hawaï 5.0 : Stella

Chapitre 4 : chapitre 4.

844 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 16/09/2021 10:25

Steve reçoit la visite de sa sœur venue de Los Angeles. Il la récupère à l'aéroport dans un bureau des douanes. Elle fut arrêtée pour avoir fumé une cigarette dans les toilettes, durant le vol. Une fois son frère devant elle, elle s'excuse de son comportement malgré une rencontre entre eux froide, plus de dix ans sont passés avant qu'ils ne se voient de nouveau. Leur père les eut séparés quelque temps après la mort de leur mère morte le dix-neuf avril mille neuf cent quatre-vingt-douze dans un accident de voiture. À la suite de cet accident, Mary a vécu chez sa tante Déb, puis Steve est entré dans une école des Marines où Joe White, l'ami de son père était là pour l'aider.

Mary pense que pour son père, ils étaient invisibles à ses yeux, il les a abandonnés tout simplement. Steve de son côté lui répond simplement qu'il les aimait, mais qu'il ne savait pas comment le leur montrer.

Il reçoit un appel pour une enquête. Afin d'éviter la prison à sa sœur, il la fait surveiller par le contact de Chin devenu un ami, Kamékona. Elle parvient à l'amadouer pour se réfugier sur la tombe de son père, où Steve la rejoint avec un pique-nique, après que son enquête soit bouclée.



Un soir, chez Steve, pendant qu'il enquête avec son équipe, Mary cherche des piles pour remplacer celles de la télécommande de la télévision. Elle tombe sur la boîte à outils de son frère avec toutes sortes d'éléments, autres que des outils. Elle le contacte pour en connaître la raison. Steve lui demande de tout remettre en place, cette boîte contient des preuves d'une enquête de leur père concernant leur mère. Il raccroche. Mary, qui ne compte pas en rester là, prend toutes les preuves en photo avec son mobile. Elle veut de son côté enquêter sur cette affaire.


****


Dans la cachette, l'homme chargé de s'occuper de la fillette découvre qu'elle sait déjà lire, il va en informer Wo Fat :


« Elle sait déjà lire, monsieur.

- Déjà !

- En fait, elle savait avant qu'on la récupère, monsieur. Elle me l'a dit.

- On a perdu un temps fou parce qu'elle ne voulait pas parler ! Donne-lui les livres, un bon dictionnaire et mets là au boulot dès demain !, dit-il en colère.

- Je ne veux pas vous offenser, mais...

- Allez, dites, je n'ai plus de temps à perdre !, s'énerve-t-il.

- Cette enfant n'est pas un peu jeune pour faire ça ! Ce n'est qu'une enfant.

- Non, plus on est jeune, plus on apprend vite. Maintenant, fais ce que je te dis ! », dit-il agacé.


Il regarde son homme retourner dans la pièce de la fillette. Il connaît cette enfant depuis sa naissance, il connaît son intelligence. Elle a vécu dans une pièce de dix mètres carrés avec Christina. Elle passait son temps à lui apprendre des choses en tous genres à cause de lui. Il sait qu'elle a une mémoire hors du commun et qu'avec son âge, il n'est pas trop tard pour la remettre en fonction.


La fillette regarde les livres que l'homme pose devant elle. Ils sont énormes. Il est tard, l'heure du coucher approche. Il lui dit de se rendre sur le matelas un peu plus loin, il éteint la lumière, puis il quitte la pièce.


« Non ! Non !, hurle l'enfant en tambourinant dans la porte. Ne me laissez pas encore seule !, crie-t-elle en pleurs.


Wo Fat l'entend, il entre dans la pièce, elle se plaque dans un coin, terrorisée.


« Tu n'es plus avec John ici ! C'est l'heure de dormir, alors tu dors ! Demain, une grosse journée nous attend !

- Je veux partir d'ici ! Laissez-moi partir ! », dit-elle en tapant dans la porte une fois celle-ci de nouveau close.


Wo Fat quitte les lieux, il revient une demi-heure plus tard avec l'homme en charge de sa surveillance. Il lui tend un verre d'eau que la fillette boit de force.


« Avant de dormir, dit Wo Fat, regarde ce que tu m'obliges à faire !, crie-t-il en tirant une balle dans la tête de son homme. Mes hommes n'ont pas le droit d'être attendri par toi ! Ce n'est pas parce que tu parles désormais que je dois t'entendre sans autorisation. »


Il la couche avec son pied, il reste debout à ses côtés les bras croisés, le regard froid jusqu'à ce qu'elle s'endorme subitement devant le cadavre. Il quitte ensuite la pièce.



« Un sachet, à chaque caprice, dit-il à un de ces hommes qui est venu voir ce qui se passait. Je ne veux plus l'entendre à travers les murs !

- Oui, monsieur.

- Vous vous débarrasserez du corps, demain matin. Après son réveil. Qu'elle n'oublie pas cette leçon. »

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