hawaï 5.0 : Stella

Chapitre 123

3298 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 13/01/2022 07:46

Toute l'équipe et les amis de chacun passent une belle soirée, c'est l'anniversaire de Chin. Tous s'amusent jusqu'à l'arrivée du gâteau. Subitement, avant de souffler ses bougies, Chin se sauve en courant. Steve l'appelle, mais celui-ci continue sa route. Steve prend donc son véhicule, rattrape Chin pour connaître les circonstances de cette soudaine fuite. Il lui apprend que Sara a été kidnappée, au Mexique, et qu'il s'y rend. Steve parvient à le rassurer, il n'est pas seul, tous vont l'accompagner pour l'aider dans cette épreuve.


Danny et Steve mettent leurs enfants en garde. Stella se retrouve chez Adam. Elle connaît le danger de cette mission, mais elle reste calme, elle sait qu'il aurait fait la même chose pour elle, et que l'équipe l'aurait suivie.


Le lendemain de leur départ, Adam demande à Jerry de prendre Stella en charge. Il veut rejoindre ses amis, au Mexique. Jerry emménage donc chez Steve, le temps nécessaire. À l'heure du coucher, Stella envoie un message à son père. Elle sait qu'il y a peu de chance qu'il réponde vu le danger de cette mission. Contre toute attente, il lui répond, elle est contente.


« Il est l'heure d'aller au lit, Stella, dit Jerry.

- Tu peux y aller, je ne suis pas fatiguée.

- Tu promets de rester ici, pas de bêtises.

- Tu peux dormir tranquille, ça va aller.

- Ne reste pas trop longtemps tes yeux river sur ton téléphone.

- Oui ! »


Elle se rend dans son arbre, au jardin. Jerry la regarde y monter, puis il part se coucher triste pour elle, triste de cette situation. Une enfant de son âge ne devrait pas connaître tous les dangers de ce métier, elle devrait être encore dans l'ignorance de ce monde cruel, du moins, d'une partie.


De son arbre, assise sur l'une des branches, elle regarde l'océan, pense à son père, puis surveille l'écran de son téléphone, sa tête posée sur le tronc.


« Qu'est-ce que vous faites là, Joe ?

- Salut, Stella.

- C'est mon père qui vous envoie ?

- Non, je suis là, de mon plein gré. Comment tu as su que c'était moi ?

- La lourdeur de vos pas et votre respiration. Une respiration, qui en dit long. Vous êtes venue certes, de votre plein gré, mais vous n'avez pas envie d'être là. Ça tombe bien, moi, je n'ai pas envie d'être avec vous.

- Ça fait un moment que je te surveille. Je dois te parler, seul à seul, sans Steve, sans personne. Ce n'est pas facile de t'atteindre.

- Vous voulez donc faire tout ça dans le dos de votre ami, comme d'habitude.

- Je sais que tu ne lui diras rien.

- Que voulez-vous ?

- Je veux que tu lises cette lettre et que l'on en discute, si tu le souhaites.

- Qu'est-ce qu'il y a dans cette lettre ?

- Elle est de Christina. Elle l'a écrite avant sa mort, pour toi.

- Vous ne me laisserez jamais tranquille avec mon passé.

- Lis là. Je te promets, ensuite, tu n'entendras plus jamais parler de moi.

- Ne me promettez pas des choses que vous ne ferez pas, dit-elle en prenant la lettre.

- Prends tout ton temps. Je t'attends sur les transats. »


« Ma petite beauté,

Si tu lis cette lettre, c'est que tu as dix ans. Je te souhaite donc un très bon anniversaire. J'espère que tu es heureuse avec ton père et que tu ne lui en fais pas voir de toutes les couleurs. Tu dois désormais être très grande, épanouie et remplie d'amis. J'aurais tant voulu être auprès de toi aujourd'hui, car si tu lis cette lettre, c'est que je ne le suis pas.

Je ne sais pas si ton père t'a raconté ma disparition, mais je pense que si, il a dû respecter ma demande. J'espère qu'il te parle de moi, chaque jour qui passe. Sache que si tu n'es pas au courant de ton passé et qu'il te manque ce petit truc pour t'épanouir, ton père, Joe, sera te donner des réponses. Sache aussi que quoiqu'il se soit passé, rien n'est de ta faute, je l'ai fait pour toi, pour toi grandir et avoir une merveilleuse vie.

Je te souhaite tout le bonheur du monde, soit heureuse et pense à moi.

Maman Christina. Je t'aime énormément. »


Elle descend de son arbre. Une fois au sol, elle retire son nouveau GPS, une montre et elle le met au fond de sa poche de pantalon avant de rejoindre Joe près des transats.


« Pourquoi maintenant ? Je vais avoir douze ans.

- Je l'ai reçu il y a quelques mois. Elle l'avait donné à un autre agent en infiltration, la cuisinière. À cause de ma retraite anticipée, elle a eu du mal à me retrouver.

- Je ne me souviens pas de la cuisinière, je ne suis même pas sûr de l'avoir déjà vu.

- Tu ne l'as jamais vu. Tu vivais principalement dans la chambre avec Christina et dans une autre pièce quand Wo Fat venait te voir.

- C'est de la cuisinière que vous savez tout ça ?

- De la cuisinière et de Christina. J'ai eu une lettre, moi aussi.

- Vous n'êtes pas mon père. Partez, mais laissez-moi, ici.

- Je ne suis pas venue te prendre. Je ne suis pas ton père. C'est Steve.

- Je vous la rends. Je n'en veux pas. Je ne me souviens pas d'elle et je ne veux pas.

- Je comprends.

- Elle était votre femme ?

- Oui, je devais l'épouser, après cette mission.

- C'est pour ça que vous ne m'aviez pas gardé. Vous m'en vouliez, car j'ai été en quelque sorte la responsable de sa mort pour vous.

- Ouais. À chaque fois que je te voyais, je revoyais cette chambre où je vous ai trouvés.

- John, ce n'était pas pour toujours ?

- Non, quelques mois. Le temps que tu te soignes.

- Et s'il ne m'avait pas caché, qui allait me garder ?

- Doris était prévue pour ce job. Mais ensuite, avant que Steve rencontre sa mère, car même sans toi, cela, se serait produit, j'aurai fait en sorte que tu ne sois plus là.

- En fait, votre vengeance envers moi était que je m'attache à des personnes et que vous les retiriez de ma vie, subitement pour que je souffre de leur absence.

- C'est ça, en gros. Je ne voulais pas que tu rencontres, Steve. Je savais qu'il ne t'aurait jamais laissé partir après avoir su que tu as vécu avec ses parents.

- Et cette fois-ci, j'aurais été où ?

- En France. Dans un foyer. Le temps que tu comprennes leur langue, le temps aurait passé.

- Et vous saviez que je ne leur parlerais pas.

- Exact. Je veux que tu saches quelque chose, Stella. Je ne sais pas si tu te souviens du jour où quelqu'un t'a kidnappé dans la chambre, chez Steve.

- Non.

- C'était mon ordre. J'avais embauché des hommes pour le faire. Un avion devait ensuite t'emmener en France.

- Vous vouliez vraiment que je vive en France.

- Il faut croire.

- Papa m'aurait cherché et vous le savez.

- J'avais tout prévu. Il aurait eu de tes nouvelles, une fois, par mois, une photo.

- Oui, je vois déjà la chose. Le foyer vous aurait envoyé une photo de moi, et vous, vous l'auriez envoyée à Steve, d'un autre pays.

- Un peu près. J'avais trouvé une famille. Une famille qui voulait un enfant, sans passer par l'adoption à cette période.

- Partez, s'il vous plaît.

- Je suis désolé pour tout, Stella. Il faut me croire.

- Je veux que vous quittiez cette propriété privée !

- Je n'ai pas terminé.

- Moi, j'en ai terminé, dit-elle en partant.

- Attends !, dit-il en attrapant son bras. Écoute-moi.

- Qu'est-ce que vous voulez ? Me détruire !

- Trouver ton pardon. J'aurai dû te garder, respecter le choix de Christina. Stella, je suis désolé.

- Vous n'êtes pas désolé pour moi, vous l'êtes pour ce qui devait devenir votre femme ! Vous faites tout ça pour elle, pour vous, dit-elle la voix brisée. Vous ne connaissiez pas le vrai visage de Christina ! Wo Fat m'a dit qu'elle avait changé de camp ! Elle était devenue l'une des leurs ! Elle m'apprenait des choses ! Tout a changé quand je l'ai appelée ''maman''. Elle a compris qu'elle devait se débarrasser de moi avant qu'elle ne ressente à son tour de l'amour pour moi ! Elle a trouvé un plan ! Elle m'a demandé de voler un téléphone pour vous contacter ! Elle savait que si je me faisais prendre, j'aurais été puni..., coupe-t-elle.

- Quelle est la suite ?

- J'ai été puni, Partez ! »


Il commence à partir, Stella s'installe près de son arbre, elle travaille sa respiration pour contrôler un maximum sa crise. Son téléphone sonne, un soulagement pour elle.


« Coucou ma puce. Tu es réveillée ?

- Si je te parle, bien sûr.

- Il est bientôt deux heures.

- Je sais. Je vais la contrôler, ne t'inquiète pas.

- Où est Jerry ?

- Il dort, répond-elle, tandis qu'elle voit Joe revenir à elle.

- Ma puce, réveille-le. Fais comme avec les autres, laisse-le t'aider. Comme les autres, il pensera à une crise d'anxiété vis-à-vis de mon départ.

- Jerry est comme Lou, il comprendra qu'il se passe quelque chose. Je vais la gérer, dit-elle, les yeux coulants.

- Promets-moi de le réveiller si tu sens que ça devient trop difficile à gérer.

- Je te le promets. Je t'aime, papa.

- Moi aussi, ma belle.

- Vous revenez quand ?

- Bientôt. Je n'ai pas de jour précis. C'est compliqué, ici.

- D'accord. Je vais continuer à faire le ménage avec Jerry et profiter de son petit-déjeuner du matin bien équilibré, mais revient vite.

- Tu n'as pas oublié ces bons petits plats.

- Tout comme je sais que tu ne l'as pas fait partir parce que tu n'aimes pas la compagnie. Tu l'as fait partir parce qu'il ronfle comme un camion, dit-elle amusée.

- Il ne faut pas lui dire. Je dois y aller, ma puce. Je suis désolé. Une fois, ta crise terminée, envoie-moi un message.

- D'accord, faîtes attention à vous. », dit-elle avant que son père raccroche.


Elle regarde Joe qui la fixe. Elle pose son téléphone au sol, près d'elle, se pose assise contre le tronc de l'arbre, puis elle laisse venir la crise vers elle, tout en fermant les yeux :


« Je vous ai demandé de partir, dit-elle, la voix tremblante.

- Tu as besoin de soutien à ce que je vois, alors je reste. Je te dois bien ça.

- Mais moi, je ne veux pas.

- Alors, tu vas devoir réveiller Jerry pour me faire partir d'ici.

- Je vous déteste, je suis contente que vous ne soyez pas mon père. Ne me touchez pas ! »


Il voit l'adolescente trembler, avoir peur et dire un mot sans le vouloir, '' Wo Fat''. Il attend qu'elle reprenne ses esprits. Elle le voit toujours près d'elle, appuyé lui aussi contre le tronc de l'arbre à tourner son trousseau de clés autour de son index.


« C'est fini, dit-il au bout d'une heure.

- Vous êtes content d'avoir vécu ça avec moi ?

- C'est impressionnant. Cette chose que tu as faite, je l'ai déjà vu. Tu le faisais avec John, mais je ne t'avais jamais entendu dire ce nom.

- J'ai sûrement dû commencer à le dire dès que je me suis mise à parler.

- C'est tout le temps à deux heures du matin ?

- Comment êtes-vous au courant ?

- Oh ! À cause de l'appel de Steve et parce que tu as tout préparé pour ne pas te mettre en danger.

- ...

- Ce n'est pas pour t'embêter que je te pose cette question, Stella. C'est un traumatisme, ce cauchemar.

- Et est-ce que vous en faites partie ?

- Non, mais je pense savoir de quand il date.

- Quand ?

- Du jour où je suis venue vous chercher, Christina et toi.

- Vous mentez, comme toujours.

- Tu ne te souviens pas de ce jour, n'est-ce pas ?

- Juste que la maison explose avec Chritina à l'intérieur. Et que c'est vous qui aviez enclenché la bombe avec une télécommande, depuis l'hélicoptère.

- C'est ça. Stella, tu fais ce cauchemar chaque nuit, à deux heures. Mon équipe et moi sommes venus vous chercher à une heure et quarante-cinq minutes. On t'a retrouvé avec ce bras ouvert et Christina amputée de deux membres. Tout vient de là. Je dois y aller.

- Non ! Attendez ! Je veux vous dire toutes mes pensées concernant Doris et vous. J'aimerais que vous me dites si je suis dans le vrai avec franchise. Vous pouvez faire ça, pour une fois ?

- Je t'écoute, dit-il surtout par curiosité.

- Après notre dispute le soir de la mort de Billy et toutes les autres choses qui se sont produites jusqu'à maintenant, mon cerveau a fumé et j'ai besoin de savoir s'il est dans le vrai.

- Pourquoi tu ne le demandes pas à ton père ?

- Parce qu'il ne peut pas y répondre et si je lui pose ses questions, il va lui aussi chercher ses réponses et je ne veux pas qu'il en souffre.

- Je ne peux pas te promettre de répondre à tes attentes.

- Oui, je me doutais de cette réponse, mais ce n'est pas grave, j'ai besoin de vous les dires.

- Alors, vas-y, je t'écoute.

- Quand papa à mis sa mère dans un avion après la fuite de Wo Fat, parce qu'elle l'a laissé partir, vous le savez, elle a demandé au pilote de faire demi-tour. Elle a disparu pendant des semaines, quelques mois et je sais ce qu'elle a fait pendant ce temps.

- Elle a rendu visites à des amies.

- Non ! Elle était avec Wo Fat ! Elle a rattrapé le temps perdu ! Et vous savez ce qu'il ont dû faire pendant leurs retrouvailles ? Elle a demandé à Wo Fat de ne plus vous embêter, mais elle n'a rien fait pour son fils de sang, Steve ! Je suis sûre et certaine que Wo Fat doit être le seul à l'appeler ''maman''. Mary l'évite un maximum et papa l'appelle ainsi juste quand il a peur pour elle !

- Je pense que tu as trop d'imagination.

- Je pense que votre loisir préféré est de mentir, Joe ! Deux jours, avant qu'elle viennent voir papa avec l'idée de préparer des œufs au petit-déjeuner, elle était avec vous ! Elle a dû vous raconter toutes les belles choses qu'elle a pu faire avec Wo Fat ! Tout comme je sais qu'elle était avec lui toutes les semaines précédentes, car j'ai localisé un portable prépayé proche du sien pendant des semaines. J'ai enquêté, posé des questions, et j'ai eu une photo de l'un de ses larbins en train d'acheter l'un de ses nombreux portables qu'il avait en sa possession. Doris a choisi sa famille : Wo Fat et vous !

- Doris aime Mary, aime Steve et elle aimait John.

- Pourtant par sa faute, ce dernier est mort ! Pour Mary, c'est à peine si elle prend des nouvelles et pour mon père, quand on l'a voit, c'est quand elle a besoin de lui. Papa est un pion pour elle ! Elle vous a protégé de Wo Fat, mais elle s'est servi de son fils pour l'aider, quitte à risquer la mort de mon père ! Wo Fat voulait retrouver son père, son plus grand rêve, alors Doris l'a aidé !

- Tu divagues, Stella.

- Non ! Doris a rendu plus de visite à Wo Fat qu'elle en a rendu à ses deux enfants réunis. Quand Wo Fat a voulu connaître l'identité de son père, je suis convaincu que c'est Doris qui l'a aidé à s'échapper de prison, tout comme c'est elle qui a dû embaucher la nana qui droguait mon père !, crie-t-elle sans le vouloir. Comment elle a réagi quand elle a appris que c'est le mauvais fils qui est mort ?, reprend-elle plus bas pour Jerry.

- N'oublie pas que Doris a sorti Steve d'une mauvaise situation avec la Colombie.

- Bip, bip et encore bip, Joe ! Elle a fait en sorte que mon père ne soit pas en prison pour réaliser le vœu de son défunt fils : retrouver le père de Wo Fat, Yao. Elle savait que s'il allait en prison, elle n'aurait plus cette possibilité. Elle savait qu'une fois Wo Fat mort, la CIA amenerait mon père à Yao pour qu'il mérite de connaître la vérité avec tous ce qu'il a vécu avec Wo Fat. Doris a surveillé son propre fils pour savoir l'emplacement de Yao afin de le libérer. Pour elle, c'était comme rendre hommage à Wo Fat, n'est-ce pas ? Il y a une question que je me pose, Yao et elle se sont déjà vu par le passé d'après ce dernier, n'y-a-t-il pas eu un coups de foudre entre eux, pour qu'elle le libère de sa cage ?

- Comme je te l'ai déjà dit, Stella, tu as trop d'imagination. Ton cerveau te joue des tours. Je pense que l'on a suffisamment parlé, Stella, dit-il en se levant du sol.

- Je pense que vous allez devoir prendre le temps de m'écouter encore un peu, sinon vous ne pourrez pas tenir votre promesse : ne plus vous voir.

- …

- Je veux juste conclure sur ces mots : une fois Christina avec Wo Fat, vous l'aviez perdue. Elle n'aurait plus jamais été la même. Vous devriez l'oublier et avancer.

- C'est tout ?

- Ce n'était pas ma conclusion. Je ne suis pas responsable de tout ce que vous me mettez sur le dos. J'étais juste présente sans le vouloir. Comme mon père, tout ce qu'il a vécu avec Doris et Wo Fat, il n'y ait pour rien. Il n'a pas demandé à vivre ça, on l'a obligé à le vivre, car on l'a mis dans cette histoire. Les responsables, ce sont ceux qui ont créé l'histoire, pas nous.

- Je peux partir, maintenant ?

- Hé !, dit-elle tandis qu'il part. Je ne veux plus vous revoir derrière le dos de mon père.

- Bien reçu. »


Le soleil se lève, Jerry retrouve Stella endormie sur un transat. Elle y a passé la nuit. Il la réveille pour qu'elle aille se réchauffer à l'intérieur, les températures étant fraîches les nuits. Il lui pose beaucoup de questions, il voit qu'elle va mal. Ses yeux sont rouges et elle est ailleurs. Elle finit par s'énerver contre lui, elle passera ensuite sa journée dans sa chambre à penser à la discussion d'avec Joe. Elle en est sûre, elle était dans le vrai aux gestuels, au visage de Joe qu'elle a pu remarquer pendant qu'elle parlait, mais elle a des doutes sur la relation entre Doris et Yao, finalement, elle a dû vouloir le libérer juste pour réaliser le vœu de Wo Fat.


« J'ai besoin de toi, Didou. », dit-elle en le serrant dans ses bras.

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