Imprévisibles changements

Chapitre 19 : Une nouvelle dificile

2382 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 26/11/2017 23:34

Enfermée dans ma chambre un livre dans les mains, je tue le temps comme je peux. Je ne sais même pas dire combien de jour, je suis restée entre ces quatre murs qui font ma chambre. Je n'ai pas voulu croiser mes parents. Après l'humiliation que j'avais subit a l'école, il m'était impensable de les revoir sans éprouver une rage profonde envers eux. Lydi se montrait extrêmement serviable envers moi. Elle m'apportait le repas dans ma chambre, lorsqu'elle avait du temps libre, elle le passait avec moi. Je n'avais jamais été aussi proche de mon elfe de maison depuis que j'ai été renvoyée. Même si étudier me manquait beaucoup, j'ai pu en savoir plus sur ma famille à travers des centaines de livres exposés dans la bibliothèque située dans le bureau de mon père.


Allongée sur mon lit, je lis une énième fois l'ouvre écrite par mon ancêtre qui parle de mes pouvoirs. En le lisant, j'ai le sentiment de pouvoir contrôler cette glace en moi, que rien est difficile à surmonter. Même s'il avait tord, je trouvais un semblant de réconfort dans la lecture de ce bouquin.


Dans un pop, Lydi apparaît. D'une révérence, elle me salue. Je me redresse sur mon lit, surprise par tant de manière. Je ferme mon livre et le pose sur ma table de chevet. J'enfile mes pantoufles et approche d'elle pour lui faite la bise. Elle recule en m'évitant et me regarde d'un air désolé en se fondant les doigts.


-Madame, Lydi est désolée. Mais Lydi et madame doivent arrêter d'être proche. Et Lydi...


-Qu'est-ce qu'il se passe ? Lui coupai-je la parole. C'est mes parents qui t'ont réprimandé? Lui demandai-je.


-Lydi est juste venue pour annoncer à madame que ses parents l'attendent pour déjeuner. M'annonce-t-elle.


-Dis leur que je refuse de partager ce moment avec eux. Lui répondis-je fermement.


Elle recule une nouvelle fois, surprise par le ton que je viens d'employer a son égard. Il est vrai que depuis que je vie ici, je n'ai jamais élever la vois à Lydi. Et moi-même ça me fais bizarre de réagir de la sorte. Mais en ayant compris que son changement de comportement est dû à mes parents, je n'avais pas très envie d'être aimable. J'avais l'impression de ne plus avoir droit à avoir une bonne compagnie. Ma vie est sous leur contrôle. Et je suis bien trop impuissante face à eux pour pouvoir y échapper.


-Ils m'ont dit de vous dire, madame, que c'était non négociable. Les maîtres veulent absolument sur madame s'y rende. Dit-elle, paniquée.


Elle disparaît aussitôt qu'elle était venue dans un pop. Je me dirige vers mon amoire hargneusement et prend une robe effet chemise. Je n'en ai que faire de bien m'habiller pour ce déjeuné. Je ne veux pas faire un moindre effort pour eux. Je me dirige vers la salle de bain et allumé le paumo de douche. L'eau chaude vient ruisseler sur ma peau fébrile et calme très vite mon envie de tout geler. De la vapeur s'échappe même de mes mains. Je m'évade au son que fait la douche. La tête sous l'eau, je ne peux m'empêcher de me souvenir de Drago lorsque j'ai ouvert les yeux après avoir geler toute la grande salle. C'était le premier à s'être déplacé pour venir a la rescousse. Malgré les blessures que je lui avais fait subir, il ne ma pas lâché. Je me rend compte qu'à présent à quel point il peut me manquer. Nos conversations dans la salle sur demande ou encore nos heures de révisions. Tout cela me paressent si loin.


Une fois prête, je me dirige vers la porte de ma chambre en passant devant mon bureau. Je m'arrête et contemple la lettre que l'avait envoyé Drago. Je me souviens très bien de ce qu'il y a écrit dessus.


"Hermione, 

Je n'ai rien pu faire. Je t'en supplie de bien vouloir m'accorder ton pardon... 

Drago Malefoy."


Je n'ai jamais su ce qu'il a bien voulu me dire par là, en me disant qu'il n'avait pu rien faire. C'était sans doute mon renvoie. Mais il n'était pas coupable. La seule coupable ici, c'est bien moi. Je l'avais plutôt bien assimilé à cause de mes parents qui m'ont répété sans cesse à l'école que tout était de me faute et que je ne méritais pas d'être une sorcière. Humilier sa propre famille de sang pur à leurs yeux revient à être une moins que rien. 


Je repose la lettre sur mon bureau et prend un long soupire en fermant les yeux. Je me regarde une dernière fois devant le miroir et sors de ma chambre, le pas lourd. Je n'ai aucune envie de m'y rendre et je ne ferai aucuns efforts envers mes géniteurs. 


Je descend avec lenteur les escaliers qui me mènent vers le hall d'entrée. Comme à chaque repas en famille, mes parents m'attendent aux pieds des grandes marches du manoir. Leur regard rempli de mépris se pose sur moi, me faisant bien comprendre que ma tenue est inappropriée à leurs yeux. Je ne vacille pas et tiens leur regard pour leur montrer ma confiance en moi. Je n'avais pas peur de leur tenir tête. Je n'ai pas assez vécu avec eux pour ressentir le contrôle parental qu'ils essayent de me faire subir. Même si parfois ils y arrivent, je garde un minimum de contrôle sur certaines situations. 


-Père. Mère. M'adressai-je à eux, le regard froid. 


-Tu aurais pu t'habiller autrement! Me réprimande ma mère. Tu ressemble à... à un paillasson. S'exclame-t-elle, le désespoir dans l'âme. 


Et une remarque. 


-Ce n'est pas digne pour une fille de ton rang! Tu ressemble à une moldu mal fagoter! Rajoute celui me sert de père. 


Une deuxième.


Je fais preuve de self-Control en évitant de répondre à leurs réflexions tout aussi mal placées les unes que les autres. Je continue mon chemin et leur passe devant sans leur adresser ne serait-ce qu'un seul regard. Les connaissant un minimum, je sais bien que mon père serre ses poings afin de ne pas perdre son sang froid. Quant à celle qui me sert de mère, elle est bien trop désemparée par mon comportement pour dire quoi que ce soit. Je m'installe à la place qui m'est attitrée sans laisser le temps à Lydi de me tirer la chaise. Je brandit d'un geste gracieux ma serviette et l'étend délicatement sur mes genoux. Je pose mes coudes sur la table et lance un regard à mes géniteurs qui sont encore restés stoïques en bas des escaliers. 


-Fais apparaître le dîner, Lydi. Lui ordonnai-je. J'ai faim. 


Mon elfe de maison lance un regard incertain à mes parents qui lui font comprendre qu'il ne faut pas assouvir mon désir. Je vois bien que Lydi est partagée. Il faut dire que je suis autant son maître que mes parents. Et la relation que nous avons construite la bloquer à ne pas suivre les ordre de mes parents. 


-Lydi. La réprimandai-je. 


Sans que je n'ai à attendre une seconde de plus, elle fait apparaître le repas sur la table. Je me serre tout en continuant à les ignorer.


Mes parents me rejoignent enfin à table, le visage fermé. Ma mère essaye de canaliser mon père qui s'empêche de me crier dessus. Mais je ne suis pas dupe. Je sais très bien qu'ils n'osent pas me défier une fois de plus par peur que je perde le contrôle de mes pouvoirs. Lorsqu'ils étaient venus me chercher à Poudlard, ils n'avaient eu aucune peur que je perde le contrôle. J'étais entourée d'Aurors et de professeurs. Aucun risque à prendre pour eux. 


Ils m'imitent et mettent leur serviette sur leurs genoux. Je commence à manger sans leur adresser un oindre signe. Je n'avais pas l'envie, ni le moral pour leur parler. 


-Chérie? M'interpelle ma mère. 


Je lui répond pas et continue de manger sans lui adresser un seul regard. J'ai l'impression qu'elle comprend pas ce besoin que j'ai de ne pas vouloir les voir. Je fais déjà un énorme effort pour passer mon déjeuner avec eux, ils ne veulent pas non plus que je leur parle. Cela m'est impossible. Pas après ce qu'ils m'ont fait subir jusqu'ici. J'ai énormément pensé à eux, à l’humiliation qu'ils m'ont fait à Poudlard et dont la manière qu'ils ont toujours traité mes pouvoirs. Ils ont toujours fait en sorte que cette partie de moi était dangereuse, tout comme destructrice, qu'il ne fallait pas que le monde le voit. J'ai toujours pensé que leur agissement était dans mon intérêt. Mais en fait, c'est tout le contraire. 


-Hermione! Insiste-t-elle. 


Je soupire et lève les yeux vers eux, pour la première fois depuis quelques heures interminables dans le silence. 


-Une femme de ton rang ne doit pas soupirer. C'est indécent. S'exclame mon père. 


Je soupire à nouveau en exagérant cette fois-ci en le provoquant du regard. 


-Hermione! Commence-t-il à s'énerver. 


-Sinon quoi? Vous savez très bien que vous ne faites pas le poids face à moi. Rétorquai-je en laissant jaillir de la glace mes mains qui crépitent autour de ces dernières. 


Mes parents ont un geste de recul face à mon comportement. Moi-même, je le suis également. Je n'ai jamais osé faire une chose pareille dans ma vie. Menacer qui que ce soit ne m'est jamais venu à l'idée. Je ne suis pas comme ça. Mais ces journées enfermée dans ma chambre loin de toute présence humaine à cause de mes parents m'avaient complètement retourner le cerveau. 


Je me reprend en voyant ma mère tenir la main de mon père, le regard apeuré. Elle se crispe en resserrant l'emprise qu'elle a sur mon père. Je ne l'avais jamais vu dans cet état depuis que je suis arrivée ici. Et ce que je vois ne me plaît pas du tout. Malgré ce qu'elle a fait, elle reste tout de même ma mère. Et la voir comme ça, me rend mal. 


Tout d'un coup, mon père retire sa main de celle de ma mère et se lève en faisant tomber la chaise qui provoque un brouhaha assourdissant. Il s'approche de moi, le regard froid. 


-Baisse d'un ton avec moi, jeune fille! Je ne t'ai pas élevé pour que tu te comporte comme une femme dépourvu de toute éducation qui se doit! Se met-il en colère. 


"Je ne t'ai pas élevé pour que tu te comporte comme une femme dépourvue de toute éducation." Ces mots résonnent dans ma tête comme une sonnerie de réveil-matin. Comment pouvait-il dire une chose pareille? 


-Elever? Vous venez de me dire que vous m'avez élevé? Qui a été présent pour mes premiers pas? Ou encore mes premiers mots? Qui a découvert mes pouvoirs? Qui m'a aidé à comprendre qui j'étais? Certainement pas vous! M'emportai-je. 


Je me lève d'un bon, en ne perdant pas mon père du regard. Je sens très vite des larmes salées menaçant de dévaler mes joues. Mais je ne devais pas lui montrer mes faiblesses. Surtout pas dans un moment comme celui-ci. 


Lydi débarque en trombe dans un pop et me saisi la main pour que je me rassois. Attendrie par ses mots doux qui me calment petits à petits, je me laisse faire et me rassoit. Voyant se qu'il se passe sous ses yeux, mon père lui aussi et se rassoit lui aussi à sa place. 


-Je n'aurai pas dû te dire ça. Je suis assez énervé par ce renvoie inexpliqué. Je n'aurai pas dû mettre ma colère sur toi. Je sais bien que tu n'es pas une fille comme j'ai pu le dire... S'excuse-t-il, tant bien que mal. 


-Les mots n'ont aucuns sens lorsque les actes sont inexistants. Réussis-je à dire calmement. 


Il ne dit rien et plonge son attention dans son assiette. Je fais de même, évitant tous autres conflits. 


Lydi refait surface avec une lettre dans les mains qu'elle tend doucement à ma mère, par peur de se faire crier dessus pour nous avoir interrompu lors de notre dîner. Elle disparaît aussitôt en transplanant dans la cuisine. 


-Oh, par Merlin! S'exclame ma mère en lisant la lettre. 


-Qui a-t-il? Lui demande mon père. 


Elle se racle la gorge et arrange les lunettes qu'elle porte.

 

"Mes chers enfants, 

Lucius et moi-même, nous nous sommes concertés par le biais de lettres. Il est impératif pour leur famille que le mariage avance. Des rumeurs sont entrains de courir et salissent leur famille. Je vous annonce que le mariage est avancé. Je vous vois tous dans deux semaines au manoir pour le mariage de notre petite Astoria avec le jeune Drago Malefoy. 

On se voit bientôt."


Le mariage avancé? Dans deux semaines? Mais pourquoi n'étais-je pas au courant? Drago m'aurait menti à ce sujet? Je ne pouvais pas y croire. Il m'avait quand même embrassé. Pour lui ce n'était rien? J'étais juste une distraction avant son mariage. Avoir une relation ambiguë avec la cousine de la fiancée doit être excitant. 



Mais pourtant ce la ne colle pas. Il m'a prouvé par mile et une façon qu'il n'avait jamais voulu de ce mariage, ni encore moins de cette condition. Une part de moi garde en tête qu'il a joué avec moi. Mais une autre part espère le contraire. 


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