Harry Potter (II) : La Prophétie et les Ombres du Passé

Chapitre 4 : L’Héritage des Harpies

723 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour il y a 26 jours

Le sixième anniversaire d’Elizabeth n’avait rien d’un jour ordinaire. Le Manoir Potter, d’ordinaire paisible, vibrait de rires, de discussions et d’une énergie joyeuse que seule une grande fête familiale pouvait faire naître. Des membres de la famille Weasley, des amis proches et quelques invités particuliers s’étaient réunis autour d’une immense table en bois, chargée de mets délicieux, de gâteaux étagés et de paquets scintillants.

Pourtant, Elizabeth se sentait à la fois excitée… et nerveuse. Il y avait, dans l’air, quelque chose de plus grand que la simple célébration d’un anniversaire. Comme si cette journée allait marquer un tournant. Elle sentait ce poids invisible sur ses épaules — le poids de son histoire, de son nom, de sa mère qu’elle n’avait jamais connue.


Les premières heures se déroulèrent dans la joie : les enfants couraient dans tous les sens, les adultes riaient, le manoir semblait baigné d’une lumière chaleureuse. Jusqu’à ce qu’Albus se lève. Un carton à la main, il s’approcha d’Elizabeth avec un sourire mystérieux.


« Elizabeth, viens ici. J’ai un cadeau un peu particulier pour toi.»


Elle s’avança, intriguée. Il lui tendit une enveloppe blanche, marquée de lettres dorées. Ses doigts tremblaient en l’ouvrant. À l’intérieur, une carte d'invitation, écrite dans une calligraphie soignée, portait l’emblème frappant des Harpies de Holyhead, l’équipe de Quidditch légendaire dont sa mère Savannah avait autrefois fait partie.


« Elizabeth Potter,

Vous êtes invitée à visiter notre domaine.

Une clé spéciale vous sera remise, vous ouvrant l’accès à un souvenir précieux de votre mère.

Ce n’est pas une simple invitation, c’est un passage vers votre héritage.

Nous vous attendons avec impatience. »


Elizabeth resta figée, les yeux rivés sur les mots, le cœur battant. Un souvenir de sa mère ? Une clé vers un passé inconnu ? Albus s’approcha doucement.


« Ce balai… il appartenait à ta mère. Il a été conservé par magie, dans un casier protégé par le sang. Et aujourd’hui, il t’attend, toi.»


Un murmure d’émerveillement parcourut la pièce. Les invités s’échangeaient des regards impressionnés. Elizabeth, elle, sentait son estomac se nouer. Ce cadeau était bien plus qu’un objet : c’était un lien direct avec une mère dont elle ne gardait aucun souvenir.


Mais tout à l’arrière de la pièce, un regard se durcit. Marylin.


D’ordinaire affectueuse, la cousine d’Elizabeth se tenait à l’écart, les bras croisés, le visage fermé. Près d’elle, sa grand-mère Hermione semblait la surveiller du coin de l’œil. Albus et Alice II, ses parents, échangèrent un regard inquiet, comme s’ils pressentaient ce qui allait suivre.


« Pourquoi elle, et pas moi ? » lança Marylin d’une voix tranchante.


Le silence se fit. Tous les regards se tournèrent vers elle. Elizabeth sentit son cœur se serrer.


« Marylin.» murmura Ginny, surprise par la rudesse du ton.


Mais Marylin continua, la voix tremblante mais déterminée :


« Je ne comprends pas. Pourquoi est-ce toujours elle qu’on met en avant ? Pourquoi c’est elle qui reçoit ce genre de cadeau ? Je suis la fille d’Albus… et elle, elle…»


Elle s’arrêta net, mais le malaise s’était déjà installé. Elizabeth la regardait, choquée. Elle n’avait jamais voulu tout cela. Elle ne s’était jamais sentie spéciale. Juste perdue.


Albus s’avança, le regard plus sévère que d’ordinaire.


« Ce n’est pas un cadeau de préférence, Marylin. C’est un legs. Un souvenir que seule Elizabeth pouvait recevoir. Cela ne diminue en rien ta propre valeur.»


Mais Marylin détourna les yeux, le visage fermé.



La fête continua, mais l’atmosphère avait changé. Elizabeth, assise à l’écart, tenait toujours l’invitation entre ses mains. L’excitation s’était mêlée au doute. Ce monde inconnu qui l’appelait, ce lien avec sa mère… était-il vraiment un cadeau ? Ou allait-il l’emmener vers des secrets qu’elle n’était pas encore prête à découvrir ?




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