Le lys et le lion : le tournoi des 3 sorciers (fleurmione)

Chapitre 23 : Le défi des champions

3115 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a 24 jours

Le petit défi entre champions n’eut finalement lieu qu’un mois plus tard, Viktor et Harry ayant été retardés par un incident impliquant Barty Croupton.

Pendant ce temps, Hermione et Fleur avaient fait de leur mieux pour réconforter la petite elfe Winky, qui, sans raison apparente, avait commencé à sombrer dans l’alcool.

Ce fut un mois chargé en émotions pour tout le monde.

Ce samedi matin-là, un petit message attendait patiemment sur la table de chevet de chaque champion :


Cher champion,

L’heure est venue de prendre votre balai et d’enfiler votre tenue de vol.

Rendez-vous devant la serre numéro 2 à 14 heures précises. Ne soyez pas en retard, ou vous ne pourrez pas accéder au lieu de l’épreuve.

Les supporters sont les bienvenus, à condition de rester discrets.

Bonne chance.

Que le meilleur gagne, et souvenez-vous de la célèbre phrase du Moldu Coubertin :

“L’important n’est pas de gagner, mais de participer.”

Albus Dumbledore


- Harry, tu l’as reçu aussi ?

Fleur arriva au petit-déjeuner, survoltée, oubliant momentanément sa petite amie.

- Oui, il était là ce matin quand je me suis réveillé. Tu crois que Viktor et Cédric l’ont reçu aussi ?

- Certainement, on parle de Dumbledore. Il a dû prévenir tout le monde.

Hermione, assise un peu plus loin, observait l’interaction entre Harry et Fleur tout en discutant avec Ginny. Harry ne manqua pas de remarquer son regard.

- Tu devrais aller lui dire bonjour. Elle a l’air contrariée, murmura-t-il à Fleur en jetant un coup d’œil vers Hermione.

- Oh, merde, elle va me tuer. On se voit plus tard, Harry !

Fleur se précipita vers Hermione.

- Bonjour, mon amour. Bien dormi ? demanda-t-elle, un sourire radieux sur les lèvres, en déposant un baiser sur la joue de la Gryffondor.

- Bonjour, Fleur. Oui, j’ai bien dormi, merci, répondit Hermione d’un ton froid et distant.

- Très bien... Je te laisse tranquille alors. Peut-être à tout à l’heure...

Fleur, visiblement déçue, retourna à la table des Serdaigle, son enthousiasme refroidi.

- Tu y es allée un peu fort, ma chère. La pauvre Fleur voulait juste être gentille, fit remarquer Ginny avec un brin de reproche.

- Ne t’inquiète pas, je voulais juste l’embêter un peu. Je trouve ça super qu’elle s’entende bien avec Harry.

Les deux jeunes filles continuèrent de discuter quelques minutes avant qu’Hermione ne se lève.

- Je vous laisse, on se revoit pour le match.

Elle quitta la salle en saluant Harry et Ginny. Ron, comme souvent, était introuvable.

Depuis sa place à la table des Serdaigle, Fleur regarda Hermione sortir de la Grande Salle avec une folle envie de la suivre. Mais elle se retint, décidant de lui laisser un peu d’espace.

À l’heure du match, tous les champions étaient au rendez-vous devant la serre numéro 2, chacun accompagné d’un petit groupe d’étudiants.

À 14 heures précises, Mme Bibine et le professeur McGonagall firent leur apparition.

- Bienvenue à tous pour ce concours international du meilleur attrapeur, déclara McGonagall d’un ton sévère mais solennel. Vous aurez deux heures pour vous départager. Passé ce délai, le professeur Dumbledore ne pourra plus retenir vos directeurs.

- Je serai votre arbitre et veillerai au bon respect du fair-play. Maintenant, en avant ! ajouta Mme Bibine avec enthousiasme.

Dans un grincement sinistre, Mme Bibine ouvrit la porte de la vieille serre abandonnée. Un portail scintillant apparut dans l’encadrement, déclenchant des murmures d’étonnement parmi les élèves.

- Allons-y !

Les deux professeures passèrent les premières, suivies des champions et des étudiants présents. Une sensation étrange d’inconfort traversa chacun d’eux lorsqu’ils franchirent le portail. Ils se retrouvèrent soudain au centre d’un petit terrain de Quidditch en plein air, entouré de gradins modestes mais parfaitement fonctionnels.

- Chers champions, vous pouvez vous changer dans la tente installée juste ici, annonça McGonagall en faisant apparaître une tente d’un geste précis de sa baguette.



Les garçons avaient pris les devants, mais Fleur resta en retrait, déterminée à retrouver sa petite amie pour dissiper le malaise du petit-déjeuner. Fermant les yeux, elle laissa son lien avec Hermione la guider. Rapidement, elle repéra sa Gryffondor préférée en pleine discussion avec Ginny et Luna. Son cœur manqua un battement lorsqu’elle remarqua qu’Hermione portait sa veste aux couleurs de Beauxbâtons.

- Hermione, tu fais des infidélités à Poudlard ! lança Ginny en désignant la veste bleue que son amie arborait fièrement.

- Pas du tout, regarde, j’ai tout prévu ! répondit Hermione avec un sourire malicieux en sortant une écharpe et une casquette rouge et or de son sac.

- Tu ne peux pas soutenir deux camps à la fois, c’est ridicule, s’exclama Ginny, visiblement déconcertée.

- Bien sûr qu’elle le peut, intervint Fleur en arrivant discrètement derrière Hermione. Elle l’enlaça par la taille et déposa un baiser sur sa joue. La veste te va à ravir, ajouta-t-elle avec un sourire charmeur.

- Beurk, prenez une chambre ! répliqua Ginny en feignant d’être offusquée.

- Va t’occuper d’Harry, vous n’êtes pas très discrets, rétorqua Hermione avec amusement avant de se tourner vers Fleur.

- Calme, ma lionne, chuchota Fleur à son oreille. Je peux te parler seule une minute ?

Hermione acquiesça et l’entraîna un peu plus loin.

- Je voulais m’excuser pour ce matin. Je n’aurais pas dû t’ignorer, avoua Fleur, visiblement gênée.

- Fleur, ne t’inquiète pas. J’aime que tu t’entendes bien avec Harry. Je voulais juste te taquiner un peu, répondit Hermione avec un sourire rassurant.

- Vous êtes une petite amie sournoise, mademoiselle Granger, murmura Fleur en plissant les yeux avec un faux air accusateur.

- Mais c’est pour ça que tu m’aimes, répliqua Hermione avant de l’embrasser tendrement.

Quelques élèves sifflèrent en voyant leur démonstration d’affection.

- Maintenant, va te changer. J’ai hâte de te voir sur un balai, ajouta Hermione en lançant un clin d’œil à Fleur.

Fleur entra dans la tente alors que les garçons en sortaient, déjà prêts pour le tournoi. Après quelques minutes, elle rejoignit les autres, son allure confiante et élégante ne passant pas inaperçue.

Mme Bibine prit la parole pour leur expliquer les consignes :

- Nous procéderons par élimination directe : deux duels, et les gagnants s’affronteront en finale pour désigner le meilleur d’entre vous. Pour déterminer les affrontements, plongez la main dans ce sac et tirez une pierre.

Les champions s’exécutèrent, chacun sortant une pierre. Fleur et Viktor tenaient une pierre noire, tandis que Harry et Cédric avaient une pierre blanche.

- Les duels sont déterminés, annonça Mme Bibine. Lee, je vous laisse le soin de présenter nos concurrents.

Lee Jordan, le commentateur officieux de Poudlard, prit place dans une petite cabine que le professeur McGonagall avait enchantée spécialement pour l’occasion. Son enthousiasme contagieux résonna dans tout le stade improvisé :

- Amis fans de Quidditch, bienvenue à ce tournoi international non officiel du meilleur attrapeur ! Merci aux professeurs pour avoir rendu cela possible. Prenez place, les duels vont bientôt commencer !

Les spectateurs s’installèrent dans une ambiance électrique.

- Le premier duel opposera... l’attrapeur professionnel de l’équipe nationale de Quidditch bulgare, meilleur attrapeur de la dernière Coupe du Monde, le champion désigné de Durmstrang, le seul, l’unique... VIKTORRRR KRUMMMMM !

Les élèves de Durmstrang éclatèrent en un cri guerrier, agitant leurs drapeaux et applaudissant à tout rompre. Viktor fit son entrée sur le terrain, perché sur son balai comme un gladiateur prêt pour le combat.

- Son adversaire, continua Lee, n’est autre que la beauté française, attrapeuse et championne de l’Académie Beauxbâtons, la talentueuse et redoutable... FLEURRRR DELACOURRRR !

Les élèves de Beauxbâtons lancèrent un sort spectaculaire, faisant apparaître une nuée de papillons scintillants. Fleur émergea gracieusement de cette volée colorée, effectuant des acrobaties impressionnantes sur son balai. Hermione, installée dans les gradins, était littéralement hypnotisée, incapable de détacher son regard de sa petite amie. Fleur, un sourire en coin, lui fit un clin d’œil avant de murmurer un "je t’aime" qui fit rougir Hermione jusqu’aux oreilles.

Les deux champions prirent position au centre du terrain, prêts à en découdre. Mme Bibine libéra le Vif d’Or dans un compte à rebours énergique :

- Trois... deux... un... C’EST PARTI !

Le duel s’engagea immédiatement dans une course effrénée.

- Les champions partent à toute allure ! Krum prend rapidement l’avantage, mais Delacour le suit de près, commente Lee avec passion. Oh ! Le Vif d’Or change brusquement de direction... Delacour anticipe et se rapproche à une vitesse incroyable !

La tension montait dans les gradins. Fleur semblait sur le point d’attraper le Vif d’Or, son bras tendu à quelques centimètres de la minuscule balle dorée.

- Elle y est presque... Mais Krum revient en force ! Delacour est déséquilibrée... Oh, c’est cruel ! Krum l’envoie dans le décor !

Un instant plus tard, Viktor Krum brandit triomphalement le Vif d’Or, déclenchant des acclamations tonitruantes de la part de ses camarades. Fleur, bien que déçue, se redressa dignement, un sourire forcé sur les lèvres.

Mme Bibine s’était précipitée vers Fleur, mais Hermione, plus rapide, avait déjà bondi sur la pelouse. À peine Viktor avait-il effleuré sa petite amie qu’Hermione était à ses côtés, les yeux brûlant d’inquiétude.

- Fleur, ça va ? demanda-t-elle, sa voix tremblant d’émotion.

- Mon amour, je vais bien, répondit Fleur avec un sourire rassurant, se relevant et époussetant sa tenue avec élégance.

Mais Hermione n’avait pas fini. Viktor venait d’atterrir, visiblement fier de sa performance, lorsqu’il se retrouva face à une Gryffondor enragée.

- Viktor Krum ! s’écria Hermione, les mains sur les hanches. Qu’est-ce qui t’a pris de blesser l’amour de ma vie ?

Avant qu’il ne puisse répondre, elle lui donna une tape sur l’épaule, qui fit à peine vaciller le colosse.

- Je te faisais confiance ! ajouta-t-elle, furieuse.

Viktor, surpris mais désireux de désamorcer la situation, leva les mains en signe de reddition.

- Hermione, c’est la compétition. Je te promets que je ne voulais pas la blesser, dit-il d’un ton calme.

- Ma lionne, calme-toi, intervint Fleur en posant une main apaisante sur le bras d’Hermione. C’est le jeu. Viktor a fait ce que j’aurais fait aussi. Il n’y est même pas allé fort, tu sais.

Hermione, encore contrariée, lança un dernier regard noir à Viktor avant de céder, bougonnant légèrement. Fleur la prit doucement par la main et l’emmena s’asseoir dans les tribunes, sous les regards amusés des spectateurs.

Pendant ce temps, Lee Jordan reprit son rôle de commentateur avec un enthousiasme contagieux.

- Et maintenant, mesdames et messieurs, place au deuxième duel ! s’écria-t-il dans son mégaphone magique.

Les spectateurs se redressèrent, l’excitation montant d’un cran.

- Ce duel opposera... notre beau gosse de Poufsouffle, capitaine de l’équipe de Quidditch, l’un des plus brillants élèves de Poudlard... le seul et unique Cédriccccc Diggoryyyyyy !

Les élèves de Poufsouffle explosèrent en applaudissements et acclamations, agitant leurs écharpes jaune et noir avec fierté.

- Et son adversaire, continua Lee, n’est autre que le plus jeune attrapeur de Poudlard depuis des lustres. Aussi rapide qu’un Éclair de Feu, il est connu dans le monde entier comme le garçon qui a survécu... Mais appelez-le simplement... Harryyyyy Potterrrrrr !

Fred et George Weasley, toujours à la hauteur, firent apparaître un lion rugissant en feux de Bengale au-dessus des tribunes de Gryffondor. Les spectateurs, émerveillés, éclatèrent en applaudissements tonitruants.

Le duel entre Harry et Cédric fut intense. Pendant les premières minutes, les deux attrapeurs se talonnaient de près, effectuant des manœuvres spectaculaires sous les exclamations admiratives du public. Cependant, Harry parvint à prendre l’avantage avec une précision implacable. Il attrapa le Vif d’Or avec une aisance qui fit lever les tribunes de Gryffondor dans un tonnerre d’applaudissements.

Cédric, bien que battu, se montra sportif. Il adressa une accolade sincère à Harry avant de rejoindre ses amis dans les tribunes. Sa petite amie, Cho Chang, l’accueillit avec une étreinte chaleureuse.

- Et maintenant, mesdames et messieurs... place à la finale ! hurla Lee avec une passion déchaînée.

La foule était en délire.

- Un duel au sommet entre deux voltigeurs de classe mondiale. Prenez des notes, chers amis, car vous pourrez dire à vos enfants : "J’y étais !"

Harry et Viktor échangèrent une poignée de main cordiale au centre du terrain. Les deux champions montèrent sur leurs balais, prêts pour ce qui promettait d’être le duel le plus épique de l’histoire de Poudlard.

Même si les deux heures initialement prévues pour l’épreuve étaient écoulées, personne ne voulait partir. Les spectateurs étaient captivés, accrochés à chaque mouvement.

Pendant ce temps, McGonagall, prévoyante comme toujours, quitta discrètement la serre pour rejoindre le professeur Dumbledore. Tous deux s’étaient mis en tête de détourner l’attention de Mme Maxime et de Karkaroff, qui commençaient à montrer des signes d’impatience.

Le match était engagé, et Harry et Viktor donnaient tout ce qu’ils avaient. Leurs balais filaient à une vitesse vertigineuse, et les spectateurs retenaient leur souffle à chaque virage serré ou manœuvre audacieuse. Les deux attrapeurs étaient au coude à coude, ne cédant rien, leur détermination éblouissant même les plus sceptiques.

Viktor, malgré son statut de star internationale, ne pouvait s’empêcher d’être impressionné par les compétences du jeune Gryffondor. Harry, de son côté, tenait bon, prouvant qu’il avait sa place parmi les meilleurs.

Finalement, à force de stratégie et d’expérience, Viktor réussit à feinter Harry avec une ruse brillante et attrapa le vif d’or dans un dernier geste précis.

- Nous avons un vainqueur, chers étudiants ! hurla Lee Jordan dans le mégaphone. Veuillez saluer le grand, l’unique... Viktorrrrrr Krrrrummmmm !

Un tonnerre d’applaudissements et des acclamations enthousiastes s’élevèrent des tribunes. Viktor descendit de son balai, le vif d’or en main, saluant la foule avec un sourire modeste.

Dans les tribunes, Fleur observait la scène en silence, son expression pensive. Hermione, à ses côtés, la scrutait du coin de l’œil avant de briser le silence.

- Pas trop déçue de ne pas avoir gagné ? demanda-t-elle doucement.

Fleur tourna la tête vers sa petite amie et lui adressa un sourire sincère.

- Pas du tout. Viktor est vraiment au-dessus de nous tous. Mais je ne regrette rien. Voir la fierté dans tes yeux, ça vaut toutes les victoires.

Hermione sentit ses joues chauffer légèrement face au regard charmeur de Fleur.

- Tu es une vraie séductrice, Delacour, , répondit Hermione en croisant les bras, feignant une fausse sévérité. Mais oui, je suis très fière de toi, surtout quand on connaît mes compétences en vol. Je t’envie sur ce point, ajouta-t-elle avec un petit rire.

- Alors laisse-moi t’aider, proposa Fleur en douceur. Je t’apprendrai à être plus confiante, je te le promets.

Hermione pencha légèrement la tête, un sourire joueur se dessinant sur ses lèvres.

- T’avoir comme professeur particulier de vol ? Très tentant, murmura-t-elle.

Elles continuèrent de flirter encore un moment, échangeant des sourires et des regards complices, avant de rejoindre les autres près de la sortie. L’après-midi touchait à sa fin lorsque le groupe d’élèves émergea de la serre.

Un peu plus tard, les champions se retrouvèrent près du lac. La douceur du printemps enveloppait Poudlard d’une lumière dorée, et tout le monde semblait savourer cet instant de répit après une journée intense.

Cédric brisa le silence, les yeux rivés sur l’eau scintillante.

- Vous pensez qu’il se passera quoi après la dernière épreuve ? demanda-t-il, pensif.

Fleur répondit en haussant légèrement les épaules.

- Chacun reprendra sa vie, j’imagine.

Viktor, qui contemplait l’horizon, hocha la tête avant de répondre, d’une voix étonnamment douce :

- C’est dommage. Même si nous sommes en compétition, j’ai vraiment apprécié passer du temps avec vous.

Harry, assis sur l’herbe, releva la tête avec un sourire réfléchi.

- Et si on restait en contact ? proposa-t-il. Fleur, je n’ai aucun doute que nous nous reverrons souvent. Cédric, même si tu quittes l’école cette année, on pourrait organiser quelque chose. Et Viktor, pourquoi ne pas envisager de jouer pour une équipe en Angleterre ? Ça nous donnerait une excuse pour nous revoir. Même une fois par an, ce serait génial.

Il marqua une pause, observant les visages autour de lui.

- Je veux que cette année soit le début d’une belle amitié.

Fleur lui adressa un sourire chaleureux, et Viktor leva son verre.

- Je pense que nous nous reverrons, Harry. Ne t’en fais pas, dit-il avec une conviction tranquille.

Tous levèrent leur verre en un toast spontané, scellant ce moment unique.

Il ne restait que quelques semaines avant la fin de cette incroyable année scolaire. Les champions avec leur insouciance venaient de graver dans le temps le début d’une amitié prometteuse, un souvenir inoubliable qui résonnerait longtemps après leur départ de Poudlard. Malheureusement pour eux rien ne dure jamais et la triste réalité allait bientôt les rattraper de plein fouet.


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