Magie chez lez Avengers

« 25 fevrier 2013 »

Harry ne savait pas comment gérer le retour de Remus et Sirius dans sa vie. Pas après toutes ces années  où il les croyait morts.

Au moins, il savait maintenant pourquoi leurs tableaux s’animaient à peine.

Et puis, ils y avaient aussi qu’ils avaient incroyablement changé. Le voile à travers lequel ils étaient passés les avait, en quelques sortes, purifiés. Remus était apparu, dans ce monde, sans son problème de lycanthropie et Sirius avait été lav » des problèmes liés à son séjour à Azkaban.

C’était donc à peine si Harry les reconnaissait. Les deux hommes étaient en bien meilleure santé (à tous les niveaux) que ce dont il se souvenait. C’était très bien… Mais un peu perturbant pour le sorcier.

Aucun d’eux n’avait pu approfondir les choses, cependant. Ils s’étaient dit l’essentiel. Comment ils étaient venus dans ce monde, comment ils avaient fais pour s’intégrer. Ils ne s’étaient pas dit grand-chose de plus. Parce qu’il n’y avait rien à dire de plus. Parce qu’ils n’en avaient pas le temps, aussi. Parce que Voldemort n’allait pas tarder à faire parle, de nouveau, de lui. Surtout maintenant qu’il savait que l’un de ses principaux ennemis était dans ce monde, avec lui. Plus puissant qu’auparavant. Il fallait agir vite. Le mettre hors d’état de nuire avant qu’il ne s’allie à un quelconque grand méchant de ce monde… Ou d’un autre.

Voilà pourquoi toute l’équipe des Avengers, Fury et les trois sorciers (Remus et Sirius avaient insisté pour suivre Harry) se trouvaient maintenant dans un laboratoire, assis à divers endroit.

« Bon, votre magie est semblable à la magie du tesseracte. Donc, nous devrions pouvoir repérer ce Voldemort assez rapidement s’il utilise sa magie. » Déclara Stark, négligemment.

Harry fronça les sourcils et lui demanda comme il savait cela.

« Le Shield a repéré votre arrivée et de vos déplacements. Ce jour là et les autres fois. » Annonça Fury.

« Oh. »

« J’aimerais savoir pourquoi vous êtes allez au nouveau Mexique le jour où Thor a récupéré son marteau et pourquoi vous êtes allé à New York à la fin de l’invasion. »

Harry se tendit, mal à l’aise, lorsque tous se tournèrent vers lui… Avec des degrés différents d’intérêt. Il se racla la gorge.

« Comme vous l’avez dit, l’énergie utilisée par Thor est semblable à celle que j’utilise. J’ai perçu Thor et ait été intrigué. Je suis parti enquêté… avec l’espoir que je puisse parler à cette personne. »

« Ce que vous  n’avez pas fait. » Déclara le dit Thor.

« Et bien, non… Il y avait des hommes en uniforme. Des hommes du Shield, je suppose. J’ai préféré la discrétion. »

« Et pour l’invasion ? » Insista Steve.

« Je me tenais prêt à intervenir. Vous vous en sortiez bien. Aucunement besoin de moi. »

« Pourquoi être venu, alors ? » Demanda Natasha.

« Tony tombait trop vite. J’ai ralenti sa chute. »

Il y eut un moment de flottement à sa déclaration. Remus et Sirius cachèrent un sourire. Harry n’avait pas changé. Lui seul pouvait annoncer qu’il avait sauvé une vie avec autant de désinvolture et d’innocence. Tony Stark fut le premier à reprendre la parole. Sans surprise.

« Je vous dois la vie, en somme. Merci. Cela fait deux sur six et vous n’êtes pas encore officiellement dans l’équipe. Félicitation. »

Harry laissa échapper un grognement mais finit par sourire. Il avait beau faire, il appréciait beaucoup Tony. Il voyait bien que derrière la désinvolture de l’homme se trouvait quelqu’un de sérieux et de généreux. La somme astronomique que le multimilliardaire avait mis dans le tableau de sa mère le prouvait… Ainsi que son rôle comme Avenger.

Harry se racla la gorge et ramena la conversation sur son sujet initial. La localisation de Voldemort.

« Si vous pouviez utilisez votre énergie, nous pourrions calibrer le radar sur elle. »

Harry hocha la tête à Bruce et, après un regard vers ses parrains, prit sa forme d’Animagus.

Les Avenger et Fury ne réagirent pas. Ils en avaient déjà été témoin après tout.

Mais ce ne fut pas le cas de ceux qu’Harry voulait, justement, surprendre… et impressionner. Sirius et Remus poussèrent un cri de surprise et bondir de leur siège alors que leur filleul disparaissait dans les flammes et qu’un phénix apparaissait à sa place.

Les deux sorciers plus âgés regardèrent, époustouflés, le magnifique oiseau noir et rouge. Il n’y avait aucun doute sur l’identité de l’oiseau mythique. Cela ne pouvait qu’être Harry avec ces yeux verts et cette marque blanche en forme d’éclair… Malgré tous, Sirius se pencha en avant et souffla le prénom d’Harry sous la forme d’une question alors que Bruce et Tony effectuaient leurs calibrages. Les autres regardaient, amusés, les deux sorciers plus âgés.

Harry lâcha un léger trille en réponse et s’envola pour se poser sur l’épaule de son parrain. Il donna un petit coup de tête contre la joue de l’homme puis retourna à sa place initiale pour redevenir un homme.

« Harry, par merlin… Un phénix ! »

« Une conséquence de ma fusion avec Fumseck, je suppose. Je ne pouvais pas me transformer avant. »

« Harry, pourriez vous refaire quelque chose ? » Demanda Bruce.

Le sorcier s’exécuta volontiers en lançant un simple accio sur un stylo et les deux scientifiques laissèrent échapper, aussitôt, des sons satisfaits. De toute évidence, ils avaient réussi leur calibrage.

« Bien ! Que faisons-nous, à présent ? »

Toutes les têtes se tournèrent vers Sirius, surpris par son ton exagérément enthousiaste. Après un moment de silence, Harry décida de le briser en suggérant un entrainement de groupe.

« Voldemort est très puissant et ne reculera devant rien pour vous abattre. Il sait que vous êtes la seul force qui puisse le vaincre. »

« C’est pourquoi il a fait cette démonstration de force ? Pour nous attirer à lui. »Affirma Steve.

« Il y a de grandes chances, oui. »

« Qu’est-ce qu’il a utilisé contre notre ami vert ? »

Tony était anormalement posé. L’attaque l’avait secoué. D’autant plus après que Bruce se soit raccroché à un souvenir d’une de leur discussion pour échapper à la folie.

« C’était un sortilège de torture. Extrêmement douloureux. Il n’y a rien d’équivalent. »

Quand les Avengers et Furie virent poser une main réconfortante sur Harry et le regard de Remus s’assombrir, ils surent que le jeune peintre y avait été soumis. Ce qui était inquiétant puisque les deux hommes ne l’avait pas vu depuis ses quinze ans.

Remus reprit la parole d’une voix calme, professorale, qui eut le mérité de détendre tout le monde dans la salle.

« Nous allons nous entrainer avec vous. Au cas où vous auriez besoin de notre aide et pour que vous sachiez comment combattre un sorcier. »

« Et puis, nous avons l’expérience de Voldemort. Nos conseils ne seront pas superflus. » Ajouta Sirius en relâchant son filleul.

Fury donna son accord et toute l’équipe prit la direction de la salle d’entrainement.

« Alors, parlons de ton apparence. » Ordonna Sirius.

« Qu’a-t-elle de particulier ? » S’étonna Bruce.

« Ma fusion avec le phénix m’a changé. J’étais petit, les cheveux noirs et je portais des lunettes. »

« Sans oublier que tu étais aussi maigre qu’une brindille. »

« Oui… Merci, Sirius. Quoi qu’il en soit, la fusion m’a rendu plus fort physiquement et magiquement. Et, je suppose qu’elle a ralenti mon vieillissement. »

Tout le monde s’immobilisa net pour fixer le jeune homme qui soupira.

« C’est le même phénomène que pour Bruce… Techniquement, j’ai, plus ou moins, trente ans, vous voyez… Je ne fais pas vraiment cet âge, n’est ce pas ? »

« Pourquoi ‘‘plus ou moins’’ ? » Voulu se renseigner Bruce.

« Dans mon monde, on était en 1997. Quand je suis arrivé ici, on était en 1999. »

« Intéressant. Donc, tu ne t’es pas uniquement déplacé dans l’espace comme notre ami Thor. Tu t’es aussi déplacer dans le temps. »

Harry se décala, mal à l’aise, sous l’œil scrutateur de Tony qui sembla s’en rendre compte puisqu’il s’empressa de changer de sujet.

« Bon, si nous allions nous amuser ! Oh, et j’aimerais savoir comment tu as fait pour faire obéir notre ami en colère… Parce que je crois que j’aimerais en avoir la recette. »

Un murmure collectif d’approbation, en particulier de Bruce, s’éleva dans le couloir, faisant sourire Harry.

« Eh bien, je ne suis pas certain… Mais, je vous propose de le découvrir. »