Le lys et le lion : le tournoi des 3 sorciers (fleurmione)

Chapitre 18 : Retour à Poudlard

3424 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a environ 2 mois

Elles en étaient déjà à la moitié de leurs vacances improvisées, lorsqu'un événement vint briser leur petit cocon ce matin-là. Hermione, qui avait déjà eu son lot de surprises au cours de ses trois premières années à Poudlard, s'attendait presque à ce que sa bulle éclate. Ce fut donc sans grande surprise qu'elle accueillit ses parents, accompagnés du professeur McGonagall, pour le petit-déjeuner.


Le regard de la sorcière plus âgée ne présageait rien de bon. Dans son fort intérieur, la jeune Gryffondor se demandait quels ennuis allaient encore lui tomber dessus. Puis elle pensa à Harry et Ron : quelle bêtise avaient-ils bien pu commettre en son absence ? Fleur, qui venait de sortir de la salle de bain, lança un regard surpris à sa petite amie en découvrant la directrice-adjointe dans le salon de leur appartement londonien.

- Miss Granger, Miss Delacour, je suis ravie de voir que votre lien se renforce.

- Euh, merci, professeur, mais comment êtes-vous au courant ?  

Hermione voulait une explication.

- Rien ne m’échappe lorsqu’il s’agit de ma maison, Miss Granger, vous devriez le savoir. Disons simplement qu’à une certaine époque, j’ai rencontré une brillante Vélane française qui m’a confié quelques secrets.

- C’était vous !  

Fleur exprima sa surprise.

- Oui, Miss Delacour.

Hermione qui était toujours à leur côtés, ne comprenait rien à la situation

-  Vous êtes le premier amour de ma grand-mère. Elle a même déménagé en Écosse, mais vous n’étiez pas son âme sœur, alors elle vous a quittée pour retourner en France, contrainte par sa mère. Elle n’a jamais trouvé son grand amour ; on ne sait même pas qui est le père de ma mère et de ma tante.

- Quelle triste histoire... Minerva, vous devriez reprendre contact avec elle, Jane ne put s’empêcher de commenter.

- Merci, Jane, mais c’est du passé. Maintenant, revenons à l’objet de ma visite, les filles, vous devez rentrer immédiatement à Poudlard. Je vous laisse voir par vous-mêmes.

McGonagall déposa la Gazette du Sorcier datée du jour sur la table de la cuisine. Le titre fit frémir les deux jeunes filles :


ESCAPADE ROMANTIQUE À LONDRES

Il semblerait que la chasseuse de champions, Hermione Granger, soit passée à la vitesse supérieure avec la Française de Beauxbâtons, Fleur Delacour. Le lendemain du bal de Noël, où les deux jeunes filles ont créé la surprise en s’affichant ensemble, main dans la main, Hermione Granger a été aperçue quittant le château aux petites heures de la matinée. Nous ne savons toujours pas comment elle a réussi à rejoindre Londres sans attirer l’attention.

Fait encore plus troublant, la championne française a également quitté l’établissement quelques heures plus tard, sans que personne ne le remarque. Les deux adolescentes ne sont réapparues que quelques jours plus tard, main dans la main, dans les rues du Londres moldu, comme un couple normal, faisant du shopping.

Aucun commentaire n’a été fait par la direction de Beauxbâtons concernant l’escapade de la championne française en plein milieu du tournoi. Miss Granger est connue pour ses talents, mais la question se pose : a-t-elle utilisé un philtre d’amour ? À moins que ce ne soit la championne Delacour qui ait abusé  de la jeune Gryffondor ?

Selon nos sources au ministère, la jeune Française a dû s’enregistrer au Département de régulation des créatures magiques. Fleur Delacour appartient à la communauté Vélane : a-t-elle utilisé son emprise pour contraindre la jeune Gryffondor à la fuite, afin de pouvoir disposer d’elle à sa guise ? Comment vont réagir Krum et Potter, les autres prétendants de la fougueuse Gryffondor ? Diggory sera-il le prochain sur sa liste de conquête ?

Mon équipe reste à l’affût du moindre indice. La suite dans nos prochaines éditions.

Rita Skeeter


- Abuser de toi ? Mais qui est cette femme ?  s’écria Fleur, avant de laisser échapper un flot de jurons en français. Elle était hors d'elle.

Hermione, sous le choc, tenant toujours le journal à la main  remarqua un autre article tout aussi consternant sur Hagrid.

- Comment va-t-il ? demanda-t-elle.

- Albus est avec lui en ce moment, répondit McGonagall.

- Le pauvre… J'irai le voir à notre retour.

- Les filles, je dois régler certains détails au ministère. Je reviendrai dans une heure pour vous ramener à l’école.

La professeure disparut dans un petit "POP", laissant les deux filles seules avec les parents d’Hermione.

L’anglaise tenta de calmer la Française, qui était dans une rage folle, au point de laisser apparaître ses serres. Les parents d’Hermione observaient la scène de loin. Cette dernière leur fit signe que tout irait bien et qu’ils pouvaient partir, assurant qu’elle pouvait gérer la situation.

- Appelle-nous si tu as besoin d’aide, lui dit sa mère avant de quitter la pièce.

- Fleur, mon amour, calme-toi, murmura Hermione en laissant sa main vagabonder doucement sur le dos de la blonde, espérant l’apaiser.

- Abuser de toi… Putain, comment ose-t-elle imaginer ça ! 

Dans sa colère, Fleur en oublia même l’anglais.

Hermione, dans une ultime tentative de calmer sa petite amie, s’installa sur le canapé en serrant Fleur dans ses bras. Voyant que la colère continuait de briller dans les yeux de la blonde, Hermione attrapa le lecteur de musique qui se trouvait sur la petite table basse. Il ne lui fallut que quelques secondes pour trouver la chanson idéale. Elle plaça les écouteurs sur les oreilles de la Française, qui se calma presque instantanément. Si la Gryffondor avait appris quelque chose pendant les jours passés avec Fleur, c’était combien son amour pour la musique rythmait sa vie.

Fleur finit par redevenir elle-même. Ses serres commencèrent à disparaître et ses yeux retrouvèrent leur couleur bleu azur d'origine.

- Bon retour parmi nous, dit Hermione en déposant un doux baiser sur ses lèvres.

- Merci de ne pas t’être enfuie.

- Jamais, ta partie Vélane fait de toi ce que tu es.

- J’aurais pu te blesser.

- Je te fais confiance, répondit Hermione avant de l’embrasser cette fois avec plus de passion.

- Comment as-tu su que la musique m’aiderait ?

- Figure-toi que quelqu’un m’a dit un jour que la musique avait un pouvoir magique, qu’il suffisait de se laisser porter.

- Une personne bien avisée alors. J’ai adoré ce morceau, dit Fleur, un beau sourire se dessinant sur son visage.

- C’est Imagine de John Lennon. J’ai pensé que la douceur de la mélodie t’apaiserait. Prête à rentrer ?

- Non, pas vraiment. Je voulais encore profiter un peu de toi.

- On trouvera un moyen de se voir au château, mais il faut faire nos bagages. Connaissant le professeur, elle sera là pile à l’heure.


Hermione ne s’était pas trompée, une heure pile après son départ, la cheffe des Gryffondor était de retour. Les filles prirent un moment pour dire au revoir aux parents d’Hermione, en leur promettant de se revoir pendant l’été.

Le petit groupe transplana jusqu’à Pré-au-Lard, où Rita Skeeter les attendait déjà, sa plume à papote prête à prendre des notes. Cependant, le professeur de Métamorphose mit rapidement les choses au clair, faisant frémir la journaliste au tailleur fluo.

Le chemin vers le château se fit dans le plus grand calme. Les deux filles restèrent l’une à côté de l’autre, main dans la main, tandis que le professeur marchait légèrement devant elles, leur laissant un minimum d’intimité.

McGonagall n’a jamais caché son affection pour la jeune Gryffondor aux cheveux bouclés, et la voir aussi heureuse aux côtés de la Française lui rappela son amour de jeunesse perdu.

Un petit comité d’accueil attendait le trio. Dumbledore, un sourire aux lèvres, était visiblement ravi du retour des jeunes filles. Madame Maxime, en revanche, affichait un visage grave, faisant comprendre à Fleur qu'elle allait avoir droit à quelques remontrances. Enfin, les amis d’Hermione, Harry, Ginny, et étonnamment Ron, étaient tous présents, heureux de retrouver leur amie. Hermione était certaine qu'ils étaient impatients d'entendre le récit de ses vacances passées en compagnie de Fleur.

- Bon retour à Poudlard, mesdames. Désolé d’avoir dû écourter vos vacances, mais c’était nécessaire pour faire taire les accusations de Madame Skeeter. Nous essayons toujours de découvrir comment elle a pu savoir où vous étiez, dit Dumbledore.

- Dumbledore, puis-je récupérer ma championne ? demanda Madame Maxime. 

Albus lui fit un léger signe de tête.

- Maintenant, jeune fille, direction la calèche, votre punition vous attend.

Fleur lâcha la main d’Hermione pour suivre sa directrice, les yeux ressemblant à ceux d’un chien battu. Hermione eut envie de rire en voyant la Française se traîner jusqu’à la calèche, mais elle se sentait également mal de savoir que Fleur serait punie par sa faute.

- Miss Granger, ne pensez pas que vous échapperez à une punition. Vous avez osé falsifier ma signature, je suis déçue de vous,  dit McGonagall d’un ton sévère. 

- Maintenant, retournez dans votre dortoir, et à partir de lundi, vous serez collée avec moi pendant une semaine.

- Hermione collée... où va le monde ? chuchota Ron à Harry.

- Un autre commentaire, monsieur Weasley ? répliqua McGonagall en se tournant brusquement vers lui.

- Euh, non, non, professeur, répondit Ron, rouge écarlate.

Le petit groupe de Gryffondor se précipita dans la salle commune, tous impatients d’entendre le récit des vacances d’Hermione en compagnie de la Française. Il ne fallut pas longtemps à la brune pour s’exécuter. Pendant plusieurs minutes, elle raconta les derniers jours, de son départ soudain jusqu’à l’arrivée du professeur de Métamorphose.

De son côté, Fleur se trouvait dans le bureau de sa directrice, affrontant la colère de celle-ci. Même les beuglantes de Molly Weasley semblaient douces en comparaison avec la fureur de la demi-géante française. Fleur ne bougea pas d’un millimètre, essayant de rester fière, même si intérieurement, elle n’avait qu’une envie : exploser et tordre le cou à la femme assise derrière le grand bureau. Il lui fallut un immense sang-froid pour contrôler ses instincts vélanes.

Après plusieurs minutes de réprimandes, elle fut raccompagnée jusqu’à sa chambre avec interdiction d’en sortir en dehors des heures de cours et l’interdiction de recevoir des visiteurs. De plus, elle fut assignée à la corvée de nettoyage des chevaux pendant une semaine, tôt le matin, avant le début des cours. Fleur décida de mettre de côté ses découvertes sur l’œuf d’or, préférant attendre la fin de sa punition pour reprendre les entraînements.

Seule sur son lit, elle chercha du réconfort dans les souvenirs des derniers jours passés en compagnie d’Hermione. En défaisant son sac, elle tomba sur un petit paquet qu’elle avait oublié. C’était une surprise qu’elle avait prévu d’offrir à sa petite amie avant que leur matinée ne soit chamboulée.

Elle s’installa à son bureau, rédigea une note qu’elle transforma en un petit oiseau de papier, lequel prit son envol dès qu’elle ouvrit la fenêtre de sa chambre.

Fleur venait à peine de refermer la fenêtre qu’un grand-duc tapa du bec contre celle-ci. Elle le reconnut immédiatement et savait qu’un second oiseau suivrait de près. C’est exactement ce qui se produisit. Elle laissa entrer les deux oiseaux et leur offrit des collations, consciente que le voyage depuis la France avait été long pour eux.

Elle ramassa les deux lettres en commençant par celle de sa mère, se disant qu'il valait mieux commencer par le pire.


Fleur,

Comment se fait-il que j'apprenne par les journaux que tu as fui l'école pour batifoler dans Londres ? J'ai eu une conversation avec Mathilde, et apparemment, Géraldine va avoir de gros ennuis pour t'avoir couverte sous notre nez.

Tu vas avoir de sérieux problèmes, même si je suis certaine que ta grand-mère prendra ta défense. Sache, jeune fille, que tu as impliqué notre nom dans un scandale sans précédent. S'afficher au bras d'une gamine arriviste, une croqueuse de diamants… J'attendais mieux de toi.

À ton retour au manoir, tu seras envoyée en camp d'entraînement pendant tout l'été, afin de te soustraire à toute distraction éventuelle. Et inutile de te plaindre à Mamie ou à ton père : je suis la nouvelle dirigeante du clan, et tu me dois donc obéissance.

En attendant, prends soin de toi. Le tournoi est loin d'être terminé, et même sous la colère, ton bien-être est la seule chose qui m'importe.

Affectueusement,

Maman


Fleur voulait exploser. Comment sa mère pouvait-elle être aussi aveugle et ne pas voir l’évidence concernant sa relation avec Hermione ? Sa grand-mère avait raison : Apolline n’était pas la meilleure pour comprendre les relations. Il lui avait fallu une éternité pour se rendre compte qu’Alexandre était son âme-sœur, alors que, selon Clotilde, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure.

La championne prit ensuite la courte note de sa grand-mère, qui l'informait qu’elle viendrait chercher Asgard prochainement et profiterait de l'occasion pour lui parler et peut-être faire plus ample connaissance avec la jeune Granger.

Dans le dortoir de la tour Gryffondor, Hermione rangeait tranquillement ses affaires lorsque le bruit d'un oiseau frappant à la fenêtre attira son attention. Elle reconnut immédiatement le petit oiseau en papier de Fleur et s’empressa de lire le message.


Mon amour, ma lionne,

Je suis retenue à la calèche pour la semaine à venir, et je languis déjà de ne pas pouvoir te voir, te toucher, ou simplement te parler autant que j’aimerais.

J’avais prévu de t’offrir un petit cadeau, mais Madame Maxime ne me laissera pas t’approcher. Pourrais-tu me prêter Pattenrond pour servir de livreur ? Dis-lui que j’ai fait le plein d’herbe à chat ; cela devrait le motiver. Je ne peux pas attendre une semaine pour te l’offrir en personne ; je veux avoir ton avis.

Si tu es d’accord, Amélie t’attendra dans le hall à l’heure du déjeuner pour le récupérer. Il fait trop froid pour le laisser se geler les pattes, et je promets de te rendre à l’heure du dîner.

Les jours vont être longs sans toi. Sans parler de la nuit, me retrouver seule dans ce lit, loin de la chaleur de tes bras, me rend folle.

Sache, mon amour, que tu n’as pas à t’en vouloir. Si je devais le refaire, je le referais mille fois pour avoir le bonheur de passer ces quelques jours en ta compagnie.

Je t’aime avec tout mon amour,

Fleur


Hermione se sentait mal pour sa bien-aimée. Elle envoya immédiatement une réponse pour essayer de lui remonter le moral.

Comme prévu, Amélie récupéra Pattenrond pour l’emmener à la calèche. Fleur avait réussi à trouver un stratagème pour qu’il puisse passer par la fenêtre afin de ne pas éveiller les soupçons de la directrice. Winky avait été chargée de livrer tous les repas de la championne pour la semaine à venir. Pour Fleur, ce n’était pas vraiment une punition, car la petite elfe lui avait assuré qu’elle se plierait en quatre pour lui préparer des mets français.

Au dîner, Amélie rendit Pattenrond à Hermione, avec un petit paquet et une lettre attachés à son collier. Hermione se demanda pourquoi Fleur n’avait pas utilisé son amie comme livreur et laissa la question de côté pour se concentrer sur la lettre de sa bien-aimée.


Ma lionne,

Je m’excuse de ne pouvoir être près de toi. Je suis comme un lion en cage. Heureusement, Winky me tient compagnie et elle m’a promis son aide pour nos futurs échanges. Si j’avais su plus tôt qu’elle serait là, j’aurais laissé ce pauvre Pattenrond tranquille. Mais bon, j’étais contente de le voir, car même s’il ne s’en rend pas compte, il porte sur lui ton parfum, le laissant sur l’ensemble de mon lit pendant sa sieste.

J’ai aimé pouvoir lui parler et savoir comment tu vas, mais Dieu que ton absence me pèse, et cela ne fait même pas une journée. Ma vélane meurt d’envie de fracasser la porte du carrosse pour te rejoindre, mon amour, mais ma raison m’en empêche. Le risque de passer encore plus de temps loin de toi est beaucoup trop grand.

J’espère que mon modeste cadeau te donnera le sourire ; il est le souvenir de nos premières vacances en amoureuses. Ce souvenir de notre bulle remplie d’amour est ce que j’espère retrouver très vite. Même si l’avenir est encore flou, je sais au fond de mon cœur que c’est une vie à tes côtés que je veux et rien d’autre.

Ces quelques jours avec toi ont été un aperçu de ce que nous serons dans quelques temps. J’espère que tu partages ma vision de « nous ». Je compte les jours qui me séparent de toi, mon amour. Comme le dit Corneille, « La force de l’amour paraît dans la souffrance », alors je souffrirai en silence pour ressentir l’immensité de l’amour que j’ai pour toi.

Je t’aime, ma lionne.

Avec tout mon amour,

Fleur


Une larme coula sur la joue de la jeune Anglaise, les mots de la jeune Française l’avaient transpercée en plein cœur. Il était évident qu’elle pensait la même chose que Fleur, qu’elle donnerait n’importe quoi pour vivre quelques jours de plus dans le confort de l’appartement. Hermione, bien qu’adolescente, s’était épanouie dans cette vie de couple aux côtés de la championne française.

Sentant leur amie en détresse, Harry, Ron, et même Ginny se joignirent à elle pour un câlin collectif, sous les yeux des autres Vélanes Françaises qui ressentaient la détresse de la compagne de leur future leader. Elles savaient qu’elles devraient en parler à la championne dès que cela leur serait possible.

Le cœur lourd, la brillante Gryffondor retourna dans son dortoir pour découvrir le cadeau de sa petite amie. En ouvrant le paquet, elle reconnut instantanément le nom de la bijouterie inscrit sur la boîte, un nom très connu dans le monde non magique. Dans la petite boîte blanche se trouvaient deux petits pendentifs similaires à ceux de son bracelet, le côté magique en moins.

Le premier était en forme de Big Ben, le second était une médaille gravée du mot LONDON, avec un panorama de la ville où l’on pouvait distinguer assez facilement le London Bridge. Une petite note accompagnait le cadeau :


En souvenir de nos premières vacances ensemble, j’espère pouvoir t’emmener à Paris pour les prochaines ;)


Hermione installa les petits charmes sur le bracelet qu’elle dissimulait à son poignet. Même si désormais tout le monde dans le monde magique connaissait sa relation avec la belle Française, elle voulait garder secret le cadeau de Noël qu’elle avait reçu de sa main.

Cette nuit-là, les rêves ont accompagné nos deux protagonistes, leur offrant un répit bienvenu avant une semaine qui s’annonçait longue et éprouvante. Elles auraient besoin de toute l’énergie possible pour traverser cette épreuve.

 



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