Imprévisibles changements

Chapitre 2 : Hermione Grenegrass

2660 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 25/06/2017 22:29

Je suis là face à cette énorme porte qui me sépare de la grande salle de Poudlard. Tout était comme dans mes souvenirs. Le professeur McGonagall, étant la nouvelle directrice de Poudlard suite avait fait en sorte que les rénovations soient identiques à l'ancien domaine. 


Le bruit que faisait les élèves dans la grande salle me faisait monter le stress en moi. Je ne l'avais jamais été. Mais c'était aujourd'hui différent. Je redoutais la réaction qu'aurait ma maison et surtout mes amis en apprenant la grande nouvelle. Depuis cette fameuse lettre que j'avais reçu de mes vrais parents, je n'avais plus donner aucunes nouvelles à mes amis. Je savais que ce que j'avais fait était impardonnable. Mais je n'avais pas le choix de devoir cacher ma véritable identité. 


A l'entente de mon nom, la porte s'ouvre en grand. Alors que la salle entière était plongée dans un silence total, les murmures se mirent à fuser en me voyant à l'entrée de la grande salle. Je respire profondément. Je savais que cette dernière année aller être dur. Mais je pouvais compter sur mes cousines. 


J'avance doucement mais confiante dans la grande salle. Je fus étonnée de voir que rien n'avait changé également. Le plafond était parsemé de bougies parfumées aux fruits, ce qui embaumait toute la salle d'une agréable odeur. Au centre de la table des professeurs, se trouvait toujours le grand aigle en or qui ornait la pièce. 


Dans ma marche, je pouvais entendre les murmures des élèves qui me donnaient mal à la tête. Je lance un regard de détresse à mes cousines qui elles, me sourirent pour me réconforter un temps soit peu, ce qui n'échappe pas à mon pire ennemi Malfoy qui me regarde dédaigneusement. Je ne fais pas attention et détourne le regard. 


"Tu as vue comme elle est pâle?", chuchote un serdaigle. 


"Pourquoi elle porte des gants?", s'étonne seamus. 


Alors que j'arrive devant l'aigle, j'attend que le professeur McGonagall face de même et me fasse passer sous le choixpeau, comme cela était prévu. Je porte aucune attention aux élèves, par peur d'être déconcentrée dans ma tache. Je n'étais déjà pas très rassurée de passer sous le choipeaux. Mais si je voyais la réaction des autres, je serai encore plus morte de peur. 


-Hermione Greengrass. Dis distinctement notre nouvelle directrice. 


Je soupire un long coup et monte les marches humblement en m'essayant sur le tabouret. Le regard des élèves était totalement perdu. Je pouvais les comprendre. Apprendre de la sorte que je faisais partie de la famille des deux soeurs Greengrass, faisant partie de la maison Serpentard, cela était tout à fait compréhensible. Je me sentais tout d'un coup, pas à ma place. Tout ce que je redoutais était arrivé. Mes amis ne ressentais que dédains envers moi. Je n'aurai jamais voulu recevoir cette fameuse lettre. 

Le professeur McGonagall pose le choixpeau sur ma tête qui ne peut s'empêcher d'émettre des commentaires. 


-Oh. Je me souviens de toi. Une ancienne Gryffondor, anciennement nommée Hermione Granger qui aujourd'hui est une Greengrass. Il n'y a alors aucun doute. Serpentard! S'exclame-t-il en donnant son choix final. 


Je souffle d'aberration. Les réactions se font immédiates. Alors que je ravale difficilement ma salive après l'annonce du choixpeau, des injures se font entendre dans l'assemblée en me désignant. Je fais preuves de contrôle et me lève la tête haute pour rejoindre la table de ma nouvelle maison. Par chance, mes cousines m'accueillent les bras ouverts sous le regard de tueur de Malfoy et sa petite bande de moutons. Daphné me prend dans ses bras en me faisant une place entre elle et Astoria sa sœur. 


-Ce que je suis heureuse! S'exclame Daphné, ma cousine. Quand mère et tante Nélia, elles vont être si heureuses! Jublie-t-elle avec Astoria. 


-Euhm...Oui. Réussis-je à dire sous la pression que je subissais du regard assassin de mes ennemis. 


La tension était palpable. Ils devaient sûrement se demander comment une sang de bourbe pouvait avoir le cran de s'asseoir sur le bancs réservé aux serpentards, sang purs. Mais je n'en étais pas une. J'étais Hermione Greengrass, fille de Nélia et Artus Greengrass. J'avais encore du mal à m'admettre tous ces changements. Mais tout le monde devait s'y faire. Je n'étais plus celle d'avant. 


Alors que nous mangions dans le plus grand silence, Malfoy est le seul qui ne touche pas à son assiette. J'essaye de ne pas lui porter une quelconque attention mais son regard me brûlait la peau. 


Je relève les yeux pour lui demander ce qu'il avait lorsqu'il prit la parole sans me laisser le temps à moi de parler. 


-Ce n'est pas possible. Tu es une sang de bourbe. Et une sang de bourbe ne peut pas rentrer dans notre maison! S'exclame-t-il, irrité par cette nouvelle qui l'avait bouleversé à première vue. 


J'allais lui répondre lorsque Astoria prit ma défense. 


-Je t'interdis de lui parler de la sorte! S'énerve-t-elle. 


-Tu ne vaux pas mieux que les Weasley. Lui crache-t-il en partant de la grande salle. 


A ce moment, nous étions le sujet principal de toute la salle. Malgré le fait que je sois une sang pur aujourd'hui, ses insultes me faisaient toujours autant mal. N'ayant plus d'appétit, je m'excuse auprès de mes cousines et lance un regard par politesse aux autres étudiants de ma nouvelle maison. Je me lève et sors à mon tour de la grande salle, la boule à la gorge. 


Alors que je me dirigeais la cours du château, j'entend des pas marcher dans ma direction. N'ayant pas envie que cela continu, je me retourne d'un geste vif, le regard glaçant. Je me radoucie en voyant Ginny, Ron et Harry me faisant face. 


-Pourquoi me suivez-vous? Leur demandai-je. 


-Pourquoi nous as-tu rien dit? Me demande Harry, essayant de comprendre ce qu'il m'arrive. 


-Ecoutez, c'est pas le...


-Et c'est quand le bon moment? S'énerve Ron. Tu t'es enfuie du Terrier. Tu nous as donné aucunes nouvelles depuis ton départ. Et la seule fois où on te revoit, tu es une autre personne. Me crache-t-il. 


-Je... C'est vraiment pas le moment. Dis-je presque dans un murmure. 


-Comprend-nous, Mione. Nous sommes sans nouvelles de toi. Et tu reviens sous le nom de Greengrass et tu pars à Serpentard. Insiste Ginny. 


-On peut aller dans un autre endroit pour en parler? Cédai-je. 


D'un commun accord, nous sommes partis dans leur salle commune afin d'être à l'abris d'oreilles indiscrètes. 


Une fois assis sur le canapé devant la cheminée vide de flemmes, je me racle la gorge afin de m'éclaircir la voix. D'un élan, je commence à leur conter cette histoire, mon histoire.

 

"Alors que j'étais entrain de me préparer pour pouvoir rejoindre mes amis pour une sortie à Pré-au-lard, un hiboux vient taper à ma fenêtre, une lettre tenue par son petit bec. Je la récupère après lui avoir donner de la nourriture afin de le remercier. Intriguée d'en recevoir une, je l'ouvre délicatement. 


"Chère Hermione, 

tu dois te demander pour nous, Artus et Nélia Greengrass t'adressont cette lettre. Mais nous voulions t'avouer quelque chose. A ta naissance, je ne pouvais pas t'élever. Nous étions en pleine ascension du mage noir. Et c'était beaucoup trop dangeureux. Je ne voulais pas que tu subisse ce sort et que ta vie sois gâchée par cela. Ce qui n'a pas été le cas pour tes cousines, Astoria et Daphné qui n'ont pas eu cette chance de pouvoir vivre sans cette pression omniprésente. Nous t'avons donc confiée à cette famille moldue. Nous savions qu'elle serait parfaite pour toi et ton éducation. Il n'y a qu'à voir ce que tu es devenue pour voir que ces Granger ont fait du bon boulot, ce que nous étions impossible de faire. 

Nous savons que t'avouer ça, maintenant est totalement une idée saugrenue et que c'est très maladroit de notre part. Mais nous voulons énormément te rencontrer et pourquoi pas créer des liens. 

En espérant que tu ne jette pas cette lettre et que tu acceptes de nous rencontrer. Notre porte te sera toujours ouverte. 

Tendrement, Nélia Greengrass, épouse de Artus Greengrass.""


-Mais pourquoi tu nous as rien dit à ce moment là? Me demande, gentiment Ginny qui semblait m'avoir un temps soit peu comprise. 


-Comprenez-moi. J'avais fait subir un oubliette à mes parents adoptifs. Je n'avais plus de famille. Je voulais avoir des réponses. Et pourquoi pas avoir une nouvelle famille. Lui dis-je en lui souriant légèrement. 


-Je comprend. Me dit-elle. Continue.


"J'ai mit la lettre dans mon sac. J'ai fait mes valises et grâce à un sort de rétrécissement, j'ai tout mit dans mon sac. D'un coup de tête, j'ai transplané à leur manoir. Je me sentais extrêmement gênée de me retrouver ici. Je pensais que cette lettre était un canular de leur part. Mais pourtant je voulais y croire. L'image de Bellatrix me mutilant le bras à l'aide de

sa baguette me hantais toujours. Et savoir que j'étais peut être une sang pur me ferait oublier ma cicatrice laissé par sa baguette : Sang de bourbe. 


L'endroit était beaucoup plus fleuri que ce que je m'étais imaginée. J'avais l'impression de me retrouver à Versailles mais en plus petit. La couleur crème des murs éclaircissait le domaine. Les plantes ornait une grand partie de la façade, ce qui ajoutais un plus à la magnifique vue que j'avais de là où j'étais. Cela n'avait rien à voir avec le manoir des Malfoy qui était sombre et froid. 


Comme si j'étais attendue depuis longtemps, le portail en fer noir s'ouvre automatiquement et, comme attirée par l'intérieur, je sens une puissance me poussait à l'intérieur de la propriété. Émerveillée par l'endroit, m'approche de l'entrée tout en observant les alentours. 


-Oh Hermione! S'exclame une femme à l'entrée du manoir. 


Je reprend mes esprits. Et d'un geste peu assuré, je m'approche d'elle timidement. Elle était tout bonnement magnifique. Elle portait une robe simple mais très élégante. Ses cheveux étaient réunis dans un chignon strict. Pas un cheveux était rebelle. Je me sentais comme un petit boudin face à elle. J'avais du mal à me dire que je pouvais être sa fille. Il n'y avait qu'à en juger mes vêtements vieux, décolorés, mes cheveux ébouriffés. Je n'avais rien à voir avec cette beauté. 


Sans que je m'y attende, elle me prend dans ses bras et m'amène dans son salon. 


-Artus! Crie-t-elle en appelant son mari. 


A peine l'avait-elle appelé qu'il surgit dans le salon, livre à la main entrain de lire. 


-Nous avons une invitée. Tu pourrais faire un effort, tout de même. Se plaint-elle. 


Il abaisse son livre et porte son attention sur moi. Sans que je ne comprenne son comportement, il lâche son livre qu'il fait tomber au sol. Il remet ses lunettes sur son nez et s'approche de moi. Tout comme sa femme, il me prend dans ses bras. 


-Ce que tu es belle, Hermione! Me dit-il ému de me voir. 


-M...Merci. Réussis-je à dire.


-Elle a hérité de beauté, Nélia. S'exclame-t-il à sa femme. 


-Et de ton intelligence, Artus. Lui répondit-elle du tac au tac."


Harry et Ginny me regardent tout en me souriant, heureux de voir que j'avais trouvé une famille, ma vraie famille. Alors que Ron, il était toujours énervé contre moi. Il me lance un regard me faisant froid dans le dos. 


-Qui te dit que c'est ta vraie famille et pas un tissu de mensonges? Tu ne sais rien après tout! Tu ne peux pas être une sang pur! Se met-il à me dire. 


-Calme-toi! Intervient Ginny. Tu commences à parler comme Malfoy. Lui reproche-t-elle. 


-Nous sommes allez voir un médicomage, justement pour en avoir le cœur net. Lui répondis-je, en gardant mon calme.


-Tu vois, Ron! Alors arrêtes tes accusations puériles! Continue à intervenir Ginny.


-Mais vous la défendez? Elle nous a caché des choses. Et elle pense qu'en revenant tout lui sera oublier. Mais c'est totalement faux. Elle nous a trahit dès le moment où elle a fraternisé avec les serpents. S'emporte-t-il en partant dans son dortoir. 


Déçue. J'étais déçue de son comportement. Je savais que ça n'allait pas être facile. Mais j'espérais qu'il fasse un effort pour essayer de me comprendre. Mais tout le contraire se produisit. 


Ne voulant plus rester ici avec eux, je pars et rejoins les cachots pour atteindre ma nouvelle salle commune. Ne connaissant pas le mot de passe, je me faufile dans un groupe de quatrième année pour pouvoir rentrer. 


Dans la salle commune, je suis surprise de voir que leur appartements n'étaient pas humides et froids. Mais plutôt chaleureux à leur façon. La salle était tapissait majoritairement de vert et d'argent, les couleurs de la maison. La cheminée allumée réchauffait la salle. Une fois dans les dortoir des filles, je rejoins vite ma chambre que je partageais avec Daphné, Pansy et Millicent. Je salue d'un geste de la tête toutes les filles et me dirige vers mon lit où est mit mon uniforme. Je le range rapidement dans mon armoire, là où sont déjà rangées toutes mes affaires. Je sors mon pyjama et sous le regard curieux de mes nouvelles camarades de chambres, je pars sans un bruit dans la salle de bain. 


Assise sur mon lit, je ne peux m'empêcher de repenser à la réaction de Ron et de Drago. Même si c'était habituel de sa part, je pensais qu'en apprenant mon rang et la "pureté" de mon sang, cela le calmerai à mon égard. Mais rien n'y fait. Il reste imbuvable envers moi. Ron, lui m'avait complètement tourné le dos. Je n'avais pas le choix. J'avais interdiction de leur en parler. J'étais sous serment avec mes parents. Ils voulaient que je sois dévoilée comme leur fille, le jour de ma rentrée. Ils ne voulaient pas que cette histoire se répande. Tout ce que je craignais venait d'arriver. Je venais de perdre un ami et je me retrouvais dans la maison ennemi, Serpentard. 


-Où étais-tu? Je t'ai cherché de partout? S'exclame Daphnée en me sortant de mes pensées. 


-J'étais avec Harry, Ginny et Ron. Je leur ai raconté pour... mes parents. Lui dis-je, d'une petite voix. 


Je pensais que Pansy ou Millicent auraient réagi à mes paroles. Mais à ma plus grande surprise, elles se sont tues. J'avais vraiment apprécié leur geste. Nous n'avions pas enterré la hache de guerre. Mais nous nous respections mutuellement. Et c'est ce que je voulais pour passer une année plus agréable en leur compagnie. 


-Comment ça s'est passé? Me demande-t-elle. 


-J'ai pas envie d'en parler. Bonne nuit les filles. 



J'avais mit cours à la conversation. Si je parlais de cette histoire, je ne pense pas que j'aurai pu contenir ces nouveaux pouvoirs. Je sentais déjà que j'étais entrain de geler mes gants. Il fallait que je les contrôle et je ne pouvais pas risquer de me faire prendre en gelant la chambre.


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