Harry Potter (II) : La Prophétie et les Ombres du Passé
Un matin, Marylin arrive à l’école, pleine d’enthousiasme. Mais ce jour-là, quelque chose semblait différent. Une nouvelle élève était présente, une jeune sorcière du nom de Luna. Elle avait l’air très timide, avec ses cheveux blonds qui tombaient sur ses yeux clairs et son regard curieux mais un peu perdu. Marylin remarqua tout de suite qu'elle n’avait pas l’air aussi à l’aise que les autres enfants. Il y avait quelque chose dans sa posture qui trahissait une forme de vulnérabilité. Alors, sans hésiter, Marylin décide de l’approcher.
« Salut ! Tu es nouvelle, non ? Je m'appelle Marylin ! » dit-elle en souriant, sa voix pleine de chaleur.
Luna leva les yeux, un peu surprise par l’accueil direct de Marylin. Elle rougit légèrement avant de répondre, d’une voix douce, presque timide : « Oui… Je suis Luna. Je suis un peu… un peu nerveuse ici..»
Marylin sourit encore plus largement, touchée par la fragilité de la nouvelle camarade. « Pas de souci ! Moi, je suis toujours contente de rencontrer de nouveaux amis. Tu veux venir jouer avec moi pendant la récréation ? »
Luna acquiesça timidement, un léger sourire aux lèvres, et ensemble, elles se rendirent dans la cour. Tandis que les autres enfants couraient et jouaient, Marylin et Luna restèrent un peu à l’écart, discutant tranquillement. Luna confia à Marylin qu’elle adorait la magie, mais qu’elle n’était pas encore très sûre d’elle pour utiliser des sorts comme les autres enfants. Intriguée et désireuse de lui montrer qu’elle n’était pas seule, Marylin proposa de lui apprendre quelques jeux magiques simples.
«Tu veux que l’on transforme des fleurs en petites créatures ? Regarde, je vais te montrer ! » dit-elle en agitant sa baguette imaginaire et en faisant semblant de transformer une fleur en un petit animal en plastique.
Luna éclata de rire, ravie de la blague, et décida de tenter sa chance. Elle prit une simple feuille, souffla doucement dessus, et à la surprise de Marylin, la feuille se mit à bouger, glissant comme une petite créature dans l’air.
« Regarde, c’est une petite feuille qui danse ! » dit Luna, tout sourire, les yeux pétillants de joie.
Les deux filles continuèrent à inventer des jeux magiques, passant de rires en rires, découvrant ensemble les petites merveilles que la magie pouvait offrir. Au fur et à mesure des jours qui suivirent, Marylin se rendit compte que, bien que Luna fût un peu réservée, elle avait une imagination débordante. Et Luna, de son côté, commençait à se sentir plus à l’aise avec Marylin, comme si une porte secrète venait de s'ouvrir en elle.
Un jour, après les cours, elles s’assirent sous un grand arbre, leurs jambes croisées, profitant du calme du jardin. Luna, plus ouverte que d’habitude, confia à Marylin : « Je n’ai jamais eu beaucoup d’amis. Je suis un peu différente, et parfois, je ne sais pas comment parler aux autres. Mais avec toi, c’est facile..»
Marylin, touchée par la sincérité de son amie, lui sourit chaleureusement. « Tu sais, Luna, l’amitié, ce n’est pas seulement être comme tout le monde. On peut être différentes et être amies quand même. Je suis contente de t’avoir rencontrée.»
À partir de ce jour-là, leur amitié devint de plus en plus forte. Marylin comprit que l’amitié ne dépendait pas de la manière dont on se ressemble ou de ce qu’on faisait, mais de la confiance et de l’attention qu’on se porte. Luna, grâce à Marylin, apprenait à se sentir plus confiante. Et Marylin, de son côté, comprenait que l’amitié ne se construisait pas seulement sur des jeux bruyants ou de grandes aventures, mais aussi sur des moments de calme et de partage sincère.
Un après-midi, alors qu’elles s’étaient installées sur un banc sous les arbres du jardin de l’école, elles observaient les oiseaux qui chantaient. Le soleil était doux, et l’air portait une sérénité apaisante.
«C’est drôle.» dit Marylin en regardant les oiseaux, « je pensais toujours que l’amitié, c’était faire des grandes choses, partir à l’aventure. Mais en fait, c’est aussi juste être là, l’une pour l’autre..»
Luna lui sourit. « Oui, c’est vrai. L’amitié, c’est plus que des jeux ou des sorts. C’est comprendre l’autre, même quand on ne parle pas beaucoup.»
Marylin se sentit soudain plus sereine, heureuse d’avoir une amie aussi spéciale. Elle comprenait désormais que l’amitié ne se mesurait pas à la quantité de choses qu’on faisait ensemble, mais à la profondeur du lien qu’on partageait. Et même si Luna était timide et différente d’elle, cela ne faisait que rendre leur amitié plus unique et précieuse. Chaque moment passé ensemble avait une valeur en soi, peu importe sa simplicité.
Cet apprentissage marque un tournant pour Marylin. Elle comprit que, parfois, l’amitié la plus forte est celle qui se construit dans la simplicité, dans les petites choses, la patience et la compréhension. Et elle savait désormais qu’une véritable amie est quelqu’un avec qui on peut être soi-même, sans avoir à changer quoi que ce soit.