hawaï 5.0 : Stella

Chapitre 111

1041 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 01/01/2022 09:14

Stella se réveille en pleine nuit. Lou se réveille, il la voit foncer dans la salle de bain de sa chambre d'hôpital. Elle claque la porte, puis elle fait couler l'eau de la douche. Lou toque à la porte, inquiet :


« Stella ! Qu'est-ce qui se passe ? Ouvre la porte ! Ouvre-la, ou je la défonce ! »


Il défonce la porte. Il la trouve assise, dans la douche, l'eau coulante sur elle, tremblante :


« Qu'est-ce que tu fais ? Ah ! Tu crois que l'eau de la douche va m'empêcher de voir tes larmes. Allez, viens là, dit-il en la prenant dans ses bras après avoir coupé l'eau et s'être installé au sol.

- Il ne faut pas que tu le dises à Steve. Il va s'inquiéter et il doit se reposer.

- D'accord. Regarde-moi, cette scène, je l'ai déjà vue. Je suis là pour t'aider, tu le sais.

- …

- Qu'est-ce que tu me caches ?

- C'est juste... Je fais des cauchemars, tu le sais. Je mets un réveil pour les éviter, mais avec cette situation... J'ai fait ça. J'ai fait plus que mon cauchemar. Il y a eu une crise d'angoisse avec.

- D'accord. Ton père est au courant ?

- Oui, il sait que mes cauchemars plus ces crises d'angoisse... Je suis incontrôlable. On ne dort pas beaucoup.

- Il faut que tu reprennes ton traitement ?

- Non ! Je ne veux pas. On parle de tout et de rien en attendant. Ça peut durer de trente minutes à... jusqu'à ce que notre journée commence, dit-elle tête basse. Titi et Grosminet, ça ne fonctionne plus.

- Stella, Steve va devoir être hospitalisé plusieurs jours, je vais le remplacer, tu veux bien ?

- Je ne veux pas empêcher Renée et ou toi de dormir.

- Ne t'inquiète pas pour ça. Par contre, je veux bien attendre que ça se passe là, mais j'aimerais pouvoir demander des vêtements. Je commence à avoir froid. Tu aurais pu mettre de l'eau douce. », dit-il en rigolant pour la faire rire.


Une femme leur donne des tenues d'hôpital. Elle revient, plus tard, dans la nuit, ils ne dorment toujours pas, ils s'occupent avec des cartes.


« Monsieur Mc Garrett veut voir sa fille. Il est très insistant.

- Dites-lui que je suis avec elle et que je suis au courant. Il comprendra.

- Je viendrais le rejoindre au petit-déjeuner. Ne lui dites pas pour ma grosse crise, il a besoin de repos.

- Très bien.

- J'aurais bien voulu le voir, tu sais.

- Je sais, oui, je sais. », répond Lou.


Au petit-déjeuner, Lou l'amène à la chambre de son père qui est avec Danny. Ils déjeunent à quatre. Steve comprend au regard de Lou que sa fille a fait une énorme crise.


« Merci, Lou, dit Steve.

- Je vais la garder pour la semaine, ne t'inquiète pas pour elle.

- Je ne m'inquiète pas. On va la garder la journée, ici.

- D'accord, Renée ou moi te l'amènerons et viendrons la récupérer.

- Je peux prendre ta tartine ?, demande-t-elle à Lou.

- Pourquoi la mienne ?

- Tu n'es pas hospitalisé, toi !

- C'est pour ça que j'ai dû payer mon repas de ma poche !

- Donc, tu peux partager ! C'est comme quand on mange tous ensemble, chez Kamékona, l'un paie pour les autres. En plus, tu pourras grignoter ! Ici, c'est à heure fixe, c'est nul.

- À ce soir, dit-il en quittant la chambre avec sa tartine.

- Tu nous ramèneras des gâteaux, demain, Stella, dit Danny, espérant un oui.

- Bah, oui. Ce soir, papa doit me signer mes papiers de sortie. Demain, je dois amener mes propres repas.

- Oh, je sens que ta fille va s'amuser à nous narguer avec ses plats.

- Kamékona nous apportera des crevettes, mon pote. », dit-il en regardant sa fille.


****


La semaine est presque terminée, tous rendent visite à Steve et à Danny avant d'aller fêter le départ de Max pour son année sabbatique. Kono lit toutes les cartes de bons rétablissements reçus pour les deux hommes. Il est ensuite temps pour eux d'aller faire la fête. Stella ne veut pas :


« Tu dois y aller, ma puce.

- Je ne veux pas m'amuser...

- Fais le pour nous deux.

- Mais moi, je ne bois pas d'alcool !

- Bah, ça tombe bien, répond Danny. Nous n'avons plus le droit à l'alcool, pour le moment.

- Allez ma puce, profite de ta soirée. Demain, tu nous raconteras tout. On aura l'impression d'y avoir participé, comme pour le match de football.

- Je vais vous garder du gâteau.

- C'est gentil ça, ma chérie.

- Tu m'attends dans le couloir, Stella, dit Lou.

- Alors, Lou, comment elle va ?

- Elle tient le coup, comme tu peux le voir.

- Ne me ménage pas, Lou. Combien de nuits blanches sur cette semaine ?

- Trois.

- Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu me regardes ainsi ?

- Ce n'est pas ta fille le problème, pour le moment. Steve, on a arrêté tout le monde sur la vente et la fabrication de cette drogue, les gars qui la vendaient depuis le continent, les flics s'en sont occupés...

- Crache le morceau.

- Le gars qui t'a tiré dessus, il nous a dits qu'il a su que tu étais flic grâce à un message, d'un numéro inconnu.

- Qui est l'expéditeur ?

- On ne sait pas. Il n'y a aucun moyen de le localiser. C'était un portable jetable.

- Elle le sait ?

- Non ! Tu es fou ! Je n'ai pas envie de cacher tous les ordinateurs de chez moi !

- Profite de ta soirée, Lou. »


« Alors Steve, qu'est-ce que tu en penses ?, demande Danny, une fois seul, avec son ami.

- J'ai juste hâte de rentrer chez moi.

- Oui, pour ta fille, mais je parle de ce message.

- Je n'en sais rien. Tu as entendu Lou, il est intraçable. »


****


Bonne année à tous ! Quelle vous donne joie, bonheur, santé, amour et argent.

Ce chapitre est le dernier de la partie 6.

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