Le lys et le lion : le tournoi des 3 sorciers (fleurmione)
Chapitre 7 : Pourquoi tout le monde pensent que c'est un rencard ?
3355 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 07/12/2024 19:30
Samedi était enfin là. Dans leurs chambres respectives, une blonde française et une brune anglaise se réveillent, un grand sourire aux lèvres.
Fleur fut la première levée. Appréciant le calme de l’aurore, elle décida de faire un peu d’exercice près du lac afin de contempler le lever du soleil. Elle s’installa contre un grand chêne, son carnet de croquis sur les genoux et un fusain dans la main gauche. Seule, avec le chant des oiseaux pour compagnie, elle commença à dessiner. Au bout d’une heure, elle décida de rentrer au carrosse, prendre un petit déjeuner avant de faire quelques devoirs jusqu’à l’heure du déjeuner.
Dans la tour Gryffondor, Hermione était dans le même état d’esprit. Après s’être levée tôt, elle prit, comme à son habitude, la direction de la bibliothèque pour faire quelques devoirs en avance. Au bout d’un certain temps, Harry s’installa à ses côtés, une grosse pile de livres sur les dragons dans les mains.
- Tu prends vraiment les choses au sérieux, ça fait plaisir à voir.
- Oui, je veux être prêt et essayer de moins dépendre de toi.
- Tu sais que je t’aide avec plaisir, tu es mon frère, peu importe les liens du sang.
- Mione, tu devrais profiter de ta journée de libre, va à Pré-au-Lard prendre des nouvelles de ta famille.
- C’est prévu, ne t’en fais pas.
- Ron t’accompagne ?
- Non, il fait toujours la tête, mais j’ai trouvé quelqu’un pour ne pas être seule et j’espère passer une bonne après-midi.
- Cette mystérieuse personne ne serait-elle pas blonde et française, par hasard ?
Harry adressa un clin d’œil à son amie.
- Peut-être…
Hermione avait maintenant les joues complètement rouges.
- Tu sais que tu peux tout me dire, et que je ne prendrai pas mal les choses.
- Je sais, Harry. Pour être honnête, Fleur était une de mes amies d’enfance, mais elle a tellement changé que je ne sais pas trop comment voir les choses. Et puis, elle est ta rivale, donc je ne veux pas de malaise entre nous.
- Mione, je te fais confiance, alors ne t’inquiète pas pour moi et profite de cette journée.
Hermione se jeta sur Harry pour un câlin.
Leur conversation fut interrompue par un petit oiseau en papier familier. Hermione le déplia délicatement pour lire le petit mot en français : « Je t’attendrai dans le hall à midi, me ferais-tu l’honneur de déjeuner en ma compagnie ? »
Hermione regarda autour d’elle, mais ne vit aucune trace de la Française. Elle attrapa une plume pour répondre à Fleur et replia le papier. L’oiseau reprit son envol, quittant la bibliothèque.
Harry, qui n’avait pas perdu une miette de la scène, resta étrangement muet pour ne pas embarrasser son amie et reprit la lecture de son livre comme si de rien n’était.
Hermione regarda l’heure et décida d’abandonner son ami pour se préparer. Elle avait une petite idée en tête pour surprendre la Française.
- On se voit plus tard, Harry.
- Profite bien de ton rencard, dit le garçon à lunettes d’un air malicieux.
- Harry ! Ce n’est pas un rencard, c’est juste deux vieilles amies qui vont discuter.
- Mione, je t’aime bien, mais quand une fille t’invite à déjeuner, ça sonne comme un rencard.
- N’importe quoi, allez, retourne à tes dragons.
L’Anglaise quitta la salle un peu nerveuse, Fleur voyait-elle vraiment leur entrevue comme un rendez-vous galant ?
Dans le carrosse, Fleur attendait avec une certaine impatience la réponse de sa Gryffondor préférée. Le petit oiseau en papier arriva assez rapidement après son départ, et Fleur s’empressa de l’ouvrir pour lire la réponse :
« Avec plaisir, je serai là et pour le déjeuner, je m'occupe de tout. »
À midi pile, une Fleur anxieuse attendait avec impatience qu’Hermione descende à sa rencontre. Heureusement pour elle, la Gryffondor était quelqu’un de ponctuel. En haut du grand escalier, à peine une minute après l’arrivée de la Française, une Hermione souriante se préparait à la rejoindre.
Fleur analysa sa tenue. La brune avait réussi à dompter ses cheveux pour en faire une magnifique tresse qui descendait sur son épaule droite. Elle portait un pull en V noir, une écharpe aux couleurs de Gryffondor protégeant son cou du froid, et le reste de la tenue consistait en un jean, des bottines en cuir, ainsi qu’un trench-coat noir typiquement anglais.
Hermione n’était pas en reste non plus en voyant la tenue très décontractée de la Française. Fleur, dans un style très français, portait une casquette gavroche, mais Hermione pouvait voir que ses cheveux étaient eux aussi attachés. Fleur portait également un pull à col roulé blanc, un pantalon bleu marine assorti d’une paire de bottines rouges. Pour se tenir chaud, elle n’avait pas de manteau, préférant une cape bleu marine arborant l’écusson de la famille Delacour sur le devant.
Les deux filles étaient contentes que le hall soit vide, car leurs visages trahissaient l’affection qu’elles ressentaient l’une pour l’autre. Il était clair que cette sortie était loin d’être juste amicale.
Hermione resta bouche bée pendant quelques secondes devant la vue qui s’offrait à elle. Cette rencontre devenait vraiment une espèce de rencard déguisé.
- Hermione, tu es magnifique, dit Fleur, rompant le silence gênant qui commençait à s’installer. Elle s’approcha pour faire la bise à une Hermione surprise.
- On dirait que tu ne t’es pas regardée, c’est toi qui es superbe ici.
- Ne dis pas ça.
Fleur s’approcha de nouveau, remettant une mèche rebelle sur l’épaule de la brune. Hermione se mit à rougir.
- Est-ce que tu as faim ?
- Un peu, as-tu une idée de l'endroit où nous pourrions déjeuner ?
- Oui, j’ai prévu quelque chose, nous devons juste faire un détour.
- Très bien, mademoiselle Granger, après vous, dit Fleur en s'inclinant dans un style chevaleresque qui fit rire Hermione.
Les deux jeunes filles se faufilèrent dans les couloirs du château. Hermione guida Fleur dans une partie secrète derrière la grande salle. Soudain, elle s’arrêta devant un tableau et y chatouilla une poire, celui-ci pivota pour faire apparaître une porte, au grand étonnement de la Française.
- Fleur, bienvenue dans les cuisines de Poudlard.
- Hermione, c’est... je ne sais pas quoi dire.
Les cuisines étaient immenses, remplies d’elfes de maison qui s’affairaient à préparer le déjeuner pour l’ensemble des résidents du château.
- Miss Granger !
Soudain, un des elfes se tenait devant elles.
- Dobby, je t’ai déjà dit de m’appeler Hermione.
- Désolé, miss Hermione. Et qui est votre amie ?
- Dobby, je te présente Fleur Delacour, la championne de l’école Beauxbâtons.
- Une immense joie de vous rencontrer, miss Delacour.
Il s’inclina dans une tentative de révérence.
- De même, Dobby, mais appelle-moi Fleur.
- Dobby comprend mieux la demande spéciale de Miss Hermione. Dobby a presque fini de tout préparer.
- Une demande spéciale ?
Fleur regardait Hermione avec un air interrogateur.
-Miss Hermione devrait trouver un endroit tranquille et Dobby viendra lui apporter sa commande spéciale.
- Très bien, Dobby. Nous serons dans le parc. Nous ne voulons pas te déranger plus longtemps.
Les deux filles prirent le chemin du parc sous les questions de Fleur.
- C’est donc toi l’étudiante qui se bat pour les droits des elfes. Pourquoi ne suis-je pas vraiment surprise ?
- Oui, j’ai essayé de faire valoir leurs droits. Je ne conçois pas l’idée qu’ils travaillent sans rien en retour. Chaque créature magique devrait être considérée comme n’importe quel humain.
- C'est la première fois que je rencontre quelqu’un qui se soucie autant des créatures magiques, bien que votre garde-chasse, Hagrid, ait l’air lui aussi très investi. Tu es vraiment incroyable, Hermione. Je ne peux que t'admirer davantage. Tu n’imagines pas ce que les paroles que tu viens de prononcer représentent pour moi.
- Hagrid adore les créatures. C'est un très bon professeur. Enfin la plupart du temps murmura Hermione. Il a une passion secrète pour les dragons.
- Il faudra que je lui montre celui de ma grand-mère, alors.
- Attends, quoi ! Ta grand-mère a un dragon ?
- Oui. Je sais que nous n’avons pas encore vraiment discuté de nos vies, mais je suis en partie Vélane, Hermione, d’où mon admiration pour ton discours sur les créatures magiques.
Il y eut un petit moment de silence avant que Fleur ne reprenne la parole.
- Et oui, ma grand-mère, en tant que chef de clan, possède un dragon qu’elle a dressé lors de la première guerre contre Voldemort.
- Peu de personnes osent dire son nom, mais pourquoi devrais-je être surprise ? Avec ton arrogance, je suppose qu’il ne te fait pas peur.
- Ne dis pas ça ! Tu ne me connais pas, Hermione.
Fleur semblait maintenant contrariée.
- Je prononce son nom parce que ne pas le dire lui donne encore plus d’importance. Bien sûr que j’ai peur de lui, comme tout le monde.
- Euh, désolée, Fleur, je ne voulais pas… Nous sommes arrivées. Ici, nous serons bien.
Hermione pointa le doigt en direction de l’arbre où Fleur se trouvait quelques heures plus tôt.
Hermione posa son sac sur l’herbe et en sortit une couverture ainsi que quelques oreillers, invitant Fleur à s’asseoir à ses côtés.
- Charme d’extension ?
- Oui, c’est très pratique.
- Il faudra que tu m’apprennes ça un jour, si tu as le temps.
- Tu ne le connais pas ? Pourtant, il est assez basique.
- Disons que je me focalise sur les sorts de combat, l’attaque, la défense et même la guérison, ainsi que sur d’autres plus artistiques.
- Une artiste vraiment ? Il faudra que tu me montres ça.
- Peut-être un jour, si tu veux toujours me parler après cette journée.
- Je m’excuse pour tout à l’heure, je ne voulais pas te blesser. Tu as raison, on ne se connaît plus, alors profitons de cette journée pour remettre tout à plat.
Fleur acquiesça.
Dobby arriva accompagné d’une autre petite elfe qui était bien connue d’Hermione. Ils avaient les bras chargés.
- Laissez-nous vous aider.
Fleur et Hermione tendirent les bras pour soulager les deux elfes.
- Merci, miss Hermione. Voici ma nouvelle amie, Winky.
- Ravie de te revoir, Winky. Est-ce que l’on te traite bien ici ?
- Très bien. Dobby a aidé Winky à avoir un vrai travail et une nouvelle maison.
- Je te reconnais bien là, Dobby. Prends bien soin d’elle, d’accord ?
- Promis, Miss Hermione.
Il lui fit un clin d’œil.
- Miss Fleur, j’espère que le repas sera à votre goût.
Les deux elfes se volatilisèrent dans un petit "POP".
- À table ? demanda Hermione à une Fleur très intriguée.
- Oui, je suis un peu pressée de découvrir pourquoi tant de mystères. En plus, ça sent vraiment bon.
Hermione commença à soulever les cloches des plats apportés par les deux elfes.
- Nous avons en entrée des œufs cocotte avec un supplément de baguette de pain, ne me demande pas comment Dobby a fait pour trouver ça. Ensuite, un boeuf bourguignon, suivi de macarons à la vanille, fraise et chocolat pour le dessert.
- Mais comment... Hermione, c’est complètement dingue.
- Je voulais que nos retrouvailles soient spéciales. La dernière fois, nous étions en France, donc j’ai voulu en ramener un petit morceau ici.
Fleur sauta au cou d’Hermione pour l’enlacer. Surprise, Hermione ne répondit pas tout de suite mais finit par entourer le corps de la Française avec ses bras. Les deux filles furent prises d’une étrange sensation, chacune pouvant sentir les battements de cœur de l’autre. Le temps sembla comme figé pendant quelques secondes. Elles se séparèrent un peu déboussolées et commencèrent le repas.
Les minutes s’écoulèrent dans un flot de questions-réponses, chacune voulant en savoir plus sur l’autre. Au bout d’une heure, la jeune Gryffondor rappela à Fleur l’objectif de cette rencontre.
- Maintenant, direction Pré-au-Lard.
D’un coup de baguette, elle débarrassa l’endroit pour le remettre dans le même état qu’à leur arrivée.
Fleur proposa son bras à Hermione, qui accepta avec un large sourire. Être en compagnie de la Française lui apportait une certaine sérénité.
- Allons-y, j’ai hâte que tu me fasses visiter.
- Avec plaisir. J’ai juste une course à faire au bureau de poste, et après nous pourrons faire le tour.
- Le bureau de poste ? Pourquoi n’utilises-tu pas un hibou ?
- C’est pour communiquer avec mes parents. Tu te souviens, ce sont des Moldus. Ils ne sont pas très familiers des hiboux, donc chaque semaine nous correspondons par lettre. Je pourrais avoir un téléphone portable, mais la technologie des Moldus ne fonctionne pas à Poudlard.
- Tu pourrais avoir un portable enchanté. J’ai un lecteur de musique moldu qu’on a modifié avec mon père, et il fonctionne très bien au château.
- Fleur, ça a l’air génial. Il faudra que j'étudie la question.
Après leur petit détour au bureau de poste, Hermione et Fleur firent le tour des magasins. Comme une enfant de 5 ans, Fleur se rua sur les confiseries de Honeydukes. Elle apprécia également passer du temps à la librairie, profitant de l’occasion pour acheter quelques livres de sortilèges. Au magasin de plumes, elle s’acheta quelques fournitures pour le dessin, sous le regard étonné d’Hermione.
Devant Derviche et Bang, Hermione remarqua que la vitrine habituellement aux couleurs des maisons de Poudlard avait changé. En plus des accessoires des quatre maisons habituelles, se trouvaient des ensembles des écoles Beauxbâtons et Durmstrang.
- Je sais où aller si j’ai besoin d’un nouvel uniforme, dit une Fleur amusée.
- Ils ont dû avoir vent de l’organisation du tournoi. Dis-moi, Fleur, pour finir la journée, préfères-tu un chocolat chaud chez Madame Pieddodu ou une bièraubeurre aux Trois Balais ?
- Je suis d’humeur à goûter votre fameuse bièraubeurre. On pourra prendre du chocolat chaud une autre fois.
- Heu, oui, bien... Fleur veut un autre rendez-vous... Viens, c’est par là.
Arrivées aux Trois Balais, les deux filles prirent place dans un petit box à l’écart. Avant qu’Hermione ne parte chercher leur commande, Ron apparut derrière elle.
- Mione, que fais-tu là ?
- Tiens, Ronald, tu te souviens que j’existe ?
- Ce n’est pas après toi que j’en ai, c’est Harry.
- Harry n’a rien fait et tu le sais. Tu aurais pu lui dire pour le dragon. Nous savons que c’est Charlie qui a aidé au transport. Tu n’es qu’un pitoyable ami pour le moment.
- Ne me parle pas comme ça.
Il attrapa fermement le bras de sa camarade.
- Un problème ?
Fleur, qui observait la scène de loin, s’approcha des deux Gryffondor.
- Occupe-toi de tes affaires, frenchy.
Ron semblait encore plus agacé de voir la Française.
- Tu agresses une amie, donc ce sont mes affaires.
- Mione, ne me dis pas que tu es amie avec cette chose ? Elle profite de toi. Je suis sûr que tu es sous son emprise. C’est une saloperie de Vélane !
Soudain, il ressentit une immense douleur sur sa joue. Relevant la tête, il aperçut la main d’Hermione s’écartant précipitamment de son visage.
- Ronald Weasley, tu n’es qu’un connard ! Comment oses-tu parler de Fleur de cette façon ?
- Allez viens, Hermione, il n’en vaut pas la peine.
Fleur prit les boissons et conduisit Hermione à leur box.
- TU SAIS QUE J’AI RAISON, ELLE TE MANIPULE, TU ES SOUS SON EMPRISE ! JE NE LA LAISSERAI PAS FAIRE ! hurla Ron avant de partir en claquant la porte du pub.
Hermione se mit à sangloter. Elle savait que Ron pouvait être stupide, mais jamais à ce point-là.
- Fleur, je m’excuse pour lui. Il est tellement jaloux.
- Ne t’excuse pas, tu n’y peux rien. Si tu ne l’avais pas giflé, crois-moi, il aurait fini en morceaux.
Elle déposa sa main sur l’avant-bras de la Gryffondor pour essayer de la réconforter.
- Fleur, comment fonctionne ton emprise ? Je ne suis même pas certaine de l’avoir ressentie une seule fois en ta présence.
- C’est normal quand je suis avec toi. Je fais tout pour la contrôler, mais je pense que ce n’est pas nécessaire. Tu sembles être immunisée.
- Tu es sûre ? Comment est-ce possible ?
- Je ne sais pas trop. Il faudrait que j’en parle avec ma grand-mère.
La Française savait très bien pourquoi, mais il était trop tôt pour en parler à Hermione.
- Vraiment étrange. Allez, goûte-moi ça.
Elle tendit la bièraubeurre à Fleur, qui y goûta.
- Ce n’est pas mauvais, mais honnêtement, je préfère un bon verre de vin.
- Vous, les Français, et votre vin.
Hermione éclata de rire.
L’après-midi laissait place au crépuscule, il était temps pour les deux étudiantes de rentrer au château. Elles avaient parlé encore et encore, loupant même le dîner.
Fleur insista pour reconduire Hermione jusqu’à la tour Gryffondor, la nuit étant déjà tombée. Devant le tableau de la Grosse Dame, le silence devint gênant. Les deux filles se regardaient en retardant autant que possible le moment de la séparation.
La Française finit par rompre le silence, approchant sa main pour saisir celle d’Hermione et la portant à ses lèvres pour un baiser de la main très chevaleresque.
- Merci pour cette journée, Hermione. C’était un plaisir de t’avoir pour compagnie.
- De même, Fleur. Sois prudente jusqu’au carrosse. Bonne nuit.
- J’espère te revoir plus souvent, lança Fleur avant de disparaître dans l’obscurité du couloir.
Avec Fleur partie, Hermione resta sur place, les joues rouges et complètement sous le charme de la jeune Française. Ce qui ne passa pas inaperçu au regard de la Grosse Dame qui aimait espionner les jeunes étudiants de sa maison.
- Elle est jolie. Tu as beaucoup de chance.
- Oui, je pense aussi. Caput Draconis.
Hermione prit place dans la salle commune et monta dans son dortoir, des étoiles plein les yeux.