hawaï 5.0 : Stella

Chapitre 22

3369 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 04/10/2021 10:01

Le lendemain, elle descend avec son ours dans les bras, la couverture à la bouche. Elle va vers lui, elle l'encercle de ses bras. Elle l'a entendu tourner en rond presque toute la nuit. Elle lui tend son ours, mais Steve préfère lui retirer cette chose de sa bouche :


« Tu veux pour te consoler ?, demande-t-elle de sa petite voix timide en reprenant la couverture.

- Non, non garde Didou, ma puce. On va déjeuner. Tu veux quoi ?

- Une glace.

- On ne prend pas ça au petit déjeuner, répond-il amusé. Je vais te faire comme d'habitude. Tu réfléchis pour demain. Au fait, pourquoi tu ne m'as pas dit où se trouvait Didou. Je te l'aurais donné ?

- Tu ne m'as pas demandé où il était. Et Grandpé (Grandpé signifie grand-père pour Stella.), il m'a dit de jamais dire où il se trouve sans la formule magique. », dit-elle difficilement avant de remettre la couverture dans sa bouche.


Steve lui retire une nouvelle fois. Ils déjeunent, pas très à l'aise. Il a des questions, mais il ne veut pas la perturber avec ça. Il se l'est promis, elle restera en dehors de tout, sauf si c'est elle qui vient à lui parler. Il n'ose pas discuter avec elle, même de choses anodines. Il a peur qu'elle ressente un danger envers lui à cause de cette voix tremblante, ses mains près de son visage comme pour se protéger d'un geste brusque, d'une peur d'être punie pour un mot à ne pas dire. Il lui raconte tout de même l'origine de cette poésie pour l'ours en peluche. Son père avait décidé de lui poser ses questions pour l'aider à retrouver son ours quand il le perdait. Ils partent ensuite au QG. Danny les attend pour une enquête.


Sur le chemin qui mène Steve et Danny à l'enquête, Steve parle. Il est heureux de la savoir parler, il est heureux d'entendre ses émotions, sa voix, mais elle n'ose toujours pas le regarder. Il sait qu'elle connaît beaucoup de choses. Il ne sait pas s'il est prêt à les entendre de la bouche d'une enfant si un jour, elle vient à lui parler. Malgré tout, il remercie son ami de l'avoir poussé à dire ce mot de passe.


Sur place, ils apprennent l'enquête. Un animateur de radio a été assassiné. Son studio fut piégé par une bombe. Des jeunes fans volent alors son corps que Max devait amener à l'institut pour autopsie. Steve et Daniel le retrouvent facilement grâce aux réseaux sociaux, les jeunes s'en vantent pour obtenir des vues. Ils sont rapidement arrêtés.

Steve et Daniel vont ensuite rendre visite à la fille de l'animateur. L'enquête prend plusieurs heures. Leurs indices les mènent à un certain Tony, un retraité qui s'est reconverti en détective privé. Il enquête sur la mort de son ami. Ensemble, les trois hommes finissent par découvrir le meurtrier, le petit ami de la fille. Il voulait qu'elle touche l'héritage de son père afin d'en profiter.

Le soir, Steve, Stella et Danny vont sur le bateau de Tony qui les a invités à manger. Steve mange pour la première fois ainsi que Stella des pizzas façon Brooklyn. Ils se régalent.


Stella s'éloigne un peu du groupe, elle visite le bateau avec son ours en peluche, la couverture à la bouche.


« Vous avez là, une jolie petite fille, monsieur Mc Garrett.

- Je sais, merci.

- Elle a l'air calme.

- Trop calme.

- Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer ses marques autour de ses poignets quand elle a remonté un peu ses manches. Que lui est-elle arrivée ?

- C'est une histoire que je cherche à comprendre.

- Oh ! Veuillez m'excuser, je pensais qu'elle était votre enfant !

- Pour moi, elle l'est. Je ferrais tout pour elle. », dit-il en allant vers elle pour retirer de nouveau cette couverture de sa bouche.


Daniel est heureux d'entendre son ami parler de cette petite ainsi. Cette enfant n'est pas simplement là pour être protégée, elle fait partie intégrante de la famille.


Chez eux, Steve explique à sa fille qu'il doit laver cette couverture et Didou, car ils ont pris la poussière, les mettre à la bouche continuellement pourrait la rendre malade. Difficilement, elle les lui donne. Il lui explique ensuite qu'il faut qu'elle évite de mettre cette couverture à la bouche, pour ne pas abîmer ses dents ou encore risquer de s'étouffer. À ces mots, il est obligé de la rassurer, elle ne va pas les perdre, elle les aura toujours avec elle, mais hors de sa bouche.


Elle récupère Didou rapidement. Elle ne le laisse pas sécher. Steve part à la douche. Stella en profite pour se rendre dans le garage où elle prend le dictaphone de John. Elle part ensuite se cacher dans un meuble, dans le cellier juste à côté. Elle écoute en boucle le début de la bande du dictaphone, la voix de John.


Steve quitte sa salle de bain, il la cherche avec peur, elle a disparu. Il pense l'avoir frustrée avec ces conseils. Il pense qu'elle a fui pour ces raisons. Il ne la trouve dans aucune armoire, ni placard de la maison.

Une fois dans son garage, il entend la voix de son père quelques secondes sur une bande audio, le son du retour en arrière de la cassette puis les mêmes paroles se répéter, plusieurs fois. Il suit le bruit, ouvre la porte, puis la voit écouter la bande les larmes coulantes sur son visage.


« Viens là. Tu n'as jamais écouté la bande ou je me trompe ? Tu veux l'écouter ? Une prochaine fois peut-être. », dit-il après un non de sa part.


Elle lui rend le dictaphone puis lui donne la clé du meuble. Elle part ensuite se réconforter dans ses bras. Il regarde en même temps l'intérieur du meuble. Il découvre que celle-ci est une cachette d'avec son père.


« C'est la caverne d'Ali Baba.

- Ce sont tous tes jouets, dit-il surpris de l'entendre commencer une discussion d'elle-même.

- Grandpé, il a quelque chose pour toi. Je suis prête, tu sais. »


Elle quitte ses bras, retourne dans le meuble puis lui donne une cassette de dictaphone peinte en rose. Elle part ensuite rapidement dans sa chambre.

Steve regarde l'intérieur du meuble. Il y trouve plusieurs couvertures, une lampe de poche, des gribouillages à la craie sur les planches intérieures, des livres, des boîtes. Il retire ensuite la cassette de son père pour insérer celle de sa fille :


'' Salut fiston, si tu écoutes cet enregistrement, c'est que ma Libellule te l'a donné ou que tu l'as trouvé sans le vouloir... j'espère que c'est elle qui te l'a donné. Cette enfant est très spéciale. Je ne sais pas quel âge elle pouvait avoir quand je l'ai eu, elle était dans un triste état avec des bleus sur tout le corps, puis ce bras, oh ! Mon Dieu ce bras ! Elle est restée au lit deux mois, elle a été d'une patience ! C'est Joe qui me l'a amené, je ne sais pas d'où, je ne sais pas pourquoi, il fallait juste que je la garde. Il m'avait dit de ne pas m'attacher à elle, mais comment ne pas s'attacher à cette merveille ! Elle a été mon rayon de soleil, j'avais besoin d'être entouré malgré mon enquête dangereuse. Je sais que ce peut être égoïste au vu du danger, et aussi envers ta sœur et toi. Je vous ai abandonné pour vous protéger et je garde près de moi une enfant qui est encore plus proche du danger que vous. Malgré tout, je l'ai caché à Joe le jour où il est venu la chercher.

Elle est très intelligente, elle sait compter et elle connaît l'alphabet. Elle a appris à lire seule. Je l'ai surprise une nuit à regarder les informations avec les sous-titres. Elle s'est ensuite amusée à lire le programme de la télévision ou encore, elle regardait des dessins animés avec son et sous-titre, la journée. Je me souviens encore du jour où elle a crié '' ce n'est pas ça qu'il a dit ! Alors pourquoi, c'est écrit ça ! Ils sont nuls ses sous-titreurs !''. C'était sa routine Didou, lire et dormir.

Au fil du temps, quand elle a pris confiance en moi, j'ai pu voir sa force de caractère, elle ne parle jamais pour ne rien dire. Elle dit ce qu'elle pense, c'est, je pense ce qui lui permet d'oublier sa douleur. Fais attention, elle est très observatrice, elle apprend et comprend très vite avec un simple regard. Elle peut enfreindre les règles si elle en ressent le besoin. Elle l'a fait une fois, et j'ai eu terriblement peur pour elle.

Si elle est près de toi, je ne peux pas t'aider à la comprendre, elle garde tout pour elle, ses cris dans la nuit, les causes de ses cauchemars, ses pleurs. Je l'ai gardé près de moi, Steve, alors que je la savais en danger. Elle criait le nom de Wo Fat. Malheureusement, dans ses cris, je ne sais pas si elle lui demandait de l'aide ou s'il était un monstre pour elle. C'est un homme que j'ai pu rencontrer plusieurs fois au cours de mon enquête sur la gouverneure, je ne sais rien sur lui. Je ne lui ai jamais parlé de lui ou encore de mon enquête. Je ne voulais pas, car elle n'est qu'une petite fille traumatisée par la vie. Elle a trouvé la caisse à outils, je l'ai surprise. J'ai immédiatement pris le dictaphone. C'est ce jour-là, qu'elle a appris ton existence et celle de ta sœur. Et c'est ce jour-là, qu'une idée m'a traversé l'esprit, ce mot de passe et... tu le découvriras... ou pas. J'ai encore une chose très importante à te dire sur elle ! Elle sait donner de l'amour, elle en a à revendre, beaucoup, vraiment beaucoup, parfois trop. C'est peut-être même grâce à ça que j'ai pu soulager ma peine de vous avoir abandonné Mary et toi. Prends soin d'elle. Je t'aime fiston. Mary, elle et toi êtes mes enfants.''


Steve monte la rejoindre. Il la regarde, elle est dans son lit, couchée. Il se pose à ses côtés.


« Alors, est-ce que je peux connaître la vraie personnalité de Stella ?

- Elle n'est plus là. Elle est partie en même temps que ton papa.

- Oui, peut-être, mais je suis sûr qu'il existe encore une partie de cette petite fille en toi.

- Ah oui ! Tu crois ?

- J'aimerais bien te connaître, ma puce. J'aimerais surtout comprendre pourquoi on est si proche l'un de l'autre alors que tu n'oses même pas me regarder dans les yeux.

- Ce que ton père a dit n'est pas assez pour toi ?

- De quoi tu as peur ? Je suis moche ? J'ai un regard méchant ? Ma tête ne te plaît pas ?

- Non, ce n'est pas ça.

- Alors, c'est quoi ?

- Tu vis avec des menteurs et j'en fais partie.

- Tu ne peux pas mentir si tu ne dis rien.

- Même si je sais des choses que tu veux savoir ?

- Shelburn, dit-il faiblement. Écoute, je ne peux pas t'en vouloir. Tu as vécu beaucoup de choses et tout ce qui s'est passé avant notre rencontre est ta vie. Si tu ne veux pas parler de ton passé, je peux le comprendre. Je me suis fait une promesse, je ne te mêlerai pas à cette histoire. Si tu ne me dis rien, ce n'est pas grave.

- Mais là, cette chose concerne mon passé, mais je l'ai aussi vécu avec toi donc ce serait te mentir si je me tais. Mais le problème, c'est qu'en te le disant, je ne respecterais pas un ordre qui pourrait me créer des problèmes si cette personne vient à savoir que j'ai parlé. Tu comprends ?

- Je comprends, oui, enfin, je pense, dit-il hésitant. Regarde-moi, tu es une enfant, je veux juste te protéger. Ce n'est pas grave.

- Mais je ne peux pas garder ça pour moi. Ce que je vais te dire est important. Joe, il t'a menti. Il n'est pas Shelburn.

- Tu nous as entendus ?

- Je t'ai entendu en parler avec Danny.

- Tu es sûre de ce que tu dis ?

- Oui.

- Wo Fat avait raison alors. Tu sais qui est Shelburn. C'est mon père qui te l'a dit ?

- Non, ton père cherchait Shelburn. Il ne savait rien. Tu as trouvé la carte ?

- Quelle carte ? Il y en a pas mal ici.

- Celle du monde, dit-elle en faisant un grand cercle avec ses bras. Je ne sais pas où il la cachait. Ce sont ses recherches sur Shelburn. Je ne peux pas te dire qui c'est, mais je peux t'aider à le découvrir. Je suis prête.

- Prête à quoi ?

- Quand je le voyais avec, il sortait de sa chambre. La chambre qui est à toi maintenant. Tu veux qu'on la cherche, cette carte ?

- Prête à quoi, Stella ?

- Tu la veux ou pas cette carte ? »


Ensemble, ils la cherchent. Il voit la petite chercher principalement au sol ou à sa hauteur. Il comprend donc que son père a dû la cacher à l'abri de tous et en hauteur.


« Je l'ai. Il l'avait caché dans ton armoire de fortune, scotchée sous une planche.

- Tu ne dois pas être en colère contre lui pour l'armoire. Il a fait ça pour lui et pour moi.

- La vraie Stella se montre. », dit-il avec un petit sourire tout en se calmant.


Il lui propose de ranger sa caverne d'Ali Baba. De son côté, il descend puis il observe la carte. Stella revient une fois toutes ses affaires en chambre.


« Je n'ai rangé que les jouets et objets qui m'intéressaient.

- On amènera les autres aux plus démunis s'ils sont encore utilisables avec les vêtements de ton armoire de fortune.

- Il l'a fait pour me protéger, dit-elle agacée par le ton de sa voix et le nom de son armoire. Tous ces aménagements, c'était pour moi. Je ne veux pas que tu sois en colère contre lui. Il a fait comme il a pu.

- D'accord, j'ai compris, lui répond-il en l'invitant sur ses genoux.

- Sur cette carte, la croix, c'est le lieu d'où il pensait trouver Shelburn.

- Au Japon. Il a dit qu'il ne te parlait pas de tout ça sur la cassette.

- C'est vrai, mais il est comme toi ou toi comme lui. Il parle tout haut parfois. J'ai aussi mon point d'observation, dit-elle en montrant le haut de l'escalier.

- Il parlait, ma puce.

- On va y aller ?

- Non, tu ne viens pas.

- Tu n'es pas obligé de savoir. Shelburn n'est pas un danger pour toi.

- Il faut que je sache, ma puce. Je suis désolé.

- Tu n'as pas besoin de savoir qui c'est ! Je ne suis pas prête, tout compte fait.

- De quoi tu parles ?

- Tu ne vas pas aimer ce que tu vas trouver. »


Il la prend dans ses bras. Il comprend cette enfant. Elle a parlé et les conséquences sont pour elle difficiles : il va la laisser ici pour se rendre au Japon. Il se lève, il sort des sacs de son armoire. Il prépare son sac ainsi que celui de Stella. Elle le regarde tristement.



« Mais où sont toutes tes affaires ?

- Dans mon sac. Je suis prête.

- Tu ne viens pas.

- Je sais. Je suis prête à ce que tu m'abandonnes, maintenant que tu vas savoir la vérité, mais je pensais faire un dernier voyage avec toi avant, au Japon, pour Shelburn. C'est pour ça que tu me gardais, non ? Pour avoir la réponse à cette question. Je peux prendre Didou avec moi ?

- D'où te vient cette idée stupide ? Je ne cesse de te le répéter, tu restes avec moi. Il faut que tu me croies. Je vais aller au Japon, je vais revenir et on reprendra notre petite vie, à deux.

- Je ne crois pas, non, dit-elle en serrant Didou dans ses bras.

- Ma puce, où était cachée cette clé ?, demande-t-il en modifiant le sac de sa fille.

- Dans l'oreille de Didou. Grandpé, il lui a mis une fermeture éclair. Il a ensuite percé un peu avec un couteau délicatement pour que la clé entre dans sa tête depuis l'oreille.

- C'est très bien fait, dit-il en regardant l'oreille de la peluche. C'est à peine voyant.

- C'était plus facile pour moi. Il a pensé à tout.

- Oui, à tout. Je suis content d'avoir trouvé cette photo de toi avant que l'on me vole la caisse...

- Ce n'est pas moi qui ai renseigné Wo Fat pour la caisse !, dit-elle paniquée en descendant du lit. Je ne sais pas comment il a su !

- Chut, chut, chut. Calme-toi, je sais qui a mis au courant Wo Fat pour la boîte à outils, D'accord ? Tu vas aller chez Danny, un moment.

- Ne pars pas, s'il te plaît.

- Je dois partir. Mon papa n'a pas pu ou n'a pas voulu partir pour te protéger. Moi, j'ai des gens pour te garder et te mettre en sécurité. Il faut que je retrouve Shelburn.

- Mais je ne veux pas que tu partes ! Tu vas être si en colère quand tu vas connaître sa véritable identité ! Tout va changer ! Tu vas me détester.

- Jamais je ne te détesterai.

- Si ! Tu vas même changer d'avis à mon sujet ! Tu vas me conduire à l'orphelinat sans même un regret !

- Qu'est-ce que tu dis là ? Jamais je ne ferais ça, jamais.

- On verra ça à ton retour.

- Si ce n'est pas mon père qui t'a donné la réponse, ni Wo Fat pour Shelburn, qui est-ce ?

- C'est un secret.

- Pourquoi, c'est un secret ?

- Wo Fat ne veut pas que je dévoile mon super pouvoir. Joe ne veut pas que je te parle de Shelburn. Et moi, maintenant, je ne te dirai plus rien sur rien.

- Ne fais pas ça.

- Je ne dis rien, on me frappe ! Si je parle, je risque des problèmes et là, avec toi, je te donne des indices, tu pars ! Donc, non, c'est fini, je ne dis plus rien ! Je voulais t'aider à trouver Shelburn, ne pas m'éloigner de toi ! Au moins jusqu'à l'identité de Selburn.

- Je ne peux pas t'embarquer dans le danger.

- Shelburn n'est pas un danger pour toi !, crie-t-elle.

- Alors tout se passera bien.

- Je veux faire ce dernier voyage avec toi, dit-elle tristement.

- Les voyages que l'on fera ensemble, ces voyages ne seront jamais pour des enquêtes. »


Il l'embrasse sur le front. Il la couche, elle est épuisée, tellement épuisée qu'il peine à comprendre toute cette discussion, ces changements d'humeur. Il regarde les vols, il y en a un en début de matinée. Il achète son billet.

À l'aurore, il dépose Stella au bureau, il appelle Daniel pour lui demander de s'y rendre pour une urgence.


« Je vais attendre qu'il arrive au parking. Je serais au bout de la rue pour surveiller son arrivée.

- C'est comme ça que l'on se quitte alors. C'est Danny qui va m'amener dans un foyer.

- Je t'aime très fort, Stella !, dit-il avant d'ouvrir la porte pour quitter le bureau. Qui que ce soit tu resteras ici. Je me débrouillerais seul, reste en dehors de tout ça. On se voit bientôt. »

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