Magie chez lez Avengers

Chapitre 6 : Attaque

4436 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 15/01/2015 17:52

« 20 février 2013 »

Voldemort apparut au pied de l’immense obélisque de plus de cent mètres de haut. C’était le lieu idéal pour frapper. Très touristique et reconnaissable par tous les habitants de ce monde pitoyable. Frapper la capitale des Etats Unis mettrait le monde à ses pieds ou presque. Tous verrait sa puissance et se plierait à sa volonté.

Frapper en ce lieu, dans ce pays, était le meilleur stratagème. Lorsqu’ils verraient que le plus puissant pays du monde ne pouvait rien faire contre lui, les autres pays de ce monde seraient à sa merci. Personne ne le combattrait. Les dirigeants de ce monde se soumettrait à lui et mettrait le monde à sa disposition.

Voldemort leva les yeux vers le sommet de l’immense tour de pierre et sourit méchamment. Il profita de cet instant. Cet instant qui signait le début de son règne. Aujourd’hui, en cette minute, il allait accomplir son destin. Et personne ne pourrait se mettre en travers de son chemin, cette fois.

Il cessa sa contemplation et accorda, cette fois, toute son attention sur la foule qui le fixait avec une fascination morbide… à laquelle se mêlait une pointe de peur.

Bien, exactement ce qu’il voulait. Il lui suffirait de quelques démonstrations de force pour que la frayeur prenne véritablement possession d’eux. Pour que ces moldus voient toute sa puissance et leur impuissance face à lui. Oui, quelques démonstrations et ils seraient tous à lui. Ce monde tomberait sous sa coupe dès lors que quelques uns se joindraient à lui. Dès lors que certains viendraient le servir.

Impatient, il n’attendit pas davantage et frappa.

Il sourit satisfait en entendant les cris de frayeurs et de douleurs qui s’élevèrent autours de lui. Il était ravi des réactions de la foule. Ces cris lui promettaient le succès.

Il ne manquait plus que cette équipe de soit disant protecteurs. Ces Avengers. Il lui suffisait de les éliminer et le découragement et la peur de ce monde le propulserait au pouvoir. En voyant la chute de leurs héros, ce monde perdrait tout espoir et tomberait en son pouvoir.

Voldemort savait que cette équipe ne tarderait pas. Il leur avait laissé suffisamment de temps.

Il savait aussi qu’il les battrait facilement. Il les avait étudiés à travers cet appareil moldu. Aucun d’eux n’était une menace pour lui. Pas même cet étrange être magique qui manipulait cette tout aussi étrange. Cet être était puissant. Il aurait été plus puissant que lui, voilà il y a quelques années. Cependant, Lord Voldemort avait gagné en puissance avant de rejoindre ce monde. Il avait prit la magie de ses mangemorts pour venir ici et cette magie ne l’avait pas quitté depuis. Elle ne le quitterait plus, faisant de lui l’être le plus puissant de ce monde.

« Prosternez vous devant moi et je vous épargnerais. Je ferais de ce monde, un monde plus juste. Moins dur. »

« Ce n’est pas gentil de débarquer chez quelqu’un sans être invité. »

Le dénommé Voldemort se tourna, sereinement, vers Tony et lui donna un regard de pur dédain. Il donna, d’ailleurs, le même regard aux compagnons de l’homme de fer.

Ce qui fut un peu troublant et dérangeant pour tous les membres de l’équipe. Aucun d’eux ne s’était attendu à ce que… l’homme, ou la créature, se rende… Mais, ils pensaient, tout de même, qu’elle allait avoir, au moins, une hésitation… Au mieux, un mouvement de recul.

Mais ce Voldemort n’eut pas le moindre doute, pas la moindre hésitation et encore moins la moindre peur. Il n’exprimait que du dédain pour eux… Un certain amusement, même. Pourtant, il était clair qu’il les avait bien jaugés. Il était évident que ce Voldemort savait qu’ils étaient, tous, différents des personnes qu’il avait intimidé avant leur arrivé. Ce visiteur, d’où qu’il vienne, les assimilait à des ennemis, des adversaires. Mais pas à des adversaires digne d’intérêt, de toute évidence.

« Vous croyez vraiment pouvoir me combattre, moldu ! Sachez que je suis Lord Voldemort. Le plus puissant mage noir que les mondes aient jamais porté ! Vous n’êtes que des cloportes vis-à-vis de moi. J’ai terrassé des êtres plus puissants que vous. »

« Bon, ça suffit, allons-y ! »

« Non, attend ! »

Tony ne tint pas compte de l’intervention de Thor et enclencha ses réacteurs pour lancer un rayon vers la créature au teint pâle. L’être eut un sourire qui pouvait être décrit comme amusé et leva souplement le bras. Tony écarquilla les yeux, surpris, lorsque son rayon sembla se fracasser contre un bouclier.

Tony atterrit, de façon un peu bancale, près de ses camarades en faisant un commentaire frivole sur le punch de leur adversaire, s’attirant des regards noirs de l’ensemble du groupe.

« Stark, pourrais-tu écouter ce que les membres de l’équipe te dise de temps à autre ? »

Le ton de Steve, alias Captain América, était sec. Tony et Steve avaient deux personnalités totalement opposées et un caractère de leader… Ce qui voulait dire qu’il y avait des frictions régulières entre eux puisque tous les deux acceptaient mal de recevoir des conseils ou des ordres. Bien que Steve accepte mieux la hiérarchie que Tony étant un militaire. Mais au sein de l’équipe, il était parfois difficile de savoir qui était le leader. D’autant plus lorsque Thor se mêlait à la discussion du scientifique et du militaire.

Ces tensions entre eux pouvaient devenir graves lorsque l’un d’eux décidait de ne pas tenir compte des conseils d’un autre lorsque les choses étaient mortellement sérieuses. Comme aujourd’hui.

« L’affaire est sérieuse, Stark. Cet être n’est pas de votre monde. Et, il manie des puissances semblables aux miennes. Il m’est plus semblable qu’à vous. Il pourrait être aussi puissant que moi. »

Iron man tourna la tête vers Thor qui tenait son marteau d’une manière défensive. Ce qui ne lui était arrivé que face à Hulk, avant qu’ils ne fassent équipe. L’affaire était sérieuse, en effet, pour que même Thor se mette sur la défensive.

Il redevint sérieux et, après avoir échangé un regard avec le reste de l’équipe, il chargea avec celle-ci au complet. Le combat ne serait pas régulier mais aucun d’eux ne voulait prendre le risque que cet intrus ne prenne le dessus sur eux.

Toutefois, il devint particulièrement évident, qu’en vérité, l’avantage n’était pas de leur côté. L’homme leva simplement la main vers Hulk qui devançait le groupe et, avec un sourire froid et cruel, lança, Dieu sait comment, un rayon sur le géant vert.

Et, là, l’improbable arriva.

Une chose que normalement n’aurait jamais dû arriver.

Le géant vert tomba à genoux et poussa un cri qu’il n’avait encore jamais lâché en présence de ses amis. Il poussa un cri de douleur.

Et comme le sourire de leur adversaire s’agrandissait, les Avengers surent, sans l’ombre d’un doute, que c’était lui le responsable de la torture de leur ami. Car, il n’y avait pas d’autres mots pour exprimer ce que faisait cet être faisait à leur ami. De tels cris ne pouvaient être poussés que par un être placé sur une torture quelconque.

Et, une autre chose devint évidente. Et, cette révélation était plus inquiétante encore. Plus terrible. Pour eux et pour le monde.

Thor avait eu raison. Cet être, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne, était aussi puissant que lui… Sinon plus.

Harry n’en cru pas ses yeux. Il ne parvenait pas à croire que Voldemort était là. Les images retransmise par les quelques journalistes assez téméraires pour rester sur place ne laissait aucun doute. C’était bien Voldemort que les Avengers tentaient de combattre. Voldemort était bien là-bas, à Washington. Il était dans ce monde. Sans doute depuis aussi longtemps qu’Harry. Tout était devenu clair pour Harry depuis qu’il avait vu Voldemort à l’écran. Le mage noir était la raison pour laquelle Harry avait été propulsé dans ce monde inconnu. Dans ce monde sans magie. Harry voulait bien croire que Voldemort n’avait pas prévu de l’attirer avec lui dans ce monde. En fait, Harry était certain que c’était bien la dernière chose que le mage noir voulait. Harry était certain que le fichu lien qui le reliait à Voldemort était, encore une fois, en cause.

Harry ferma les yeux un bref moment. Alors même qu’il avait fait le deuil de la magie. De son monde. Du moins en grande partie. Alors qu’il crut pouvoir mener une vie normale… ou au moins aussi normale que possible. Alors même qu’il avait réussi à s’établir une place dans ce monde dont il ne savait rien.

Il rouvrit les yeux et soupira profondément. Il s’avait qu’il allait bientôt perdre la liberté et l’anonymat.

Car, il ne pouvait pas ne rien faire.

Même les Avengers ne feraient pas le poids contre Voldemort.

Harry ne savait même pas s’il lui-même, même après sa fusion avec Fumseck, pouvait lutter contre le mage noir.

Voldemort n’avait pas de scrupule comme lui. Il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour parvenir à ses fins… Eliminant, sans état d’âme ce qui se trouvait sur son chemin… Où qui… Les gens comme Voldemort avait toujours l’avantage, était toujours les plus forts et les plus puissants, parce qu’ils n’avaient pas de morales pour les freiner comme les gens qui agissaient pour le bien.

Harry était incertain d’être assez fort pour le battre. Aussi bien magiquement, que moralement. Il avait cru avoir laissé la guerre derrière lui. Il avait cru ne plus jamais avoir à se battre pour rester en vie. Or, il était évident que ce désir serait, encore une fois, insatisfait.

Harry poussa un soupir et, après un dernier regard vers l’écran de télévision, transplana vers les lieux du combat.

Les choses étaient désespérées.

Cet adversaire était d’une puissance non négligeable. Il les chassait comme de vulgaire mouche, sans jamais relâcher son emprise sur Hulk.

Cela faisait cinq minutes que cela durait. Cinq minutes que Hulk hurlait. Non pas de rage comme d’habitude mais de douleur. Et les cris du monstre étaient insupportables. Déchirant.

Depuis une minute, le monstre vert avait cessé de cesser de se contorsionner de douleur. Simplement parce qu’il n’en avait plus la force apparemment. Mais les tremblements qui agitaient le grand corps devenaient de plus en plus forts. De plus en plus forts à mesure que la masse diminuait, à mesure que Hulk redevenait Bruce.

Or, aucun de ses amis ne voulaient savoir ce qu’il arriverait au scientifique lorsqu’il aurait retrouvé sa véritable forme. Qu’est-ce que la douleur serait pour l’humain si la créature invulnérable qu’était Hulk souffrait de ce que lui faisait l’homme à la cape.

Malheureusement, en dépit de leurs tentatives, aucun d’eux n’avait réussi à détourner suffisamment l’attention de ce Voldemort pour mettre Hulk/Bruce à l’abri.

Tony vit Natasha lancé une nouvelle série de flèches vers leur ennemi et tenta encore une fois de l’attaquer une nouvelle fois en même temps. Encore une fois, leur tentative fit un échec.

Sauf que cette fois-ci, Voldemort sembla se lasser du jeu auquel il semblait jouer avec eux.

D’un geste compliqué du poignet, il fit en sorte de renvoyer les projectiles (les flèches et le rayon) vers leurs lanceurs.

C’est à ce moment là que le bruit de claquement retentit. Aussitôt suivi par une voix qui sembla toute de suite étrangement familière à quelques personnes du groupe.

« Expelliarmus…. Protego ! »

Tony surprit vit l’homme-serpent reculer brutalement, comme pousser par une force invisible, et, dans le même l’aspe, de temps son rayon se fracasser contre une paroi invisible juste à quelques centimètres de lui. Un rapide regard vers la seule femme du groupe le rassura. Les flèches gisaient aux pieds de Natasha qui, elle, était indemne. De toutes évidences, les flèches avaient subi le même sort que son propre rayon.

Ce qui lui rappela…

Tony tourna son attention vers le nouveau venu et il fit reconnaissant que son casque dissimule, à cet instant, son expression.

Il ne pouvait pas contenir son ahurissement. Là, sur le champ de bataille, se trouvait Harry Potter, alias Orion Evans… le peintre. Tony ne parvenait pas à concilier l’image qu’il avait de l’homme qu’il avait rencontré avec celle que lui renvoyait en cet instant ce même homme. Le peintre se tenait debout au milieu de leur groupe comme si tout était normal… Comme s’il était naturel pour lui de se trouver au milieu de surhomme… Mais, surtout, qu’il était naturel pour lui de se trouver au cœur d’un tel combat.

Et, à vrai dire, Tony trouvait que l’homme ne détonnait pas du tout au milieu d’eux… Bien au contraire, il y semblait être à sa place. Harry Potter dégageait une prestance, un charisme qu’aucun d’eux n’égalait… D’ailleurs, sa puissance était renforcée par la tenue simple mais virile qu’il portait. Un simple pantalon en jean (couvert de tâches de peintures) et un tee-shirt noir qui ne laissait pas place à l’imagination. Une chose était certaine, jamais Tony n’aurait pensé que le peintre était si musclé.

Tony sursauta lorsqu’il vit le peintre s’avancer d’un mouvement vif, jusqu’à le devancée de quelques pas. Il allait lui ordonner de se reculer, voir de partir, lorsque la voix froide de leur ennemi retentit. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, la voix de l’homme serpent était emprunte de surprise et d’une pointe d’effroi.

« Toi ! Comment se fait-il que tu sois là ! Tu ne devrais pas être là ! »

Tony pivota un peu vers le peintre, gardant le soit disant Lord dans son champs de vision. Le peintre et leur adversaire se connaissaient… Ils venaient du même lieu… Mais plus important encore, ils semblaient ennemis… Et aussi puissants l’un que l’autre.

« Il semblerait, Tom, que tu m’ais entraîner, avec toi, dans ce monde. La prochaine fois que tu effectues un rituel, tu devrais prendre en compte toutes les variables. »

« Tu ne peux rien pour m’arrêter, Potter. Je suis plus puissant que jamais. J’ai maintenant la magie de mes fidèles mangemorts en moi. Je suis plus puissant que tu oserais l’imaginer. Ce monde est à moi. Tu ne saurais m’arrêter, immonde sang-mêlé que tu es. »

Tony avait vu l’horreur et la répugnance s’inscrire sur le visage du jeune homme. Aussi comprit-il que quoi qu’ai pu faire ce Voldemort, c’était quelque chose d’immonde, voir de contre nature.

« Je suis navré de t’apprendre que moi aussi, je suis plus fort. Et, contrairement à toi, mon pouvoir ai béni et pure. Une des plus puissantes créatures magiques à sacrifier sa vie pour fusionner avec moi… Et, j’entends bien honorer son sacrifice en mettant en d’état de nuire à quiconque. »

Tony vit, avec surprise, l’homme à la peau blanchâtre reculer et laisser une expression de doute et de peur s’inscrire sur son visage un bref instant avant de se recomposer un visage neutre.

« Tu auras ton combat, Potter, dans ce cas… Mais pas aujourd’hui… Et, tu devras attendre que j’ai conquis ce monde. »

Sur ces mots, Voldemort transplana avec un ricanement.

Harry poussa un soupire de soulagement, rassuré de ne pas avoir eu à se battre aujourd’hui. Sans tenir compte de Tony qui se trouvait près de lui, il se dirigea, d’un mouvement vif, vers la silhouette encore massive étendu sur le sol. Captain América, qu’Harry reconnu comme étant Steve, se plaça, de manière défensive entre lui et le géant vert.

" Je ne lui veux aucun mal mais si je n’agis pas, les conséquences pourraient être grave pour Bruce. »

L’homme hésita un long moment puis, finalement, il se décala sur le côté pour laisser le champ libre à Harry. Le peintre n’attendit pas davantage et se plaça, à genoux, près de Hulk, indifférent au fait que les collègues de ce dernier se rapprochait. Il serra le visage du géant vert qui avait presque reprit apparence humaine et orienta son regard vers le sien.

« Hulk, n’est-ce pas ? Je sais que ça fait mal, très mal, mais il va falloir prendre sur toi et laisser la place à Bruce. J’ai besoin d’être en contact avec lui. »

Hulk poussa un grognement menaçant qui incita tout le reste des Avengers à faire un pas en avant pour défendre Harry. Cependant, ils s’immobilisèrent rapidement quand ils s’aperçurent que l’homme n’avait même pas esquissé un mouvement de recul. En fait, il n’avait fait que froncer les sourcils.

« Ne sois pas têtu. Tu es plus résistant que ton être humain. Mais vous partager le même corps. Si tu veux survivre, il faut que Bruce vive aussi. Donc, il faut que tu me laisses voir et parler à Bruce. Il faut que je m’assure qu’il aille bien. »

Estomaqué, le groupe entendirent Hulk répondre au discourt du peintre par un grognement pitoyable.

« Oui… On se reverra sans doute. Maintenant, laisse Bruce revenir. »

A peine Harry avait-il prononcé ses mots que la masse verte commença à diminuer de volume et la peau à pâlir. Harry découvrit, avec inquiétude, que le corps tremblait de plus en plus à mesure que Bruce redevenait lui-même. Une conséquence directe du Doloris. C’était ce qu’il avait craint, justement. S’il n’agissait pas rapidement, il était certain que Bruce soit ne survivrait pas à la douleur physique, soit deviendrait fou.

Harry réagit donc sans plus attendre. Il raffermit son emprise autour du visage du scientifique et l’interpela.

« Bruce ! Regardez-moi ! Concentrez-vous sur quelque chose ! N’importe quoi ! Un souvenir, tiens. »

Harry fut, en partie, rassuré de voir qu’il avait réussi à capter l’attention du physicien malgré la douleur. L’homme avait les yeux plongés dans les siens et le comprenait. C’était déjà important et rassurant en soi.

« Vous vous concentrez, Bruce ? Maintenant, j’aimerai que vous me racontiez ce souvenir. Dans les moindres détails. »

Harry entendit des bruits de freins qui lui indiquèrent que des hommes de l’organisation pour laquelle travaillaient les Avengers venaient d’arriver. Avec leur patron, Harry n’en doutait pas. Il ne détourna, cependant, pas son attention de Bruce qui n’avait, à aucun moment, cessé de trembler. Heureusement, il semblait obéir à Harry et se concentrer sur un souvenir. Harry était aussi soulagé qu’aucun de ses amis n’ait tenté d’intervenir. 

« Allez Bruce ! Racontez moi, de quand date le souvenir auquel vous pensez ? »

« Un an… » Souffla finalement l’homme d’une voix creuse qui exprimait toute sa douleur

« C’est quand vous avez rejoins les Avengers n’est ce pas ? »

En posant ses questions, Harry ne cessait d’examiner Bruce. Il constata, avec soulagement, que les violents tremblements qui agitaient le corps du blessé commençaient à s’espacer et à perdre en intensité. Bruce avait, peut-être, une chance de s’en sortir sain d’esprit en fin de compte.

« Oui… J’étais au labo, avec Tony… Il m’a fait du bien. »

« Qu’est-ce que Tony Stark a bien pu vous dire pour vous soulager. »

Harry vit du coin de l’œil, Tony se rapprocher d’un pas, la visière de son casque relever. Il était clair qu’il s’inquiétait pour l’homme qui était devenu, en peu de temps, un de ses amis les plus proches.

Bruce eut un sourire faible. Mais, l’important était que le sourire était là.

« Il m’a accepté comme j’étais. Il n’avait pas peur de moi. Il ne voyait pas le monstre. »

A ses mots, le corps de Bruce avait cessé de trembler. Ce qui signifiait qu’il était tiré d’affaire. Comme Bruce commençait à fermer les yeux, clairement épuisé par ce qu’il venait de subir (ce qui était compréhensible), Harry l’interpela une dernière fois.

« Une dernière chose, Bruce, avant que je te laisse dormir. »

Le scientifique rouvrit, avec difficulté, les paupières.

« J’ai besoin de savoir si tu as tout tes souvenirs. Quel est le plus ancien dont tu peux te souvenir ? »

Bruce fronça les sourcils un instant puis parla d’une glace à la menthe lorsqu’il avait trois ou quatre. Cela suffisait pour Harry. Il laissa le scientifique sombrer dans une inconscience salvatrice et se tourna vers le reste des Avengers qui avaient été rejoint par un grand noir aux allures de militaires. Leur patron, à n’en pas douter. Maintenant, Harry était certain que ses difficultés ne faisaient que commencer. 

 

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