Le lys et le lion : le tournoi des 3 sorciers (fleurmione)

Chapitre 22 : Le vrai visage de Fleur

3539 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour il y a 27 jours

À la surface, Hermione se réveillait doucement de son sommeil. Elle était heureuse de voir ses deux meilleurs amis souriant à sa droite. Le chemin avait été long pour amener Ron à réaliser qu'il était allé trop loin ces derniers mois. Finalement, il avait reconnu ses erreurs, soutenu la relation entre Ginny et Harry, et promis de faire un effort pour mieux connaître Fleur. Si elle avait le cœur d'Hermione, il devait lui faire comprendre qu'elle aurait des ennuis si elle le brisait.

Perdue dans cette démonstration d'amitié sincère, Hermione mit quelques secondes à se rendre compte de l'absence de sa championne. Elle tourna le regard vers la plateforme réservée à l'école française : elle n'y était pas, et l'inquiétude était palpable sur les visages des élèves français.

Voyant son amie tendue, Harry s'approcha doucement et posa une main réconfortante sur son épaule.

- Elle va arriver, elle me suivait de près, dit-il.

- Je l'espère, répondit Hermione. J'ai un mauvais pressentiment.

À peine avait-elle fini sa phrase que Hermione sentit une douleur lancinante dans le cœur. Harry, voyant la détresse de son amie, demanda à Ginny de l'aider à la sortir de l'eau. Une fois sur la plateforme, Hermione respirait difficilement, répétant sans cesse le nom de la championne française. Ses amis, de plus en plus inquiets, virent la bague au doigt d'Hermione se teinter d'un rouge vif, ce qui exacerba leur inquiétude.

Soudain, les Vélanes françaises se mirent à courir vers Hermione, poussant tout le monde sur leur passage. Elles seules comprenaient la signification de la bague et de son aura rouge. Madame Maxime, malgré les assurances de Dumbledore que les champions ne risquaient rien, commença à douter des paroles du vieux mage.

Dumbledore observait attentivement la scène qui se déroulait quelques mètres plus bas. Dans un cri désespéré, Hermione supplia Harry de sauver Fleur. Malheureusement, Harry était impuissant ; il n'avait plus de branchiflore pour entreprendre une nouvelle exploration du lac. Intrigués par les cris de la jeune Gryffondor, Viktor et Cédric s'approchèrent et offrirent leur aide.

Karkaroff était hors de lui, mais Viktor, malgré la rivalité, était déterminé à aider son amie, même si cela signifiait venir en aide à une adversaire. Les trois champions se préparaient maintenant à sauver la championne française. Harry invoqua un Patronus pour les guider dans l'obscurité du lac, tandis que Cédric lança à nouveau le sort de Têtenbulle, faisant de même pour Viktor, qui était trop affaibli pour tenter une nouvelle métamorphose.

Pour les spectateurs présents, il était exceptionnel de voir les trois champions risquer leur vie pour sauver l'une des leurs. Cédric et Viktor échangèrent un dernier regard avec Hermione, toujours en détresse, avant de plonger dans les profondeurs du lac noir.

À peine avaient-ils plongé qu'un immense panache d'eau les projeta de nouveau sur la plateforme en bois. Tout le monde était sous le choc, au point de ne pas remarquer l'absence du petit génie Gryffondor. Dumbledore esquissait un léger sourire, tandis que les organisateurs du tournoi étaient en proie à la panique.

Harry fut le premier à constater la disparition de son amie. Il leva les yeux au ciel et aperçut une étrange silhouette prenant son envol en direction du château.

Dans le ciel gris écossais, Hermione ouvrit enfin les yeux. L'impact avec l'eau avait été si violent qu'elle ne réalisait même pas qu'elle avait été enlevée. En voyant le château en contrebas, elle commença à paniquer. Elle tourna la tête et rencontra le regard d'un oiseau aux yeux d'un bleu intense.

- Fleur ? demanda-t-elle, incrédule.

L'oiseau hocha doucement la tête en réponse.

Quelques minutes plus tôt

Fleur était épuisée après avoir lutté contre la horde de Strangulots, son sort permettant de respirer s'était évaporé. Elle regarda, impuissante, les jambes d'Hermione battre à la surface, signalant qu'elle était enfin arrivée à la surface. Un « Désolée, mon amour » s'échappa de ses lèvres avant que ses yeux ne se ferment et qu'elle ne plonge dans l'inconscience, se laissant entraîner dans les abysses du lac.

Les sirènes gardant les trésors avaient été témoins de la scène. Leur chef, Margygr, intervint rapidement. Elle avait promis au directeur plus tôt dans la journée que rien de mal ne serait fait aux champions. L'aînée des sirènes s'approcha de la jeune Vélane inconsciente. Levant son trident, elle récita des incantations dans sa langue ancestrale. En tant que créature marine, Margygr pouvait ressentir la magie vélane de Fleur ; leurs ancêtres partageaient des racines communes depuis les premières heures de la création du monde.

Bientôt, Fleur fut déposée dans une bulle géante. Elle retrouva son souffle, mais sa magie restait très faible. La détresse de sa bien-aimée parvenait jusqu'à elle, et son côté vélane était agité, cherchant à rejoindre son âme-sœur. Fleur tenta de contrôler cette agitation, mais sa faiblesse surpassa son pouvoir. Le Vélane prit possession de la jeune Française, qui se transforma sous les yeux médusés des sirènes observant la scène de loin.

Margygr essaya de raisonner la créature en lui parlant dans sa langue sans grand succès.

Ton hôte est faible, tu risques de la tuer si tu continues ainsi.

- Mon amour est là-haut, elle a besoin de moi.

Elle a besoin de vous deux. Ne l'oublie jamais, tu ne fais qu'un avec ta forme humaine.

- Aide-nous alors, par les pouvoirs de la déesse Gaïa.

Parce que nos lignées sont sœurs et descendent de la déesse mère, je vais t'aider.

Elle fit signe aux autres sirènes de la rejoindre. Ensemble, elles entonnèrent un chant résonnant magnifiquement dans les profondeurs du lac. Leurs mains étaient maintenant couvertes d'une aura bleue, et la magie émanait de leur harmonie, remplissant bientôt le cœur de la créature toujours emprisonnée dans l'immense bulle d'eau.

L'oiseau géant retrouva sa puissance, inondé par la magie naturelle des sirènes. Une fois le chant terminé, il remercia d'un léger signe de tête le peuple de l'eau avant d'ouvrir grand ses ailes, faisant éclater la bulle.

Sans perdre de temps, il battit intensément des ailes pour rejoindre la surface le plus rapidement possible. En chemin, la créature croisa le Patronus en forme de cerf d'Harry. Même sous cette forme, Fleur savait que ses amis ne l'avaient pas abandonnée. Elle se concentra sur les plateformes et repéra celle où se trouvait Hermione.

Elle jaillit dans un épais mur d'eau qui la dissimula aux yeux du monde extérieur, attrapa Hermione dans ses serres et s'élança en direction du château, presque dans l'indifférence générale.

Fleur savait où elle devait atterrir. Elle devait simplement faire attention à Hermione, qui se trouvait dans ses pattes avant. C'était la première fois qu'elle faisait une chose pareille.

Hermione n'en croyait pas ses yeux. Voir sa petite amie sous cette forme était quelque chose de complètement inédit, perturbant mais tellement magnifique. Son esprit était en ébullition alors qu'elle observait la Vélane sous sa forme originelle. Malgré l'inconfort de la situation, elle prenait le temps d'analyser chaque détail de la créature qui la tenait fermement dans ses serres. Le plumage de Fleur était un dégradé parfait de bleu, et ses ailes d'un blanc immaculé lui donnaient une allure angélique. Son bec était petit par rapport à la taille de la créature, et ses yeux, toujours aussi bleus que sous sa forme humaine, semblaient inviter Hermione à plonger dedans pour le reste de sa vie.

Hermione observa les serres qui la retenaient avec fermeté mais sans férocité. Elle ressentait la pression sans douleur, sachant que cela devait demander une grande concentration à Fleur pour maintenir cet équilibre. Les pattes avant ressemblaient à de petits bras, en contraste avec les pattes arrière, beaucoup plus massives. La posture de la créature rappelait à Hermione celle d'un vélociraptor qu'elle avait vu lors d'une visite au musée d'histoire naturelle de New York. (

Fleur amorça la descente en douceur. Bien qu'elle ait déjà volé auparavant, jamais sous cette forme. Elle pria la déesse pour réussir un atterrissage correct. Malheureusement, malgré toute sa détermination, l'atterrissage fut raté, projetant Hermione à plusieurs mètres d'elle.

Mon amour, mon amour !

Les cris désespérés de la créature résonnaient dans tout le parc.

Fleur se remit rapidement sur ses pattes pour vérifier l'état de sa petite amie. Elle soupira de soulagement lorsque la brune ouvrit les yeux et se redressa.

- Fleur, c'est vraiment toi ? Tu vas bien ?

Hermione caressa le plumage bleu et blanc de la créature qui se trouvait face à elle.

Je vais bien, je t'aime tellement, répondit Fleur en se rapprochant d'Hermione, enroulant doucement sa tête autour de son épaule et passant son bec délicatement sur sa joue.

- Je ne comprends pas tout ce que tu dis, mon amour, mais ton sifflement est magnifique. Tu es magnifique. Tu avais raison, tu n'as rien d'un hippogriffe.

Fleur poussa un nouveau cri, exprimant tout le bonheur qu'elle ressentait à cet instant. Son âme-sœur l'aimait même sous cette forme. Son cœur faillit éclater de joie quand elle sentit Hermione lui faire un câlin, touchant délicatement ses plumes. Fleur était apaisée par les douces caresses de sa petite amie, au point d'être complètement détendue.

Hermione resta un moment avec Fleur dans ses bras avant qu'un bruit de craquement ne résonne dans le silence du parc. Complètement calmée, la Française retrouva sa forme humaine, souriant à Hermione avant de s'effondrer littéralement épuisée.

La Gryffondor enveloppa le corps nu de sa petite amie dans sa robe toujours mouillée et appela à l'aide, apercevant du mouvement un peu plus loin. C'étaient les Vélanes de Beauxbâtons, qui avaient ressenti la présence de l'héritière et se précipitaient pour lui apporter de l'aide. Madame Maxime tenta de prendre Fleur des bras d'Hermione, mais cette dernière affichait un regard qui aurait pu tuer Voldemort sur place.

Madame Pomfresh arriva pour administrer quelques potions aux deux filles. Hermione, toujours trempée, commença à trembler de froid. Fleur fut ramenée au bord du lac par Hermione, qui refusait de la lâcher. Les Vélanes firent comprendre aux autres qu'il était inutile de discuter. Harry et Ginny étaient ravis de revoir leur amie, et le public était soulagé de voir la championne française en sécurité.

Quelques sifflements se firent entendre lorsque Hermione déposa la championne sur un brancard. En prenant enfin conscience de sa tenue, elle remarqua que son chemisier blanc mouillé révélait un soutien-gorge en dentelle noire. Harry lui tendit rapidement une serviette pour qu'elle puisse se couvrir, veillant à ne pas regarder la poitrine visible de son amie.

Les Vélanes formèrent une barrière de serviettes autour de Fleur pour qu'elle puisse se sécher et s'habiller sans révéler sa nudité. Skeeter étant toujours dans les parages, elles voulaient éviter tout nouveau scandale.

Fleur était enfin prête, portant le survêtement de son école. Dumbledore prit la parole pour annoncer le décompte des points.

- Il a été décidé à l'unanimité d'attribuer 50 points à tous les champions.

Des cris de protestation s'élevèrent des tribunes.

- Du calme ! Cette décision fait suite à de nombreuses discussions. L'ordre d'arrivée importe peu ; aujourd'hui, vous avez tous montré un esprit de camaraderie exemplaire, même dans le cadre d'une compétition. Vous étiez tous prêts à vous sacrifier pour sauver l'un des vôtres.

Fleur regardait les trois autres champions avec respect, laissant échapper un « merci » silencieux. Les trois garçons lui répondirent par un clin d'œil. La championne de Beauxbâtons n'aurait jamais imaginé qu'ils prendraient de tels risques. En réalité, elle se sentait mal d'avoir autant de points que les autres et allait protester lorsque le vieux directeur reprit la parole.

- Miss Delacour, vous avez accompli votre mission malgré les dangers. Il est donc normal que vous soyez créditée de 50 points. Ne vous culpabilisez pas pour le souci de santé que vous avez rencontré. La détermination dont vous avez fait preuve pour sortir de l'eau est une preuve de votre courage. Maintenant, chers champions, vous pouvez profiter d'un peu de repos. La dernière épreuve n'aura lieu qu'en juin. Pendant ces quelques mois, essayez de partager vos expériences et vos cultures. Le but de ce tournoi a toujours été le partage. Ne considérez pas vos rivaux comme des adversaires, mais comme des égaux.

Une fois le discours terminé, tout le monde emprunta le chemin du château. Les champions restèrent quelques minutes entre eux ; Fleur souhaitait les remercier pour avoir tenté de la sauver. Ginny, Hermione et Cho observaient la scène de loin. C'était un beau spectacle de voir les quatre champions rire et s'enlacer. Ginny fut la première à parler.

- La saison de Quidditch étant annulée, nous pourrions organiser un petit tournoi inter-école. J'aimerais beaucoup voir lequel d'entre vous sera le meilleur attrapeur.

- Fleur, tu es attrapeuse ? demanda Hermione, surprise de découvrir ce détail.

- Oui, mais je suis loin du talent de Viktor. Il va tous nous battre.

- Je relève le défi, répondit Viktor. J'ai entendu dire qu'Harry était un prodige.

- Alors c'est décidé, nous organiserons le premier tournoi de Quidditch inter-écoles de l'histoire du tournoi, annonça la jeune Weasley avec enthousiasme.

Le petit groupe monta dans les barques qui les ramèneraient au château, dans une ambiance de bonne humeur contagieuse. Ginny et Viktor firent le trajet ensemble, discutant de techniques de jeu, tandis que Cédric et Cho étaient plongés dans leur propre monde. Harry rejoignit Fleur et Hermione pour discuter de l'idée audacieuse de Ron d'utiliser de la branchiflore.

À leur arrivée dans le hall, un comité d'accueil attendait les champions. Ron serra Harry dans ses bras, le remerciant une fois de plus d'avoir sauvé sa sœur. Karkaroff, toujours furieux, demanda à Viktor de le suivre. Cédric, Cho et Ginny furent invités par McGonagall à rejoindre le banquet, laissant Fleur et Hermione seules avec Madame Maxime et Dumbledore.

- Mesdemoiselles, veuillez me suivre s'il vous plaît, demanda Albus en leur indiquant le chemin vers son bureau. Une fois sur place, il reprit la parole.

- Nous savons exactement ce qui s'est passé, Miss Delacour. J'avais envisagé de vous faire admettre à l'infirmerie pour la nuit, mais Madame Maxime a une autre idée. Olympe, je vous laisse expliquer les choses.

- Fleur, une transformation complète n'est pas banale, même pour une sang-pur. J'ai donc pris soin de contacter Clotilde pour connaître la marche à suivre. Selon ses conseils et avec l'autorisation du directeur, il a été décidé que la personne qui s'occupera de vous pendant les deux prochains jours sera Mademoiselle Granger.

- Êtes-vous sûre que je suis qualifiée pour le faire ? demanda Hermione, un peu inquiète.

- Tu l'as déjà fait, mon cœur, répondit Fleur en lui caressant la main.

- Fleur, ta grand-mère a envoyé les potions et pommades nécessaires à tes soins. Elles t'attendent dans ta chambre. Comme ces remèdes sont des secrets de ton clan, il est normal que ce soit ta partenaire qui s'en occupe. Selon vos lois, elle est digne de confiance plus que n'importe quelle Vélane ici présente.

- Ce qui signifie, Miss Granger, que vous êtes autorisée à passer la semaine prochaine aux côtés de Miss Delacour, y compris pendant les nuits. Vous avez toute ma confiance pour ne pas commettre d'actes imprudents qui pourraient nuire à la réputation de l'école, précisa Dumbledore avec sérieux.

- Monsieur, je vous promets de respecter les règles et de ne rien faire qui pourrait compromettre vos attentes. Je dormirai même sur le canapé si nécessaire, répondit instantanément la Française.

- Votre grand-mère m'a déjà assuré de votre intégrité. Profitez de ce temps ensemble et surtout, aidez Fleur à se remettre sur pied. La dernière épreuve ne sera pas facile.

Après avoir dîné ensemble à la table de Gryffondor, Fleur et Hermione se dirigèrent vers le dortoir de l'Anglaise pour que cette dernière puisse récupérer quelques affaires. La salle commune était vide, ce qui rassura Hermione, évitant ainsi d'avoir à justifier la présence de la championne Française.

En sortant, elles croisèrent Pénélope, qui les salua avec un sourire chaleureux. La « Grosse Dame », avec son air bienveillant et ses yeux pétillants, semblait sincèrement ravie de voir les deux jeunes femmes partir main dans la main. La lumière tamisée des chandeliers dans la salle commune projetait des ombres dansantes sur les murs, ajoutant une touche magique à ce moment intime. Au cours de ses années de service, Pénélope n'avait jamais été témoin d'un amour aussi profond et sincère. Elle avait souvent vu des couples se former et se séparer, mais jamais un lien aussi fort et évident.

Les deux filles lui souhaitèrent une bonne nuit d'une voix douce et pleine de gratitude, leurs sourires se reflétant dans les yeux de Pénélope. Tandis qu'elles prenaient le chemin du carrosse, la neige fraîchement tombée crépitait sous leurs pas, illuminée par les lumières des lanternes qui bordaient le chemin. La brise légère de la soirée faisait scintiller la neige, ajoutant une aura magique à leur promenade nocturne. Le visage de Fleur et Hermione était illuminé par une joie sincère, un éclat de bonheur qui contrastait avec la froideur de la nuit. Elles se tenaient proches l'une de l'autre, leurs mains entrelacées comme une promesse de réconfort et de soutien.

Dans les appartements de Fleur, Hermione posa son sac avant d'embrasser frénétiquement sa partenaire. Avec tout le stress de la journée, elles n'avaient pas eu une minute pour elles.

- Je suis fière de toi. Tu m'as sauvée au péril de ta vie, dit Hermione, le cœur lourd d'émotion.

- Je le referai encore et encore. J'ai vraiment eu peur de te perdre, répondit Fleur, les yeux brillants.

- J'étais morte de peur quand tu n'es pas revenue. Puis, la bague est devenue rouge et tes amies étaient paniquées. Il faudra que tu expliques ce qui s'est passé, mais pour l'instant, je dois soigner tes blessures.

- Mon infirmière préférée, dit Fleur, avec un regard taquin.

- Je suis presque convaincue que tu fais exprès pour que je prenne soin de toi, ma courageuse Vélane, répondit Hermione avec un sourire.

- C'est toujours un plaisir d'avoir tes mains sur mon corps nu... Hé, ça fait mal.

- Tu es vraiment irrécupérable. Mais tu sais quoi ? Hermione s'approcha de l'oreille de la blonde. J'aime de plus en plus te voir nue.

- Mademoiselle Granger, vous devenez effrontée.

- Seulement pour toi. Alors profite tant que je suis de bonne humeur. Maintenant, installe-toi. Tu as de vilaines brûlures et coupures.

Hermione passa de longues minutes à soigner chaque blessure de Fleur, s'attardant particulièrement sur son dos. Les ailes déployées avaient laissé de profondes coupures, que la brune embrassait amoureusement, faisant ronronner la Vélane.

- Si tu continues comme ça, je ne répondrai plus de moi, mon amour, murmura Fleur.

- Rhabille-toi alors, j'ai fini. De toute façon, tu n'es pas encore complètement guérie, répondit Hermione.

Fleur enfila un simple débardeur bleu portant le logo de l'école française.

Mon cœur ?

- Oui ? répondit Hermione, en train de ranger les produits.

- Puisque nous avons tous terminé premiers, est-ce que j'aurai droit à mon rencard de Saint-Valentin en retard ?

- Bien sûr, j'ai déjà tout prévu. Je te laisse juste un peu de temps pour te remettre en forme afin que tu puisses apprécier chaque minute.

- Vous êtes surprenante, mademoiselle Granger.

- Viens te coucher, la journée a été longue. Nous avons besoin de repos.

Elles se retrouvèrent blotties l'une contre l'autre dans le même lit. Fleur s'endormit rapidement, enivrée par le parfum de sa bien-aimée qui reposait sur sa poitrine.

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