hawaï 5.0 : Stella

Chapitre 50

857 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 01/11/2021 09:05

Stella, Steve et Daniel attendent les parents de Danny à l'aéroport. Ce dernier est impatient de les voir de nouveau. Depuis son arrivée à Hawaï, il ne les a pas revus.

Danny ne voit pas son père, il s'inquiète. Sa mère n'ose pas lui dire pourquoi il n'est pas là, mais son fils insiste. Elle finit par lui avouer qu'elle va divorcer. Danny monte le ton.


« Ok, viens, ma puce, on va mettre les valises dans le coffre. », dit Steve.


Sur la route, Daniel et sa mère se disputent à propos du divorce. Stella et Steve en ont ras de bol. Une fois, Daniel déposé devant sa maison, Steve et Stella courent à leur voiture puis ils foncent vite au QG laissant Daniel et sa mère à leur problème.

Une fois Stella au QG, Steve se rend sur une scène de crime. Avant de pénétrer à l'intérieur de la maison où un corps a été trouvé, il est accosté par un journaliste qui veut écrire un article sur Lou Grover et sa carrière à Chicago :


« Quel genre d'article vous écrivez ?

- Il y a eu un très gros incident d'après ce que l'on m'a dit. Grover a merdé et sa hiérarchie a enterré l'affaire.

- Je ne peux pas vous renseigner, je ne suis pas au courant.

- J'en suis persuadé ! Si vous aviez été au courant, vous l'auriez dit au chef de la police et Grover n'aurait jamais obtenu le poste.

- C'est possible. Mais si vous vous engagez dans cette voie, il faut des preuves solides. Vous pourriez détruire sa carrière !

- Sans vous manquer de respect, je me passerais de vos commentaires en matière d'écriture d'article. Cet article, je vais l'écrire, que vous acceptiez de m'aider ou non.

- Donc, pas la peine que l'on parle. »


Steve met immédiatement Lou au courant sur le chemin du retour vers le QG. Il prend Stella, puis ils partent à la plage, où Lou a demandé à Steve de venir le rejoindre. Il envoie sa fille jouer un peu plus loin dans le sable, mais à bonne distance.


« Merci d'être venu, dit Lou.

- Pas de problème. Donc, vous avez vu Chun Newton, le journaliste.

- Oui, il se croit en mission. Il ne laissera pas tomber son article même s'il connaît toute l'histoire.

- Il faut que vous lui parliez.

- Non, ça ne le fera pas changer d'opinion.

- Vous voulez dire, qu'il a raison.

- Je dis que c'est compliqué. »


Lou explique à Steve qu'il est intervenu sur une mission où un père de famille disait vouloir tuer son fils et lui ensuite. Il se disputait la garde de son fils avec sa femme. Lou n'est pas intervenu, il connaissait l'homme, il a donc essayé de le raisonner. Ses hommes avaient la cible en visuelle, mais il n'a pas donné l'ordre de tirer. Le père de famille a réagi avant lui, il a tué son fils avant de retourner l'arme contre lui.


« Vous avez fait tout ce que vous avez pu. Vous n'y êtes pour rien.

- La commission d'enquête m'a blanchi, mais je n'arrivais pas à m'en remettre. Je ruminais de colère alors je suis venu ici pour ne pas détruire ma carrière et mon mariage. Il fallait que je quitte Chicago.

- Vous avez tout mon soutien, répond-il tout en regardant sa fille.

- C'est gentil, j'apprécie. C'est pour ça que je vous ai demandé de venir. Je sais que, vous aussi, vous gardez des choses au fond de vous. Il faut que vous soulagiez votre conscience sinon vous finirez par étouffer sous leurs poids et vous terminerez comme moi. Vous savez de quoi je parle. »


Steve le quitte, prend la main de sa fille puis il retourne au QG. Il lègue l'enquête en cours à ses collègues puis contacte le journaliste dans son bureau. Un long entretien a lieu. Steve parvient à obtenir du journaliste qu'il ne publie aucun article sur cette affaire. Stella comprend donc durant leur conversation le problème de Lou Grover. Elle connaît le dossier de Lou et elle sait donc sur quel sujet le journaliste veut écrire. Steve se rend ensuite de nouveau sur le lieu du meurtre avec Stella. Elle l'attend dans le véhicule. Il en a pour deux minutes. Lou arrive à son tour sur le lieu. Celui-ci remercie Steve, le journaliste n'écriera pas son article.


« Qu'est-ce que ça vous a coûté ?

- J'ai fait appel à ces bons sentiments.

- Et comme ça n'a pas marché, vous avez fait quoi ?

- Je lui serais redevable. Échange de bons procédés.

- Vous savez qu'un boomerang ça a tendance à revenir.

- Ouais, peut-être. On s'en occupera le moment venu. Je suis touché que vous m'ayez parlé de Chicago.

- Peut-être qu'un jour, vous me direz pourquoi vous êtes revenu ici. », dit-il en regardant l'enfant dans la voiture en train de balancer Didou d'avant en arrière comme s'il était sur une balançoire. 

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