. Je ne sais pas pourquoi il lui en veut, mais il n'attendra pas ses seize ans pour la tuer.

- Ok. Danny, tu vas raccompagner monsieur à son domicile. Demain, je contacterai la police pour avoir les autres dossiers. Quand à vous, si vous voulez mentir sur des dossiers, faites en sorte, la prochaine fois, que les dates correspondent à vos mensonges.

- Il habite sur le continent, Steve.

- Vous le suivez partout ?

- Depuis la mort de ma fille, je suis l'ombre de cet homme.

- Depuis combien de temps, vous êtes ici ?

- Bientôt une semaine. La première chose qu'il est fait en arrivant ici, ce n'est pas d'aller à son hôtel, il est venu à votre QG.

- Avant de partir, quand a-t-il modifié son visage ?

- Il y a plusieurs mois. Il l'a vu caresser un éléphant.

- Pourquoi vous n'êtes pas venu me voir, plus tôt ? Pourquoi vous l'avez laissé faire toutes ces cruautés ? Vous auriez pu éviter tout ça !

- Je ne sais pas, sincèrement.

- Vous l'avez regardé tuer ces filles ! Vous l'avez vu amener ma fille sur le toit de notre QG ! Pourquoi l'avoir laissé faire tout ça ?

- Sauvez votre fille. Elle est jeune, trop jeune pour mourir.

- Fais-le quitter mon domicile, Danny ! S'il te plaît ! », dit-il en colère.



Danny quitte la maison avec Koli. Steve part embrasser sa fille qu'il pense endormie sur le canapé :


« Bonne nuit, ma belle, dit-il avant de commencer à monter les escaliers.

- Bonne nuit papa. Tu sais, il ne t'a pas tout dit.

- Je sais. Ne t'inquiète pas, le laboratoire s'occupe de ça.

- Tu penses que l'ADN d'Adrien sera dans les bases de données ?

- J'espère. Tu vas dormir dans ton lit ?

- Non, il est tout froid et le canapé, il est tout chaud. »



Steve monte à l'étage, elle l'entend redescendre :


« Qu'est-ce que tu fais ?

- Je vais dormir dans le fauteuil.

- Tu n'es pas obligé.

- Ne t'inquiète pas, il se couche.

- Bon, Ok, tu as gagné, je monte. »



Elle se couche, elle le voit de nouveau revenir :


« Tu plaisantes, j'espère là.

- Quoi ! Je t'observe, c'est tout.

- Bon, rien qu'une fois, tu peux dormir avec moi. Si ça doit se reproduire, dit-elle une fois son père avec elle, il faudrait vraiment penser à m'acheter un lit de deux places. Pourquoi tu t'inquiètes tant ?

- Parce que toi, tu n'as pas l'air de t'inquiéter de tout ça.

- Tu ne t'inquiétais pas pour Wo Fat.

- Je ne pensais pas qu'il s'en serait pris à toi. Et finalement, du temps Wo Fat, c'est toi qui s'inquiétais pour moi.

- Pas au point de dormir avec toi.

- Ah ouais ! C'est bizarre, j'ai pourtant le souvenir d'avoir partagé mon lit plusieurs fois avec une petite fille.

- Je sais, tu sais.

- Qu'est-ce que tu sais ?

- Que cette histoire n'est pas claire et que tu vas appeler Danny, une fois que je serai endormie.

- Pourquoi, j'appellerai Danny ?

- Pour connaître son ressenti sur cette entrevue.

- Dors, ma belle. Ne t'inquiète pas pour tout ça.

- Mais ça me concerne. Tu me diras, hein ?

- C'est Danny. Je dois répondre.

- Alors, cette histoire est vraiment bizarre, si c'est lui qui t'appelle en premier. », dit-elle en se basculant sur le côté pour dormir.

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