Imprévisibles changements

Chapitre 10 : Repas chez Slughorn

3277 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 24/07/2017 23:40

Cela faisait quelques jours que Malefoy était sorti de l'infirmerie et rien n'avait changé. Il restait toujours avec moi. Bizarrement, je le sentais beaucoup plus gentil envers moi. Il ne tentait plus d'approches grossières. La simplicité dont il faisait preuve rien qu'avec moi me rendait un temps soit peu spéciale. La personne qu'il me montrait lorsque nous étions que tous les deux lors de nos recherches pour mon don ou encore lorsque nous révisions les examens était totalement différente avec celle qui montre à tous. Il avait peur de se montrer tel qu'il était par fierté. En somme, je le comprenais un peu. Nous étions tous un peu comme ça. Nous ne montrons pas toujours une partie de nous que nous voulons garder secret. Même si Malefoy n'avait plus besoin de mon aide en cours, il continuait de rester avec moi comme était le deal. Je pensais m'en débarasser. Mais bizarrement, j'appréciais sa compagnie. Nos échanges de savoir faire m'étaient énormément bénéfiques. Avec lui, je pouvais discuter autre que Quidditch ou de futilités. J'avais de vrais conversations enrichissantes. Il possédait une grande culture. Je ne le pensais vraiment pas comme ça. Et j'étais fortement étonnée de voir que j'appréciais de plus en plus passer du temps avec lui. 


Aujourd'hui se passait le fameux repas de notre professeur de potions, Slughorn. Je n'étais pas vraiment enchantée d'y aller. Nous devions avec Malefoy, continuer les recherches pour moi. Passer ma soirée autour d'une table, impossible de m'éclipser de là pour le rejoindre. Je fulminais dans ma chambre devant ma garde robe à choisir une tenue pour ce soir. Mais sans envie, c'était impossible pour moi de choisir. Parkinson et Daphné étaient assises sur mon lit, me regardant faire. J'entendais de temps en temps qu'elles rigolaient à gorge déployée, face à mon comportement. J'étais totalement frustrée face à ma garde robe. Je n'avais aucune tenue assez potable pour ce soir. Malgré les longs discours de mes parents sur ma façon de m'habiller, j'avais persisté et avait gardé mon ancienne garde robe. Je ne voulais absolument pas changé au niveau vestimentaire. C'était mon identité. Je ne voulais pas troquer mes affaires confortables pour des robes et des corsets qui m'empercheraient de respirer. C'était contre mes principes. 


-Tu n'es toujours pas décidé, Mione? Me demande Daphnée derrière moi. 


-Je ne trouve rien de beau à mettre! Je suis désespérée! Râlai-je en me retournant vers elle. 


-Ecoute, nous sommes samedi. Et les sorties à Pré-Au-Lard sont autorisée le weekend. Nous pouvons y aller après le déjeuner! Me propose Parkinson. 


-Je dois avoir quelques économies... Dis-je sans conviction. 


-Très bien! Nus t'y amènerons! S'exclame Daphné, heureuse de leur plan. 


-Mais je trouverai jamais rien! Râlai-je. Je ne veux pas y aller en plus de ça. Je dois voir... 


-Malefoy! Me coupe Daphné. Tu passes vraiment tout ton temps avec lui! Attention à ce qu'Astoria ne fasse pas d'histoire. Ça pourrait venir aux oreilles de nos parents. Et je te parle même pas de la sanction qui va s'en suivre... Me met en garde ma cousine. 


-Mais nous ne sommes que de simples amis. Nous nous entraidons pour les cours. C'est tout. Mentis-je. 


Même si ce que je venais de lui dire était vrai dans un sens, j'avais l'impression de me mentir à moi-même. Que ce que je venais de dire me rendait un temps soit peu triste. 


*


-C'est toujours bon pour cette après-midi pour se rendre dans la salle sur demande? Me demande Malefoy. 


-Je... Je dois aller à Pré-Au-Lard avec les filles.... Pour... Pour me trouver une tenue pour ce soir. Lui dis-je, gênée. 


-Ah oui! Laisses la nous! Intervient Parkinson. On aimerait bien profiter un peu de notre amie! Plaisante-t-elle. 


-Si je trouve quoi que ce soit, je te tiens au courant. Me chuchote-t-il. Quant à toi, fais attention la-bas. On sait jamais si tu perd le contrôle. Me met-il en garde. 


-Euh... Merci. Lui répondis-je, surprise par son attention. 


Le déjeuné fini, nous partons prendre nos sac dans notre salle commune. Sur le chemin, plusieurs élèves me regardaient avec stupeur. Ils ne s'étaient toujours pas habitué à tous ces changements. Ce qui avait le don de m'agacer fortement. Je ne pouvais pas me promener dans l'enceinte de l'école sans être observer comme une bête de foire. Je n'avais subit aucun changement physique. Mais à en croire leur regard, j'avais un énorme point au milieu de la figure. 


Une fois prête, nous nous dirigeons vers le point de transplanage. N'ayant plus la menace de Voldemort, McGonagall nous avait permit à tous de pouvoir transplaner à partir de la quatrième année. 


*


-Essaye celle-ci! S'exclame Parkinson. 


-Mais ça va faire bientôt deux heures que nous sommes ici! Râlai-je en prenant la robe de ses mains. 


-Tu vas pas y aller en guenilles tout de même! Me réprimande Daphné. 


-Je serai au moins à l'aise! Rétorquai-je, vexée. 


Une fois dans la cabine d'essayage, j'enfile délicatement la robe que Parkinson m'avait passé. Je respire un bon coup et sors de la cabine, tête baissée. Je me sentais encore comme un sac à patate. Le jupon de la robe me rendait énorme. Je ne voyais même pas mes jambes, ni mes pieds. Je m'y sentais vraiment pas à mon aise. 


Une fois dehors de la cabine, Daphné me saisit la main et m'amène devant le miroir. D'un geste habile, la vendeuse referme la fermeture éclaire dans mon dos. Alors que je relève la tête pour m'observer, je reste figée face à la beauté et la simplicité de la robe. Je venais d'oublier mon mal-être dans cette robe. Je me sentais belle et très à l'aise. Le haut épousait ma poitrine et lui donnait un air plus bombé que la normale sans trop en faire. N'ayant pas énormément de jupons en dessous de la robe, elle était malléable. Bien au contraire, le bustier ne me grossissait aucunement. Elle était simple et belle. Sa couleur vieux rose allait bien avec la couleur de mes yeux et mon teint. Je me sentais enfin bien dans une robe. 


-Tu es ravissante! S'exclame Daphné. 


-Je la prend! Dis-je, toujours en m'observant. 


Alors que j'étais entrain de m'habiller, j'entend une autre personne rentrer dans la cabine juste à côté de moi. Je n'y fait pas trop attention au bruit qu'elle faisait et me rhabille. Alors que j'étais sur le point de sortir de la cabine, la conversation que tenait la personne dans la cabine collée à la mienne avec sûrement la personne qu'elle accompagnait attire mon attention. 


-Tu as vu que Greengrass et Parkinson étaient ici? Lui dit une fille que je reconnais de suite. 


-A ouais? Pouffe Ginny dans la cabine. Avec la tête qu'elles ont, même la plus belle et la coûteuse des robes ne pourrait rien faire pour elles. Ricane-t-elle, d'un rire amère. 


-Carrément! Il manquerait plus que l'autre Greengrass se pointe! S'exclame à son tour Pavarti. 


-Tu te souviens quand elle est venue me voir? La pauvre! Elle se croit le centre du monde! Continue de parler Ginny. 


Ne supportant plus d'entendre une minute de plus leur conversation, je sors de la cabine brusquement en lançant un regard glaciale à Pavarti. Me voyant devant elle, elle baisse le regard, se faisant tout d'un coup petite face à moi. Voyant que je l'intimide tout de même, je souris malicieusement. 


-Ginny... Supplie Pavarti. 


-C'est vrai! Rétorque Ginny. Je me souviens encore de la tête qu'elle avait quand je lui ai dit que je voulais l'écouter seulement devant vous. Elle savait plus quoi faire! Elle avait aussi peur qu'un gobelin qui a perdu de l'argent dans un coffre de Gringotts. 


Ne supportant plus de l'entendre gindre, je prend le risque et ouvre la porte de sa cabine en utilisant ma baguette d'un geste fluide. Je range ma baguette et la vois face à moi qui essaye de cacher son corps seulement vêtu de ses sous-vêtements de grand-mère -au passage-. Je ricane franchement en la voyant faire en vain. Je main ma main sur la hanche et la contemple d'un sourire fier. 


-Oups! Je ne savais pas que tu étais dévêtue de la sorte! Sinon, je n'aurai jamais fait ça. Dis-je sur un ton faussement désolé. 


-Part de là! S'énerve Ginny. 


J'allais rétorquer quelque chose, lorsque Daphné et Parkinson débarque à mes côtés, se demandant ce qu'il pouvait bien se passer ici. En voyant Ginny comme ça, elles éclatent de rire, ce qui fait doubler la gêne que ressentait Ginny. 


-Ça suffit les filles! Gardez ça pour vous! Leur dis-je, sentant qu'elles iront faire passer l'information dans toute l'école. 


Je m'approche de Ginny qui était toujours dans la cabine, caché par la longue robe qu'elle devait essayer. 


-Ecoutes-moi bien, je ne suis pas si cruelle que tu ne le penses. Ceci ne se sera pas. Mais fais attention à toi. Ne parle plus jamais de la sorte sur moi. Lui dis-je pour la mettre en garde. 


Après cet incident, je referme aussitôt la porte et lance un oubliette aux filles pour qu'elle oublie tout ceci. Comme je l'avais dit à Ginny, personne n'allait être au courant. J'étais une femme de paroles, même si c'était pour protéger une personne que je n'aimais pas. Et mine de rien, elle avait gardé une petite place au fond de moi. Je n'étais pas ce genre de Serpentard à faire des coups bat de ce style aux autres. Je valais mieux que ça. 


J'arrange mes gants en faisant redescendre l'énervement en moi. Il fallait pas que je perde le contrôle comme m'avait mit en garde Malefoy.


*


Une fois mon maquillage fini, je m'observe devant le miroir. Comme d'habitude, les filles étaient assises sur mon lit à attendre que j'ai fini de me préparer. J'aimais vraiment le rendu que je voyais devant la glace. Mes cheveux étaient simplement bouclés et finissaient sur mes épaules. Le maquillage que m'avait fait Daphné était fin et très joli. Cela faisait ressortir mon regard. Elle avait ensuite souligné la forme de mes lèvres avec un rouge à lèvres d'une couleur taupe. Je me retourne vers elle et tourne sur moi-même le sourire aux lèvres. Finalement, j'étais plutôt heureuse de pouvoir m'y rendre. Je voulais montrer à tout le monde que je pouvais de temps en temps prendre soin de moi. 

-Mione... Tu as vu tes cheveux? S'exclame avec surprise Daphné. 


-Ils ont quoi? Lui dis-je, en me regardant une nouvelle fois devant le miroir. 


-Tes cheveux se sont éclaircis! 


-Sûrement... Réussis-je à dire en caressant mes cheveux. 


J'espérais au fond de moi que personne ne remarque le changement de mes cheveux. Cela faisait au moins depuis le début du mois d'octobre que mes cheveux s'éclaircissaient petit à petit. Je ne savais pas d'où ça venait. Je faisais tout pour que cela passe inaperçu. Mais semble-t-il, que je n'y suis pas arrivée. J'avais longuement cherché d'où cela pouvait-il venir. La seule chose dont je sois sûre, c'était que mes pouvoirs y étaient fortement pour quelque choses. 


Devant la porte de la salle réservée pour l'occasion, j'hésite à l'ouvrir. J'avais abandonné Malefoy toute la journée pour me trouver une tenue pour le repas de ce soir. C'était, je crois, la première fois que je passais mon temps à faire les boutiques au lieu de travailler ou de faire des recherches avec Malefoy. Et bizarrement sa compagnie m'avait manqué. 


-Hermione! S'exclame Zabini derrière moi. 


Je me retourne et l'interroge du regard. Venait-il lui aussi, comme moi, à ce fameux repas ennuyeux? 


-Et oui! Moi aussi, je dois me taper ce repas! Ricane-t-il en se plaçant à ma gauche. 


Il toque et d'un regard à travers le trou de la porte, monsieur Slughorn nous ouvre, le sourire aux lèvres. Rien que son air euphorique me faisait froid dans le dos. Et je n'étais pas la seule, puisque Zabini émet une grimace discrètement, ce qui a eu le don de me faire rire. Nous rentrons toujours côte à côte. Je ne voulais pas le lâcher. Il était le seul à ma connaissance qui avait été convié à cette soirée. 


Harry et Ginny se tenaient devant nous, bras dessus, bras dessous. Harry avait toujours son éternel regard désolé. J'aurai bien voulu lui parler pour tout mettre au clair entre nous. Mais Ginny ne le laissait pas partir, même pour aller se chercher à boire seul. Je trouvais ça ridicule de sa part. Connaissant bien Harry, il n'irait jamais voir ailleurs. Mais elle était dotée d'une extrême jalousie maladive.  


-Je n'ai pas vu Drago de l'après-midi? Il était avec toi? Me demande Zabini. 


-Euh, non. J'étais avec Pansy et Daphné, toute l'après-midi. Lui mentis-je à moitié. 


Bien évidement, je savais où il avait passé tout le reste de sa journée. Mais personne ne devait être au courant. 


Alors qu'il partait se prendre à boire, notre professeur de potion s'approche de moi avec quelques élèves comme Cormac ou encore des serdaigles. Je lui souris aimablement, priant que je ne gaffe pas. Il me mettait toujours mal-à-l'aise. 


-Comment trouvez-vous cette soirée? Me demande notre professeur. 


-C'est très joviale et... Très conviviale. Lui répondis-je, en me forçant à lui sourire. 


-Ça me va droit au cœur, Miss Greengrass! 


Aussitôt venu, aussitôt reparti voir d'autres personnes. Soulagée qu'il soit vite parti, je m'approche du buffet pour assouvir ma faim qui me faisait drôlement mal au ventre. Blaise n'était toujours pas revenu. Il avait croisé un serpentard avec qui il parlait de quidditch. Je soupire à l'idée de me retrouver seule. Mais c'était pas plus mal. Je ne me voyais pas parler de ce sport pendant des heures. C'était d'un ennui mortel. 


Alors que je mangeais les petits fours qui étaient disposés sur le buffet, Ginny s'approche de moi, l'air déterminé. Je resserre mon emprise sur le verre et essaye de garder mon sang froid. 


-Je sais que tu as fait subir un oubliette à Pavarti. J'espère pour toi que tu as fait de même pour tes amies. Me chuchote-t-elle durement. 


-Ne fais pas ta dur avec moi, lorsque nous savons toutes les deux que tu es une chiffe-molle, perdue dans le monde de Candide. 


-De qui? Commence-t-elle à s'énerver. 


-Peu importe, Weasley. Tu n'as pas à t'inquiéter. Mes amies ont aussi subi le sort de l'oubliette. Je pensais que tu savais que j'étais quelqu'un de parole. 


Après avoir rétorquer, elle repart se coller à Harry. Je soupire en la voyant faire, désespérée par son comportement. Je me demandais bien comment elle avait retourné sa veste en si peu de temps. Il lui a fallut d'entendre des âneries pour qu'elle efface tant d'année d'amitié. Je ne pensais pas à quel point le changement pouvait faire peur aux gens. 


Alors que j'étais proche de la fenêtre à observer toute la salle, je sens une main me saisir le poignet et me tirer derrière les rideaux. J'allais crier de peur, pour qu'on me sauve. Mais mon ravisseur pose sa main sur ma bouche. Le sentant contre mon dos, je ne peux calmer ma respiration qui est de plus en plus rapide. L'odeur de menthe poivrée me pique le nez. Et tout d'un coup, je me sens calmée. J'avais reconnu cette odeur et je n'avais plus aucune peur. 


-Tu ne vas quand même hurler, Greengrass! Me susurre Malefoy à l'oreille. 


-Tu es complètement fou de me prendre par surprise comme ça! J'aurai pu vraiment crier à temps! Le réprimandai-je. 


-J'ai entendu qu'il y avait de l'animosité entre toi et Weaslette. Que s'est-il passé pendant mon absence? Me demande-t-il. 


- Tu as réussi à trouver quelque chose ? Lui répondis-je par une autre question. 


-Greengrass... 


-Bon ok! J'étais entrain d'essayer ma robe lorsque je l'ai entendu parler de moi pas très sympathiquement. Je me suis tout simplement venger. Lui dis-je, agacée. 


-Tu deviens comme moi! Intéressant tout ça... Rétorque-t-il, un sourire en coin.

 

-Malefoy, je t'en prie... Râlai-je, impatiente de savoir ce qu'il a pu trouver. 


-Bon, je sais d'où vient tes pouvoirs. Me lâche-t-il, de but en blanc. 


-Comment ça? 


-Depuis le début, nous faisons nos recherches dans la mauvaise direction. Ce n'est pas un don que tu as reçu, mais un héritage. 


-Ça veut dire quoi ça...? Lui demandai-je, sans vraiment trop comprendre. 


-Nous n'avons jamais trouvé ce genre de don. Tu es d'accord avec moi? Me dit-il. 


-Oui. 


-C'est parce que c'est un héritage. Tu as hérité de ce pouvoir par une personne de ta famille. 


-Mais personne a eu ce don dans ma famille. Ils me l'auraient dit quand même... Rétorquai-je, en réfléchissant. 


-C'est la seule solution, Greengrass. J'ai fait tous les livres de la salle sur demande. C'est forcément ça! S'exclame-t-il. 


J'allais pour lui répondre lorsque Rusard surgit de nul part et attrape par le col Malefoy. Il saisit mon bras et nous amène devant Slughorn. Alors que tout le monde nous regardait, je tourne la tête, gênée par cette situation. Ça allait déjà mal avec Astoria. Mais là, je ne paie pas cher de ma peau. 


-Professeur, j'ai trouvé ceux deux garnements derrière les rideaux! S'exclame Rusard, fier de sa trouvaille. 


-Oh, mais Miss Greengrass était avec nous. Lachez la. Lui ordonne notre professeur de potion. Quand à vous, monsieur Malefoy, que faites-vous ici? 


-Euhm... Je... Cherche-t-il à lui répondre. 


-C'est mon cavalier. Il était en retard. Et... 


-Sornettes! S'exclame Rusard en resserrant son emprise sur Malefoy. 


-Je vous crois, Miss. Relâchez ce jeune homme, Rusard. 


Une fois seuls, Malefoy reste auprès de moi. Il pouvait partir rejoindre Blaise. Mais il restait tout de même à mes côtés. J'étais plutôt soulagée d'avoir réussi mon coup. Notre professeur n'avait rien vu. Il avait eu de la chance. 


-Mercie encore une fois. Me chuchote-t-il. Je crois que ça devenir une habitude. Ricane-t-il. 


-Par Merlin, tu n'es pas possible! M'exclamai-je en rigolant avec lui. 


-Au fait, je ne sais pas ce que tu fais à tes cheveux depuis un moment. Mais leur couleur devient de plus en plus agréable sur toi. Me complimente-t-il. 


-Mais comment tu as... 


-Ça se voit, Greengrass. Si tu fais ça, c'est pour passer inaperçue non plus. Rétorque-t-il, amusé par la situation. 



-Justement, non. Je n'ai rien fait... 


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