Je ne suis pas Harry ! Hourra !

Chapitre 5 : Matthieu

3586 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 25/08/2024 14:29

L'être qui contemplait le baldaquin bleu, tendu au-dessus d'un grand lit douillet, n'était plus tout à fait Maïté, mais ne devint pas, non plus, totalement May. Il partageait certaines caractéristiques des deux, tout en restant unique en son genre. May et Maïté étaient en quelque sorte ses Alter-egos, avec leurs propres souvenirs et personnalités.

À l’instar d'Hermione de Racine il se posa des questions existentielles : « Où suis-je ? Qu’ai-je fait ? Que dois-je faire encore ? Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ? » (1). Ces questionnements semblaient parfaitement le décrire, à l'exception de la dernière ligne. Il était bien loin d’être dévoré par le chagrin.

C'était vraiment étrange, d’ailleurs, il avait connu beaucoup de déboires et de pertes, que ce soit en tant que Maïté ou en tant que May. Leurs souvenirs étaient présents, mais semblaient recouverts de cendres. Ils auraient pu être dépoussiérés, observés, analysés, mais ils avaient perdu toute leur charge émotionnelle. Ce serait un peu comme relire un livre ou regarder à nouveau un vieux film, cela susciterait, au mieux, juste une pointe de nostalgie.

Il médita un instant sur la question, qui était-il vraiment. Même son prénom lui posa problème et semblait étranger : en tant qu'homme, il ne pouvait décemment pas s'appeler Maïté. De même, il ne se sentait pas en droit de s'appeler May, ce serait irrévérencieux envers l'autre partie de lui-même, de plus ce prénom lui déplaisait.

Donc, il lui fallut choisir un autre avant de rejoindre le maître de ces lieux. Idéalement, comme il s'était présenté en tant que May, le nouveau prénom devrait avoir une sonorité similaire, pour pouvoir prétendre que May était juste un diminutif.

« Donc, les prénoms May et Maïté commencent tous les deux par Ma, le nouveau devrait avoir la même consonance. »

Il réfléchit et, soudain, il se remémora la Bible, que son Alter Ego, Maïté avait lue à l'adolescence pour élargir sa culture générale, et plus tard, avec un certain recul, pour y trouver du réconfort. « Mais bien sûr ! « Mattatyahu » le don de Dieu, ou plus simplement Matthieu ».

Il en étudia scrupuleusement chaque lettre, les considérant sous tous les angles en les tournant et retournant dans sa tête, avant de le prononcer à haute voix pour goûter sa résonance. Immédiatement, il ressentit l'atmosphère chaleureuse du foyer et la convivialité de Noël avec ses promesses de cadeaux et de petits miracles. Ce prénom lui appartenait indubitablement.

L'âge était aussi une donnée inconnue. Ce corps avait presque dix-huit ans, mais l'esprit... Cinquante-cinq ans pour Maïté et environ dix-huit pour May, donc une moyenne de trente-six, ce qui semblait juste et légitime, même si cela créait un certain déséquilibre entre « le contenant et le contenu ».

Ayant répondu sommairement au « Qui suis-je ? », laissant de côté « Qu'ai-je fait ? » et écartant « Où suis-je », car il était clairement dans l'appartement des invités, au Black House. Cependant, la manière dont il y était arrivé soulevait une tout autre question. Matthieu s'attaqua directement au « Que dois-je faire encore ? » Cependant, pour résoudre ce problème, le jeune homme manquait cruellement des informations.

Il ne connaissait pas cette version spécifique de l'univers de Harry Potter, ni la répartition des rôles : qui jouait le méchant, qui incarnait le gentil ? Les options étaient nombreuses et infinies, tout comme l'imagination florissante des fans. Il fut grand temps de porter remède à cette ignorance ! Qui pourrait le renseigner au mieux, qui était le plus informé ? Le bibliothécaire, bien entendu ! Matthieu sauta du lit, donnant au passage un coup de pied à la guitare, qui émit un son ressemblant fort à un « miaou » indigné.

-         Kreattur ! Appela-t-il, espérant que l'elfe consentirait à venir.

Un léger « plop » retentit, et Kreattur, une plume derrière l'oreille et une marque d'encre sur le nez, surgit au centre de la pièce.

-         Quel est le souhait urgent de l'invité de la noble famille Black si tôt ce matin, qu'il a jugé bon de déranger la pauvre Kreattur dans ses activités ? En chuchotant, il ajouta : - C'est comme si je n’avais pas assez de travail : le thé pour certains, les toasts pour d'autres, cuisine, ménage…

Décidant de couper court aux récriminations, Matthieu prononça le plus fermement possible en pliant un doigt à chaque demande, pour finalement former un poing, qu'il secoua devant le nez de Kreattur :

-         Douche, cabinet d'aisances, vêtements, renseignements, café ! Le café et les renseignements après la douche.

Nullement impressionné, l'elfe s'approcha de lui et répondit point par point, en dépliant au fur et à mesure les doigts de poing de son interlocuteur :

-         La porte de la douche est à droite, à côté de la commode, et le cabinet d'aisances au même endroit. Vous trouverez les vêtements dans l'armoire. Ils appartenaient à mon pauvre maître Regulus, et ils devraient vous aller car vous avez à peu près la même corpulence. À ces mots, l'elfe soupira et sembla essuyer une larme. - Les informations dans la mesure de mes connaissances. Le café sera prêt dans un quart d'heure.

À peine audible, il ajouta : « Mais vous risquez fort de le regretter », puis il claqua des doigts et disparut sans aucun autre effet spectaculaire.

-         Je risque de regretter, le café ou les renseignements ? Demanda Matthieu un peu désorienté, en s'adressant à l'endroit où, il y a moins d’une seconde se tenait Kreattur.

Laissant la question en suspens, il se rendit dans la salle de bains, où il espérait trouver non seulement une douche mais aussi un miroir. Il se souvenait parfaitement de son apparence telle qu'il l'avait vue dans de nombreuses glaces tout au long de sa vie, mais tous ces reflets étaient très différents de ce que Maïté avait perçu. Il voulait se faire une idée indépendante sur l’aspect qu’il avait.

La salle d'eau fut, à son grand étonnement, très moderne, et lui rappelait furieusement celle de l'hôtel cinq étoiles, ou Maïté avait eu la chance de séjourner quelques années plus tôt. Un vrai rêve d’hédoniste. Une douche à l'italienne avec des jets d’eau massants, une banquette en velours, un lavabo avec une robinetterie dorée et un grand miroir auquel le jeune homme tourna délibérément le dos. Il voulait refaire connaissance avec lui-même, au moins propre et bien coiffé.

La douche fut rapide et maintenant il se tenait nu devant le miroir. Il commença l’examen par la tête : des cheveux châtains très clairs, presque blonds, jusqu’aux épaules, un front haut, des yeux jaunes, et un visage juvénile et anguleux qui, avec l'âge, aura probablement un aspect plus viril, « taillé à la serpe ». Les épaules larges, les bras un peu trop longs, qui se terminaient par des mains de musicien aux doigts fins et agiles. Le torse où les pectoraux brillaient par leur absence et les abdominaux étaient bien loin de l'aspect « tablettes de chocolat » si prisés par les adeptes de bodybuildings.

Matthieu était plutôt mince, mais pas de manière alarmante. Un régime hypercalorique pourrait arranger les choses en quelques semaines. Cependant, la vraie source de préoccupation résidait dans le fait que son bassin était déséquilibré et sa colonne vertébrale déviée, ce qui lui donnait une allure légèrement bancale. Il devait en remercier l’ancienne fracture.

Il envoya une petite impulsion magique vers la zone en question, dans l'espoir de tout remettre d'aplomb, ce qui provoqua une douleur atroce. Ce genre de problème ne pouvait être résolu à la hussarde, Matthieu réalisa qu'il devrait agir avec soin, en corrigeant et en réparant méthodiquement, tout comme on le ferait en chirurgie moldue avec des broches, millimètre par millimètre. Autrement il ne pourrait jamais supporter la souffrance.

Donc, encore une chose à effectuer plus tard. Matthieu enfila une robe de chambre vert bouteille, qu'il avait trouvée accrochée au mur en face du miroir. Le crochet avait la forme d'un serpent, tout comme la poignée de la porte et le robinet au-dessus du lavabo.

Sur la table près du lit, une tasse attendait : une tasse à café idéale, en porcelaine fine, presque translucide, ornée des armoiries, que Matthieu suppose être celles de la famille Black. Une petite vapeur parfumée en montait nonchalamment. En anticipant le plaisir de premier gorgé de café matinal, le jeune homme huma l'odeur alléchante et se pencha au-dessus du récipient. En voyant le contenu de ce contenant prometteur, il comprit enfin à quoi Kreattur faisait allusion avec sa phrase « vous risquez fort de le regretter ». Le café était, comment pourrait-on dire... un vrai café de bibliothécaire, on pouvait aisément lire « Times » à travers.

Pour la boisson matinale vivifiante, c'était visiblement raté, mais peut-être les renseignements et les informations, feraient passer « cette pilule ». Matthieu croyait fermement en cela car il était optimiste de nature et avait toujours une vision positive des choses. Il était du genre à voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide.

-         Kreattur, appela doucement Matthieu.

L'elfe apparut presque immédiatement. Au lieu de s'asseoir et d'attendre patiemment les questions, il coassa :

-         L'invité de la Noble Maison Black est attendu dans la petite salle à manger verte, par le Maître Sirius.

-         Et cette salle verte se trouve ?

-         En bas de l'escalier, troisième porte à gauche, répondit l'elfe en disparaissant dans un petit tourbillon de la magie.

***

Matthieu regarda le lit et vit les vêtements soigneusement pliés posés dessus. Rien n'avait été omis, même les sous-vêtements, bien que démodés, étaient là, à côté d'un pantalon marron en tissu qui semblait chaud et doux rien qu'à le regarder, une chemise blanche ornée d'un jabot et un blazer vert bouteille, également arborant les armoiries de la famille Black sur la poche du haut.

Il se dépêcha de s'habiller, termina en enfilant des bottes d'intérieur, saisit machinalement sa guitare et quitta la pièce. Il se trouva en haut d'un large escalier avec les murs ornés de têtes d'elfes réduites et momifiées. Il pensa : « Le livre disait vrai ». Pourtant, il y avait une différence notable : chaque tête portait une plaque indiquant le nom, la fonction de la pauvre créature, ainsi qu'un numéro et une date. Matthieu ajouta cette bizarrerie à d'autres dans sa « tirelire aux questions », qui se remplissait, d'ailleurs, à vue d'œil.

Au niveau de premier palier il aperçut des rideaux frémissants, comme si une fenêtre ouverte se trouvait derrière, ce qui était absolument impossible. Plongé dans ses pensées concernant ce mystère, il prononça à voix haute :

-         Mais bien sûr : Lady Black !

À ces mots les voilages s'écartèrent, laissant apparaître une peinture sombre représentant une dame devant une bibliothèque dont les étagères semblaient s'étendre à l'infini. Elle était loin de ressembler au personnage de roman : âgée de quarante-cinq ans, cinquante tout au plus, avec des cheveux couleur aile de corbeau, agrémentés de quelques fils argentés qui ne la vieillissaient point, mais lui donnaient un air distingué. Ses traits étaient d'une pâleur aristocratique, et ses yeux bleu roi brillaient d'ironie. Une robe en moire noire à la mode 1900, ainsi qu'un éventail en dentelle noire complétèrent le tableau.

-         Jeune homme, présentez-vous ! Ordonna-t-elle sur le ton de caporal-chef, ce qui fit immédiatement naître chez Matthieu l'envie de se mettre au garde-à-vous, qu'il réprima avec difficulté.

-         Novembre, troubadour de mon état.

Matthieu se redressa légèrement, plaça sa guitare devant lui tel un bouclier, tout en se demandant pourquoi il avait dit cela.

-         Je ne connais pas de famille de ce nom. Vous devez être d'une branche cadette. De quelle noble famille êtes-vous issu et qui est votre suzerain ?

Matthieu, qui hésitait de lui servir la ritournelle sur son nom, abandonna complètement cette idée en la trouvant mal placée, répondit le plus poliment possible :

-         Aucune branche Milady, aucun suzerain, et ne put s'empêcher d'ajouter, je suis un arbre solitaire !

-         Encore un sang-de-bourbe, que mon fils a traîné dans la Noble maison Black ! J’aurais dû m’en douter !

-         Le sang-de-bourbe ? Je vous assure, Milady, mon sang est aussi rouge qu'avait été le vôtre !

Lady Black respira profondément, ses yeux brillèrent d'anticipation et d’une satisfaction mal dissimulée. À ce moment, Matthieu regretta de ne pas avoir un carnet et un crayon sur lui, car les propos de la noble dame méritaient d'être consignées et retenues en mémoire.

-         Merde d'hippogriffe, urine de Mordrèd, bâtard de gobelin, résidus de fausse couche de troll, produit ignoble de l'accouplement contre nature entre une harpie et un elfe de maison, le dégueulis de manticore, pruine de vampire, hybride du centaure et de la chauve-souris...

Elle continua ainsi, sans se répéter ni manquer de mots, tout en regardant Matthieu d'une manière qui laissait entendre : « Qu'as-tu à répondre à cela ? » Elle en faisait trop et lui donnait envie de s'écrier à la façon de Stanislavski (2) : « Je ne crois pas ! »

Matthieu commença même à pincer les cordes de sa guitare pour ponctuer le discours inspiré de son interlocutrice. Puis en profitant de la courte pause dans le flot des paroles, car la dame, malgré son état peint, eut besoin de reprendre son souffle, il se mit à chanter. Le jeune homme puisa dans la phonothèque héritée de Maïté, en détournant les couplets de Joe Dassin. Sa manière d'utiliser les paroles de la chanson était ingénieuse et adaptée à la situation :

Tu as bien changé d'allure

Où sont tes yeux au ciel

Ton nez dans les étoiles

Ton rire rempli de miel ?

Tu ne me trompes pas

Va avec ton cinéma

Avec cette robe en moire

Assortie aux chaussures noires

Excuse me lady, à d'autres mais pas à moi (3)

Avec le dernier accord, Matthieu se pencha vers le portrait en mimant un baisemain. Les joues de Lady Black rosirent légèrement, elle pouffa avec une touche de coquetterie, fit mine de lui donner une petite tape avec son éventail plié, prononça ensuite « Polisson » en français et referma les courtines.

Les applaudissements retentirent, Sirius battait dans les mains en criant « Bravo » de sa place en bas des escaliers. Il était sorti de la salle à manger dès qu'il avait entendu les cris, pour apaiser le portrait, mais n'intervint pas en voyant son invité s'en charger avec succès. Cela faisait un moment qu'il observait la confrontation et, visiblement, était aux anges.

-         Bravo, mon gentil damoiseau ! S'écria-t-il. - C'était magistral ! Tu as réussi à lui clore le bec ! Pendant sa vie, ma Mère a toujours eu un caractère autoritaire, agissant avec grande fermeté. Une main de fer dans un gant de velours. Elle exerçait un contrôle strict sur toute la famille, étant aussi exigeante envers elle-même qu'envers les autres. Depuis son décès, elle a abandonné toute retenue, se montrant non seulement rigide, mais aussi ouvertement grossière et impolie. Il faut avoir vraiment les nerfs d'aciers pour communiquer avec elle.

Matthieu descendit vivement les marches pour rejoindre Sirius.

-         Je pense que tu te trompes. Il me semble que, Lady Black était une rebelle et qu'elle devait se sentir à l'étroit dans le cadre imposé par la société. La mort l’a libéré des contraintes. Maintenant, elle agit à sa guise et se moque de ceux qui s'y opposent. Pour ma part, je la trouve amusante et pleine de charme.

Sirius le regarda avec une surprise non feinte et décréta en s'ébouriffant les cheveux :

-         Tu as un goût très bizarre. Ma mère était un vrai tyran de son vivant et n'a pas tellement changé depuis, cela ne correspond pas vraiment à mon idée d'une personne charmante et drôle. Mais assez parlé, allons plutôt fêter ça en goûtant le délicieux petit déjeuner, signé Kreattur. Conclut-il en se dirigeant vers la salle à manger.

-         Si le petit déjeuner est aussi mauvais que le café que j'ai goûté ce matin, ça ne sera pas ce que je qualifierais de délicieux.

-         Ici, soit on trouve la popote de Kreattur délicieuse, soit on ne mange pas. La sagesse des anciens nous dit : « Si tu ne peux pas changer la situation, change la façon dont tu y réagis ».

Sirius écarta les bras en signe de l'impuissance.

-         Mais je peux changer la situation, annonça Matthieu avec entrain, tout en examinant fébrilement dans sa bibliothèque imaginaire le contenu de l'ouvrage « je suis doué en cuisine ». - Je sais faire le café et je pourrais également préparer les crêpes, les œufs au bacon et...

-         Tu sais cuisiner ? Tu es un vrai magicien, ma dette envers toi, mon gentil damoiseau, grandit d'une façon vertigineuse ! Sirius s'inclina d'une façon appuyée et clownesque. - Allons vite voir si tu as tous les ingrédients nécessaires.

En bavardant et en plaisantant, ils se rendirent dans une vaste et lumineuse cuisine, équipée d'une imposante table en chêne et d'une grande cuisinière à bois qui aurait pu rivaliser avec celle d'un restaurant, sans oublier l'ensemble de casseroles, poêles de tailles variées et autres ustensiles. La pièce était éclairée par une large baie coulissante donnant sur le square Grimmaurd.

En entrant, ils aperçurent un hibou grand-duc, portant une lettre attachée à sa patte, qui tapotait nerveusement sur la vitre.

-         Qui peut bien m'écrire ? Personne ne sait encore, que je m'en suis tiré de la mésaventure au Ministère, dit Sirius avec étonnement et entrouvrit la fenêtre pour laisser entrer le messager.

Le hibou traversa la pièce et laissa tomber une épaisse missive devant Matthieu, puis s'est enfui par la baie vitrée avant que Sirius ne puisse la refermer.

Sur l'enveloppe, on pouvait voir noté d’une écriture calligraphique à l'encre verte :

« Monsieur Matthieu Novembre, surnommé May

La cuisine,

Black House,

12, Square Grimmaurd

Pli spatiotemporel n°1251,

Londres »

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1.      « Où suis-je ? Qu’ai-je fait ? Que dois-je faire encore ? Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ? » - Pièce de Racine « Andromaque » Acte V Scène 1, Monologue d’Hermione.

2.      Constantin Sergueïevitch Stanislavski, (05.01.1863 - 07.08.1938) est un comédien, metteur en scène et professeur d'art dramatique russe puis soviétique. Inventeur de la Méthode, qui a été ensuite reprise par Lee Strasberg à l'Actor Studio3 pour la formation des plus grands acteurs de théâtre et de cinéma américains. L'expression : "Je ne crois pas" ponctuait les répétitions sous la direction de Stanislavski pour souligner le jeu peu convaincant des acteurs.

3.      « Excuse me lady » - Joe Dassin, chantée pour la première fois en 1966.

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