It all began with a choice - Tout commence par un choix

Chapitre 5 : Chapitre 4 : Rien qu'une lettre de toi

3004 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 25/09/2015 14:37

 

- Je ne trouvais pas ça normal que tu ne me répondes pas avec ton mordant habituel. Alors à partir de maintenant dès que ça ne va pas tu viens me voir et tu règles ça je ne veux pas te savoir mal. C’est clair ?  

Je ne dis rien. Je suis très… très étonnée. Premièrement, je suis dans ses bras. Deuxièmement, si j’ai bien compris il s’est inquiété pour moi ? J’ai du mal à y croire venant de ce prétentieux. Troisièmement, j’ai l’air d’aimer être dans ses bras et ses paroles m’ont l’air d’avoir fait du bien. Quatrièmement, je n’ai pas de numéro quatre.

Je le repousse de façon à voir son visage et en me disant que lui gueuler dessus pourrait effectivement m’aider si ça ne va pas est peut-être une bonne idée. Je lui souris.

 

- Va pour ça.

- Idiote.

 

Pardon ? Il a vraiment le don de me laisser bouchée-bée.

 

- Tu ne devrais pas me sourire comme ça. Ça me donne des idées et des envies que j’aimerais bien mettre en pratique.

 

J’en frémis.

 

- Surtout depuis que tu m’as dit comment tu l’as dit déjà … ? Il réfléchit un instant. Ah oui « balance ta sauce ».

 

Oulla. Mais qu’est-ce que j’ai encore dit moi ??

 

- Tu ne connais pas l’expression ?

- J’aimerais en faire plus qu’une expression. Dit-il d’une voix grave - celle qui me fait vibrer.

 

Il fait glisser ses mains doucement sur mes hanches pour m’attirer à lui le plus près possible et j’en frissonne tout le long. Je me vois mettre mes mains dans ses cheveux pour m’y accrocher afin de l’embrasser le plus possible. Je m’imagine entourer ses hanches de mes jambes pour qu’il me porte dans le but de nous faire tomber sur le lit. Je l’imagine m’enlever mes vêtements à la hâte pour me sentir au plus près de son corps dont j’aimerais voir les moindres détails. Je me projette et savoure chacun de ses possibles gestes pour en redemander juste après. Je … STOP ! Merde mais ça ne va pas ?! Qu’est-ce qui me prends ?!

Je le repousse totalement.

 

- Encore une crise de conscience ?

- Quoi ?

- Tu devrais te laisser aller Anthéa. Toi comme moi, on en as autant envie l’un que l’autre. Alors pourquoi se retenir ?

- J’ai un petit ami je te rappel.

- Ah bon ? Celui-là même qui t’a fait pleurer ?

- La ferme Drago.

- Il ne te mérite pas. Aucun homme ne te mérite s’il te fait pleurer.

- Ah bon ? Et donc toi tu me mérites ?! Je m’énerve.

- Oui ! Je ne t’ai jamais fait pleurer.

- Non mais je t’en merde Drago !

 

Il éclate soudain de rire ce qui a le don de m’énerver encore plus.

 

  • Je peux savoir ce qui te fait tellement rire ?

  • Toi. Je n’ai plus à m’inquiéter tu as retrouvé ta forme.

- Espèce de …

- De quoi ?

 

Il s’approche à nouveau avec une voix sombre.

 

- Traite-moi de tous les noms si tu veux mais tu ne peux pas me mentir. Je sais que tu as envie de moi.

 

Malheureusement, ma voix refuse de sortir pour lui claquer le caquet. Il me regarde intensément pendant plusieurs secondes durant lesquels je sens de nouveau se besoin de l’avoir contre moi m’échauffer le bas du ventre.

 

- Bien maintenant que nous sommes d’accord, à table.

- Hein ?

- Tu n’es pas sérieuse ? J’ai attendu 30 minutes avant de monter te chercher alors si tu crois que je vais sauter mon repas tu rêves. Alors maintenant tu viens on va manger.

 

A sa voix je sais qu’il ne rigole pas et que si je veux éviter une nouvelle engueulade qui entrainerait un nouveau mal de tête précédent à l’ancien ayant forte heureusement et mystérieusement disparu.

 

- Je n’ai pas d’ordres à recevoir de ta part.

 

Je lui passe sous le nez et sors de la chambre. Je respire un peu mieux au fur et à mesure que je m’éloigne de la chambre. Je descends les escaliers et j’entends qu’il est derrière moi. Je n’avais pas entendu qu’il m’avait rejointe aussi vite. Mais je ne le regarde pas. Je fais ma fière.

Une fois au rez-de-chaussée, je vais en direction de la salle à manger.

 

- C’est de l’autre côté.

 

Je m’arrête. J’ai l’air con. Je repars dans l’autre sens sans oublier de lui jeter un regard noir auquel il répond d’un regard amusé.

 

- Non je rigole tu avais juste. Me lance-t’il en rigolant. J’avais juste envie de voir ta tête quand tu es vexée et gênée.

- Crétin de prétentieux.

 

Je fais à nouveau demi-tour et rentre rapidement dans la salle à manger suivit de l’autre imbécile qui se fend la poire.

La table est dressée et les plats semblent avoir été magiquement tenus au chaud. Au menu ce soir : Pâté de viande avec des légumes, ragoût de bœuf et autres délicieux plats. Je vois qu’il n’y as que deux couverts de dressés.

 

- Pourquoi y a-t-il autant de nourriture alors qu’on est que deux personnes ?

- C’est toujours comme ça.

- Mais c’est du gâchis.

- C’est toi qui paie ?

- Non.

- Alors qu’est-ce que tu te plains ?

 

Il s’assoit l’air de rien. De mon côté je suis outrée. Non mais quel con !

 

- Tu peux être con quand tu le veux.

- Bon, soit tu t’assois, soit je t’attache et te fais manger de force tout ce qu’il y a sur la table.

- Crétin de prétentieux.

 

Je m’assois en face de lui. Je m’aperçois que je meure de faim. Je me sers et il me regarde faire en se servant à son tour. C’est la première fois que je vais manger seule à seule avec lui. Je me demande bien de quoi on va parler … Je prends une bouchée du pâté de viande. Il est délicieux. Comme toujours.

 

- Tu vas à la Coupe du Monde de Quidditch ? me sort-il après plusieurs bouchées.

- Oui et toi ?

- Bien sûr. Tu as déjà tes places ?

- On a réservé avec Hermio…

 

Oups. Je ne devrais peut-être pas parler d’elle ni du reste du groupe devant lui d’ailleurs.

 

- Même si je ne l’apprécie pas tu peux quand même parler des gens qui ne sont pas à mon avis fréquentables.

- Ce sont mes amis alors mesure tes paroles.

- Mesurer mes paroles ? On entend parler une vieille.

- Ou alors c’est toi qui parle comme un jeune puceau. Lui dis-je en buvant du jus de citrouille.

 

Euh …. What ? Qu’est-ce que je viens de lui dire ? « Jeune puceau » ??

Je rougis et continue de faire semblant de boire. De son côté, il ne bouge pas. Respire Anthéa, respire, soit calme et naturelle. Et surtout ne croise pas son regard. Je pose mon verre et reprends une bouchée.

 

- Il te suffit de me le demander et je te prouverais que je ne suis pas un « jeune puceau ».

 

Je ne peux pas me retenir : je lève les yeux vers lui. Il me regarde. Intensément. J’ai des papillons qui se mettent à virevolter en moi. Ces paroles me donnent envie. Ou bien j’ai envie de lui ?

Je vois le tableau derrière lui bouger : Dame Jinnea et Sir Loumas sont là et ils me font signe qu’ils sortent de la pièce. Elle a l’air de jubiler, on croirait voir Ginny.

Je reviens à lui, dieu que j’ai envie. Je ne sais pas quoi lui répondre. Je ne peux pas le quitter des yeux et je me remets à imaginer de quelle façon il m’apporterait cette preuve. Je suis en train de fondre.

Heureusement ou malheureusement pour moi, des bruits se font entendre dans le couloir avant d’entrer dans la pièce. C’est Kalinga qui se bat avec mon hibou.

 

- Kalinga ! lui cris Drago.

- Désolé monsieur, j’ai essayé d’intercepter ce hibou pour ne pas qu’il vous dérange mais je …

 

Ma chouette s’arrache à elle et vient se poser sur mes genoux.

 

- Ce n’est rien, c’est moi qui lui ai dit de m’apporter mon courrier au plus vite. JE suis désolé Kalinga.

- Ce n’est pas à toi de t’excuser. Me dit sévèrement Drago en regardant Kalinga.

- Et ce n’est pas non plus à elle, Drago. Kalinga et ma chouette ont fait ce qu’ils devaient faire alors ne l’engueule pas.

 

Il me regarde d’un air furieux. Cette interruption m’a au moins permis de me calmer. Je caresse ma chouette qui lance un hululement d’indignation vers Kalinga. Je lui donne un bout de viande avant de détacher ma lettre. Je continue de la caresser en regardant Drago. Sans regarder Kalinga il lui dit que cela ne doit pas se reproduire et de sortir. Même si j’ai encore faim, j’ai envie de remonter pour lire mon courrier et au plus vite.

 

 

- Je vais te laisser, j’ai assez mangé.

- Reste. Tu peux lire ton courrier ici.

- Je vais monter.

- Tu n’as même pas mangé la moitié de ton assiette.

- Drago, je n’ai plus faim.

- Arrête de mentir.

 

Comment il sait ?

Il soupire et lâche sa fourchette en s’affalant dans sa chaise. Même dans cette position, il est vraiment bea… Mais qu’est-ce que je raconte moi ?

 

- Bon, si tu ne veux pas l’ouvrir ici, rend au moins une assiette et un verre pour manger dans ta chambre. Dit –il d’un air résigné.

 

Une fois de plus, je suis surprise. Même agréablement surprise. C’est … bizarre même qu’il me laisse le planter là au milieu du repas pour lire mon courrier sans trop insister. Je m’attendais à plus de résistance de sa part. Mais il a l’air de savoir que c’est important. J’ai l’impression que ça m’attriste un peu qu’il ne souhaite pas plus que cela que je reste ici. Avec un petit pincement au cœur et d’une certaine façon un baume au cœur, je le remercie et prends la direction de ma chambre avec de la nourriture et ma chouette sur l’épaule. Avant de quitter la pièce, je me retourne vers lui, il n’a pas bougé : il regarde ma chaise vide, une main sur la table et l’autre sur l’accoudoir. Définitivement, je quitte la pièce avec un pincement au cœur.

Eh oh ma pauvre fille ! Tu te réveilles, tu t’en fou, c’est Drago et toi tu penses encore être amoureuse de ton probable ex-petit ami, Harry. Y’a le même nombre de lettres dans leur prénom mais ce sont deux personnes distinctes ne confond pas !

Je me secoue et accélère jusqu’à ma chambre. Je ferme la porte dépose tout sur le bureau et ma chouette s’envole pour se poser sur la commode afin de se reposer. J’ai deux lettres, l’une vient d’Harry et l’autre d’Hermione. Je tremble. Je ne sais pas laquelle ouvrir en premier. Je vais prendre celle d’Harry. Je souffle un bon coup et je l’ouvre.

 

« Anthéa,

Je ne sais pas trop quoi te dire… J’ai eu Hermione au téléphone. Je ne sais pas si tu connais, c’est un moyen qu’on les Moldus pour s’appeler et communiquer entre eux à longue distance. Vu que c’est elle qui m’a appelé mon oncle était pas trop content … Mais ce n’est pas grave, je sais qu’il le fallait.

 Je … je suis vraiment lamentable. Je suis aussi aveugle. Je n’ai pas vu à quel point tu es mal en ce moment, je ne me rendais pas compte à quel point ton attaque a pu te marquer, à quel point je n’ai fait tourner notre couple qu’autour de moi, que j’ai été égoïste, et ce, même si tu m’avais prévenu. Je n’ai fait aucun effort. Je suis tellement désolé. Hermione m’a expliqué à quel point tu étais, enfin est mal en point et je m’en veux terriblement.

Encore une fois, cette année je n’ai pensé qu’à mes parents et à Sirius Black que je pensais responsable de leur mort mais tu connais la suite. Je n’ai pas vu que je te laissais totalement de côté. Je suis dévasté, je me sens sale et triste. Je ne suis qu’un idiot. Je sais que te promettre une fois de plus que ça va changer ne fera qu’empirer les choses et que tu ne peux surement pas te baser à nouveau sur de simples paroles (Hermione me l’a même interdit) donc je veux te montrer. Te montrer et te prouver que pour toi je peux et veux changer. Pour nous. Pour toi.

Je sais à quoi m’en tenir, je ne peux pas te forcer à rester avec moi dans ses conditions, c’est pourquoi, comme tu as du surement te le dire, il faut que nous fassions une pause. Mais je ne veux pas. Je ne le supporte pas. Je veux être avec toi mais mes paroles ne suffiront pas alors pour toi je suis prêt à attendre et te prouver que je suis prêt à tout pour toi et que je sais te rendre heureuse. Je ne rien de tout cela par plaisir comme tu peux le voir ma lettre est pleine de tâches … Désolé d’avoir pleuré dessus … .

Je t’aime Anthéa et ce même si nous ne sommes plus ensemble pour une période mes sentiments ne changeront pas pour toi, alors attends-moi. Je vais te prouver que ça ira.

Harry P. »

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